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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Après sa première défaite de la saison, le Racing se devait de réagir devant son public en accueillant Troyes, solide équipe de L2. Au final, on retiendra un triste match et deux jolies animations dans le Kop...
Première donnée : suite à la douche froide angevine, la fraîcheur s'est installée sur l'Alsace et Strasbourg. Cette fois, c'est bien l'automne... en espérant qu'il n'en ira pas de même sportivement pour le Racing, cycle oblige. Il fait donc frisquet sur les bords du Krimmeri et on veut croire que le RCS va réchauffer tout ça en mettant le feu comme contre Nîmes.
Mais peu semblent y croire puisque seules 11 000 personnes seront recensées, et les gradins ont sonné bien vides. Même le Kop présentait des rangs très clairsemés. Et pourtant ce Racing est plutôt séduisant à la Meinau et Troyes, sans être une affiche prestigieuse, est un client costaud. Las, la reconstruction doit bien se refaire avant tout dans les coeurs.
Actualité oblige, la soirée est placée sous le signe de la « lutte » contre le racisme. Le football sort le carton rouge au racisme, c'est dit. Ça ne coûte pas grand'chose, ça ne dérange pas grand'monde, mais comme ça, on pourra dire qu'on l'a fait. Pour la peine, les joueurs portent des t-shirt durant l'échauffement et exhibent une banderole. Il paraît même que Grégory Paisley a lu un message de la LICRA sur la volonté des joueurs professionnels d'éradiquer le racisme et les discriminations dans les stades de football. Sans remettre en cause l'implication du joueur strasbourgeois, force est de constater que le message n'a pas été relayé comme il aurait du l'être et dans le Kop on ne semble même pas s'être rendu compte de la scène.
En effet, dans le quart de virage nord-ouest, on est plutôt occupé à dérouler le tifo à la gloire du Racing organisé par les plus jeunes des UB90 : un grand voile plastique qui recouvre toute la tribune pour lui donner quelques couleurs, suivi par deux banderoles : « UB90 un jour... UB90 toujours ! » et « la relève est là ! ». Et déjà les premiers chants résonnent pour pousser les Bleus vers la victoire. Et pousser, il faudra le faire souvent : et pour l'équipe, et pour les fans eux-mêmes. En effet, le jeu du Racing n'a rien d'emballant et nombreux sont les messages d'encouragement adressés au Kop par le capo en rappelant que la saison sera longue. Mais il faut bien reconnaître que si l'ambiance est plutôt bonne, ce n'est pas non plus inoubliable.
En face, rien de bien folichon non plus du côté de la trentaine de Troyens venus soutenir leur équipe. Mais ils auront eu le mérite d'être venus et d'y croire...
Les Strasbourgeois aussi veulent y croire, et au retour des vestiaires, une autre animation a lieu dans le Kop, sous la forme d'un voile plastique dédié aux 10 ans de la Vieille Garde des UB90, section regroupant les plus anciens d'entre eux. Petit clin d'oeil générationnel donc, le tifo des « vieux » répondant à celui des « jeunes », rappelé par les banderoles : « Vieille Garde Strasbourg », « UB90 un jour... UB90 toujours ! » et « La Vieille Garde veille ! ».
Le Kop reprend ses encouragements mais la 2e période sera du même niveau que la première, le Racing semblant toujours aussi peu inspiré et Troyes aussi peu ambitieux. Du coup, on s'ennuie ferme dans les travées de la Meinau et les ultras s'amusent entre eux entre générations. Pour le reste, il faut bien reconnaître qu'il n'y a pas grand'chose à signaler. On essaie bien de motiver le maigre public des autres tribunes lors des rares coups de pression du RCS, mais le soufflet retombe très vite, et la motivation aussi. Les habitués auront eu comme un avant-goût des longues soirées d'hiver de L2 à venir à la Meinau...
Mentionnons pour finir la présence d'une quarantaine de supporters de Karlsruhe, un message de soutien des ultras au supporter marseillais emprisonné à Madrid suite à la rencontre Atletico OM et un autre en Populaire Ouest, certains réclamant la libération de leur camarade strasbourgeois interpellé quelques temps plus tôt.
La soirée se finit mollement sur le match nul. Certains y verront un bon point et la reprise de la tête du championnat, d'autres les premiers points de perdu à la Meinau et le 2e résultat consécutif inquiétant. Dans les tribunes, on aura vu deux jolies animations mais un stade un peu froid que le Racing n'aura pas contribué à réchauffer...
