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- Par fremen-bleu
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Si Grenoble n'a jamais vraiment été une place forte du football hexagonal cela pourrait changer. En effet, le club le plus nippon de France ambitionne de retrouver rapidement l'élite. Des ambitions confortées par un très bon début de saison.
Un peu d'histoire : du FC Grenoble au Grenoble Foot 38
L'histoire du football à Grenoble début en 1892 avec la création du FC Grenoble. Le club fera une première incursion éclair dans le football professionnel en 1942. Celle-ci sera vite interrompue par l'abolition du professionnalisme sportif par le colonel Pascot et le régime de Vichy. Les équipes pros repartent en amateurs tandis que 16 équipes fédérales régionales s'affrontent dans un éphémère championnat de France. C'est d'ailleurs suite à cet épisode, et pour défendre à l'avenir leurs intérêts, que les clubs professionnels se regroupent après la libération dans ce qui deviendra la Ligue de Football Professionnel.
Toujours est-il que le FC Grenoble retente une nouvelle fois l'aventure en 1945. Faute de moyens il faut attendre 1951 pour que l'équipe, qui évolue alors en rouge et blanc, ne retrouve les championnats professionnels.
C'est au début de la décennie suivante que le football grenoblois va connaître ses plus belles heures. Sous l'impulsion d'Albert Fornetti et Louis Desgranges les Isèrois décrochent le titre de champion de D2 (1960) accédant ainsi à l'élite pour la première fois de leur histoire. Un peu à l'image de ce qu'on avait pu voir avec Tours, le club redescend immédiatement avant de remporter à nouveau le championnat de Division 2 pour finalement retomber dans l'anonymat. Cette fois-ci ils ne remonteront plus et ce malgré la présence de plusieurs internationaux comme François Remetter, le Suèdois Lars Erikson ou l'Argentin Ruben Bravo.
Les décennies suivantes sont bien sombres pour le club qui stage en D2 avant de carrément sombrer, passant même plusieurs saisons en DH.
Les années 80 seront synonymes de nouveaux espoirs pour le public grenoblois avec le retour en D2. Mais après quelques saisons correctes, avec notamment Jean Djorkaeff puis un certain Claude Le Roy au poste d'entraîneur, le club replonge après le départ de son jeune buteur et capitaine Youri Djorkaeff qui rejoint Strasbourg (1989). Après 1990 l'équipe ne cesse de faire l'ascenseur entre National et National 2.
En 1997, alors que le club stagne toujours en quatrième division, la fusion de celui qui s'appelle alors Olympique Grenoble Isère avec le Norcap, autre club de Grenoble, marque le retour à de plus hautes ambitions.
De nouvelles ambitions : les Japonais débarquent
Le GF 38 retrouve ainsi la nouvellement nommée Ligue 2 en 2001 et sauve de justesse sa tête la première année croisant au passage les Strasbourgeois relégués. On se souvient de la victoire 3-0 du Racing, sur le terrain puis sur tapis vert, avec une panne de l'éclairage du stade Lesdiguières. Le match retour se soldera par un nul (1-1). Depuis, les Grenoblois sont en progrès sans pour autant jouer les premier rôles.
C'est un club financièrement au plus mal que rachète en novembre 2004 la multinationale japonaise Index Corporation à la ville de Grenoble. C'est le numéro 3 du groupe nippon, Kazutoshi Watanabe, qui prend alors la présidence.
Les dettes sont épongées et le projet sportif est ambitieux tandis qu'un nouveau stade est en passe d'être construit. En retour les locaux doivent accepter de voir leur club risquer de devenir une vitrine du football japonais, un pays où le succès de ce sport ne se dément pas. Si la direction étrangère reste plutôt distante dans les affaires sportives on note tout de même l'arrivée avant la coupe du monde de l'international Oguro joueur du Gamba Osaka... Autre club dont Index Corporation est l'actionnaire majoritaire. Autre signe de la «japanisation » du club, la signature d'un partenariat avec Yoichi Takahashi qui n'est autre que le dessinateur créateur de la célèbre série de dessins animés « Olive et Tom ». Les « trois princes » sont ainsi devenues les mascottes du Grenoble Foot 38 et figurent désormais en bonne place dans ses produits dérivés. Voilà qui a de quoi faire grincer quelques dents... Et laisser sceptiques les observateurs alsaciens échaudés par la tragi-comédie McCormack.
Objectif Ligue 1 : un excellent début de saison
Les progrès sportifs sont cependant notables puisque d'équipe de milieu de tableau la saison passée (10ème) Grenoble est passée au rang de cador du championnat avec comme objectif clairement affiché de rejoindre l'élite le plus tôt possible, c'est à dire cette saison.
Une ambition pas usurpée puisque les hommes de l'ancien entraîneur strasbourgeois Yvon Pouliquen occupent actuellement la troisième marche du podium avec une seule défaite depuis le début du championnat (2-1 à Niort lors de la 2ème journée). Un bilan comparable avec celui du Racing mis à part qu'eux possèdent quatre points d'avance...
Malgré un bilan mitigé hors de ses bases, une victoire pour deux nuls et une défaite, Grenoble, qui reste sur un nul (0-0) concédé à domicile face à Brest, ne devrait pas faire le déplacement pour la jouer petit bras. Il conviendra tout particulièrement de se méfier du compatriote de Dimitar Rangelov, le remuant meneur de jeu Hristo Yanev ainsi que de Nassim Akrour meilleur buteur du club avec 4 réalisations.
