Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le minimum syndical

Note
5.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Après-match
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Auteur(s)
Par athor
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© manacor67

Dans le froid de l'Alsace bossue, le Racing s'est contenté d'un seul but de Boutaïb pour venir à bout de Sarre-Union, au terme d'un match très terne. On ne retiendra donc que la qualification.

Ce compte-rendu aurait pu s'arrêter à ce chapeau, tant ce 8ème tour de coupe de France fut terne. Pour affronter l'US Sarre-Union, 5ème de son groupe de CFA2, Thierry Laurey avait choisi de faire tourner son effectif, comme le veut la tradition des premiers tours de coupe. Ainsi, Ernest Seka et Eric Marester ont pu suivre la rencontre depuis la tribune du stade omnisports, au milieu du pittoresque public local, tandis que Boutaïb, Oukidja et Bahoken, titulaires habituellement, ont pris place sur le banc. Le 11 de départ est donc relativement inédit, malgré la présence de quelques cadres :
Equipe


En face, quelques têtes connus du côté de la Meinau, avec Thomas Zerbini, Jean-Philippe Djé et Omar Hassidou, qui ont tous porté le maillot du RCS. On notera l'absence de Yann Schneider, le capitaine habituel. Devant une affluence très honorable, mais loin du guichet fermé espéré, les deux équipes débutent par un long round d'observation. En d'autres termes, il ne se passe pas grand chose sur le terrain. L'USSU a fait le choix d'un schéma en 3-5-2, pour contrecarrer toutes les attaques adverses et se montrer solide. La première période se déroule ainsi sans vraiment d'occasions à se mettre sous la dent. Le Racing ne parvient à se montrer dangereux que sur des coups de pied arrêtés, mais ceux-ci ne sont pas suffisamment bien travaillés pour inquiéter Özcan. Le 0-0 à la mi-temps est donc tout à fait logique, et les spectateurs ne manquent pas de comparer ces 45 premières minutes à une rencontre du dimanche matin, autour d'un vin chaud trop épicé.

En seconde, sans doute secoués par Thierry Laurey à la pause, les Strasbourgeois tentent d'élever un peu le rythme mais demeurent bien inoffensifs. Très bien muselé par la défense des locaux, Jérémy Blayac n'a jamais pu tirer son épingle du jeu et a été remplacé par Khalid Boutaïb à l'heure de jeu. La première action notable a lieu à la 64ème minute de jeu, quand Laurent Dos Santos, l'un des seuls à surnager, délivre un excellent centre depuis son côté droit, mais Baptiste Guillaume ne parvient pas à redresser le ballon du pied gauche. Quelques instants plus tard, le très connaisseur public local éructe lorsqu'à la suite d'un faux rebond, le ballon touche la main de Dos Santos dans la surface, sans que l'arbitre ne bronche, à juste titre.

Il faut finalement attendre le dernier quart d'heure pour enfin voir un mouvement collectif strasbourgeois construit. Au terme d'un belle séquence, Stéphane Bahoken, entré en jeu, délivre un centre parfait pour Baptiste Guillaume dont la reprise est déviée magnifiquement par Özcan sur le poteau. En parfait renard, Khalid Boutaïb n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets pour ouvrir la marque. Ce fut le seul éclair de la rencontre, les dix dernières minutes étant tranquillement gérées par les Strasbourgeois.

Le Racing a donc joué à l'économie, sans briller mais sans jamais être inquiété. Le minimum donc pour une équipe de L2 sur la pelouse d'une CFA2, qui lui assure une place en 32ème de finale, avec la perspective, peut-être, d'affronter une équipe de L1 pour la première fois depuis janvier 2010.

athor

Commentaires (1)

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  • Merci, Athor, pour le résumé de ce match non pas CGT, mais CTAGT (dans les poubelles de l'histoire du club). Courage, camarades, dans une semaine arrive le temps des cerises !

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