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- Par father-tom
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Ce soir, le Racing s'apprête à disputer le 1er des 38 combats qui l'attendent cette saison. Il va surtout tenter de confirmer les bonnes dispositions entrevues pendant la préparation face à un solide adversaire dijonnais dont il faudra se méfier.
Un premier match dans une saison n'est jamais un match comme les autres. Il y a une excitation particulière, une curiosité enflammée et une foule d'espoirs. Tout le monde attend les premières réponses sur les forces en présence après le mercato estival et l'inéluctable valse des hommes. Au Racing, le changement a été profond avec une nouvelle Présidence ambitieuse qui débute, un nouveau staff séduisant, beaucoup de départs d'anciens cadres et de joueurs de talent (Diané, Le Pen, les frères Farnerud, Si. Keita, Kanté, Le Pen) et des arrivées prometteuses de joueurs peu connus mais à potentiel. C'est du moins ce qui est ressorti des premières esquisses d'avant-saison.
Une nouvelle dynamique?
Tous ces changements sont à la base d'une grande attente. Jean-Pierre Papin, entraîneur déjà adopté par le public de la Meinau, le nouvel atout coeur du Racing, semble apporter un vent nouveau du côté du Krimmeri. Un vent positif fait d'ambitions, de rigueur et de générosité. Des vertus affichées dans les premières productions strasbourgeoises en match amical. Après des honnêtes débuts contre les Youngs Boys de Berne (1-1) au sortir d'une lourde préparation physique, sa troupe a joliment paradé face au Bayern Munich (2-0) et contre le Slavia Sofia (2-0) en préparation. Le tout avec de belles promesses affichées dans le jeu et dans la qualité des nouveaux venus. Tout ceci a fortement contribué à un engouement rare pour une équipe de L2, avec près de 7 000 abonnés. 15 000 spectateurs environ sont d'ailleurs attendus ce soir.
Un oeil sur les nouveaux
Du côté du Racing, on espère avoir les confirmations des prestations des nouvelles recrues en match amical. Ekobo semble être un véritable roc défensif hormis une petite errance face au Slavia Sofia. Kantari, un rameuteur de troupes au gros abatage à la récupération. Tum, double buteur contre le Slavia Sofia en une mi-temps, habitué à la L1 et aux combats. Perbet, plein d'opportunisme contre le Bayern avec quelques instincts qui ne trompent pas malgré une présence physique à travailler. Rangelov, dévoreur de ballons autant que d'espaces, doué en un contre un, avec une qualité technique étalée contre le Bayern et son ancien club de Sofia. Il y a aussi les jeunes « néo-pros » issus du centre, avec Celestini ou encore le prometteur Gasmi, plein de talent et de spontanéité comme pour son but face au Bayern. Enfin, Locatelli et De Gea, deux baroudeurs ex-amateurs qui auront une chance à saisir et que JPP n'a pas ramené pour la postérité. Tous sont attendus dans l'arène pour prouver que toutes ces bonnes impressions n'étaient pas des mirages.
Quelle composition pour le Racing ?
Quelques interrogations subsistent quant au 11 de départ que présentera JPP. Boka sur le départ, il pourrait ne pas être aligné même si tant qu'il est là, on verrait mal le Racing se passer de lui. Dans le cas où JPP préférerait faire jouer les garçons qui resteront à coup sûr, alors Gasmi pourrait avoir sa chance et connaître sa première titularisation pro. Il reste aussi à savoir si Loué tiendra sa place après sa sortie remarquée en discothèque samedi soir. Celle-ci n'a ni été du goût de JPP ni du Président Ginestet. On peut supposer une sanction mais l'Ivoirien a un impact physique dont on voit mal le Racing se passer, surtout après ses bonnes prestations en amical. Et Johansen ? C'est finalement le Colmarien qui pourrait profiter de l'inexpérience de Belläid et apparaître dans le 11 titulaire. Quid de l'axe central ? Bellaïd n'a pas toujours forcément convaincu, à contrario d'un solide Kantari contre Sofia. Toutefois, ce dernier devrait garder la récupération au milieu de terrain cette saison. Deroff dévrait débuter à gauche avec Lacour à droite, Abou n'apparaissant pas dans le groupe et Boka jouant dans un registre plus offensif. Rien n'est vraiment sûr sur les côtés : on va au train de suppositions. La seule certitude porte sur Stéphane Cassard, qui devrait à coup sûr être titularisé, Nicolas Puydebois ayant été victime d'un choc à la tête à l'entraînement qui rend sa participation incertaine.
