Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La saison 2015/2016 côté tribunes (1/2)

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Par kitl
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Une masse de confettis, capo d'un soir à Châteauroux © fsrcs

Retour sur la saison écoulée, du point de vue des stubistes en déplacement. Nous avons recueilli 17 textes, autant de témoignages de fidélité des supporters du Racing partout en France !

Pour célébrer le retour au professionnalisme du RC Strasbourg, il semblait logique de se tourner vers ses supporters, témoins de l'intense saison écoulée comme des précédentes. Parmi eux, les membres de Racingstub.com représentent un échantillon suffisamment représentatifs : jeunes, quadras, expats, ultras, occasionnels...
17 contributions, une par match du Racing à l'extérieur, servent de trame à cet article. Ce premier volet compile les rencontres du cycle aller, le cycle retour suivra. Que chacun des auteurs soit chaleureusement remercié pour son travail !

1ère journée, 7 août 2015

Dunkerque 4-1 Strasbourg, par @emmateo

« Dunkerque, déplacement immanquable au mois d’août pour son littoral, son soleil, son club de foot et son stade.
Plus sérieusement, les vacances scolaires sont propices à ce genre d'escapade avec mon collégien de fiston qui a eu la chance de se rendre à Colomiers, au Red Star et à Fréjus lors des deux dernières saisons et qui fera Tours pour la saison à venir. Sans compter les nombreux déplacements chez nos voisins et amateurs de Schiltigheim, Sarre Union, Nancy II, Mulhouse, Colmar, Saint-Dié, Epinal, Belfort, Besançon...
Un voyage aller dans le même TGV que d'illustres membres de la Fédé, du confiant directoire du RCS, Marc Keller en tête, qui propose de nous véhiculer pour faire la fin du voyage entre Lille et Dunkerque.
Un accueil très sympathique de la part des locaux avec fricadelles, frites et bière, une grande tribune désuète pour les 300 supporters du Racing, du soleil et une parodie de football de la part de nos Bleus qui prennent le plus gros éclat de la saison.
Une grosse ambiance avant et jusqu'à la 12ème, moment choisi pour l'USLD pour nous planter le second but. Un grand frisson de méfiance enveloppe alors la tribune bleue sur la saison et la prestation de certains joueurs annoncés comme cadres. La suite de la saison confirmera le faible niveau de jeu global de l'équipe mais heureusement la défense s’affirmera nettement plus solide.
Après une nuit sur place, le retour sera aussi long que la pauvreté du match de la veille avec un retard de train de quatre heures et une halte non prévue chez Mickey où l'on assiste à un match d'Arsenal sur écran géant. Avec le Racing, tout se transforme en aventure et c'est aussi pour cela que ma passion, depuis les années 80, puis celle du fiston pour notre club est si forte. »

3ème journée, 20 août 2015

Béziers 1-2 Strasbourg, par @tomifan

« Ah, ce match je l’attendais depuis longtemps. Depuis que la saison dernière je voyais que Béziers, alors en CFA caracolait en tête. Enfin un déplacement accessible possible (60 km de chez moi). Je n’avais pas connu plus court depuis le triste déplacement du Racing à la Mosson, un soir de mai 2009… le premier jour symbolique de la descente aux enfers.

A la sortie du calendrier, grosse déception, le match est prévu le 20 août. Une date idéale pour tous les Strasbourgeois en vacances au Cap d’Agde, Palavas ou la Grande-Motte, mais pour moi qui travaille dans une cave vinicole, c’est la période la plus intense. Mais, bon, voir le Racing aussi près, ça ne peut pas se rater. Je me débrouille donc pour être au stade à l‘heure, malgré le début des vendanges, la veille. Par chance le match a lieu au stade de la Méditerranée, antre des rugbymen de l’ASB, facilement accessible, alors que le stade de Sauclières (stade habituel des footeux) est à l’autre bout de la ville. Arrivé sur place à peine 10 minutes avant le coup d’envoi, j’ai la chance de tomber sur un groupe de personnes qui me proposent gratuitement un billet qu’ils ont en trop. J’apprends que la tribune « de face », car située en face de la tribune d’honneur est réservée aux supporters strasbourgeois. Nous sommes peut-être 200 ou 300, mais cela suffit à mettre l’ambiance pendant tout le match dans le stade. Il est vrai qu’à Béziers l’enthousiasme et l’animation sont davantage présents au rugby.

