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Après la virée corse en Coupe de France, les Strasbourgeois retrouvent le train-train de la Ligue 2 Orange ce week-end avec un autre déplacement sur les bords de la Méditerranée, à Montpellier. Rapide retour sur l'histoire du club héraultais.
Un passé mitigé
Le football apparaît à Montpellier dès 1919 avec la création du Stade Olympique de Montpellier arborant les couleurs de la cité héraultaise, le rouge et le blanc. Après une première fusion avec un autre club de la ville (« La Vie au Grand Air »), le SOM réalise des prestations de premier plan, en remportant notamment la Coupe du Médoc aux dépens de l'ogre sétois, très redouté au début du siècle dernier. Ce premier trophée permet au SOM de devenir le club n° 1 de la cité montpelliéraine. De riches mécènes financent le club qui s'installe dans de nouvelles installations flambant neuves. La période faste du SOM débute dès 1928 avec son premier titre de Champion de la Ligue Sud Est, considérée comme la meilleure de France à l'époque. L'année suivante, le club remporte la Coupe de France en s'imposant encore une fois devant le FC Sète. En 1931, les Montpelliérains disputent à nouveau la finale de la Coupe nationale, mais seront battus par le Club Français, ancien club de la capitale. 1932, le SOM remporte le dernier championnat de la Ligue Sud Est, puisque dès la saison suivante, le football devient professionnel et le club fait parti des heureux élus qui participeront au début de cette nouvelle aventure. Une quatrième place ponctue cette première. Toutefois, pendant que le rival sétois brille, en réalisant le premier doublé Coupe Championnat, le SOM lui coule et chute dès 1935 en D2. Le SOM ne fera plus réellement parler de lui, faisant plusieurs fois l'ascenseur entre la D1 et la D2, avant de même perdre son statut professionnel en 1969.
Le bébé de Nicollin : naissance du MHSC
Après une nouvelle fusion avec le Sport Club Montpellier en 1970 naît le Montpellier Littoral Sport Club qui repart en D2. Mais les quatre années qui suivent sont catastrophiques : le club dégringole jusqu'en DH. Nous sommes alors à l'aube de la saison 1974/75. Sportivement et financièrement au bord du gouffre, les dirigeants se tournent alors vers La Paillade et proposent une nouvelle fusion avec le club local. Le Montpellier La Paillade Sport Club Littoral est né. Hélas, la mayonnaise ne prend pas, et l'équipe se morfond en queue de classement à l'automne. A l'époque, un jeune chef d'Entreprise, passionné de football, court après le titre de Champion de France Corpo avec son équipe "Nettoiement". Plein de ressources et très ambitieux, il ne veut pas se contenter d'un simple rôle de mécène, ce qui fera grincer des dents et est nommé co-président. Les joueurs de son équipe Corpo, dont fait partie un certain Jean-Louis Gasset, rejoignent le Montpellier La Paillade Sport Club, nouveau nom du club. Il gravit alors rapidement les échelons qui le mènent à l'élite du football national dès la saison 80/81. Les capitaines Fleury Di Nallo et Michel Mézy ainsi que les entraîneurs Robert Nouzaret et Kader Firoud sont les grands artisans de la réussite du club. Toutefois, les Montpelliérains n'y feront qu'un petit tour puisqu'ils descendront à la fin de la même saison.
Le Montpellier Hérault Sport Club, nom que prendra le club en 1989, écrit les plus belles pages de son histoire à la fin des années 80. Avec son retour en D1 en 1986, Loulou l'ambitieux n'hésitera pas à ouvrir son portefeuille et on verra de nombreux noms du football poser leur valise sur la côte languedocienne : Julio Cesar, Roger Milla, le fantasque colombien Valderamma ou encore les « Olympistes » Lemoult, Xuereb, Albert Rust ou encore Patrick Cubaynes. On parlera même de l'arrivée d'un certain Harald Schumacher. Montpellier joue alors pendant plusieurs saisons le haut du tableau et s'adjugera la Coupe de France en 1990, avec dans ses rangs Laurent Blanc et Eric Cantona. Le MHSC est l'auteur d'un remarquable parcours en Coupe des Vainqueurs de Coupe la saison suivante: le club parvient au stade des quarts de finale éliminé par le futur vainqueur Manchester United. Ce parcours européen révèlera de jeunes talents comme Vincent Guérin ou Patrick Colleter.
