RCS - MHSC, côté tribunes

L'accueil des spectateurs : Passable !

Le point noir de la soirée. Malgré une maigre affluence, l'entrée des spectateurs a été longue, provoquant colère et mouvement de grogne devant les grilles du stade. Seules 10 caisses d'ouvertes et 5 passages réservés aux spectateurs munis de billets, c'était trop peu pour accueillir 12.632 personnes. Vers 20h, il y avait en moyenne 25 minutes de queue pour les spectateurs déjà munis de billets. Paradoxal lorsqu'on sait que le club conseille aux supporteurs de procéder ainsi pour éviter les files d'attentes ! A 20h15, les fouilles ont quasiment cessé afin de permettre à tout le monde de voir le coup d'envoi.

Dans le stade, pas de gros changements par rapport à l'an dernier : le sandwich merguez est toujours à 4.5€, même pour les abonnés. En revanche, la saga des panneaux d'affichage semble repartie : aucun ne fonctionnait !

L'entrée des joueurs et le début de match : Bien !

L'entrée des joueurs a été saluée par le déploiement d'un tifo-voile par les UB90 sur le Kop, représentant un charmeur de serpent vêtu aux couleurs du Racing, jouant de la flute pour un serpent portant un gros "RCS" sur le corps.

On notera l'absence de la bâche nouvelle vague du CCS ainsi que celle des Hansi.

Le Kop se montre bruyant : les supporteurs sont visiblement contents de retrouver leur tribune, le parfum des matches, qu'importe qu'on soit en L2 !

La suite du match : Moyen !

Après 20 bonnes minutes, l'ambiance retombe peu à peu, comme le jeu sur le terrain. Les deux "chefs d'orchestre" tentent de réveiller tout ce beau monde en haranguant la foule régulièrement, avec un résultat jamais durable, hélas.

La fin de match : Bien !

Vers la 75ème minute de jeu, le Kop se réveille et se met à pousser avec la tribune Ouest qui n'hésite pas à crier et taper des mains. Les corners s'enchainent et Fanchone marque. On peut voir beaucoup de scènes d'hystérie dans les tribunes. Les supporteurs semblent évacuer 6 mois de frustration, les 11 défaites d'affilée, l'invraisemblable descente en L2, ces joueurs qui ont plombé le vestiaire, etc... Jusqu'à la fin du match, le public savoure la victoire, les chants se succèdent et au coup de sifflet final, tous les joueurs viennent saluer les spectateurs. Comme d'habitude, Cassard a droit à une ovation particulière.

Les Montpelliérains : Bien !

La tribune visiteur a accueilli une cinquantaine de supporteurs derrière les bâches BP 91 et Armata. Tout ce petit monde a passé l'ensemble du match à bouger et chanter, torses nus, et on a même vu un fumigène allumé en 2ème période. Les Montpelliérains ont profité du coup de mou du Kop strasbourgeois pour se faire entendre à quelques reprises, ce qui est tout à leur honneur. Trois d'entre eux croisés après le match confieront néanmoins avoir trouvé leur prestation correcte mais sans plus.

La contestation du début de la 2ème mi-temps : Bien !

Au retour des vestiaires, les kops strasbourgeois et montpelliérains ont mené une action commune pour dénoncer les incohérences du calendrier de la L2. Incohérences qui font qu'une journée se commence un vendredi pour terminer trois jours plus tard le lundi et qui empêchent les gens de se rendre au stade. Pour cela, ils ont déployé une banderole commune : " Le combat se poursuit, tous les matches le samedi !". Tout ceci a été assaisonné de chants d'insultes à l'encontre d' Eurosport, la LFP et son président moustachu. Peut-être sera-t-il possible d'aventure de trouver des chants plus poétiques pour faire passer ce message, ce qui permettra d'obtenir un "Très bien" !

Les pigeons : Très bien !

Alors que le match sombrait dans l'ennui, trois pigeons ont offert une petite animation en se crêpant le chignon sous le toit surplombant le kop et en déversant pas mal de guano sur ses occupants, provoquant un mini mouvement de foule et l'hilarité des pas mal de monde. Certains membres PG de la secte du guano en ont profité pour entonner un chant à leur gloire.