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- Après-match
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- Par nonoben67
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Bien que dominateur une bonne partie de la rencontre, le Racing a connu, face à Guingamp, sa première grosse frustration et sa deuxième défaite (2-0) de la saison. Avec trois montants touchés, le Racing peut rentrer des Côtes d'Armor avec de gros regrets.
C'est probablement ça, le fameux (ré?)apprentissage de la Ligue 1. Mettre ces fichus ballons au fond, sous peine d'être puni, de "se faire niquer" comme dirait un certain P.M. sur les réseaux sociaux, par une équipe longtemps dominée. Verni par certains faits de jeu face à Lille (le QI de Maignan) et à Montpellier (but de Sio injustement refusé), le RC Strasbourg n'a cette fois-ci pas joué de réussite, ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé...
Pour ce troisième déplacement en un mois, Thierry Laurey avait reconduit son 4-2-3-1, avec un Benjamin Corgnet parfois assez bas. Rétabli, Nuno Da Costa est malgré tout resté sur le banc, au profit d'un Martin Terrier très actif sur son côté gauche.
En face, peu d'innovations non plus de la part d'Antoine Kombouaré, si ce n'est la titularisation de Marcus Thuram - fils de - aux côtés de Jimmy Briand, dans un 4-4-2.
[equipe]Johnsson--Ikoko, Sorbon, M. Pereira, Kerbrat--, Diallo, Phiri,--Salibur,, Coco -- Thuram, Briand[/equipe]
Devant 150 supporters alsaciens (soit près de 2% de la population guingampaise), les Racingmen ont tenté. Beaucoup. Pendant bien une heure, les Ciel et Blanc ont dominé cette rencontre, porté par un pressing agressif et un jeu léché. Hélas, trois montants touchés - tous à 0-0 - laisseront beaucoup de regrets.
« Trois tirs sur le poteau, c'est plus rageant qu'encourageant. Le haut niveau requiert de l'efficacité. »
Un manque de réalisme que ne pouvait que regretter Laurey en fin de match: « Trois tirs sur le poteau... C'est plus rageant qu'encourageant. Le haut niveau requiert de l'efficacité. » Question d'efficacité, on en connaît un qui a remis de l'huile dans un débat déjà bien enflammé. S'il n'a pas toujours été servi dans les meilleurs conditions, Idriss Saadi a peu pesé sur le cours de la rencontre. Et n'a su convertir certaines offrandes de ses partenaires, comme cette ouverture de Corgnet - très en jambe dimanche - pile dans les pieds (20e) de l'Algérien, qui – surpris par la qualité d'un tel ballon ? Pas assez en confiance pour la jouer en une touche ?- n'a réussi à contrôler et s'emmener correctement le ballon, pressé par deux défenseurs.
Pendant plus d'une heure, l'on a pu croire que ce manque de réalisme n'aurait de réels incidents puisque, derrière, ça tenait tant bien que mal la baraque. Guingamp n'a pas manqué non plus d'occasion. A la 12e, Salibur – une pièce sur une convocation en EDF pour lui dans les prochaines années - déborde Salmier sur le côté droit, son centre trouve Coco dont la reprise à bout portant est détournée par Kamara. Derrière Thuram est surpris, puis Diallo rate d'une manière assez incroyable le cadre, la faute à un pied trop ouvert. Vingt minutes plus tard, au tour du gardien strasbourgeois d'être un peu chancheux. Kerbrat à la récupération, longue ouverture pour Thuram qui, libre, contrôle, fixe Mangane puis décoche une frappe des 20 mètres qui file au ras du poteau droit du Racing.
Mais un tel manque de bol ne pouvait rester sans conséquence. Après avoir bien géré leurs temps faibles, les Bretons pouvaient alors faire la différence grâce aux anciens. Sur un déboulement d'Ikoko sur sa gauche à la 63e, Diallo prenait le meilleur sur Martinez et trompait de la tête Kamara.
Comme sonnés, les Racingmen ont alors eu d'énormes difficultés à reprendre le cours du jeu, et n'ont plus réussi à inquiéter l'arrière-garde morbihannaise. Au contraire de Guingamp, en plein temps fort. Kamara sauvait deux fois la patrie devant Blas puis Salibur, mais ce n'était que retarder l'échéance. Sur un nouveau déboulement côté gauche, Bénézet adressait un centre que Briand convertissait (87e) après s'être libéré du marquage de Salmier.
Cette défaite vient conclure un mois d'août chargé. Au final, quatre points en quatre matches dont trois à l'extérieur, du jeu et une 14e place. Place désormais à la trêve internationale, qui permettra de reposer, avant Amiens à la Meinau le 9 septembre, les esprits et les corps, surtout celui d'Aholou, touché et remplacé après l'heure de jeu...