Les années 90 seront moins glorieuses. Montpellier stagne dans le ventre mou de la première division, ne goûtant qu'à trois nouvelles reprises aux réjouissances européennes. La saison 99-2000 est extrêmement décevante : malgré un Stade de La Mosson refait pour la Coupe du Monde 98, un recrutement de noms ronflants (l'ancienne « Canari Connection » Pedros-Loko-Ouédec est reformée) et une participation à la C3, le club descend en deuxième division après treize saisons passées parmi l'élite, et ce malgré un début de saison tonitruant. Le club remontera directement la saison suivante avec un brillant parcours en D2. Dès lors Montpellier luttera chaque saison contre la relégation. En fin de saison 2002-2003, Gérard Bernardet effectuera le trajet Montpellier - Lourdes pour fêter le maintien in extremis de son équipe parmi l'élite. Le miracle ne se reproduira pas la saison suivante puisque le club retrouvera la Deuxième Division.
Le Montpellier Hérault SC version 06/07
Depuis deux saisons, le club héraultais végète en Ligue 2 Orange, mais ambitionne toujours de retrouver l'élite. Malheureusement pour les hommes de Domergue, cela semble plus que compromis pour cette saison. Malgré un des plus gros budgets de la division, le club ne semble pas être armé pour se mêler à la lutte qui se déroule en haut du tableau. La gestion du club par la famille Nicollin (qui s'occupe du club de rugby de Béziers, cherchant à reprendre les Crocos Nîmois et qui auparavant possédait le Paris Basket Racing) est même parfois décriée par certains habitués de La Mosson. Encore une fois, le MHSC cherchera à assurer son maintien le plus tôt possible avant d'essayer de préparer la saison prochaine avec une nouvelle fois pour objectif le retour parmi l'élite.
Le football apparaît à Montpellier dès 1919 avec la création du Stade Olympique de Montpellier arborant les couleurs de la cité héraultaise, le rouge et le blanc. Après une première fusion avec un autre club de la ville (« La Vie au Grand Air »), le SOM réalise des prestations de premier plan, en remportant notamment la Coupe du Médoc aux dépens de l'ogre sétois, très redouté au début du siècle dernier. Ce premier trophée permet au SOM de devenir le club n° 1 de la cité montpelliéraine. De riches mécènes financent le club qui s'installe dans de nouvelles installations flambant neuves. La période faste du SOM débute dès 1928 avec son premier titre de Champion de la Ligue Sud Est, considérée comme la meilleure de France à l'époque. L'année suivante, le club remporte la Coupe de France en s'imposant encore une fois devant le FC Sète. En 1931, les Montpelliérains disputent à nouveau la finale de la Coupe nationale, mais seront battus par le Club Français, ancien club de la capitale. 1932, le SOM remporte le dernier championnat de la Ligue Sud Est, puisque dès la saison suivante, le football devient professionnel et le club fait parti des heureux élus qui participeront au début de cette nouvelle aventure. Une quatrième place ponctue cette première. Toutefois, pendant que le rival sétois brille, en réalisant le premier doublé Coupe Championnat, le SOM lui coule et chute dès 1935 en D2. Le SOM ne fera plus réellement parler de lui, faisant plusieurs fois l'ascenseur entre la D1 et la D2, avant de même perdre son statut professionnel en 1969.
