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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Du brouillard à la victoire, le Racing a rassuré ses supporters qui le lui ont bien rendu en assurant une très belle ambiance dans les tribunes.
Malgré des résultats encore mitigés, le Racing semble avoir la cote télévisuelle, puisque le match du soir contre Guingamp est à nouveau retransmis sur Eurosport, et que le prochain est déjà programmé. 13 000 personnes ne sont pourtant pas devant leur petit écran et garnissent les travées d'une Meinau qu'il faut s'habituer à voir à moitié vide... ou à moitié pleine. Comme d'habitude, à l'inverse de la Est, la tribune Ouest est plutôt bien remplie, ainsi que le Kop, toujours pas complètement plein, notamment dans sa partie supérieure.
Du côté des supporters bretons, le quart de virage nord-est est pratiquement vide, mais une vingtaine de fidèles représentent tout de même fièrement leurs couleurs.
A la fin de l'échauffement, pendant que le stade se remplit doucement, les ultras apposent une banderole « bravo les jeunes » pour accompagner l'hommage qui est rendu aux jeunes pousses strasbourgeoises, vainqueurs de la Coupe Gambardella en fin de saison dernière.
Puis après 20h30, lorsque les joueurs font enfin leur apparition après plusieurs minutes de retard qui ont pu sembler interminables, un autre message est brandi au bas du Kop : « des victoires pour ôter le brouillard ». En guise d'illustration, de nombreux pots de fumée sont ouverts dans les gradins et viennent vite colorer la tribune dans un joyeux brouillard de couleurs. Une ou deux torches viennent égayer le tout, et l'ensemble est plutôt joli avec les drapeaux et étendards qui émergent pour fourmiller. Reste à voir si le club a lui aussi apprécié la métaphrore pyrotechnique et sera sanctionné par la LFP...
Difficile de dire si c'est cette entrée en matière animée, la météo clémente, la foi en la victoire ou encore tout simplement la joie d'être là, mais l'ambiance ne tarde pas à décoller. Tout le monde semble remonté et motivé, et les premiers encouragements résonnent vite dans une Meinau qui visiblement ne demande qu'à s'enflammer. Bien sûr, on tremble encore devant les escarmouches guingampaises ou les balbutiements du jeu strasbourgeois, mais au bout d'une demi-heure Perbet fait enfin exploser le Kop et le stade en marquant rageusement de la tête, le but étant célébré par une musique, une première ! Cette fois, le match est défnitivement lancé sur le gazon et dans les tribunes, avec des Strasbourgeois qui en veulent encore, sur le terrain et dans les gradins ça tombe bien ! Les chants résonnent donc de plus bel, et des applaudissements chaleureux saluent le retour aux vestiaires.
En début de seconde période, alors que Debes est salué par son ancien public, les ultras apposent deux nouvelles banderoles « le football c'est le samedi » et « www.sos-ligue2.com », profitant de la retransmission télévisée pour appuyer leurs protestations contre le décalage des jours et horaires de match. Quelques chants fusent aussi contre la Ligue et Eurosport, accusés d'être les bourreaux de matchs que certains aimeraient fixés le samedi. Mais il faut reconnaître que la tribune est plus motivée pour encourager le Racing, et les airs d'encouragement reprennent vite le pas sur la contestation. L'équipe bretonne semble bien faible et le RCS doit absolumment simposer, et c'est plutôt bien parti. Cela se confirme sur le terrain, même si Perbet manque ce que l'on qualifie pourtant d'immanquable (la preuve que si !). Qu'à cela ne tienne, l'ambiance monte quand même d'un cran, malgré la crainte de l'égalisation, et le Kop appelle le reste du public à participer à son animation, avec ses classiques « aux armes » ou « quand le virage se met à chanter », ou encore lorsqu'il réussit à faire lever la tribune Ouest pour essayer de la faire sauter. Le résultat n'est pas toujours à la hauteur de ses espérances, mais la progression est manifeste, et on sent le public des travées voisines prompt à taper dans ses mains et donner un coup de voix de temps en temps.
Le match semble être à sens unique, et Tum tue enfin tout suspense en inscrivant le second but, scellant la victoire strasbourgeoise. Hurlements et hystérie, tout le monde jubile, le Racing va décrocher son deuxième succès consécutif à la Meinau, construit sur l'envie, à défaut d'avoir un style toujours palpitant. La rencontre s'achève dans une très bonne ambiance, et au coup de sifflet final c'est tout naturellement que les joueurs viennent fêter le résultat, et la manière, devant le Kop, qui ne cesse pas de chanter et de saluer les siens, alors même que ceux-ci rentrent doucement aux vestiaires. C'est ce qu'on appelle une bonne soirée à la Meinau...