Gare au piège !/g]
Du côté de Dijon, les interrogations sont un peu moins nombreuses, le mystère moins dense. Les hommes de Rudy Garcia connaissent déjà la L2 et n'ont pas connu une grosse saignée à blanc dans leur effectif. Ils ont pour eux une pression moindre, une expérience de la compétition et un favori à faire rapidement douter. Le beau rôle en somme, celui qui participe à la distribution d'une série bien connue en football : celle des matches piège. Les Côtes d'Oriens pourront s'appuyer sur des joueurs d'expérience bien connus comme Asuar, Linarès ou Avezac. La nouvelle recrue offensive Romain Poyet va tenter d'apporter ce petit quelque chose qui a manqué aux Dijonnais pour réussir une saison vraiment pleine: la percussion offensive et le réalisme. Car la principale force du Dijon Football Côte d'Or la saison passée, c'était la défense avec l'axe Grégoire Ba très solide et inchangé; ainsi qu'un milieu de terrain expérimenté et difficile à bouger. Une équipe compacte, solidaire et volontaire, se battant avec les armes des formations de L2. Un vrai premier gros test pour les Strasbourgeois. Un test à ne pas manquer car avec son statut d'archi-favori et le discours clair de Ginestet qui ne veut plus voir d'équipes visiteuses prendre des points à la Meinau, un premier faux-pas ferait très tache.
[g]L'importance des 1ers matches
Jean-Pierre Papin a beau dire qu'un début de saison ne détermine pas forcément une saison, notamment en prenant l'exemple de Bastia la saison passée (démarrage en trombe puis essoufflement) et de Caen (débuts laborieux puis une bonne réaction mais trop tardive pour remonter en L1), certains joueurs du Racing savent très bien ce qu'il en a été l'an passé en L1. Un nul un peu décevant face à Auxerre, un résultat cruel à Lyon, et ce match déjà décisif à l'époque contre Monaco, où l'arbitrage avait sonné les Strasbourgeois (1-2, avec 2 buts refusés à tort aux Strasbourgeois et un but de la main accordé à Squillaci). Ce match a eu un impact très lourd pour la suite de la saison avec des séquelles graves : une désillusion qui n'a jamais réussi à cicatriser. Autre exemple de débuts manqués, ceux de Guingamp qui était le grand favori la saison passée en L2. Les Bretons ont connu un début de saison catastrophique ruinant la motivation d'un groupe noyé dans ses ambitions perdues, errant sans autre but que le maintien dans cette division qu'ils voulaient fuir. Preuve en est que les premières échéances peuvent avoir un impact déterminant pour la suite. Ceci dit, JPP a raison. La clé c'est de répondre présent toute la saison et ce dès le début. C'est d'éviter le coup du « lièvre caennais » car rien ne sert de courir, il faut partir à point. A trois points même.
Composition probable du Racing :
Remplaçants :
Composition probable de Dijon :
Remplaçants :
Une nouvelle dynamique?
Tous ces changements sont à la base d'une grande attente. Jean-Pierre Papin, entraîneur déjà adopté par le public de la Meinau, le nouvel atout coeur du Racing, semble apporter un vent nouveau du côté du Krimmeri. Un vent positif fait d'ambitions, de rigueur et de générosité. Des vertus affichées dans les premières productions strasbourgeoises en match amical. Après des honnêtes débuts contre les Youngs Boys de Berne (1-1) au sortir d'une lourde préparation physique, sa troupe a joliment paradé face au Bayern Munich (2-0) et contre le Slavia Sofia (2-0) en préparation. Le tout avec de belles promesses affichées dans le jeu et dans la qualité des nouveaux venus. Tout ceci a fortement contribué à un engouement rare pour une équipe de L2, avec près de 7 000 abonnés. 15 000 spectateurs environ sont d'ailleurs attendus ce soir.
Un oeil sur les nouveaux
Du côté du Racing, on espère avoir les confirmations des prestations des nouvelles recrues en match amical. Ekobo semble être un véritable roc défensif hormis une petite errance face au Slavia Sofia. Kantari, un rameuteur de troupes au gros abatage à la récupération. Tum, double buteur contre le Slavia Sofia en une mi-temps, habitué à la L1 et aux combats. Perbet, plein d'opportunisme contre le Bayern avec quelques instincts qui ne trompent pas malgré une présence physique à travailler. Rangelov, dévoreur de ballons autant que d'espaces, doué en un contre un, avec une qualité technique étalée contre le Bayern et son ancien club de Sofia. Il y a aussi les jeunes « néo-pros » issus du centre, avec Celestini ou encore le prometteur Gasmi, plein de talent et de spontanéité comme pour son but face au Bayern. Enfin, Locatelli et De Gea, deux baroudeurs ex-amateurs qui auront une chance à saisir et que JPP n'a pas ramené pour la postérité. Tous sont attendus dans l'arène pour prouver que toutes ces bonnes impressions n'étaient pas des mirages.
