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- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par yoann
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Pour clore cette saison de National, le Racing a proposé un ascenseur émotionnel à 27 000 personnes.
Et voilà, elle est arrivée cette dernière journée du championnat. Celle à laquelle on pensait déjà sur la route en rentrant d’Epinal, en calculant le nombre de points qu’il fallait encore… ceux loupés bêtement ce soir-là, en se disant et en ironisant que ce serait bête que ce soit ces points là qui manquent.
Les jours précédents ont été longs pour ceux qui avaient un billet, beaucoup trop courts pour les autres à la recherche du sésame. On savait que ce serait dur, mais on y croyait et certains n’en dormait plus. Le grand jour est arrivé, il y avait foule dès 17h devant les grilles, même l’accès à nos places de parking préférées dans les petites rues derrière le stade était interdit. Rue bloquée. Pas grave, on se débrouille pour visiter le quartier, on trouve, on arrive.
Une foule inimaginable se présente 1h avant l’ouverture des grilles. Même pour le derby, il n’y avait pas autant de monde aussi tôt. Il est 17h50, devant les grilles la foule commence à entonner des chants, l’émulation prend enfin… On croise même des habitués, arrivés bien tôt cette fois-ci pour être sûr d’avoir leur place attitrée, celle que personne d'autre ne convoite lorsqu’il fait -5 degrés l’hiver…
Assis dans les tribunes, une heure avant le match, le kop est déjà plein à craquer. Les spectateurs déjà là n’attendaient que le signal pour chanter. La Meinau résonne comme sur une fin de match avec un score favorable alors que le match n’a même pas commencé !
La 1ère mi-temps donne quelques frayeurs aux spectateurs. Le Racing a de nombreuses occasions mais la défense de Colomiers résiste, notamment son gardien. A la mi-temps, on veut y croire malgré tout, d’autant plus que les résultats des autres matchs (pour ceux qui arrivent à avoir une connexion) sont nuls… tous les espoirs sont donc encore permis !
De retour des vestiaires, on sent une autre envie, d’autant plus que le Racing obtient un pénalty. Que Blayac, encore lui, transforme ! 1-0 la Meinau exulte, on veut y croire !
Et soudain, la Meinau s’enflamme, le kop se lève, on entend chez son voisin que Bastia a marqué… et pourtant, chacun guette son portable pour confirmer cette information. Pas le temps de vérifier que Blayac double le score. La Meinau exulte, part pour une holà, tout le monde a envie d’y croire… Et ces frissons qui me sont montés jusque dans la mâchoire à ce moment-là, je suis sûre que beaucoup les ont eu.
Mais les flammes s’éteignent rapidement, et non, Bastia n’a pas marqué et Bourg mène toujours au score. La Ligue 2 s’éloigne…
Fin du match, Blayac aura encore brillé par sa efficacité (12 buts en 13 matchs) mais cela ne suffira pas pour que le Racing monte. Le speaker, tout autant dépité que nous, essaye de maintenir le suspens en attendant les résultats officiels. Rien n’y fera…
Le Racing restera en National avec cette impression d’avoir tout donné en cette seconde moitié de saison. Les joueurs prennent le temps de faire un tour d'honneur pour remercier le nombreux public, malgré la déception générale. Les supporters sortiront de la Meinau silencieux, en refaisant la saison avec des si, en se projetant déjà sur celle à venir... mais plein d’espoir !
Les jours précédents ont été longs pour ceux qui avaient un billet, beaucoup trop courts pour les autres à la recherche du sésame. On savait que ce serait dur, mais on y croyait et certains n’en dormait plus. Le grand jour est arrivé, il y avait foule dès 17h devant les grilles, même l’accès à nos places de parking préférées dans les petites rues derrière le stade était interdit. Rue bloquée. Pas grave, on se débrouille pour visiter le quartier, on trouve, on arrive.
Une foule inimaginable se présente 1h avant l’ouverture des grilles. Même pour le derby, il n’y avait pas autant de monde aussi tôt. Il est 17h50, devant les grilles la foule commence à entonner des chants, l’émulation prend enfin… On croise même des habitués, arrivés bien tôt cette fois-ci pour être sûr d’avoir leur place attitrée, celle que personne d'autre ne convoite lorsqu’il fait -5 degrés l’hiver…
Assis dans les tribunes, une heure avant le match, le kop est déjà plein à craquer. Les spectateurs déjà là n’attendaient que le signal pour chanter. La Meinau résonne comme sur une fin de match avec un score favorable alors que le match n’a même pas commencé !
La 1ère mi-temps donne quelques frayeurs aux spectateurs. Le Racing a de nombreuses occasions mais la défense de Colomiers résiste, notamment son gardien. A la mi-temps, on veut y croire malgré tout, d’autant plus que les résultats des autres matchs (pour ceux qui arrivent à avoir une connexion) sont nuls… tous les espoirs sont donc encore permis !
De retour des vestiaires, on sent une autre envie, d’autant plus que le Racing obtient un pénalty. Que Blayac, encore lui, transforme ! 1-0 la Meinau exulte, on veut y croire !
Et soudain, la Meinau s’enflamme, le kop se lève, on entend chez son voisin que Bastia a marqué… et pourtant, chacun guette son portable pour confirmer cette information. Pas le temps de vérifier que Blayac double le score. La Meinau exulte, part pour une holà, tout le monde a envie d’y croire… Et ces frissons qui me sont montés jusque dans la mâchoire à ce moment-là, je suis sûre que beaucoup les ont eu.
Mais les flammes s’éteignent rapidement, et non, Bastia n’a pas marqué et Bourg mène toujours au score. La Ligue 2 s’éloigne…
Fin du match, Blayac aura encore brillé par sa efficacité (12 buts en 13 matchs) mais cela ne suffira pas pour que le Racing monte. Le speaker, tout autant dépité que nous, essaye de maintenir le suspens en attendant les résultats officiels. Rien n’y fera…
Le Racing restera en National avec cette impression d’avoir tout donné en cette seconde moitié de saison. Les joueurs prennent le temps de faire un tour d'honneur pour remercier le nombreux public, malgré la déception générale. Les supporters sortiront de la Meinau silencieux, en refaisant la saison avec des si, en se projetant déjà sur celle à venir... mais plein d’espoir !