En bref, le Racing s'est imposé au terme d'un match volontaire, à défaut d'être brillant, et a ravi son public. Des buts, une victoire, une très bonne ambiance, que demander de plus ? Ce soir, il ne fallait pas être devant sa télé !
Du côté des supporters bretons, le quart de virage nord-est est pratiquement vide, mais une vingtaine de fidèles représentent tout de même fièrement leurs couleurs.
A la fin de l'échauffement, pendant que le stade se remplit doucement, les ultras apposent une banderole « bravo les jeunes » pour accompagner l'hommage qui est rendu aux jeunes pousses strasbourgeoises, vainqueurs de la Coupe Gambardella en fin de saison dernière.
Puis après 20h30, lorsque les joueurs font enfin leur apparition après plusieurs minutes de retard qui ont pu sembler interminables, un autre message est brandi au bas du Kop : « des victoires pour ôter le brouillard ». En guise d'illustration, de nombreux pots de fumée sont ouverts dans les gradins et viennent vite colorer la tribune dans un joyeux brouillard de couleurs. Une ou deux torches viennent égayer le tout, et l'ensemble est plutôt joli avec les drapeaux et étendards qui émergent pour fourmiller. Reste à voir si le club a lui aussi apprécié la métaphrore pyrotechnique et sera sanctionné par la LFP...
Difficile de dire si c'est cette entrée en matière animée, la météo clémente, la foi en la victoire ou encore tout simplement la joie d'être là, mais l'ambiance ne tarde pas à décoller. Tout le monde semble remonté et motivé, et les premiers encouragements résonnent vite dans une Meinau qui visiblement ne demande qu'à s'enflammer. Bien sûr, on tremble encore devant les escarmouches guingampaises ou les balbutiements du jeu strasbourgeois, mais au bout d'une demi-heure Perbet fait enfin exploser le Kop et le stade en marquant rageusement de la tête, le but étant célébré par une musique, une première ! Cette fois, le match est défnitivement lancé sur le gazon et dans les tribunes, avec des Strasbourgeois qui en veulent encore, sur le terrain et dans les gradins ça tombe bien ! Les chants résonnent donc de plus bel, et des applaudissements chaleureux saluent le retour aux vestiaires.
En début de seconde période, alors que Debes est salué par son ancien public, les ultras apposent deux nouvelles banderoles « le football c'est le samedi » et « www.sos-ligue2.com », profitant de la retransmission télévisée pour appuyer leurs protestations contre le décalage des jours et horaires de match. Quelques chants fusent aussi contre la Ligue et Eurosport, accusés d'être les bourreaux de matchs que certains aimeraient fixés le samedi. Mais il faut reconnaître que la tribune est plus motivée pour encourager le Racing, et les airs d'encouragement reprennent vite le pas sur la contestation. L'équipe bretonne semble bien faible et le RCS doit absolumment simposer, et c'est plutôt bien parti. Cela se confirme sur le terrain, même si Perbet manque ce que l'on qualifie pourtant d'immanquable (la preuve que si !). Qu'à cela ne tienne, l'ambiance monte quand même d'un cran, malgré la crainte de l'égalisation, et le Kop appelle le reste du public à participer à son animation, avec ses classiques « aux armes » ou « quand le virage se met à chanter », ou encore lorsqu'il réussit à faire lever la tribune Ouest pour essayer de la faire sauter. Le résultat n'est pas toujours à la hauteur de ses espérances, mais la progression est manifeste, et on sent le public des travées voisines prompt à taper dans ses mains et donner un coup de voix de temps en temps.
Le match semble être à sens unique, et Tum tue enfin tout suspense en inscrivant le second but, scellant la victoire strasbourgeoise. Hurlements et hystérie, tout le monde jubile, le Racing va décrocher son deuxième succès consécutif à la Meinau, construit sur l'envie, à défaut d'avoir un style toujours palpitant. La rencontre s'achève dans une très bonne ambiance, et au coup de sifflet final c'est tout naturellement que les joueurs viennent fêter le résultat, et la manière, devant le Kop, qui ne cesse pas de chanter et de saluer les siens, alors même que ceux-ci rentrent doucement aux vestiaires. C'est ce qu'on appelle une bonne soirée à la Meinau...
En bref, le Racing s'est imposé au terme d'un match volontaire, à défaut d'être brillant, et a ravi son public. Des buts, une victoire, une très bonne ambiance, que demander de plus ? Ce soir, il ne fallait pas être devant sa télé !