Avant ce match, je suis à la fois serein, en me disant que le Racing l’emportera forcément, mais en même temps inquiet. Le Racing vient en effet de perdre à l’extérieur et de faire match nul pour la première à la Meinau. En cas de revers en terre biterroise, un premier écart significatif pourrait se créer avec les premiers. On sent rapidement du potentiel dans cette équipe, même si tout n’est pas en place, à l’image de Saad, que l’on sent solide, mais fébrile sur ce match, sans doute par manque de condition. Le Racing fait le jeu, mais sans accumuler de grosses occasions. La délivrance arrive vers la demi-heure de jeu. Grimm, Sabo (sans doute requinqué par l’air du sud), Lienard font partie des satisfactions, à la différence de Belahmeur, dont je ne comprends pas la présence sur le terrain, au vu de sa prestation. En deuxième mi-temps, les Biterrois sont plus téméraires et le Racing ne dégage pas une grande sérénité ; j’ai l’impression que l’on peut prendre un but à tout instant. Heureusement, Blayac ne rate pas l’immanquable et marque le but du break. Malheureusement, peu de temps après, Béziers réduit le score, rendant les dernières minutes stressantes. Mais à l’arrivée, c’est la délivrance. C’est la première victoire de la saison, la première pierre du retour dans le monde professionnel et du titre de champion de National.
Et j’attends avec impatience le 27 janvier prochain, pour mon déplacement de l’année : un retour au stade des Costières à Nîmes. La dernière fois que j’y étais, c’était pour voir Dacourt, Mostovoï et les frères Keller notamment, le 17 mars 1996, perdre en quart de finale de coupe de France. Et l’entraineur s’appelait… Jacky Duguépéroux ! »

5ème journée, 5 septembre 2015

Sedan 0-0 Strasbourg, par @mouloungoal

« Nous sommes fin juillet 2015 et c’est depuis la Flandre belge que je jette, comme chaque début de saison, un petit coup d’œil à la carte des clubs engagés aux côtés du Racing, histoire de cibler les déplacements potentiels. C’est ainsi que je marque la 1ère journée à Dunkerque et la 5ème, à Sedan. Amiens était en théorie également une possibilité, mais d’une j’ai déjà visité le stade de la Licorne lors de cette funeste année 2011 et de deux le match a lieu un 18 décembre. J’ai beau être supporter du Racing et aimer me flageller avec des orties en regardant des vidéos des interventions défensives de Grégory Paisley, autant je sais imposer des limites à mes penchants sadomasochistes.
Le match de Dunkerque est horrible, sans doute le plus mauvais match du Racing que j’ai vu jusque-là, heureusement le reste du week-end nous a permis de profiter en famille du beau temps et du bord de mer. C’est toujours plus facile de convaincre madame de se déplacer « pour le Racing » lorsqu’il y a un peu de tourisme à faire à côté.

Pour Sedan, destination encore moins glamour que Dunkerque, je n’essaie même pas de la vendre à madame et décide de faire l’aller-retour seul (2h30 par trajet) à travers les Ardennes belgo/françaises. Stationnement près du stade, un vrai stade de football, chose assez rare en National et une première à Louis-Dugauguez. En effet, j’essaie de privilégier les stades pas encore visités et d’ailleurs, mis à part la Meinau bien sûr, je n’ai été qu’une fois dans chaque stade. Je retrouve quelques connaissances, notamment @zero-zero et @cailen. Un beau parcage, bien garni (800 de mémoire), un temps clément, tout semblait réuni pour un beau match au doux parfum de quasi-professionnalisme. Comme chacun sait, le parfum de professionnalisme a finalement décidé de rester en tribunes plutôt que de se propager au terrain, probablement échaudé par la véritable purge footballistique qui s’y déroulait. Le moins que l’on puisse dire c’est que le Racing, alors 10ème au classement, ne rassure pas vraiment, malgré les discours optimistes de Jacky. C’est donc à la fois dépité, n’ayant toujours pas assisté à la moindre victoire strasbourgeoise à l’extérieur (8 matchs, aucune victoire, série en cours) et inquiet pour le reste de la saison que je me laisse porter vers la sortie par le flot d’Alsaciens.

Au retour je m’étonne d’ailleurs de me retrouver sur la même route que les « 67 », qui finalement bifurquent vers le Luxembourg, tandis que je poursuis vers le plat pays, certes déçu du spectacle et sans étoiles dans les yeux, mais certain que tout ou tard elles brilleront à nouveau.

