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- Après-match
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- Par vincenzo
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Le Racing a une nouvelle fois perdu, contre une équipe en forme du championnat. C'est un visage très défensif qu'ont montré les Alsaciens dans cette rencontre, et avec une telle tactique, chaque erreur se paye cash.
Il est presque 20h quand je découvre la billetterie du stade de la route de Lorient. Premier réflexe : où est la tribune visiteurs ? Aïe pile de l'autre côté du stade, je n'aurai pas le temps d'y arriver à temps. Prenons une place en hauteur, pour mieux analyser le jeu du Racing... 15 euros, les tarifs sont raisonnables. Je m'assois, le match a commencé depuis 1 minute, les bleus et blancs ont la balle, allons y pour cette confrontation entre deux équipes en forme.
Le premier quart d'heure est mis à profit par les visiteurs pour montrer aux Rennais qu'ils ne sont pas impressionnés par leur performance à Lyon : le ballon circule bien, les joueurs se trouvent en une touche de balle, on sent que la confiance est là. Côté tactique, Nemeth est seul devant, épaulé par les montées sur les côtés de Diané et de Le Pen, tandis que Pontus Farnerud joue dans un rôle de numéro 10. Hélas la fin de la première mi-temps est à l'avantage de Rennes qui s'installe dans le terrain alsacien. Monterrubio commence à sortir de sa boîte, Gourcuff trouve bien Hadji dans la surface, mais à chaque fois Puydebois s'interpose. Loué s'impose devant la défense alsacienne, et les Rennais s'adaptent et jouent davantage sur les côtés. Les redoublements entre Kallstrom et Monterrubio font souvent mal à Lacour sur son côté droit. Gourcuff crochette Abou, Abdessadki et lance bien Hadji dont la frappe est bien sortie par Puydebois. Hadji est souvent trouvé par ses milieux, au contraire de Nemeth qui laisse quand même apercevoir une bonne technique de balle. Les Alsaciens n'inquiètent pas Isaksson, sauf sur une vague tête largement au dessus de Diané à la 38ème. Les sorties de balle sont plus laborieuses, les joueurs sont visiblement venus pour jouer le 0-0, et la mi-temps arrive à point nommé.
En début de deuxième mi-temps, l'entraîneur rennais sort un milieu défensif, et fait rentrer l'apprécié Jimmy Briand qui se place immédiatement en attaque. Ce changement tactique semble déstabiliser les Strasbourgeois qui continuent à défendre, et qui laissent de plus en plus d'espace aux joueurs adverses. Gourcuff peut placer une belle frappe à l'entrée de la surface que Puydebois sort d'une belle claquette (57ème). Moins présent en début de deuxième période, Abdessadki est remplacé poste pour poste par Hosni. Hélas, l'Egyptien est malheureux. Il perd son premier ballon au milieu de terrain ; sur le contre les Rennais lancent Monterrubio sur son côté gauche, qui après avoir amusé Lacour, remet en retrait à un Breton qui centre instantanément. Hosni bien revenu contre le ballon du dos, un strasbourgeois lui remet le ballon instantanément de la tête et l'Egyptien reperd une nouvelle fois le ballon à l'entrée de la surface en cherchant une relance propre. Kallström ne se fait pas prier pour expédier une superbe frappe qui rentre après avoir heurté le poteau : Puydebois ne peut qu'effleurer le ballon (62ième).
A ce moment du match, on espère une révolte du Racing, qui ne peut plus se contenter de défendre. Quelques remplaçants partent s'échauffer. Malheureusement, c'est Rennes qui joue toujours dans le camp alsacien, et sur un corner, Puydebois rate sa sortie. Le ballon rebondit sur Kanté et Jimmy Briand seul aux 2 mètres n'a plus qu'à l'accompagner dans le but strasbourgeois. C'est la douche froide !
Duguépéroux sort un Nemeth bien isolé devant. C'était un match difficile pour lui, surtout que le défenseur rouge et noir Mensah a été d'une efficacité et d'une sobriété rare. Bon coaching de Jacky, car dès sa rentrée, Alexander Farnerud apporte tout de suite beaucoup au jeu du Racing en provoquant la défense adverse. Bien décalé dans la surface rennaise, il obtient un corner sur une frappe contrée. Dans les tribunes, les spectateurs se rappellent les pêchés mignons des Bretons : les coups de pied arrêtés et les buts dans les dernières minutes de match. Et ils ont raison : sur ce corner, Le Pen dépose le ballon sur la tête de Kanté qui décroise bien son ballon et bat un Isaksson qui n'a toujours pas eu un seul arrêt à faire.
Les Strasbourgeois poussent mollement en fin de match, et s'expose aux contres rennais qui jouent à la balle à 10 dans la surface alsacienne. Après une faute d'un Abou en manque d'expérience, Monterrubio dépose le ballon sur une tête rennaise qui trouve Kallstrom seul au deuxième poteau. Il enlève trop sa reprise qui passe juste à côté de la lucarne alsacienne. Les carottes sont cuites, les Alsaciens reviennent bredouille de leur déplacement en terre bretonne, malgré un bon match défensif. Tout n'est pas à jeter dans ce match, perdu sur deux erreurs individuelles. Dans le côté positif, on a pu voir les joueurs beaucoup communiquer entre eux, pendant le match et au début de la deuxième mi-temps. Il faudra du temps pour que les joueurs s'habituent au jeu de Nemeth, qu'il faut servir dans les pieds pour qu'il puisse bonifier les ballons. Loué a encore fait un gros match, et Abou s'est montré vaillant en défense, même s'il apporte un peu moins que Boka offensivement.
