Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les polyclubies corses

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5.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Avant-match
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Auteur(s)
Par jpdarky, meem
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"Le National est un championnat ALDI", nouvel épisode. Après avoir joué contre un faux Marseille et avant de jouer contre un faux Paris, c’est à présent un faux Bastia qui se présente à la Meinau, pour la première fois.

(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution, et dans le cas d’espèce, avec prophylaxie...)

Baaaaaastiaaaaaa, ton univers impitoyaaaaaaableuuuuuh.
Quelqu’un peut me dire pourquoi j’ai ça dans la tête ? Hein ? Et comme je suis beau, grand et généreux, je vous impose une thérapie de groupe pour savoir pourquoi nous avons tous le générique de Dallas dans la tête. Peut-être parce qu’il y a deux syllabes, deux a dans les mots et plein de règlements de compte dans tous les sens. Expliquez-moi, sinon, c’est un ordre.

Les clubs corses, quand y’en a un, ça va


Comment cette ville au demeurant très digne peut elle contenir autant de clubs de football ? On en compterait 53 selon Roselyne Bachelot, qui avait procédé au décompte précis afin d’évaluer les besoins en vaccins H5N1 à l’époque. Et toutes les lettres y passent : SCB, évidemment, CAB, donc, mais aussi EF, EC ou FCC. Laurent Romejko a une érection.

Bien, donc, Bastia pourrait être le Dallas de la Corse (avec Ajaccio comme El Paso, en fait la Corse, c’est notre Texas, d’ailleurs la peine capitale y est pratiquée aussi fréquemment chez les deux, rapporté à la population humaine). Après avoir joué contre les quartiers Nord de Marseille, v’là qu’on joue contre les quartiers Sud de Stiab. Ouais, Stiab.

Donc, le CAB. Perso, le CAB c’est plutôt du rugby, soit en Corrèze, soit autrefois chez Noël Mamère. M’enfin bon, puisqu’on nous dit qu’ils jouent aussi au football, bah on va essayer d’en parler. Toujours est-il qu’en plus d’être le Bastia du pauvre, il a même un acronyme du pauvre, qu’il a lamentablement piqué en voyant se mouvoir la tortue béglaise (encore que, c’était déjà le CABBG à l’époque) ou en apercevant filouter Philippe Carbonneau puis décaler Sébastien Carrat en bout de ligne. D’un sens, tant mieux qu’on s’épargne le jeu captivant pratiqué par les Coujoux de nos jours.

Bastia Dry


Donc, pas de Wilfrid Gohel, pas de Ljubomir Moravtchiktchik, pas de Bruno Rodrimerguez ni de Pierre Bianconi dans les archives du CA Bastia. Mais un Emmanuelli à la tête. Cool, l’homme au sourcil unique, l’ancien trésorier national du PS a trouvé un nouveau passe-temps avec ses copains d’Urba Graco. Ah, non, ALDI un jour, ALDI toujours, c’est pas le même. Encore un leurre, cet Emmanuelli s’appelle Antoine, comme les meilleurs marchands de lunettes en chemisette hawaienne du PAF.

D’ailleurs, pour vous dire à quel point on est dans l’ersatz, le stade du CA Bastia se trouve à un petit kilomètre (oui, le Corse est court, son kilomètre aussi) de celui du SC Bastia, la Légende. C’est dire à quel point on se fait arnaquer. Un peu comme si on devait être remplacés en National par Schilik quand on retrouvera enfin la place qui nous est due, dans l’élite mondiale du plus grand club de l’univers, champion d’Alsace, de Dordogne, de France, d’Europe, du Monde et même de l’Univers après avoir cartonné l’US Grande Ourse.

Côté pré, le CA Bastia, ça ne pèse généralement pas lourd, même si par un heureux concours de circonstances, le club a joué en D2 l’an passé. Prenant, en gros, rouste sur rouste. Pas étonnant pour un club qui a comme stars Jean-Jacques Mandrichi et Julien Toudic. L’évocation de ces deux noms me semble assez accablante pour ne pas en rajouter, je crois. Non ?

Toi aussi c’est la première fois ?


Figurez vous qu’après toutes ces années, c’est la première fois que nous les rencontrons, ou alors on s’est mélangé dans les fiches, c’est possible, vu le bordel. Une première fois, c’est toujours spécial. Il faudra donc y aller avec tact, classe et élégance. Faisons parler la finesse alsacienne, le charme quasi-slave du Grand Orient de la France.

Vendredi, il faudra jouer du violon, être prévenants, satinés, filer en douceur sur les côtés comme des caresses furtives, puis repiquer vers le centre sans lourdeur, afin de finalement pénétrer dans l’axe avec velouté, que ça glisse, sans accrocs. Evitons les percussions de boucher, ne souillons pas, ne blasphémons pas notre partenaire footbalistique du soir.

Soyons gentlemen.

Papier co-sussuré par MEEM et JPDarky

jpdarky, meem

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