Allez, les prochains visiteurs à la Meinau seront les Lensois, sommet de la saison avec le derby contre Metz tant sur le terrain que dans les gradins.
Mais peu semblent y croire puisque seules 11 000 personnes seront recensées, et les gradins ont sonné bien vides. Même le Kop présentait des rangs très clairsemés. Et pourtant ce Racing est plutôt séduisant à la Meinau et Troyes, sans être une affiche prestigieuse, est un client costaud. Las, la reconstruction doit bien se refaire avant tout dans les coeurs.
Actualité oblige, la soirée est placée sous le signe de la « lutte » contre le racisme. Le football sort le carton rouge au racisme, c'est dit. Ça ne coûte pas grand'chose, ça ne dérange pas grand'monde, mais comme ça, on pourra dire qu'on l'a fait. Pour la peine, les joueurs portent des t-shirt durant l'échauffement et exhibent une banderole. Il paraît même que Grégory Paisley a lu un message de la LICRA sur la volonté des joueurs professionnels d'éradiquer le racisme et les discriminations dans les stades de football. Sans remettre en cause l'implication du joueur strasbourgeois, force est de constater que le message n'a pas été relayé comme il aurait du l'être et dans le Kop on ne semble même pas s'être rendu compte de la scène.
En effet, dans le quart de virage nord-ouest, on est plutôt occupé à dérouler le tifo à la gloire du Racing organisé par les plus jeunes des UB90 : un grand voile plastique qui recouvre toute la tribune pour lui donner quelques couleurs, suivi par deux banderoles : « UB90 un jour... UB90 toujours ! » et « la relève est là ! ». Et déjà les premiers chants résonnent pour pousser les Bleus vers la victoire. Et pousser, il faudra le faire souvent : et pour l'équipe, et pour les fans eux-mêmes. En effet, le jeu du Racing n'a rien d'emballant et nombreux sont les messages d'encouragement adressés au Kop par le capo en rappelant que la saison sera longue. Mais il faut bien reconnaître que si l'ambiance est plutôt bonne, ce n'est pas non plus inoubliable.
En face, rien de bien folichon non plus du côté de la trentaine de Troyens venus soutenir leur équipe. Mais ils auront eu le mérite d'être venus et d'y croire...
Les Strasbourgeois aussi veulent y croire, et au retour des vestiaires, une autre animation a lieu dans le Kop, sous la forme d'un voile plastique dédié aux 10 ans de la Vieille Garde des UB90, section regroupant les plus anciens d'entre eux. Petit clin d'oeil générationnel donc, le tifo des « vieux » répondant à celui des « jeunes », rappelé par les banderoles : « Vieille Garde Strasbourg », « UB90 un jour... UB90 toujours ! » et « La Vieille Garde veille ! ».
Le Kop reprend ses encouragements mais la 2e période sera du même niveau que la première, le Racing semblant toujours aussi peu inspiré et Troyes aussi peu ambitieux. Du coup, on s'ennuie ferme dans les travées de la Meinau et les ultras s'amusent entre eux entre générations. Pour le reste, il faut bien reconnaître qu'il n'y a pas grand'chose à signaler. On essaie bien de motiver le maigre public des autres tribunes lors des rares coups de pression du RCS, mais le soufflet retombe très vite, et la motivation aussi. Les habitués auront eu comme un avant-goût des longues soirées d'hiver de L2 à venir à la Meinau...
Mentionnons pour finir la présence d'une quarantaine de supporters de Karlsruhe, un message de soutien des ultras au supporter marseillais emprisonné à Madrid suite à la rencontre Atletico OM et un autre en Populaire Ouest, certains réclamant la libération de leur camarade strasbourgeois interpellé quelques temps plus tôt.
La soirée se finit mollement sur le match nul. Certains y verront un bon point et la reprise de la tête du championnat, d'autres les premiers points de perdu à la Meinau et le 2e résultat consécutif inquiétant. Dans les tribunes, on aura vu deux jolies animations mais un stade un peu froid que le Racing n'aura pas contribué à réchauffer...
Allez, les prochains visiteurs à la Meinau seront les Lensois, sommet de la saison avec le derby contre Metz tant sur le terrain que dans les gradins.
