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- Après-match
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- Par athor
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Bien aidé par une expulsion troyenne en début de match, le Racing a renoué avec la victoire, en se contentant de gérer son avance.
Plus de deux semaines après avoir ramené un bon point de la pelouse du Gazélec Ajaccio, le Racing affrontait un autre relégué de L1, en pleine reconstruction, Troyes. Privé de certains de ses cadres, Jean-Louis Garcia peut tout de même compter sur quelques joueurs référencés, à l'image de l'éternel Benjamin Nivet, ainsi que Darbion et Cacérès. De son côté, Thierry Laurey a légèrement retouché son onze de départ, en grande partie contrait par les absences sur blessure et par la suspension de Felipe Saad. Le Brésilien est d'ailleurs remplacé par le nouveau venu Kader Mangane.
L'avant match est l'occasion de noter le retour du Racing sur la case du lundi soir, réservée à la seconde affiche de la journée, diffusée sur Canal+ Sport. Un retour en quelque sorte célébré par le kop. Le reste du stade reste tout de même bien garni. Dans la chaleur meinovienne, les deux équipes se neutralisent en début de rencontre, les défenses se montrant solides de part et d'autre. Pour sortir de cette torpeur, le Troyen Mahamadou N'Diaye décide de sortir la faucheuse en allant tacler Gonçalves les deux pieds décollés en avant. Anthony Gautier n’hésite pas longtemps et sort le carton rouge direct. A dix contre onze pendant près de 80 minutes, l'ESTAC change ses plans, et passe à un schéma avec deux lignes de quatre, plus resserrées.
Cela n'empêche pas le RCS de se procurer ses premières occasions, par l'intermédiaire de Stéphane Bahoken. Par deux fois, l'ancien Niçois sollicite Samassa, d'abord par un petit pointu astucieux, puis par une belle frappe enroulée, qui permet au gardien adverse de rentrer chez lui avec une belle photo. Dans ce gros temps fort, le Racing finit par concrétiser : très bien servi par Anthony Gonçalvès, Boutaïb bute sur Samassa. Le ballon s'élève aux six mètres, et Bahoken, absolument seul, n'a plus qu'à le pousser au fond des filets de la tête. Un premier but pour lui, qui vient récompenser un bon début de match, dans la lignée de son bon début de saison. Dès lors, Strasbourg gère son avance, et se contente de gérer les quelques rares percées troyennes, à l'image de ce coup franc rapidement joué pour Raphaël Cacérès.
Au retour des vestiaires, le jeu peine encore à s'enflammer, même si Troyes ne se montre pas du tout résigné et continue de tenter sa chance. Le Racing lui semble ronronner, et doit attendre un bon quart d'heure avant de voir Kader Mangane tenter un gros rush vers l'avant pour servir Bahoken, décidément dans tous les bons coups. Toujours dans l'attente que leur adversaire se découvre, les Bleus sont de plus en figés, provoquant même quelques sifflets de la part du public. Heureusement, les changements de fin de match ont le mérite de réveiller un peu l'assistance, notamment l'entrée du revenant Jérémy Blayac. Mais, c'est un autre entrant, Dimitri Liénard qui conclue la soirée, par une jolie réalisation du gauche, après avoir évité la sortie de Samassa et s'être excentré sur le côté droit.
Grâce à ce succès 2-0, le Racing retrouve la 2ème place du classement, un rang évidemment tout à fait anecdotique, mais qui récompense un bon début de saison. Néanmoins, il ne doit pas faire oublier la manière un brin frileuse, qui n'aurait peut-être pas suffi face à une équipe de Troyes à onze. Les axes de progrès sont donc identifiables, juste avant d'enchaîner dès vendredi à Orléans, puis face au Red Star lundi prochain.
L'avant match est l'occasion de noter le retour du Racing sur la case du lundi soir, réservée à la seconde affiche de la journée, diffusée sur Canal+ Sport. Un retour en quelque sorte célébré par le kop. Le reste du stade reste tout de même bien garni. Dans la chaleur meinovienne, les deux équipes se neutralisent en début de rencontre, les défenses se montrant solides de part et d'autre. Pour sortir de cette torpeur, le Troyen Mahamadou N'Diaye décide de sortir la faucheuse en allant tacler Gonçalves les deux pieds décollés en avant. Anthony Gautier n’hésite pas longtemps et sort le carton rouge direct. A dix contre onze pendant près de 80 minutes, l'ESTAC change ses plans, et passe à un schéma avec deux lignes de quatre, plus resserrées.
Cela n'empêche pas le RCS de se procurer ses premières occasions, par l'intermédiaire de Stéphane Bahoken. Par deux fois, l'ancien Niçois sollicite Samassa, d'abord par un petit pointu astucieux, puis par une belle frappe enroulée, qui permet au gardien adverse de rentrer chez lui avec une belle photo. Dans ce gros temps fort, le Racing finit par concrétiser : très bien servi par Anthony Gonçalvès, Boutaïb bute sur Samassa. Le ballon s'élève aux six mètres, et Bahoken, absolument seul, n'a plus qu'à le pousser au fond des filets de la tête. Un premier but pour lui, qui vient récompenser un bon début de match, dans la lignée de son bon début de saison. Dès lors, Strasbourg gère son avance, et se contente de gérer les quelques rares percées troyennes, à l'image de ce coup franc rapidement joué pour Raphaël Cacérès.
Au retour des vestiaires, le jeu peine encore à s'enflammer, même si Troyes ne se montre pas du tout résigné et continue de tenter sa chance. Le Racing lui semble ronronner, et doit attendre un bon quart d'heure avant de voir Kader Mangane tenter un gros rush vers l'avant pour servir Bahoken, décidément dans tous les bons coups. Toujours dans l'attente que leur adversaire se découvre, les Bleus sont de plus en figés, provoquant même quelques sifflets de la part du public. Heureusement, les changements de fin de match ont le mérite de réveiller un peu l'assistance, notamment l'entrée du revenant Jérémy Blayac. Mais, c'est un autre entrant, Dimitri Liénard qui conclue la soirée, par une jolie réalisation du gauche, après avoir évité la sortie de Samassa et s'être excentré sur le côté droit.
Grâce à ce succès 2-0, le Racing retrouve la 2ème place du classement, un rang évidemment tout à fait anecdotique, mais qui récompense un bon début de saison. Néanmoins, il ne doit pas faire oublier la manière un brin frileuse, qui n'aurait peut-être pas suffi face à une équipe de Troyes à onze. Les axes de progrès sont donc identifiables, juste avant d'enchaîner dès vendredi à Orléans, puis face au Red Star lundi prochain.