Pour ce troisième déplacement en un mois, Thierry Laurey avait reconduit son 4-2-3-1, avec un Benjamin Corgnet parfois assez bas. Rétabli, Nuno Da Costa est malgré tout resté sur le banc, au profit d'un Martin Terrier très actif sur son côté gauche.
En face, peu d'innovations non plus de la part d'Antoine Kombouaré, si ce n'est la titularisation de Marcus Thuram - fils de - aux côtés de Jimmy Briand, dans un 4-4-2.
[equipe]Johnsson--Ikoko, Sorbon, M. Pereira, Kerbrat--, Diallo, Phiri,--Salibur,, Coco -- Thuram, Briand[/equipe]
Devant 150 supporters alsaciens (soit près de 2% de la population guingampaise), les Racingmen ont tenté. Beaucoup. Pendant bien une heure, les Ciel et Blanc ont dominé cette rencontre, porté par un pressing agressif et un jeu léché. Hélas, trois montants touchés - tous à 0-0 - laisseront beaucoup de regrets.
- Dès le début d'un match qui n'aura connu de round d'observation, les Racingmen se portent à l'attaque et Aholou est le premier à frapper. A la 6e minute, l'ancien de l'USO intercepte un ballon, se projette et, sans être pressé, déclenche une frappe croisée à ras de terre des 25 m, qui échoue sur le poteau gauche de Johnsson. Au rebond, Saadi se précipite et n'arrive pas à conclure.
- Peu après le retour des vestiaires, Sacko change d'aile direction Terrier (56e). Le Nordiste profite d'un appel de Martinez sur sa gauche pour fixer Kerbrat, revient sur son pied droit et voit son ballon échouer sur le poteau gauche.
- Cela aurait pu être le but de cette journée. A la 56e minutes, un corner strasbourgeois est dégagé plein axe. Sacko reprend alors le ballon comme qu'il vient d'un plat du pied (sécurité) à plus de 35 mètres du but. La balle s'écrase sur la barre. Aholou aura beau ensuite tenter un geste digne de Shaolin Soccer, le score ne bouge pas.
« Trois tirs sur le poteau, c'est plus rageant qu'encourageant. Le haut niveau requiert de l'efficacité. »
Un manque de réalisme que ne pouvait que regretter Laurey en fin de match: « Trois tirs sur le poteau... C'est plus rageant qu'encourageant. Le haut niveau requiert de l'efficacité. » Question d'efficacité, on en connaît un qui a remis de l'huile dans un débat déjà bien enflammé. S'il n'a pas toujours été servi dans les meilleurs conditions, Idriss Saadi a peu pesé sur le cours de la rencontre. Et n'a su convertir certaines offrandes de ses partenaires, comme cette ouverture de Corgnet - très en jambe dimanche - pile dans les pieds (20e) de l'Algérien, qui – surpris par la qualité d'un tel ballon ? Pas assez en confiance pour la jouer en une touche ?- n'a réussi à contrôler et s'emmener correctement le ballon, pressé par deux défenseurs. Pendant plus d'une heure, l'on a pu croire que ce manque de réalisme n'aurait de réels incidents puisque, derrière, ça tenait tant bien que mal la baraque. Guingamp n'a pas manqué non plus d'occasion. A la 12e, Salibur – une pièce sur une convocation en EDF pour lui dans les prochaines années - déborde Salmier sur le côté droit, son centre trouve Coco dont la reprise à bout portant est détournée par Kamara. Derrière Thuram est surpris, puis Diallo rate d'une manière assez incroyable le cadre, la faute à un pied trop ouvert. Vingt minutes plus tard, au tour du gardien strasbourgeois d'être un peu chancheux. Kerbrat à la récupération, longue ouverture pour Thuram qui, libre, contrôle, fixe Mangane puis décoche une frappe des 20 mètres qui file au ras du poteau droit du Racing.
Mais un tel manque de bol ne pouvait rester sans conséquence. Après avoir bien géré leurs temps faibles, les Bretons pouvaient alors faire la différence grâce aux anciens. Sur un déboulement d'Ikoko sur sa gauche à la 63e, Diallo prenait le meilleur sur Martinez et trompait de la tête Kamara.
Comme sonnés, les Racingmen ont alors eu d'énormes difficultés à reprendre le cours du jeu, et n'ont plus réussi à inquiéter l'arrière-garde morbihannaise. Au contraire de Guingamp, en plein temps fort. Kamara sauvait deux fois la patrie devant Blas puis Salibur, mais ce n'était que retarder l'échéance. Sur un nouveau déboulement côté gauche, Bénézet adressait un centre que Briand convertissait (87e) après s'être libéré du marquage de Salmier.
Cette défaite vient conclure un mois d'août chargé. Au final, quatre points en quatre matches dont trois à l'extérieur, du jeu et une 14e place. Place désormais à la trêve internationale, qui permettra de reposer, avant Amiens à la Meinau le 9 septembre, les esprits et les corps, surtout celui d'Aholou, touché et remplacé après l'heure de jeu...