Pour l’an prochain, les matchs que j’ai « pré-cochés » comme « destination potentielle et encore inconnue à ce jour » sont Lens et Valenciennes, voire Le Havre et Reims. On verra avec madame ! »

7ème journée, 18 septembre 2015

Epinal 0-1 Strasbourg, par @cricriex67

« Avant de parler du match de cette année, je souhaiterais rappeler une mésaventure vécue lors du déplacement de la saison dernière : je n’aurais jamais imaginé une telle présence de CRS, et une fouille aussi poussée. Je n’ai pourtant pas le souvenir que les fans du RCS soient des hooligans… J’ai toujours trouvé ce public exceptionnel, bravo à eux pour leur passion !
Sinon concernant le match de cette année : pas très beau en soi, mais la victoire est au bout c'est tout ce que l'on retiendra. Encore une fois, le public strasbourgeois a été formidable. Par leurs chants, l’ambiance, ils te font oublier tous tes soucis du quotidien. Encore un grand bravo !
Sur le but, une perte de balle au milieu du terrain par l'équipe adversaire, je crois que c'est Grimm qui donne à Blayac dont sa passe lumineuse arrive à Belahmeur qui du plat du pied gauche crucifie le pauvre portier d'Epinal.
Pour moi, le meilleur joueur de la saison a été Grimm, je ne comprends pas comment il n'a pu percer plus haut (cela doit sûrement être mental chez lui). Je retiens aussi toutes ces fins de match au scénario hitchcockien sur l'ensemble de la saison, mais on est habitués.
Par moment certains ont laissé croire qu'ils ne jouaient pas pour que le RCS monte. Ce n'est que mon impression. Mais un grand monsieur, oui pour moi c'est un grand monsieur, c'est Seka, il a remis de l'ordre dans la maison RCS. Pour la nouvelle saison, pas vraiment de déplacement de prévus pour le moment. Par contre je compte regarder tous les multiplex du vendredi soir à la télévision.
Je m'avance peut-être, mais pour la future saison, je vois le Racing lutter pour son maintien. »

9ème journée, 2 octobre 2015

Chambly 0-2 Strasbourg, par @etienne

« Pour ce déplacement à Chambly, un J9 UB90 ainsi que deux voitures au départ de la Meinau. Départ un peu en retard par rapport à l'horaire initialement prévue provoqué par les bouchons du vendredi midi sur l'A4 au niveau de Strasbourg. Le voyage est paisible jusqu'au bouchon du périph' parisien. Nous sommes trahis par le GPS du J9 qui ne prend pas en compte le trafic et nous voilà gobés par les bouchons du périph parisien. Il est 20 heures, nous sommes face au Stade de France et nous écoutons Lucille sur France Bleu Alsace commenter le coup d'envoi du Racing. Nous sommes au fond du trou.
La circulation s'améliore et nous arrivons très rapidement à Chambly. Nous nous laissons guider par les lumières du stade au loin, nous ne voulons plus entendre parler de GPS. On se gare, mais c'est encore raté. Des jeunes qui s'entrainent sur un terrain de foot, c'est pas le Racing. La poisse.

On arrive finalement à destination, la sécu ne veut pas nous laisser entrer dans la ruelle qui mène au stade sous prétexte que le parking du parcage est déjà plein. Nous garons donc notre J9 sur le bas-côté de la départemental et marchons les dix bonnes minutes jusqu'au stade.
On arrive à l'entrée du stade et nous comprenons que c'est la mi-temps. Le guichetier et la sécu nous demandent 6 euros. Une seule mi-temps, c'est demi-tarif, on ouvre alors les négociations pour ne payer que 3 euros. Refus catégorique. On n’insiste pas et on contourne tout le stade par la forêt dans une atmosphère de film d'horreur, pour finalement déboucher sur la butte située derrière le but. On grimpe non sans difficulté, on tient notre bâche à la main et nous lançons nos chants. Nous sommes rejoints pas une grosse partie des Strasbourgeois présents dans le parcage et le Racing a l'excellente idée d'ouvrir le score. Nous continuons de chanter et nous sommes finalement récompensés par un second but en fin de match.
On aura vu qu'une mi-temps, mais on a vu ce qu'il fallait voir. Nous rentrons à Strasbourg dans la joie et la bonne humeur après s’être fait refouler d'un PMU à Chambly parce qu'à 22h, "on ferme". »

