Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Je suis Chacky

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Avant-match
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Par jpdarky, meem, slade
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capello.png

Paris / Ah, Paris… / Aaaaaah, Paris… / Petites demoizelles, moulin rouche, jaaaah ! / Oh, Paris… / Oooooh, Paris… / Hey, vous avez fini là, les touristes ?

(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et amour immodéré pour Dunkerque, city of lights.)

Qu’on se le dise tout de suite, sans ambages et sans circonlocutions (qui ne sont jamais que des locutions con qu’on dit au cirque, comme aurait brillamment expliqué Maître Capello, dont au sujet duquel je vous rappelle que le décès est une nouvelle infiniment plus triste que, par exemple, la semaine de 4 jours et demi à l’école, le cours du franc suisse ou le dernier tiercé à Auteuil). Qu’on se dise quoi d’ailleurs ?

Donc, maître Capello. Que vous le sussiez ou non, cet homme vénérable, de son nom Jacques Capelovici, parlait le scandinave ancien. Est-ce du vieux norrois, demanda l’inimitable jpdarky au non moins inimitable slade ? Non, répondit souverainement meem, bien que parfaitement incertain quant à sa réponse. Comme bien souvent, le contenu importe moins que l’aplomb dont vous ferez preuve à l’heure de proférer une énormité et de la faire passer pour une vérité.

Jacques Capelovici, Maître Capello, visita, comme chacun sait, Dunkerque, le 15 février 1963 pour la première fois. A l’époque, jeune homme plein de dynamisme (il avait 41 ans, soit l’âge le plus communément admis de Jérémy Blayac selon la moyenne arithmétique des estimations effectuée par athor), il s’émut devant, non pas l’amour, non pas la mer, non pas la mort, non pas le hareng, non, il s’émut devant un canal si bas que le ciel s’est perdu.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/54bee6a...”Je mets le doigt devant, je mets le doigt derrière”

Ce canal si bas qu’il lui fit penser au canal Saint-Martin de l’époque (il y a cinquante ans, le Xe arrondissement était nettement plus ouvrier et nettement moins tendance qu’aujourd’hui) mais en moins bien, lui inspira l’un de ses plus célèbres palindromes : « Ésope reste ici et se repose ». Et me voici pris d’un doute terrible : l’accent sur la majuscule, indispensable pour conserver la valeur phonique de la lettre, permet-il au “e” final de maintenir le caractère palindromique de la formule ? Vous avez trois heures. J’offre beaucoup d’estime à quiconque saura utilement me répondre (ce qui exclut donc les trois quarts des stubistes, en particulier toi qui me lis sans te connecter et toi, là-bas, qui peine déjà à aligner trois mots sans faute ainsi que toi, aussi, Vosgien, qui est parfois le même. Faire suivre les convocations au tribunal fantasmatique des gens qui sont nés quelque part à la redaction).

Pourquoi donc Ésope resterait-il devant ce canal dunkerquois et, surtout, pourquoi donc s’y reposerait-il ? Hein ? Et bien parce qu’il est ébahi de tant de beauté et de sérénité, que, subitement, son âme et son esprit s’emplissent de la paix que ne manque pas de susciter la vue de cette eau si calme et douce chez les êtres sensibles. Et chez Jérémy Blayac.

Revenons un peu à Paris, ville natale de Maître Capello mais pas de Jérémy Blayac.

Le parisianisme est un dunkerquisme


https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/54c8206...Une mouette dunkerquo-parisienne contemple la Création.

Paris, vous devez le savoir, a beaucoup de points communs avec Dunkerque. Le premier d’entre eux, qui n’est pas le moins négligeable, est de ne pas être situé sur la lune. On y pense trop peu alors que c’est relativement essentiel pour jouer au football. Vous imaginez les rebonds sur la lune (aucune allusion à la chute de reins de Monica Bellucci voyons, cessez d’être grivois je vous prie) ? Vous devriez. Vous trouveriez tout d’un coup beaucoup moins drôles ces gardiens battus par un rebond capricieux et vous comprendriez beaucoup mieux la détresse de l’ailier ou de l’arrière imprudent qui préfère laisser rebondir le ballon de rugby plutôt que de mal l’attraper. Concéder un essai est parfois du plus bel effet pour éviter de concéder une mêlée, et je ne pense pas qu’à Damien Traille. D’ailleurs, je pense assez rarement à Damien Traille et il me semble que, ce faisant, je démontre toute l’étendue de ma santé mentale. Alors que je pense plus facilement à Monica Bellucci mais là n’est pas le débat.

