Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Camblysian Holocaust

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2.3 / 5 (3 notes)
Date
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Avant-match
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Auteur(s)
Par jpdarky, meem, slade, iuliu68
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© jpdarky

Décidés à réaliser un pèlerinage suivant les grands courants radiesthésiques de la terre qui ne ment pas, c’est à pied que notre équipe de rédacteurs rallie Strasbourg depuis sa retraite spirituelle du Poiré. Cela passe forcément par Chambly. Un hasard ?

(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution.)

La route se poursuit sans fin / Descendant de la porte où elle commença


Encore tout imprégnés de spiritualité New-Age en carton-pâte, nos rédacteurs n’ont, semble-t-il (même s’il faut se méfier des apparences), reculé devant aucun obstacle ou paradoxe dans leur quête de rédemption. Oui, c’est bien à pied que MEEM, Slade et JPDarky sont partis le cœur vaillant et la queue basse de leur voyage initiatique en Vendée, espérant arriver à temps pour la prochaine messe footballistico-identitaire au théâtre des rêves du Grand Orient Alsacien (traduction pour le vulgum pecus : "gott verdammi ch’espère qu’on va pas louper le match contre Chambly, che suis même pas sûr qu’il soit diffusé sur Alsace 20, hou leich").

Après avoir procédé aux cérémonies appropriées pour disposer du corps terrestre de Iuliu68 qui s’est auto-dissous dans l’épisode précédent, nos grotesques protagonistes prennent donc la route. Cette croisade ésoterico-humaniste à vocation pédagogique et thérapeutique fut motivée par l’oubli de la carte de réduction SNCF Senior+ de JPDarky dans son loden vert « officier prussien ». Cette tendance à l’avarice toute calédonienne est assez remarquable pour un perfide anglois, mais passons sur cette énième contradiction, phoque le réalisme bassement terre-à-terre (même si elle ne ment pas).

Drapés dans leur pèlerine en taffetas du Bélouchistan et chaussés de sandales en croûte de noyer retourné, JPDarky les portant avec des chaussettes en fil d’Ecosse à motifs Burlington (une habitude prise suite à son trop long séjour à proximité du Sundgau). Slade eut pour privilège de sa jeunesse et de son éphébie blonde (rappelant allégrement Helmut Berger) de porter l’urne funéraire de Iuliu68, incinéré à la va-vite suite à son suicide rituel au Poiré-sur-Vie. L’expression « poids du deuil » prenant ici tout son sens, car même réduit en cendres, le petit père norinois continuait d’être lourd. Son testament rédigé sur un cahier Clairefontaine 96 pages grands carreaux sans anneaux, protège cahier violet sinon Mme Rummelhard la prof d’allemand pique son fard, stipulait que ses cendres furent dispersées à chaque carrefour des courants telluriques du réseau Hartmann entre le Poiré et Strasbourg. Slade eut beau en renverser discrètement çà et là dès que ses comparses avaient le dos tourné, il en restait encore un paquet dans la boîte jaune de Ricoré, dernière demeure de ce génie incompris avant son retour à la terre qui ne ment toujours pas.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/5513317...Si le canal de Dunkerque a un charme si magnétique, c'est qu'il se situe pile aux confluents des courants telluriques.

MEEM, dont le passé de chef scout, moins connu certes que celui de Rachmaninov (mais lui n’a pas fait de taule pour ses activités pittoresques d’après feu de camp), le désignait naturellement pour prendre la tête des pèlerins. Il donna le signe d’une halte-douane afin de consulter la carte :

MEEM - Si nous suivons les lignes du réseau Hartmann, la prochaine cheminée tellurique se situe ici. Il pointe du doigt la ville de Chambly (on précise car si on se contentait de vous dire qu’il dit « ici », comment vous pourriez savoir que c’est Chambly qu’il montre du doigt, vous en avez-vous une carte du réseau Hartmann ?).]

Slade, observateur et perspicace - C’est marrant, mais Chambly c’est justement le prochain adversaire du Racing.

