Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Et Jérémy entra en Blayaction !

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5.0 / 5 (4 notes)
Date
Catégorie
Après-match
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Par jean-bon
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4 comm.
RCS - Chambly 2-0 Denis Beylet 48.jpg
© denisub90

Rencontre dominicale pour une bouffée d'oxygène dans cette Ligue 1 avec les trois points de la victoire obligatoire pour les deux équipes présentes sur la pelouse de la Meinau.

Les travées tardent à se remplir à quelques minutes du coup d'envoi, très certainement à cause de l'apparition, aux buvettes de stade, de la nouvelle bière Fischer ambrée.
Pourtant, ce seront quand même près de 23 000 spectateurs qui garniront les gradins, dont une grosse centaine de Troyens qui s'agitent dans leur quart de virage.

Comme l'avaient annoncé les UB, les chants résonnent dès l'apparition des joueurs pour l'échauffement, qu'il faudra penser à délocaliser sur les terrains d'entraînement coté Krimmeri pour ne plus massacrer à ce point les surfaces de réparation.
A noter que lors de la présentation des joueurs, le nom de Kamara fut reprit par le stade après l'annonce de son prénom, une grande satisfaction.

Du côté du terrain, les joueurs, eux, font ce qu'ils peuvent pour ne justement pas faire souffrir d'avantage la pelouse dans les surfaces de vérité, et l'on constate que le semblant de football proposé par les 22 acteurs en première mi-temps se cantonne au milieu de terrain, où les tentacules de Ahoulou font merveilles. Le pauvre Nivet en subit les conséquences et n'est que l'ombre de lui même.

Pourtant, les Troyens, étrangement vêtus de leurs tenues aux couleurs de chasubles d'échauffement, sont aussi agressifs pour les yeux qu'ils le sont sur nos joueurs avec un nombre de fautes incalculable.
Il se montrent les plus dangereux et le Racing évite le pire grâce à un bon retour de Foulquier, bien en jambes cet après-midi et un Oukidja des grands jours.

A noter la blessure de Mangane, qui quitte le terrain dès la 8e minute de jeu, un comportement de capitaine exemplaire, pour qui le casse tête de son entraîneur pour composer sa défense centrale doit cesser.
Il laisse donc de ce fait, le brassard et sa place aux coté de Martinez à un Bakari Koné serein et appliqué.
Il n'y a que Kenny Lala, sur un moment d'absence dans sa propre surface et sur une passe plein axe ratée, pour garantir une dose de frisson suffisante à un mur bleu qui galère un peu à s’enthousiasmer vu le spectacle proposé.

La mi-temps arrive à point nommée, il faut dire que cette Fischer, même servie dans un gobelet en plastique glisse toute seule au fond du gosier.
Le temps de discuter avec mes voisins sur le fait que Foulquier joue sans ses protèges tibias, voir avec ceux de son fils qu'il aurait malencontreusement pris à la place des siens en partant trop vite de chez lui et sur la qualité du jeu au pied de notre gardien titulaire du jour et la deuxième mi-temps reprend.

A vrai dire, le second acte débute vraiment au moment où notre Thierry -la science- Laurey décide de sortir un Jonas Martin plutôt terne pour un Jérémy Blayac étincelant dès son entrée sur le terrain.
Du coup, de peur de ne pas être élu MVP de ce match, Ahoulou décide, suite à un bel échange avec un Terrier combatif, de slalomer dans la défense troyenne et de placer un enroulé petit filet opposé... Magnifique, enfin on peut exulter notre joie de revoir les filets trembler.
A partir de se moment, c'est toute la tribune ouest qui tremble à son tour puisqu'une poignée de minutes plus tard, Blayac, grâce à un pressing hargneux et constant, récupère la balle et s'en va battre le portier de l'ESTAC.

La fin de match est un peu plus calme et on se prend même à rêver de finir le match en gardant notre cage inviolée.
Enfin les arrêts de jeu, justement le moment où notre défense en concertation avec notre gardien, décide de laisser le troyen Niane réduire le score, histoire de ne pas avoir le melon et de se croire plus beau que l'on ne l'est.

Qu'importe, la victoire est acquise et ces trois points de plus dans la besace nous permettent de souffler une semaine de plus jusqu'à ce déplacement à Paris que l'on ira défier alors que leurs illusions en Champion's League seront perdues.

Pure spéculations me direz vous, mais lors d'un vieux match contre Colomiers en national, j'ai aussi dis à mon voisins qu'un jour Oukidja sera propre dans ses relances et aujourd'hui, cela a été le cas.

jean-bon

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