Bien, donc, Paris partage également avec Dunkerque une tendance assez déplorable à ne pas indiquer les noms de rue en inuit, alors que ce serait une mesure adéquate pour lutter contre les discriminations. Et bien malgré tout, rien. Mais, en parlant de noms de rue, Paris se distingue par sa reconnaissance affirmée envers les autres villes dignes d’elle. C’est ainsi que la plus belle rue de Paris n’est autre, vous l’aurez deviné, que la rue de Dunkerque, celle-la même qui longe la façade Napoléon III de la Gare du Nord (laquelle rend habilement hommage à Napoléon III en se situant place Napoléon III ; les Parisiens ont des idées parfois tellement lumineuses qu’on leur pardonnerait presque leur perfection).

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/54bee7a...Un bien bel hommage, n’est-il pas ?

Ce que vous ne saviez pas, c’est que c’est après avoir vu ce panneau de rue, typique des rues percées sous le Second Empire (le Second Empire est celui qui construisait de belles choses, mais aussi le Sacré Coeur, alors que le Second Reich est celui qui construisait des choses moches et massives, comme le Palais du Rhin ou la moitié de Metz) que Maître Capello se décida à visiter Dunkerque, ce qui démontra sa grandeur d’âme, capable de s’élever au sublime.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/5480e24...La mouette, comme Maître Capello quoiqu’un peu moins bien, est elle aussi capable de s’élever au sublime, ce qu’elle ne démontre pas en restant bêtement sur un lampadaire en plein jour.

Méfiez vous des contrefraçons

Bref, vendredi, Strasbourg affronte Paris, pas le vrai club parisien, son clone, son jumeau maléfique, celui qui a failli tout lui prendre et l’emporter dans son tourbillon de néant. Mais c’est Paris quand même et si la Porte de Montreuil est à l’opposé de la Porte de Saint-Cloud, la ligne 9 vous emmène bien de l’une à l’autre. Et ça aussi, c’est un signe, mais cette fois je n’arrive pas à trouver de quoi. J’interroge sagement Bubu, expert en sagesse sage et prudente.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/54bee94...Car le Penseur, c’est à Paris qu’il réfléchit. Et pas ailleurs.

Bien, c’est fort intéressant jusque là et je sens que vous m’avez suivi avec plus d’enthousiasme que jamais. Ce qui est tout à votre honneur tant je sais la grandeur de votre enthousiasme à chaque publication, à 5h du matin (l’heure à laquelle Paris s’éveille ; est-ce une coïncidence ? Je ne crois pas) au moment de lire nos chroniques bimensuelles.

Paris est magique

Donc, vendredi, y a foot. Et Picon. Surtout Picon.
RCS-Paris FC.

Tandis que Redaction ouvre sa 3ème bouteille de scotch depuis le début de cet article pour oublier la dépravation de sa ligne éditoriale, profitons du coma de jpdarky - mort d’épuisement après 48 heures sans s’arrêter de parler - pour justifier nos confortables salaires de rédacteurs. Le PéhèFCé, c’est donc cette équipe qui, tel un adulescent coincé entre l’âge adulte et la masturbation frénétique sur des portraits de Claire Chazal, ne sait toujours pas si elle appartient à la rive droite ou à la rive gauche, au stade Déjerine (non, pas “dégénéré”, on parle pas de votre vue) ou au stade Charléty. Un club de foot atteint du syndrome de Peter Pan, ou d’une autre tare congénitale c’est selon, qui s’avère incapable de s’envoler au classement saison après saison, c’est rigolo.

Le PFC, c’est quand même assez typiquement le club qui prétend vouloir monter chaque année mais qu’on retrouve toujours 6-7e au classement. 6-7e, vous dites ? 6-7 ? 67 ? Bon sang mais c’est bien sûr, encore un coup des franc-maçons illuminati qui veulent réduire la gloire du RCS à la médiocrité répétée du PFC. Tout est dit, tout est écrit. Surtout ce papier, quand même.