NDLR : Le fait que les grandes lignes telluriques entre le Poiré-sur-Vie et Strasbourg passent immanquablement par Chambly en interpellera plus d’un. En effet, est-ce là une preuve de plus qu’il y a derrière le Destin Sombre du Grand Racing et son Retour vers la Lumière une grande puissance occulte à l’œuvre et que rien de tout ceci n’est un hasard, mais bien l’exécution d’un Plan qui nous dépasse tous, y compris la mafia alsacienne et la main invisible du marché ? Ou est-ce plutôt une facilité de scénario, voir une falsification des lignes du réseau Hartmann par les rédacteurs de cet article ? Car oui, ça les arrange bien finalement que ce fichu réseau Hartmann dont la plupart ignoraient encore l’existence avant la lecture de cet article passe COMME PAR HASARD par Chambly, et que cela soit par là l’occasion de rédiger un de leurs articles nimpistes où ils vont de nouveau écrire n’importe quoi avec des mots compliqués pour faire croire qu’ils sont supérieurs au supporter strasbourgeois lambda, qu’ils imaginent allègrement stupide, inculte et diabétique, alors qu’en fait le supporter strasbourgeois lambda est un homme simple, honnête qui préfère à l’étalage d’une soi-disant culture bourgeoise-bohême les valeurs du Baeckeofe, de la démocratie chrétienne et de la terre qui ne ment pas.

Finalement, ces gens-là, du haut de leur mépris ne seraient que des fainéants qui font ce qui les arrangent juste pour se moquer des autres. A ces accusations graves qui nous rappellent les heures les plus sombres de notre Histoire je réponds « Et alors ? ». Ne nous ont-ils pas donné tellement de joie et de bonheur que l’on ne puisse leur pardonner d’avoir un peu modifié une carte de courants telluriques pour être raccord avec l’actualité éditoriale de le stub ? Faut-il jeter aux chiens l’honneur d’hommes certes imparfaits, mais dévoués, généreux ? Et d’ailleurs qui êtes-vous pour leur jeter la petite pierre ? Où sont vos convictions ? C’était quand la dernière fois que vous vous êtes levés à 4h du mat ou que vous avez veillé jusqu’à potron-minet pour faire quelque chose qui vous tenait vraiment à cœur, et non motivés par l’appât du gain, mais juste par l’envie de faire en commun quelque chose qui donne du plaisir aux gens ?

Je vous imagine bien là, à 50 cm de votre écran, votre tissu adipeux vous empêchant de vous approcher plus à les critiquer alors que vous, vous ne faites rien pour votre prochain. Vous vous contentez de vous la couler douce pendant que des gens meurent de faim et des enfants aux yeux tristes grands comme des Oreos périssent de malaria alors que vous pourriez aisément pardonner, le pardon est l’une des valeurs clefs de cette démocratie chrétienne dont pourtant vous vous réclamez. Je vous dis MERDE !
Fin du NDLR

Chambly, terre de contraste


C’est le long de la Route Départementale 1001 (ex Route Nationale 1) que chemine la petite troupe. Arrivés aux abords de l’entrée de Chambly la mérovingienne, nos randonneurs sont d’emblée saisis de stupeur à la vue d’un gigantesque homme de paille.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/5511f8c...Tout le charme mystérieux de la pécorie campagnarde symbolisé dans ce pittoresque homme de paille (à la mouette).

Slade, dont la jeunesse et l'éphébie blonde imberbe n'est pas sans rappeler Björn Andresen dans Mort à Venise s’écrie avec cette spontanéité que seule l’insouciance de la jeunesse autorise :

Slade - Wesh gros, t’as vu le bâtard en osier ? Encore un village de péquenots qui prépare un messti à la con genre pour fêter la désintox du printemps ou chaipas quelle bouffonnerie de bouseux !

MEEM - L’équinoxe, Slade, l’équinoxe de printemps.