Le bébé de Nicollin : naissance du MHSC
Après une nouvelle fusion avec le Sport Club Montpellier en 1970 naît le Montpellier Littoral Sport Club qui repart en D2. Mais les quatre années qui suivent sont catastrophiques : le club dégringole jusqu'en DH. Nous sommes alors à l'aube de la saison 1974/75. Sportivement et financièrement au bord du gouffre, les dirigeants se tournent alors vers La Paillade et proposent une nouvelle fusion avec le club local. Le Montpellier La Paillade Sport Club Littoral est né. Hélas, la mayonnaise ne prend pas, et l'équipe se morfond en queue de classement à l'automne. A l'époque, un jeune chef d'Entreprise, passionné de football, court après le titre de Champion de France Corpo avec son équipe "Nettoiement". Plein de ressources et très ambitieux, il ne veut pas se contenter d'un simple rôle de mécène, ce qui fera grincer des dents et est nommé co-président. Les joueurs de son équipe Corpo, dont fait partie un certain Jean-Louis Gasset, rejoignent le Montpellier La Paillade Sport Club, nouveau nom du club. Il gravit alors rapidement les échelons qui le mènent à l'élite du football national dès la saison 80/81. Les capitaines Fleury Di Nallo et Michel Mézy ainsi que les entraîneurs Robert Nouzaret et Kader Firoud sont les grands artisans de la réussite du club. Toutefois, les Montpelliérains n'y feront qu'un petit tour puisqu'ils descendront à la fin de la même saison.
Le Montpellier Hérault Sport Club, nom que prendra le club en 1989, écrit les plus belles pages de son histoire à la fin des années 80. Avec son retour en D1 en 1986, Loulou l'ambitieux n'hésitera pas à ouvrir son portefeuille et on verra de nombreux noms du football poser leur valise sur la côte languedocienne : Julio Cesar, Roger Milla, le fantasque colombien Valderamma ou encore les « Olympistes » Lemoult, Xuereb, Albert Rust ou encore Patrick Cubaynes. On parlera même de l'arrivée d'un certain Harald Schumacher. Montpellier joue alors pendant plusieurs saisons le haut du tableau et s'adjugera la Coupe de France en 1990, avec dans ses rangs Laurent Blanc et Eric Cantona. Le MHSC est l'auteur d'un remarquable parcours en Coupe des Vainqueurs de Coupe la saison suivante: le club parvient au stade des quarts de finale éliminé par le futur vainqueur Manchester United. Ce parcours européen révèlera de jeunes talents comme Vincent Guérin ou Patrick Colleter.
Les années 90 seront moins glorieuses. Montpellier stagne dans le ventre mou de la première division, ne goûtant qu'à trois nouvelles reprises aux réjouissances européennes. La saison 99-2000 est extrêmement décevante : malgré un Stade de La Mosson refait pour la Coupe du Monde 98, un recrutement de noms ronflants (l'ancienne « Canari Connection » Pedros-Loko-Ouédec est reformée) et une participation à la C3, le club descend en deuxième division après treize saisons passées parmi l'élite, et ce malgré un début de saison tonitruant. Le club remontera directement la saison suivante avec un brillant parcours en D2. Dès lors Montpellier luttera chaque saison contre la relégation. En fin de saison 2002-2003, Gérard Bernardet effectuera le trajet Montpellier - Lourdes pour fêter le maintien in extremis de son équipe parmi l'élite. Le miracle ne se reproduira pas la saison suivante puisque le club retrouvera la Deuxième Division.
Le Montpellier Hérault SC version 06/07
Depuis deux saisons, le club héraultais végète en Ligue 2 Orange, mais ambitionne toujours de retrouver l'élite. Malheureusement pour les hommes de Domergue, cela semble plus que compromis pour cette saison. Malgré un des plus gros budgets de la division, le club ne semble pas être armé pour se mêler à la lutte qui se déroule en haut du tableau. La gestion du club par la famille Nicollin (qui s'occupe du club de rugby de Béziers, cherchant à reprendre les Crocos Nîmois et qui auparavant possédait le Paris Basket Racing) est même parfois décriée par certains habitués de La Mosson. Encore une fois, le MHSC cherchera à assurer son maintien le plus tôt possible avant d'essayer de préparer la saison prochaine avec une nouvelle fois pour objectif le retour parmi l'élite.