On suivra aussi avec intérêt le retour à la Meinau d'un Cyril Chapuis de sinistre mémoire tandis que ce match aura également une saveur spéciale pour Yacine Abdessadki prêté à Grenoble lors de la saison 2002-2003.
L'histoire du football à Grenoble début en 1892 avec la création du FC Grenoble. Le club fera une première incursion éclair dans le football professionnel en 1942. Celle-ci sera vite interrompue par l'abolition du professionnalisme sportif par le colonel Pascot et le régime de Vichy. Les équipes pros repartent en amateurs tandis que 16 équipes fédérales régionales s'affrontent dans un éphémère championnat de France. C'est d'ailleurs suite à cet épisode, et pour défendre à l'avenir leurs intérêts, que les clubs professionnels se regroupent après la libération dans ce qui deviendra la Ligue de Football Professionnel.
Toujours est-il que le FC Grenoble retente une nouvelle fois l'aventure en 1945. Faute de moyens il faut attendre 1951 pour que l'équipe, qui évolue alors en rouge et blanc, ne retrouve les championnats professionnels.
C'est au début de la décennie suivante que le football grenoblois va connaître ses plus belles heures. Sous l'impulsion d'Albert Fornetti et Louis Desgranges les Isèrois décrochent le titre de champion de D2 (1960) accédant ainsi à l'élite pour la première fois de leur histoire. Un peu à l'image de ce qu'on avait pu voir avec Tours, le club redescend immédiatement avant de remporter à nouveau le championnat de Division 2 pour finalement retomber dans l'anonymat. Cette fois-ci ils ne remonteront plus et ce malgré la présence de plusieurs internationaux comme François Remetter, le Suèdois Lars Erikson ou l'Argentin Ruben Bravo.
Les décennies suivantes sont bien sombres pour le club qui stage en D2 avant de carrément sombrer, passant même plusieurs saisons en DH.
Les années 80 seront synonymes de nouveaux espoirs pour le public grenoblois avec le retour en D2. Mais après quelques saisons correctes, avec notamment Jean Djorkaeff puis un certain Claude Le Roy au poste d'entraîneur, le club replonge après le départ de son jeune buteur et capitaine Youri Djorkaeff qui rejoint Strasbourg (1989). Après 1990 l'équipe ne cesse de faire l'ascenseur entre National et National 2.
En 1997, alors que le club stagne toujours en quatrième division, la fusion de celui qui s'appelle alors Olympique Grenoble Isère avec le Norcap, autre club de Grenoble, marque le retour à de plus hautes ambitions.
De nouvelles ambitions : les Japonais débarquent
Le GF 38 retrouve ainsi la nouvellement nommée Ligue 2 en 2001 et sauve de justesse sa tête la première année croisant au passage les Strasbourgeois relégués. On se souvient de la victoire 3-0 du Racing, sur le terrain puis sur tapis vert, avec une panne de l'éclairage du stade Lesdiguières. Le match retour se soldera par un nul (1-1). Depuis, les Grenoblois sont en progrès sans pour autant jouer les premier rôles.
C'est un club financièrement au plus mal que rachète en novembre 2004 la multinationale japonaise Index Corporation à la ville de Grenoble. C'est le numéro 3 du groupe nippon, Kazutoshi Watanabe, qui prend alors la présidence.
Les dettes sont épongées et le projet sportif est ambitieux tandis qu'un nouveau stade est en passe d'être construit. En retour les locaux doivent accepter de voir leur club risquer de devenir une vitrine du football japonais, un pays où le succès de ce sport ne se dément pas. Si la direction étrangère reste plutôt distante dans les affaires sportives on note tout de même l'arrivée avant la coupe du monde de l'international Oguro joueur du Gamba Osaka... Autre club dont Index Corporation est l'actionnaire majoritaire. Autre signe de la «japanisation » du club, la signature d'un partenariat avec Yoichi Takahashi qui n'est autre que le dessinateur créateur de la célèbre série de dessins animés « Olive et Tom ». Les « trois princes » sont ainsi devenues les mascottes du Grenoble Foot 38 et figurent désormais en bonne place dans ses produits dérivés. Voilà qui a de quoi faire grincer quelques dents... Et laisser sceptiques les observateurs alsaciens échaudés par la tragi-comédie McCormack.
Objectif Ligue 1 : un excellent début de saison
Les progrès sportifs sont cependant notables puisque d'équipe de milieu de tableau la saison passée (10ème) Grenoble est passée au rang de cador du championnat avec comme objectif clairement affiché de rejoindre l'élite le plus tôt possible, c'est à dire cette saison.
Une ambition pas usurpée puisque les hommes de l'ancien entraîneur strasbourgeois Yvon Pouliquen occupent actuellement la troisième marche du podium avec une seule défaite depuis le début du championnat (2-1 à Niort lors de la 2ème journée). Un bilan comparable avec celui du Racing mis à part qu'eux possèdent quatre points d'avance...
Malgré un bilan mitigé hors de ses bases, une victoire pour deux nuls et une défaite, Grenoble, qui reste sur un nul (0-0) concédé à domicile face à Brest, ne devrait pas faire le déplacement pour la jouer petit bras. Il conviendra tout particulièrement de se méfier du compatriote de Dimitar Rangelov, le remuant meneur de jeu Hristo Yanev ainsi que de Nassim Akrour meilleur buteur du club avec 4 réalisations.
On suivra aussi avec intérêt le retour à la Meinau d'un Cyril Chapuis de sinistre mémoire tandis que ce match aura également une saveur spéciale pour Yacine Abdessadki prêté à Grenoble lors de la saison 2002-2003.