Slade - Hein ? Oué enfin un machin pour une fête de merde où ils bouffent des patates en buvant du cidre avec des danses country. J’étais une fois à Wickerschwihr (nos lecteurs minutieux auront noté la coïncidence prémonitoire Wickershwihr/WickerMan, les autres, faites comme d’habitude, allez faire vos pronos et commenter la météo), c’était monstrueux, pas moyen de choper une Vodka-RedBull ou un Whopper. Je parle même pas de Tektonik, y’en avait pas évidemment.

Quand, soudain, nos amis réalisent la présence d’une jeune paysanne tenant une fourche juste derrière eux. Celle-ci, apparemment insensible à la vexation qu’aurait pu susciter l’arrogance citadine et juvénile de Slade déclare dans un grand sourire suspicieusement engageant :

Jeune Paysanne Souriante - Nous préparons la fête du printemps, l’homme de paille sera cramé ce soir pour nous attirer les mannes de Rhiannon pour les récoltes de l’année.

JPDarky - Rihanna ? Sans déconner ? Elle fait dans l’agricole ?

Jeune Paysanne Souriante - Hi hi hi hi (rire cristalllin cascadant comme une cascade)Non, non, Rhiannon, la mère nourricière. Elle nous prodigue la fertilité des champs, des bêtes et des femmes en échange d’un simple sacri… enfin, elle nous prodigue tout ça quoi. Mais on doit faire flamber le bonhomme, cette nuit.

MEEM consultant son pokédex - Hmmm… je vois, il s’agit du Wicker Man, homme de paille que les néo-païens font cramer pour fêter le printemps, l’équinoxe ou le mois de mai… Fascinant.

Slade - Et du coup, y’a à boire ? Et y’a moyen de guincher ?

Samantha toujours souriante et désormais sautillante - Mais oui ! On danse ! D’ailleurs, dansons tout de suite ! Et si tes amis ne dansent pas ce ne sont pas mes amis à moi !

Ne voulant pas froisser Samantha, nos amis entament de gauches pas de danse en prenant bien soin de ne pas se regarder les uns et les autres, à la fois par charité et pour éviter un éventuel regard navré et humiliant.

http://i1369.photobucket.com/albums/ag237/jpdarky/Racingstub/Safe...Le démon de la danse, attisé par la sémillante Samantha, prend nos amis pèlerins.

Samantha au bord de l’hystérie - Allez, venez voyageurs, je vous emmène à la taverne. Il vous faudra être en forme pour ce soir, on va se la donner grave sur le dance-champs-de-patate. Vous pesez combien ?

C’est sur cette étrange question laissée en suspens que les trois repentants emboitèrent le pas de la jeune paysanne guillerette et néanmoins fort avenante, bien que sa pittoresque robe en macramé ne laissait pas vraiment deviner ses formes. Mais nos pèlerins étaient, on l’espère, désormais loin de ces considérations érotomanes. Quoique.

Attenion, chérie, ça va couper


Alors qu’ils s’attablaient à “L’auberge du cochon dépecé”, la jeune paysanne attire discrètement d’un clin d’oeil malicieux Slade vers la réserve.

Slade - Heu… je vais aller pisser les mecs, à plus tard, commandez moi un Gini, je reviens.

MEEM - Dakodak ! Ne tarde quand même pas trop, je te rappelle nos bonnes résolutions, et surtout notre condamnation de Bourg (voir un des épisodes précédents).

Slade subjugué par la jeune paysanne délurée, soudain pris d’une tension non avouable et slipesque ne se fit pas prier pour se faufiler dans la réserve du bistro. La jeune paysanne qui se nommait Samantha prit la main de Slade dans la pénombre de l’appentis et lui déclara tout à trac :

Samantha - On ne voit pas souvent des étrangers de la Ville par ici, hi hi hi, je suis tout excitée, hi hi hi, ça te dirait de…

Slade n’y tenait plus, bien que encore légèrement retenu par le passé récent et l’injonction à l’abstinence écopée au Tribunal de Bourg avait le cerveau en ébullition et les corps caverneux turgescents, bien que solidement contraints par le jockstrap en fonte imposé par la décision de justice essayait de rassembler ses esprits. Ha ! Douloureux et doux écartèlement à la fois !