Bref, il y a encore de quoi espérer. Le Racing est blessé, mais il n'est pas mort.
Le premier quart d'heure est mis à profit par les visiteurs pour montrer aux Rennais qu'ils ne sont pas impressionnés par leur performance à Lyon : le ballon circule bien, les joueurs se trouvent en une touche de balle, on sent que la confiance est là. Côté tactique, Nemeth est seul devant, épaulé par les montées sur les côtés de Diané et de Le Pen, tandis que Pontus Farnerud joue dans un rôle de numéro 10. Hélas la fin de la première mi-temps est à l'avantage de Rennes qui s'installe dans le terrain alsacien. Monterrubio commence à sortir de sa boîte, Gourcuff trouve bien Hadji dans la surface, mais à chaque fois Puydebois s'interpose. Loué s'impose devant la défense alsacienne, et les Rennais s'adaptent et jouent davantage sur les côtés. Les redoublements entre Kallstrom et Monterrubio font souvent mal à Lacour sur son côté droit. Gourcuff crochette Abou, Abdessadki et lance bien Hadji dont la frappe est bien sortie par Puydebois. Hadji est souvent trouvé par ses milieux, au contraire de Nemeth qui laisse quand même apercevoir une bonne technique de balle. Les Alsaciens n'inquiètent pas Isaksson, sauf sur une vague tête largement au dessus de Diané à la 38ème. Les sorties de balle sont plus laborieuses, les joueurs sont visiblement venus pour jouer le 0-0, et la mi-temps arrive à point nommé.
En début de deuxième mi-temps, l'entraîneur rennais sort un milieu défensif, et fait rentrer l'apprécié Jimmy Briand qui se place immédiatement en attaque. Ce changement tactique semble déstabiliser les Strasbourgeois qui continuent à défendre, et qui laissent de plus en plus d'espace aux joueurs adverses. Gourcuff peut placer une belle frappe à l'entrée de la surface que Puydebois sort d'une belle claquette (57ème). Moins présent en début de deuxième période, Abdessadki est remplacé poste pour poste par Hosni. Hélas, l'Egyptien est malheureux. Il perd son premier ballon au milieu de terrain ; sur le contre les Rennais lancent Monterrubio sur son côté gauche, qui après avoir amusé Lacour, remet en retrait à un Breton qui centre instantanément. Hosni bien revenu contre le ballon du dos, un strasbourgeois lui remet le ballon instantanément de la tête et l'Egyptien reperd une nouvelle fois le ballon à l'entrée de la surface en cherchant une relance propre. Kallström ne se fait pas prier pour expédier une superbe frappe qui rentre après avoir heurté le poteau : Puydebois ne peut qu'effleurer le ballon (62ième).
A ce moment du match, on espère une révolte du Racing, qui ne peut plus se contenter de défendre. Quelques remplaçants partent s'échauffer. Malheureusement, c'est Rennes qui joue toujours dans le camp alsacien, et sur un corner, Puydebois rate sa sortie. Le ballon rebondit sur Kanté et Jimmy Briand seul aux 2 mètres n'a plus qu'à l'accompagner dans le but strasbourgeois. C'est la douche froide !
Duguépéroux sort un Nemeth bien isolé devant. C'était un match difficile pour lui, surtout que le défenseur rouge et noir Mensah a été d'une efficacité et d'une sobriété rare. Bon coaching de Jacky, car dès sa rentrée, Alexander Farnerud apporte tout de suite beaucoup au jeu du Racing en provoquant la défense adverse. Bien décalé dans la surface rennaise, il obtient un corner sur une frappe contrée. Dans les tribunes, les spectateurs se rappellent les pêchés mignons des Bretons : les coups de pied arrêtés et les buts dans les dernières minutes de match. Et ils ont raison : sur ce corner, Le Pen dépose le ballon sur la tête de Kanté qui décroise bien son ballon et bat un Isaksson qui n'a toujours pas eu un seul arrêt à faire.
Les Strasbourgeois poussent mollement en fin de match, et s'expose aux contres rennais qui jouent à la balle à 10 dans la surface alsacienne. Après une faute d'un Abou en manque d'expérience, Monterrubio dépose le ballon sur une tête rennaise qui trouve Kallstrom seul au deuxième poteau. Il enlève trop sa reprise qui passe juste à côté de la lucarne alsacienne. Les carottes sont cuites, les Alsaciens reviennent bredouille de leur déplacement en terre bretonne, malgré un bon match défensif. Tout n'est pas à jeter dans ce match, perdu sur deux erreurs individuelles. Dans le côté positif, on a pu voir les joueurs beaucoup communiquer entre eux, pendant le match et au début de la deuxième mi-temps. Il faudra du temps pour que les joueurs s'habituent au jeu de Nemeth, qu'il faut servir dans les pieds pour qu'il puisse bonifier les ballons. Loué a encore fait un gros match, et Abou s'est montré vaillant en défense, même s'il apporte un peu moins que Boka offensivement.
Bref, il y a encore de quoi espérer. Le Racing est blessé, mais il n'est pas mort.
