Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Troyes, la verue de web d'après match

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Par zottel
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Rien ne sert de courir, il faut partir à point... à moins que ça ne soit l'inverse. Bref : le dénouement du match à Troyes est déjà tout écrit. Dans le style inimitable de nos journalistes favoris.

dna
Les mots du capitaine (Dernières Nouvelles d'Alsace, 28/03/2009)
Un match nul plein de regrets en terre troyenne. C'est Yamissi qui enterre le Racing dès la 30ème minute ; dix minutes plus tard, Marcos fait parler sa technique et égalise, mais le score en reste là. Il semble pourtant que, comme on dit, si le Racing aurait poussé, il aurait gagné. Comme le déclarait le défenseur relégué sur le banc Grégory Paisley :
« C'est difficile, on joue de malchance ! On les a pourtant pris comme il faut, si j'ose dire. Mais, la fin de saison est encore loin, alors que certains auraient à l'évidence besoin de souffler... On aimerait déjà connaitre comment ça va se finir ! Comme on disait au siècle des Précieuses, "Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, ou je me vois résoudre à ne la souffrir plus"! (rire) Ceci dit, nous sommes des professionnels et nous nous efforçons de nous abstraire de telles considérations ».

alsace
Greg-la-jactance (L'Alsace, 28/03/2009)
Ca va de mal en pis au Racing. Un match nul honteux à l'image d'une saison grotesque. Pourtant, il y avait la place : si on aurait joué, on aurait gagné. Un scénario qu'éclaire les propos de Grégory Paisley :
«'Tain c'est dur, on joue pas mal, je pense ! On les a pourtant pris les trucs qui faut. Mais bon c'est pas la fin du monde, on dirait qu'il y en a qui ont besoin de nous siffler... On aimerait qu-i'-z'y connaissent aussi que'que chose ces cons-là (rire) Bon moi je dis ça, on est des pros, alors on s'en tamponne d' t' façon ».

rcs
Champagne ! (Site officiel, 28/03/2009)
Un match plein pour le Racing, qui repart avec un seul but encaissé. Comme le dit l'entraîneur général Jean-Marc Furlan (de sa belle voix de contre-alto), la saison est bien avancée et le Racing est toujours en piste pour le titre, de par sa position idéale pour bondir comme un fauve sur le haut du podium, où l'on se serre pour l'instant comme des poussins malades. C'est le premier lieutenant de Jean-Marc Furlan, Grégory Paisley, qui le résumait le mieux :
«C'est pas difficile, il faut un peu de chance ! On a aussi fait ce qu'il fallait. La saison est bientôt finie, et on ne laissera pas les autres souffler. On a hâte que ça finisse (rire) Ceci dit, on essaye de ne pas trop y penser pour pas s'emballer ».

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Un match interminable (Marianne2, 29/03/2009)
Un match dont personne ne sortira indemne. Entre provocations et atermoiements, les élites des deux camps ont échoué à mettre de l'ordre dans des débats passablement confus. On s'en tiendra donc pour l'instant à un partage des points qui consacre la faillite des valeurs et l'incapacité de tous à envisager une sortie par le haut. Les paroles du responsable Grégory Paisley sont le symbole même de cette décadence bling-bling :
«C'est difficile, mais on fait ce qu'on peut ! On n'a pas de baguette magique ! Vous trouvez ça normal de siffler à neuf matchs de la fin du championnat ? Moi je trouve pas ça normal. Je vais vous dire moi ce qui est normal : nous aussi on aimerait que ça aille plus vite, on comprend cette impatience (rire) Mais on aimerait aussi travailler, tous ensemble, dans la sérénité ».

Ca tourne en rond à l'Aube (Site officiel Estac, 28/03/2009)
Un match nul heureux pour l'ESTAC cédé par l'équipe du regretté Jean-Marc Furlan. Tout le monde a pu constater à quel point le technicien a imprimé sa patte sur cette équipe strasbourgeoise, qu'on devine prête psychologiquement à s'élancer vers les cimes du football européen. Comme le déclarait l'ex-Troyen Grégory Paisley :
« C'est pas facile ! On fait notre boulot quoi. Enfin, depuis le temps, en venant à Troyes on savait ce qui nous attendait. On est content d'être parti (rire) Même si je m'en moque en fait ».
Non vraiment, ici, personne ne vous a oublié.

http://img527.imageshack.us/img527/7303/huma.png
La crise s'installe (L'Humanité, 29/03/2009)
(...) Tandis que les puissances de l'argent continuent certes de corrompre les derniers refuges où s'exprime l'essence même des valeurs ouvrières, comme les stades de football. Il serait aujourd'hui devenu inconcevable que la capitale de l'Europe de Maastricht affronte le verdict populaire de l'humble prolétaire producteur de champagne. Mais ce serait sous-estimer l'ampleur de la souffrance et la détermination d'une mobilisation qui s'étend de plus en plus : la grève massivement suivie ce vendredi par les 22 acteurs (2 selon la police) du match Troyes-Strasbourg sonne comme un véritable soufflet sur les joues rebondies du capitalisme financier. Ces hommes ont dit « non », non au spectacle abrutissant qui détourne le militant des véritables combats ! Un témoignage parmi d'autres :
«C'est dur, mais on joue gros camarade ! On en assez pris. C'est un combat de longue haleine, mais nous allons continuer. Et Dieu sait où ça nous mènera - j'ai dit Dieu ? (rire) ».

(PassionFootForum.free.fr, 27/03/2009)
Le Racing n'a pas gagné 1-1. Greg Paisley nous a confié: « »
Venez tous sur PassionFootForum.free.fr petit fraire et pas sérieux s'abstse ne pas venir : contakt webmasterPAFF@mail.com

http://img156.imageshack.us/img156/6391/canard.png
A l'Est, rien ne bouge (Le Canard Enchaîné, 01/04/2009)
Décidément, comme Mongénéral aimait à le répéter en privé, l'Europe n'est pas faite. A Strasbourg, le constat est d'actualité: « On les a pourtant pris comme il faut », glisse un cadre. De quoi empourprer les joues des filles de Troyes. « C'est difficile, on joue de malchance » Seulement ? Et comme des pieds encore, comme certains le susurrent en aparté sous le sceau du secret.

http://img204.imageshack.us/img204/2945/courrier.png
Sacrées grenouilles (Courrier International, 02/04/2009)
(...) Un sens du consensus dont on peut voir l'exemple à l'étranger : en France, il y a peu de matchs de football qui ne se concluent pas sur un accord mutuel de non-agression dont s'honore les parties rivales. Même si ceci n'occulte pas les défauts bien connus de ce peuple (arrogance, surconsommation de vin, fromages, Alain Delon*), que certains ici songent à s'inspirer des paroles pleines de sagesse du joueur Grégorypai Sley du Racing Srasbourg, qui ont fait le tour de la presse locale : « Oui, nous sommes des professionnels et nous refusons la laideur de toute cette vaine violence ». On devine combien dans ce vieux pays l'histoire est prégnante. Et cela jusque dans les campagnes, où, là bas comme ici, le souvenir la Grande Bataille de la Grosse Montagne à Gauche est encore très vif.
(*NdT : en français dans le texte)

zottel

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