Question joueurs, que des noms inconnus. Ou peu s’en faut, Christian Kinkela a écumé la Ligue 2 et le Racing (celui qui joue à Colombes) et Vincent Demarconnay a presque le nom d’un ancien pilier du Stade Français qu’on aurait anobli. Les souvenirs flous de ceux qui étaient au stade Charléty - lors d’un match où le total des spectateurs parisiens tiendrait sur une feuille de match - permettent d’indiquer que le reste de l’équipe est composée de grands Noirs tout musclés, ce qui ravirait Sasha Grey (iuliu68, c’est pour toi), mais là n’est pas non plus le débat. Paris FC c’est donc ce club typique d’un championnat aussi ravissant sur le jeu faisant passer une équipe de 5ème division anglaise pour le Barça et Ernest Seka pour un ado prépubère.

Mais, soyons clairs, le football n’est qu’un prétexte et aucun des nombreux auteurs de ce papier ne prétend s’y connaître. Le football, c’est bien ce sport qui se joue dans une piscine et où il faut marquer des essais, n’est-ce pas ?

Papier co-hérent par meem slade et jpdarky

jpdarky, meem, slade

Commentaires (7)

Flux RSS 7 messages · Premier message par inter · Dernier message par meem

  • Un" a capella "de notre "canal "historique
  • Très bon ! C'est du lourd, c'est du fin ! (Je me sens d'humeur oxymorique ce soir)
  • Détail intégristement ultramontain : le Sacré Coeur est une oeuvre moche de la IIIè République et non du Second Empire.
    Amen.
  • Pie : c'est tout à fait exact mais, d'une part, j'aime imputer aux deux Empires (et aux empires en général) des tas de choses dont ils ne sont pas responsables. D'autre part, pour garder le parallélisme des chiffres, je me sentais assez peu de mettre aux prises la IIIe République et le IIIe Reich, même pour une simple question architecturale, vu que la précédente confrontation ne s'est pas très bien achevée...
  • déçu que les origines roumaines de Maître Capello n'aient pas été traitées...
  • En effet meem, comme le disait Albert (Göring) à Albert (Speer) à propos d'architecture sociale :
    "On ne peut pas être à la fois au four et au moulin."
    Dans le même temps, on créait les "Beaux Arts" sous la IIIè République.
    Ce qui n'a absolument rien à voir avec le fameux "panache français" d'Albert (La Loose) du sport collectif français. (Le Corbusier)
  • Iouliou : on ne parle pas des maladies honteuses.

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Stammtisch
  • kitl Et voilà :)
  • kitl Que c’est brouillon
  • kitl Oh yé l’OM
  • takl sauf avec des contrats solides :)
  • takl sauf avec les fumigènes
  • takl sauf avec les ultras
  • takl la LFP est inclusive sauf avec le ramadan
  • takl un genre d'accès handicapé
  • takl oui ils ont fait 2-3 trucs faciles à suivre pour les débiles comme moi c'est gentil
  • didiermonczuk Les 2 dernières journées tout le monde joue en même temps
  • takl le calendrier de la L1 il faut être ingénieur à la NASA pour comprendre la logique
  • takl mais pourquoi? Ca n'a rien à voir, on joue aucune des deux équipes?
  • maxel67 Oui c'est ça. Sinon la journée sera repoussée au dimanche
  • takl c'est moche pour eux mais j'espère que cette défaite leur laissera des sequelles et qu'on va les péter
  • takl je vois pas pourquoi notre match serait impacté par celui de l'OM. Lille ils se sont bien fatigués, ça c'est bien
  • nicolesse68 DC si l'OM est éliminé alors notre match face à Metz sera samedi ?
  • benjaminh68 Je le supporte pas ce mec ( Martinez) mdr
  • maxel67 Mais je serais beaucoup trop dégoûté que le match contre Metz soit le dimanche
  • nicolesse68 l'OM a la balle mais c'est tout
  • maxel67 En coupe

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