- Note
- 4.6 / 5 (5 notes)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 17.500 fois
- Auteur(s)
- Par athor
- Commentaires
- 4 comm.
Après trois matchs amicaux plutôt tranquilles, le Racing affrontait un sérieux client en la personne du Karlsruher SC, pensionnaire de 2. Bundesliga. Bilan, une défaite logique, mais des Strasbourgeois loin d'être ridicules.
Depuis leur reprise au début du mois, les joueurs du RCS ont aligné les kilomètres, soulevé des kilos de fonte et multiplié les exercices physiques afin d’atteindre leur optimum physique pour l'ouverture du championnat. Ainsi, les trois premiers matchs amicaux n'ont guère été porteurs d'enseignements sur la qualité de jeu, les organismes étant sans doute trop émoussés pour régaler le public, toujours venu en nombre (mention pour le milliers de personnes venues assister au "derby" contre Colmar, à Erstein). Depuis ce lundi, la préparation est entré dans sa seconde phase, avec des travaux plus axés sur le jeu.
Opposé à Karlsruhe, le Racing se présentait avec un visage pas encore définitif, l'indécision quant à la division dans laquelle il évoluera ayant retardé le mercato. On retrouvait donc encore deux joueurs à l'essai (Ernest Kehound et Yoann Salmier) au Parc des Sports de Haguenau, en attendant encore le renfort de deux attaquants. Du côté des Allemands, l'effectif semblait constitué et la préparation bien plus avancée, puisqu'il s'agissait là de leur 8ème rencontre amicale.
Pour la première période, Jacky Duguépéroux avait choisi d'aligner une équipe en 4-2-3-1, articulée autour de deux purs récupérateurs:
Avec un petit quart d'heure de retard, en raison des travaux à l'entrée d'Haguenau et des bouchons en découlant, le coup d'envoi est donné devant une très belle affluence de 2000 personnes, dont une belle part de spectateurs d'outre Rhin. Le Racing se place avec un bloc défensif relativement bas, profitant des qualités de vitesse de son quatuor offensif, à l'image de cette longue ouverture de Grimm pour Frédéric Marquès à l'entrée de la surface, mais la frappe enroulée de l'ancien Colmarien est trop molle pour inquiéter Vollath. Dans la foulée, le KSC réplique en profitant de la passe en retrait très mal ajustée de N'Dour que Micanski ne parvient pas à convertir face à un Gauclin très bien sorti.
Il faut attendre 20 minutes pour voir le Racing réellement s'approcher du but adverse, mais ni Amofa, sur une frappe trop molle (ou frappounette pour certains), ni Kehound, sur un centre au cordeau de Donzelot, ne trouvent le fond des filets. En face, Karlsruhe se révèle plus efficace, après un coup franc excentré d'Hennings, que Donzelot ne peut que prolonger dans son but. 1-0 pour les visiteurs, on joue la 25ème minute.
Peu avant la pause, sur un long dégagement de Gauclin, Kehound réalise un petit numéro avant de se faire mettre au sol. Sur le coup franc, Yannick Aguemon sollicite à nouveau Vollath, qui parvient à claquer le ballon au dessus de sa transversale. Le RCS vient de manquer une bonne occasion d'égaliser, puisque, à peine deux minutes plus tard, après une belle combinaison offensive, Rouwen Hennings se retrouve face à face à Guillaume Gauclin et trompe le portier.
2-0 à la mi-temps, un score mérité, qui confirme la différence de niveau des deux équipes, même si Strasbourg ne semble pas complètement largué.
A la reprise, avec les changements, le 11 alsacien s'est transformé en un 4-3-3:
En face, le coach du KSC en a profité pour effectuer un changement complet d'équipe.
Après seulement trois minutes, Dimitri Liénard se plaint du genou à la suite d'un contact un peu rugueux. Par précaution, l'ailier est remplacé par Abdallah N'Dour. Les occasions se font plus rares, les Strasbourgeois s’efforçant de d'abord bien défendre face à de sacrés clients, à l'image de Manuel Torres, le milieu offensif du KSC, qui dépose littéralement Jérémy Grimm sur une accélération avant de buter sur un Gauclin vigilant.
Il faut attendre les dix dernières minutes pour voir le Racing chercher à s'approcher du but de Stritzel. A la 82ème minute, Oliveira intercepte un ballon et sert immédiatement Kehound dont la frappe croisée est claquée en corner. Mais à avoir un bloc équipe positionné plus haut, les Strasbourgeois s'exposent aux contres-attaques. Profitant d'une double erreur d'appréciation de Seka et de Grimm, Nazarov se présente seul face à Gauclin, mais sa frappe est trop croisée. La persévérance du RCS finit enfin par payer quand, après un bon travail de Mamadou Bah, Ernest Kehound se présente face au gardien et place une frappe, contrée par un défenseur et lobant le gardien, pour réduire la marque. Une réalisation qui vient couronner une prestation très intéressante de l'attaquant à l'essai.