11ème journée, 30 octobre 2015


Châteauroux 0-1 Strasbourg, par @kibitz
« Si par le passé j'ai pu me déplacer régulièrement pour suivre le Racing dans les stades français, voire européens, et le KSC en Allemagne, je ne déplace plus qu'exceptionnellement depuis quelques années déjà. Et le match Châteauroux – RCS de cette saison fait partie de ces situations particulières, pour deux raisons.
La première et la principale, c'est avant tout la mobilisation pour fêter les 25 ans des UB90 en déplacement, c'est-à-dire participer à cet événement important dans la vie du groupe, et important pour ceux qui se sont investis et ont permis, chacun à leur manière et à leur niveau, de permettre que l'aventure continue de durer au fil des ans.
La seconde raison, anecdotique mais pas anodine pour autant : revenir dans le stade qui avait vu au printemps 2010 le Racing perdre et échouer à se maintenir en Ligue 2, précipitant le club en National avant de chuter encore plus bas par la suite.

La symbolique était donc forte et il n'était pas question de manquer ce déplacement avec les copains, présents en nombre pour l'occasion dans une ambiance évidemment festive. Sans entrer dans les détails de ce périple, parenthèse dans le quotidien professionnel et personnel, mentionnons tout de même une forme de flash-back par rapport à ces années à se déplacer, l'abandon de l'itinéraire officiel pour nous faire déposer dans une ville sur le parcours pour finir dans un pub réservé à cet effet et la fin du trajet en train, après quelques péripéties.
Arrivés à bon port, tout le monde est fin prêt pour chanter et pousser un RCS heureusement dans le haut du classement, mais aussi montrer au monde des tribunes qu'il faut toujours compter avec les UB90, même dans les divisions inférieures.
L'ambiance festive et le nombre aidant, la tribune des fans visiteurs a fière allure et donne de la voix, et à partir du but de Blayac en seconde mi-temps l'hystérie gagne le parcage à mesure que les minutes défilent, pour se conclure sur une victoire méritée. C'est du grand n'importe quoi, mais pour une fois, les ultras ne fêteront pas dans l'amertume, la tradition des anniversaires gâchés s'arrêtera à Châteauroux.
2010 est loin, cette fois pas de tensions et de colère, tout le monde repart le cœur léger pour continuer à fêter en refaisant le monde autour d'une bière, du moins chez les plus « anciens ».


Après les festivités à la Meinau, les UB90 ont donc réussi leur déplacement des 25 ans, ravivant beaucoup de souvenirs personnels sur ces années de « supporterisme actif. » Mais pas de nostalgie pour autant, le club semble parti du bon pied en cette saison 2015/2016 et il n'est pas déraisonnable d'espérer un dénouement heureux, retardé mais inéluctable, avec une montée méritée pour ces supporters et d'une manière générale le public strasbourgeois.
Du côté des tribunes, de nouvelles générations arrivent, il faut s'en réjouir, mais il est difficile de ne pas penser que la plupart vont sans doute découvrir la face sombre du monde du foot et des tribunes dans les divisions supérieures (sécurité, violences...), après des années vierges et hégémoniques de la CFA au National. L'apprentissage risque d'être dur, mais il forgera les caractères et resserrera les liens qui font la force des ultras.
Pour ma part, je continuerai certainement de rester en retrait, en fan qui n'arrive pas à arrêter mais n'a plus le temps ou l'envie de s'investir, et ne me déplacerai sans doute qu'à titre exceptionnel. Peut-être parce que la relève est là, peut-être parce que l'esprit de ces années dans le monde amateur ne pourra pas perdurer, peut-être parce que mon boulot ne me le permet plus, peut-être sans doute aussi pour faire autre chose et privilégier notamment ma vie de famille. Sans doute un peu pour toutes ces raisons à la fois. »