Slade - Ha ! Samantha ! Tu es bonasse, je dirais pas non, mais, mais, (il cherchait un moyen de ne pas succomber, admirable effort de rédemption, il fallait trouver une excuse plausible, malheureusement, le trouble qui lui fouettait les sangs lui avait vidé le cerveau, et seul un pitoyable mensonge grossier lui vint à l’esprit) mais, ma foi romaine catholique m’oblige à rester chaste avant le mariage...

Samantha, visiblement offusquée, retint un cri de frustration. Cependant, elle fit montre de retenue, et, après une pause qui sembla durer une éternité, les yeux plantés dans ceux de Slade, le visage à nouveau illuminé de ce sourire éclatant qu’elle arborait tantôt devant l’homme de paille elle pépia :

Samantha - Ho, mais tu es un pratiquant de la religion du Dieu unique ? C’est merveilleux ! Viens au moins avec moi pour préparer la fête de ce soir ! Allez, viens !

Slade, soulagé à la fois de ne pas avoir vexé la jeune provinciale et de ne pas avoir contrevenu à sa condamnation, se sentit comme qui dirait contraint d’accéder à la demande de Samantha et la suivit, sans se soucier de ses compagnons qui poireautaient dans la taverne.

Dans le Bois Hourdy, le complot


Pendant ce temps, MEEM et JPDarky patientent dans la salle de la taverne sirotent de l’alcool de patate local en silence. Le contact avec les locaux n’est pas facile à nouer, ces derniers marmonnant à leurs tables respectives, jetant de temps à autres des regards entendus avec un je-ne-sais-quoi de factieux qui installe un certain sentiment de malaise embarrassant et presque effrayant. C’est alors que MEEM avise un autochtone au faciès qui n’est pas sans lui rappeler les populations des vallées vosgiennes dont on ne rappellera pas le phénotype marqué par les particularités génétiques de l’entre-soi, tant le retour de vacances des avocats montagnards ne saurait tarder. Le jeune homme est assis en surplomb dans une mezzanine de bois. Il attire l’attention de son comparse d’un discret coup de coude.

JPDarky remarque que le gars tient un banjo, il se figure qu’il pourrait tenter d’entrer en communication avec le mutique personnage par le biais de la musique, qui, comme le football et le sexe en groupe est un langage universel. Il sort son shamisen et gratte quelques cordes. Le jeune homme répond immédiatement par d’habiles mouvements digitaux sur son instrument. C’est un dialogue harmonique qui se noue, et, un instant, une connivence semble émerger de cet océan de méfiance qu’était la salle de la taverne.

http://i1369.photobucket.com/albums/ag237/jpdarky/Racingstub/Duel...JPDarky entre en communication musicale avec la population locale. Le temps suspend son vol, les mouches s’écrasent mollement au sol.

Ha ! Naïveté confondante de nos héros pétris de bons sentiments occidentalo-citadins de bobos dadaisto-dandy-décadents. Ils ne réalisent pas que ce dialogue musical est pris comme un défi agressif par le jeune banjoïste, ainsi que par les autochtones qui commencent à s’agiter. MEEM, dont le regard est aimanté par la folle mélopée et la danse des doigts, ne voit pas que certains villageois vont chercher des fourches, des cordes et des gourdins.

C’est au moment du climax mélodique qu’une horde de pécores hargneux saisissent nos deux compères qui ne peuvent opposer qu’une résistance aussi faible que vaine, tant leur virilité a été anéantie au fil des années par la mollesse des mœurs citadines pétrie d’humanisme puéril distillé par l’air nauséabond puant de multiculturalisme transnational et de culture globalisante post-soixantehuitarde. Bref, les deux lopettes sont réduites à l’impuissance par la force grégaire des paysans bien ancrés dans cette fameuse terre de France qui fait rien qu’à ne pas mentir.