On en reste finalement à ce score de 2-1 pour Karlsruhe. Une défaite donc pour le Racing qui, malgré un retard dans la préparation par rapport à son adversaire, n'a finalement pas à rougir. Certes, la défense a parfois été dépassée par la vitesse des attaquants adverses (Sikimic et Donzelot notamment) et l'absence d'un vrai avant centre apparait désormais criante. Il reste encore trois rencontres pour peaufiner ces détails et éventuellement intégrer les dernières recrues.
Opposé à Karlsruhe, le Racing se présentait avec un visage pas encore définitif, l'indécision quant à la division dans laquelle il évoluera ayant retardé le mercato. On retrouvait donc encore deux joueurs à l'essai (Ernest Kehound et Yoann Salmier) au Parc des Sports de Haguenau, en attendant encore le renfort de deux attaquants. Du côté des Allemands, l'effectif semblait constitué et la préparation bien plus avancée, puisqu'il s'agissait là de leur 8ème rencontre amicale.
Pour la première période, Jacky Duguépéroux avait choisi d'aligner une équipe en 4-2-3-1, articulée autour de deux purs récupérateurs:
Avec un petit quart d'heure de retard, en raison des travaux à l'entrée d'Haguenau et des bouchons en découlant, le coup d'envoi est donné devant une très belle affluence de 2000 personnes, dont une belle part de spectateurs d'outre Rhin. Le Racing se place avec un bloc défensif relativement bas, profitant des qualités de vitesse de son quatuor offensif, à l'image de cette longue ouverture de Grimm pour Frédéric Marquès à l'entrée de la surface, mais la frappe enroulée de l'ancien Colmarien est trop molle pour inquiéter Vollath. Dans la foulée, le KSC réplique en profitant de la passe en retrait très mal ajustée de N'Dour que Micanski ne parvient pas à convertir face à un Gauclin très bien sorti.
Il faut attendre 20 minutes pour voir le Racing réellement s'approcher du but adverse, mais ni Amofa, sur une frappe trop molle (ou frappounette pour certains), ni Kehound, sur un centre au cordeau de Donzelot, ne trouvent le fond des filets. En face, Karlsruhe se révèle plus efficace, après un coup franc excentré d'Hennings, que Donzelot ne peut que prolonger dans son but. 1-0 pour les visiteurs, on joue la 25ème minute.
Peu avant la pause, sur un long dégagement de Gauclin, Kehound réalise un petit numéro avant de se faire mettre au sol. Sur le coup franc, Yannick Aguemon sollicite à nouveau Vollath, qui parvient à claquer le ballon au dessus de sa transversale. Le RCS vient de manquer une bonne occasion d'égaliser, puisque, à peine deux minutes plus tard, après une belle combinaison offensive, Rouwen Hennings se retrouve face à face à Guillaume Gauclin et trompe le portier.
2-0 à la mi-temps, un score mérité, qui confirme la différence de niveau des deux équipes, même si Strasbourg ne semble pas complètement largué.
A la reprise, avec les changements, le 11 alsacien s'est transformé en un 4-3-3:
En face, le coach du KSC en a profité pour effectuer un changement complet d'équipe.
Après seulement trois minutes, Dimitri Liénard se plaint du genou à la suite d'un contact un peu rugueux. Par précaution, l'ailier est remplacé par Abdallah N'Dour. Les occasions se font plus rares, les Strasbourgeois s’efforçant de d'abord bien défendre face à de sacrés clients, à l'image de Manuel Torres, le milieu offensif du KSC, qui dépose littéralement Jérémy Grimm sur une accélération avant de buter sur un Gauclin vigilant.
Il faut attendre les dix dernières minutes pour voir le Racing chercher à s'approcher du but de Stritzel. A la 82ème minute, Oliveira intercepte un ballon et sert immédiatement Kehound dont la frappe croisée est claquée en corner. Mais à avoir un bloc équipe positionné plus haut, les Strasbourgeois s'exposent aux contres-attaques. Profitant d'une double erreur d'appréciation de Seka et de Grimm, Nazarov se présente seul face à Gauclin, mais sa frappe est trop croisée. La persévérance du RCS finit enfin par payer quand, après un bon travail de Mamadou Bah, Ernest Kehound se présente face au gardien et place une frappe, contrée par un défenseur et lobant le gardien, pour réduire la marque. Une réalisation qui vient couronner une prestation très intéressante de l'attaquant à l'essai.
On en reste finalement à ce score de 2-1 pour Karlsruhe. Une défaite donc pour le Racing qui, malgré un retard dans la préparation par rapport à son adversaire, n'a finalement pas à rougir. Certes, la défense a parfois été dépassée par la vitesse des attaquants adverses (Sikimic et Donzelot notamment) et l'absence d'un vrai avant centre apparait désormais criante. Il reste encore trois rencontres pour peaufiner ces détails et éventuellement intégrer les dernières recrues.