13ème journée, 4 décembre 2015

Luçon 1-0 Strasbourg, par @mitchtornado

« Affiche alléchante en ce polaire vendredi soir de décembre, en effet ce sont deux équipes sur le podium qui s'affrontent dans le stade champêtre de Luçon sous une température proche de zéro.
Zéro, ce sera le nombre de la soirée, zéro comme la prestation du Racing, zéro comme le nombre de point récolté en Vendée, et comme le nombre de but inscrit par le Racing.
Défaite frustrante contre une valeureuse mais prenable équipe de Luçon, qui finira d'ailleurs par s'écrouler dans la course à la montée à la Ligue 2.
Une dizaine d'irréductibles supporters strasbourgeois ont fait le déplacement au stade Jean de Mouzon, pour la majorité des expatriés comme moi, pour lesquels ce fut un des rares matchs visibles dans la région grand-Ouest cette saison.
Pour résumer, on ne retiendra pas la prestation des joueurs, mais plutôt les à-cotés tels que l'ambiance champêtre, le froid polaire, le bon vin chaud et notre présence, la plus faible à l'extérieur cette saison, qui nous permet de faire un énième grand chelem côté tribune en championnat.
900 Km, on est fier, on est là ! Et on sera encore là pour les prochains déplacements du côté de Tours, Niort, Laval et Orléans, mais cette fois en Ligue 2 ! »

15ème journée, 11 décembre 2015

CA Bastia 1-0 Strasbourg, par @greg

« Après une période d’incertitude, ce match contre le CA Bastia est fixé à Porto Vecchio. C’est plutôt une bonne nouvelle, puisque nous avons déjà nos billets et qu’une rencontre déplacée sur le continent aurait donc été un sacré mauvais plan. Nous aurons au contraire la chance de découvrir un nouveau coin de l’ile et de visiter un quatrième stade corse. Ce déplacement est prévu en famille et quelques jours avant le départ, @ross3 se joint à nous. Nous ne serons que quatre Strasbourgeois à rallier la Corse pour soutenir le RCS. Après un vol direct jusqu’à Bastia et un déjeuner en terrasse sur le port de plaisance, nous traversons la Corse et suivons un long moment un camion-citerne fabriqué à Fegersheim, dont nous craignons que la cuve ait pu être soudée par @jphilou. Le match ressemble à tous les matchs sur l’Ile de Beauté : nos joueurs se font marcher dessus et nous perdons un but à zéro. En plus, il fait très froid et nous sommes bien contents de rentrer à l’hôtel. @ross3 part de son côté faire la tournée des bars en solitaire, en espérant y retrouver la réceptionniste de l’hôtel. Fort heureusement, la suite du week-end est bien plus sympathique avec la découverte des falaises de Bonifacio et de magnifiques plages, notamment celle de Santa Giulia. Le dimanche, retour à Bastia et une visite à la boutique du Sporting est l’occasion pour @ross3 de tomber une nouvelle fois amoureux. Un beau week-end comme d’habitude, malgré la traditionnelle déception sportive ! »

16ème journée, 18 décembre 2015

Amiens 2-0 Strasbourg, par @christou27

« Préparer les fêtes de fin d’année en Picardie ? Ça ne viendrait pas à l’idée de grand monde et pourtant, par un hasard du calendrier, ce déplacement au stade de la Licorne a lieu un an jour pour jour après celui de la saison précédente.
Il y a d’ailleurs du progrès du côté amiénois depuis lors : une buvette pour les supporters visiteurs, les stadiers sont un peu mieux préparés. Mais en face, les fans alsaciens n’ont pas trop répondu présents. Pas de bus d’Alsace et moins de parisiens que d’habitude pour un déplacement qui s’y prête pourtant plutôt bien…
Il faut dire que le mois de décembre sportif pourri des Strasbourgeois (2 défaites consécutives) n’incite pas à l’optimisme. La conséquence, c’est que l’ambiance y est moins rythmée que l’année passée. Sans capo pour mener les chants, les efforts sont voués à l’échec pour la petite trentaine de présents. Le spectacle indigent étouffe vite nos velléités et deux buts coup sur coup achèveront les derniers motivés.
Du côté de la tribune strasbourgeoise, la dernière demi-heure du match (et de 2015) aura lieu dans une ambiance un peu surprenante, hors du football, où les gens discutent, rigolent voire font la sieste (!) mais ne suivront plus le match que d’un œil distrait et détaché. Il m’a rarement été donné l’occasion de voir la tribune strasbourgeoise baisser les armes mais ce fut le cas ce soir-là. Pas d’énervement, pas d’optimisme naïf, juste une forme de résignation et l’envie de passer en 2016 au plus vite.
Parce que tout le monde ce soir-là connaissait la règle : Si on ne peut pas vivre chaque semaine un Belfort, le supporter en déplacement sait qu’il doit aussi passer par des non-matchs sur et en dehors du terrain comme celui de ce 18 décembre. »


(à suivre...)

kitl

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