Quelle composition pour le Racing ?
Quelques interrogations subsistent quant au 11 de départ que présentera JPP. Boka sur le départ, il pourrait ne pas être aligné même si tant qu'il est là, on verrait mal le Racing se passer de lui. Dans le cas où JPP préférerait faire jouer les garçons qui resteront à coup sûr, alors Gasmi pourrait avoir sa chance et connaître sa première titularisation pro. Il reste aussi à savoir si Loué tiendra sa place après sa sortie remarquée en discothèque samedi soir. Celle-ci n'a ni été du goût de JPP ni du Président Ginestet. On peut supposer une sanction mais l'Ivoirien a un impact physique dont on voit mal le Racing se passer, surtout après ses bonnes prestations en amical. Et Johansen ? C'est finalement le Colmarien qui pourrait profiter de l'inexpérience de Belläid et apparaître dans le 11 titulaire. Quid de l'axe central ? Bellaïd n'a pas toujours forcément convaincu, à contrario d'un solide Kantari contre Sofia. Toutefois, ce dernier devrait garder la récupération au milieu de terrain cette saison. Deroff dévrait débuter à gauche avec Lacour à droite, Abou n'apparaissant pas dans le groupe et Boka jouant dans un registre plus offensif. Rien n'est vraiment sûr sur les côtés : on va au train de suppositions. La seule certitude porte sur Stéphane Cassard, qui devrait à coup sûr être titularisé, Nicolas Puydebois ayant été victime d'un choc à la tête à l'entraînement qui rend sa participation incertaine.
Gare au piège !/g]
Du côté de Dijon, les interrogations sont un peu moins nombreuses, le mystère moins dense. Les hommes de Rudy Garcia connaissent déjà la L2 et n'ont pas connu une grosse saignée à blanc dans leur effectif. Ils ont pour eux une pression moindre, une expérience de la compétition et un favori à faire rapidement douter. Le beau rôle en somme, celui qui participe à la distribution d'une série bien connue en football : celle des matches piège. Les Côtes d'Oriens pourront s'appuyer sur des joueurs d'expérience bien connus comme Asuar, Linarès ou Avezac. La nouvelle recrue offensive Romain Poyet va tenter d'apporter ce petit quelque chose qui a manqué aux Dijonnais pour réussir une saison vraiment pleine: la percussion offensive et le réalisme. Car la principale force du Dijon Football Côte d'Or la saison passée, c'était la défense avec l'axe Grégoire Ba très solide et inchangé; ainsi qu'un milieu de terrain expérimenté et difficile à bouger. Une équipe compacte, solidaire et volontaire, se battant avec les armes des formations de L2. Un vrai premier gros test pour les Strasbourgeois. Un test à ne pas manquer car avec son statut d'archi-favori et le discours clair de Ginestet qui ne veut plus voir d'équipes visiteuses prendre des points à la Meinau, un premier faux-pas ferait très tache.
[g]L'importance des 1ers matches
Jean-Pierre Papin a beau dire qu'un début de saison ne détermine pas forcément une saison, notamment en prenant l'exemple de Bastia la saison passée (démarrage en trombe puis essoufflement) et de Caen (débuts laborieux puis une bonne réaction mais trop tardive pour remonter en L1), certains joueurs du Racing savent très bien ce qu'il en a été l'an passé en L1. Un nul un peu décevant face à Auxerre, un résultat cruel à Lyon, et ce match déjà décisif à l'époque contre Monaco, où l'arbitrage avait sonné les Strasbourgeois (1-2, avec 2 buts refusés à tort aux Strasbourgeois et un but de la main accordé à Squillaci). Ce match a eu un impact très lourd pour la suite de la saison avec des séquelles graves : une désillusion qui n'a jamais réussi à cicatriser. Autre exemple de débuts manqués, ceux de Guingamp qui était le grand favori la saison passée en L2. Les Bretons ont connu un début de saison catastrophique ruinant la motivation d'un groupe noyé dans ses ambitions perdues, errant sans autre but que le maintien dans cette division qu'ils voulaient fuir. Preuve en est que les premières échéances peuvent avoir un impact déterminant pour la suite. Ceci dit, JPP a raison. La clé c'est de répondre présent toute la saison et ce dès le début. C'est d'éviter le coup du « lièvre caennais » car rien ne sert de courir, il faut partir à point. A trois points même.
Composition probable du Racing :
Remplaçants :
Composition probable de Dijon :
Remplaçants :