Ils sont transportés à bout de bras jusque vers l’entrée du village où se trouvent désormais trois hommes de paille géants, ainsi que moultes tables de bois où mille mets campagnards trônent. La nuit tombant, de nombreuses torches aux flammes dansantes illuminent les lieux, éclairant une foule compacte de locaux accoutrés d’habits de fêtes, certains portent des masques animaliers, d’autres dansent autour d’un mat pourvu de rubans multicolores que de jeunes gens enroulent en faisant la ronde autour de ce qui s’avérait être un mât de Mai. Des joueurs de tambours font résonner une rythmique semblant venir du tréfonds des temps.

Les tempes vrillées par les percussions assourdissantes, les captifs découvrent un Slade quasiment nu, ne portant que son jockstrap en fonte De Dietrich, ligoté comme un cochon de lait (ceci, ajouté à son éphébie blonde et sa jeunesse rappelle étrangement Loras Tyrell). Au dessus de lui, Samantha et d’autres donzelles sautent à qui mieux mieux en riant à gorge déployée. Une terreur indicible venue de la nuit des éons éternels prend les tripes de nos pèlerins désorientés tandis qu’une palanquée de leurs sphincters, désorientés eux aussi, décident de faire n’importe quoi. Terrible spectacle de la dignité humaine se faisant la malle devant l’animalité des multiples fluides s’échappant de tous côtés.

Celui qui semblait être le bourgmestre, se faisant obéir par la populace, s’approcha de MEEM et JPDarky ravalés à l’état de pitoyables bêtes terrorisées :

Le bourgmestre de ce village de cauchemar - Etrangers adorateurs du faux Dieu Unique, vous n’êtes pas les bienvenus ici. Et pourtant, vous tombez bien. Ce soir nous célébrons le printemps et le retour de la sève ! Nous allons vous sacrifier en vous faisant cramer dans ces épouvantails géants.

Slade toujours ligoté, un peu en retrait, parvient à cracher la pomme qui lui entravait la bouche - On dit pas épouvanteaux au pluriel ?

Samantha l’estourbit d’un coup de poing à la tempe :

Samantha grogne - Ta gueule arrogant citadin qui se croit au-dessus de tous parce qu’il a eu son BEPC, on va voir à quoi ça te sert tes diplômes de merde quand les flammes purificatrices feront fondre ta peau de porc cultivé ! Tu pourras toujours prier ton ridicule Dieu Unique despotique, Taranis, Sucellos et Lug se rient de lui, ou elle.

Le Bourgmestre reprend la main - Or donc, je disais, vous n’êtes pas les bienvenus, vous auriez du passer votre chemin et rentrer dans vos HLM brûler des voitures. Ces wicker men seront votre tombeaux, MUWAMUWAMUWA !

JPDarky bredouille - Brrrr, j’ai jamais autant flippé depuis le match de coupe contre Reipertswiller…

La foule déchaînée commence à porter nos trois loques humaines vers les hommes de paille. Là, on aimerait bien vous dire que Conan à moitié nu, portant un slip de forçat façon sous-Maciste du pauvre Cinecitta 1962, brisa ses chaines grâce à sa légendaire force basque et fit s'écrouler les Wicker Men en en écartant les poutres soutenant l’édifice (rien à voir avec ce qu'on peut voir sous son slip de forçat), sauvant les trois pathétiques déchets humains d'une mort horrible et pyrolysée. On aimerait bien, mais malgré des appels du pied dans les derniers papiers (nazisme, Raël et pornographie) Monsieur persiste à ne pas montrer le bout de sa poutre, du coup, c’est vers une mort certaine que se dirigent à leur corps presque plus défendant les pieds nickelés de la Stub.

