Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Portrait de Mamadou Bah

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Par ulirch-le-pen
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Le jeune milieu défensif guinéen n'a disputé que cinq petites rencontres au plus haut niveau avec le Racing, et pourtant il est un des sérieux prétendants à une place de titulaire en Ligue 2. Retour sur son étonnant parcours.

Au départ, rien de bien étonnant : Mamadou Bah, jeune guinéen né à Conakry le 25 Avril 1988, joue en première division guinéenne, au FC Frigiubge, lorsqu'en 2005, comme des milliers de jeunes africains talentueux, il est repéré par un club européen lors d'un tournoi amical. Ce club européen, c'est le Racing. Il y effectue un court essai, convainc les dirigeants strasbourgeois et intègre le centre du formation en juin 2006.

Quelques matchs en CFA et un contrat pro
Lors de la saison 2006-2007, le jeune africain n'apparaît que deux fois avec l'équipe II du Racing. Mais les dirigeants strasbourgeois qui savent le jeune homme suivi par de nombreux recruteurs du fait de ses apparitions dans les diverses sélections de jeunes, continuent de croire en lui et lui font même signer un contrat pro de trois ans à l'issue de la saison. Mais quel type de joueur est ce jeune Africain en qui le Racing a placé sa confiance il y a plus d'un an maintenant ?

Un joueur rugueux, technique ; un homme souvent en retard
Le jeune milieu défensif est, comme son poste l'exige, un joueur physique. Un peu trop parfois : il frôlerait des fois le Sidi Yaya Keitaïsme. Mais il n'est pas qu'une simple baraque qui fait le ménage au milieu de terrain ; c'est un joueur très technique. Ceux qui l'ont souvent vu jouer avec la CFA le certifient ; une bonne vision de jeu, deux bons pieds. Bref, un bon joueur de football.
Seul petit problème : celui qui a réussi le petit exploit de rater deux reprises d'entraînement en moins d'un an (janvier 2008 et juin 2008) est également critiqué pour ses retards, voire absences, sur le terrain. Porté naturellement vers l'avant du fait de sa technique, le jeune guinéen en oublie parfois qu'il est milieu défensif. Il néglige son replacement et tout le monde - Jean-Marc Furlan le premier - ne cesse de le lui reprocher. Il reste à prier pour qu'il prenne en compte ces critiques et hisse son niveau défensif à la hauteur de celui de son idole, lui aussi milieu récupérateur attiré par l'offensive, Michael Essien.

Une saison 2007-2008 riche en émotions
La saison 2007-2008 restera longtemps dans la mémoire de Mamadou. Tout d'abord, il s'agit de la saison où il va s'imposer avec la CFA, ce qui était prévisible étant donné le contrat signé en 2007 mais pas du tout acquis étant donné les deux seuls petits matchs joués en 2006-2007.
Ensuite, il est appelé pour la première fois en sélection guinéenne en début d'année 2008, et non pas pour un simple match amical comme c'est souvent le cas lors d'une première sélection mais directement pour la CAN. Alors qu'il n'avait pas encore vingt ans à l'époque, il a donc eu la chance de représenter son pays pendant la plus grande compétition africaine de football. Il a également pu côtoyer des joueurs tels que Pascal Feindouno et Souleymane Youla.
Malheureusement pour lui, les trois matchs de la Guinée auxquels il participait (une fois en entrant en jeu, les deux autres fois en étant titulaire), se sont soldés par deux défaites et un match nul. Il est donc rentré à Strasbourg dès la fin du premier tour. Mais cette belle expérience semble lui avoir donné beaucoup de confiance puisque après son retour, il a été un leader de la CFA du Racing.
Puis enfin, enfin... Jean-Marc Furlan, désespéré, humilié, offensé, dos au mur, a offert une chance aux jeunes. Ses prestations en CFA ayant donné satisfaction, il fut le troisième jeune strasbourgeois - après Quentin Othon et Morgan Schneiderlin - à débuter en Ligue 1. C'était contre Valenciennes. Il disputa également les quatre matchs suivants et dut déclarer forfait pour le dernier match contre Marseille. Ces apparitions ont convaincu, et ce n'était pas une simple affaire de convaincre, ne serait-ce qu'un petit peu, dans ce Racing-là.

Les Guinéens au pouvoir ?
Mamadou qui a été rejoint par un mystérieux compatriote avec lequel il a joué en sélection, Victor Correia, semble donc être en mesure de prétendre à une place de titulaire dans ce Racing Club de Strasbourg appauvri et contraint de brader tous ses cadres.

ulirch-le-pen

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