Enfermés dans les effigies de paille, tremblants fébrilement, ils se préparent à affronter leur destin. Dans un dernier sursaut de sa volonté vacillante, MEEM avise un papillon coincé dans son épouvantail, il tente le tout pour le tout, et lui chuchote des mots ailés. Mais qu’est-ce à dire ? Quoi qu’il fait ? Serait-ce un énième twist improbable (salut Pascale, ça va, tu tiens le coup ?) dont ces sempiternelles chroniques ont le secret ?

https://racingstub.com/uploads/media/5513433362a81.jpegMEEM a plus d’un tour dans son sac à malices, va-t’il sauver le jour ?

C’est un message aux mouettes dunkerquoises éternelles que MEEM confia au papillon de nuit. Son message allait-il être entendu ? Les mouettes accéderaient elles à sa requête ? Conscientes que la fine équipe était sur la voie d'une rédemption aussi sincère que complète depuis leur pèlerinage au Poiré, les mouettes ne se résolvaient pas au massacre d'innocents qui n'allait pas manquer de suivre. C'est alors que dans un geste dont l'héroïsme n'est pas sans rappeler celui des courageux Choucroutiers à l'heure d'affronter les hordes sauvages et sylvestres de Reipertswiller, les mouettes hurlaient et volaient au milieu du quartet (qui n'était plus que trio) pour leur indiquer le chemin de la salvation qui, comme chacun sait, ne passe pas par Chambly. Elles déferlèrent en tombereaux incessants sur les villageois, éteignant par la même occasion les flammes qui commençaient à lécher dangereusement la peau de nos héros, en particulier celle de Slade dont la tendre pâleur diaphane satinée n’est pas sans rappeler le grain de l’épiderme soyeux d’Alexander Farnerud, c’est troublant.

Les bouseux survivants, terrorisés par ce qui leur semblait être un châtiment divin dont la polythéie plurielle ne retirait en rien le piquant des picorages des becs acérés, s’enfuirent sans demander leur reste au vent mauvais de l’obscurité païenne des temps anciens et immémoriaux quoique de sinistre mémoire tout de même.

Au petit matin, notre petite troupe reprend sa route vers le phare de la Kultur du Grand Orient de la France sur les chemins vicinaux de notre beau pays. Le souvenir de leur ami trop tôt disparu revint à la mémoire de Slade qui portait toujours l’urne ricoresque contenant encore quelques cendres.

Slade - Vous savez les amis, je pense que Iuliu68 veillait sur nous, rappelez-vous ce qu'il avait dit avant de se déverser sur la nappe de pique-nique...

https://racingstub.com/uploads/media/5511f97ebfa22.jpeg

Ite, missa est.

Papier co-sacrifié par MEEM, Slade, JPDarky et le corps astral de Iuliu68

jpdarky, meem, slade, iuliu68

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Stammtisch
  • guigues hopla
  • chris68 le trio direct racing Menes Keller hyper malaisan
  • il-vecchio Wie bitte? MK veut une presse Propagandastaffel ou la Pravda pour les russophones.
  • iuliu68 bon normalement Thomas Fritz devrait pointer le bout de son parapluie
  • iuliu68 Jafar, Fontenla
  • chris68 le racing leur menace de plus les accepter en conf" qu'ils se doivent de relayer la com' officielle?
  • chris68 c'est quoi encore cet article de direct racing?
  • takl ça y est je suis énervé.
  • takl vivement la flamekueche burger vegan sans gluten. Avec sauce samourai.
  • takl les flammekueches chimiques de kauffer's sont un signe précurseur de l'Apocalypse.
  • takl après Alain Falento, verrons-nous réapparaitre Jafar Halali?
  • gibi68 Le malheur des uns va peut être faire le bonheur des autres
  • chrischarp Ouh la, ça va être vraiment compliqué pour Nantes qui vient de perdre Simon...
  • guigues hopla
  • alainh68 0 - 0 , à la fin du temps réglementaire et des prolongations et 5-4 aux tirs aux buts
  • alainh68 Pologne qualifiée et dans le groupe de la France
  • takl On dirait le nom d'une entreprise de BTP
  • jack Laporte - Le Normand
  • jack Charnière 100% d’origine française pour l’Espagne ce soir
  • takl vivement qu'il devienne espagnol!

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