Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

27 juillet 1991 : RCS-Nice 6-0

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Souvenir/anecdote
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Par conan
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Un peu plus de 10 ans après un départ plus que tumultueux, Gilbert Gress revenait à la Meinau à la tête de l'équipe du Racing. Une rencontre ouvrant la saison à domicile un peu plus d'un an après la déroute du Stade du Ray en match de barrage.

La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe lors de l'intersaison. Gilbert Gress, l'enfant terrible du Neudorf, revenait sur les bords du Krimeri pour entraîner le Racing. L'objectif était simple : faire remonter au plus vite le club Strasbourgeois en D1. Après une victoire convaincante 3-1 à Epinal lors de la première journée du championnat, le Racing accueillait donc à la Meinau l'OGC Nice, un club tout fraîchement rétrogradé en D2 par la DNCG pour cause de gestion négligente. Ce premier test, joué devant 25 000 spectateurs, s'annonçait alléchant, et ce d'autant plus qu'un parfum de revanche planait sur cette rencontre. Même pas 14 mois avant, eut lieu en effet, l'une des plus mémorables déroutes de l'histoire du Racing. Les coéquipiers de Nestor Subiat et Youri Djorkaeff pensaient avoir réalisé le plus dur en l'emportant 3-1 lors du match aller des barrages opposant les deux clubs. C'était sans compter sur Robby Langers, un redoutable attaquant luxembourgeois qui fut ce soir là le bourreau du RCS en inscrivant quatre buts. Nice l'emporta 6-0 lors d'une soirée de cauchemar qui hante encore les esprits des supporters strasbourgeois.

Ce funeste souvenir mêlé au retour de Gilbert Gress firent de ce match un évènement tout à fait particulier. La performance du RCS fut à la hauteur de l'événement, c'est le moins que l'on puisse dire ! Dès la 4e minute, Didier Monczuk sur un caviar de Yvon Pouliquen, mystifia toute la défense niçoise et s'en alla battre Gilles Morisseau, le gardien niçois qui allait passer une terrible soirée. Ce dernier pensa s'en tirer dans un premier temps à très bon compte lorsque la reprise de volée de Ivan Hasek s'écrasa avec violence sur la barre transversale. Mais le Racing était ce soir là absolument déchaîné, à l'image de Didier Monczuk, qui trompa, à la demi heure de jeu, Morisseau. A 2-0, les Niçois, déjà dans les cordes étaient KO. Leur défense, tanguant tel un bateau ivre, prenait l'eau de toutes parts. Marc Keller, d'une frappe extraordinaire de 30 mètres inscrivit le troisième but tandis que Jean Jacques Etamé, d'un lob astucieux, porta la marque à 4-0, score sur lequel M. Biguet, l'arbitre de la rencontre, siffla la mi temps.

Lors de la deuxième mi temps, il n'y eut qu'une seule équipe sur le terrain. Ivan Hasek d'une tête plongeante et Keshi d'une splendide frappe lointaine portèrent la marque à 6-0 au bout de 56 minutes de jeu ! Fort heureusement pour des Niçois surclassés, les attaquants strasbourgeois levèrent le pied et épargnèrent à Nice une humiliation historique. Pourtant, pendant une bonne heure, la machine Racing tourna à plein régime devant un public enthousiaste et conquis. L'affront du match de barrage était lavé. Quant à Gilbert Gress, il ne pouvait rêver d'un meilleur retour. 14 ans plus tôt, pour son tout premier match à la tête de l'équipe, le Racing pulvérisa Laval à la Meinau 6-2. Face à Nice, son équipe avait fait encore mieux, et il se posa plus que jamais comme l'homme providentiel du club, une sorte de mage aux pouvoirs magiques, capable de véritables miracles avec le RCS.

La suite de cette saison formidable est connue : Le duel palpitant avec Bordeaux, la confirmation du talent des jeunes Franck Leboeuf et Marc Keller et l'apothéose du match de barrage face au Stade Rennais. Mais au cours de la longue route qui menait à l'élite, ce RCS-Nice resta comme l'une des étapes les plus glorieuses.

RCS bat OGC Nice 6-0
Temps couvert. Pelouse en excellent état. 24552 spectateurs. Arbitre M. Biguet. Buts Monczuk (4e, 31e), Keller (36e), Etamé (44e), Hasek (53e), Keshi (56e). Avertissements: Mura (40e), Rempp (40e) et Blanchard (89e).

Racing: Sansone, Mura (Soppo-Din 76e), Keshi, Leboeuf, Cobos, Pouliquen, Hasek, Etamé, Keller (Didaux 72e), Monczuk, Peron.

Nice: Morisseau, Mattio, Bonnevay, Roy, Marsiglia, Gioria, Mazzuchetti, Morice, Buffat (Martin 58e), Langers, Rempp (Banchard 69e).

conan

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  • gibi68 J'espère que ça se passera mieux pour Gameiro s'il part ...
  • gibi68 Il aurait pu partir avec les honneurs, mais là ça se finit en eau de boudin
  • guigues hopla
  • il-vecchio Mais on ne sait que pendant, que c'est la saison de trop.
  • il-vecchio Le problème récurrent de la saison de trop qu'on déclare ne pas vouloir faire.
  • chrisneudorf Il s'est ridiculisé en Corse et là à Sochaux
  • chrisneudorf Il aurait mieux valu pour lui d'arreter après saison dernière
  • knack90 @lafoudre Liénard est hors de forme depuis son arrivée à Sochaux. Il nous fait une Chilavert, sauf qu'il joue pas gardien.
  • alainh68 Et une meilleure différence de buts +60 pour le sporting et +44 pour benfica
  • alainh68 Sporting 7 points d'avance sur benfica à 4 journées de la fin
  • alainh68 lafoudre2 , 1 Leverkusen , 2 inter Milan , 3 Sporting je pense
  • lafoudre2 @skusunstar 1.Leverkusen 2.Inter Milan 3 RC Strasbourg
  • lafoudre2 Bizarre que Dimitri ne soit plus sur les feuilles de match de Sochaux. Quelqu'un sait-il s'il est blessé ?
  • alainh68 C'est bon , l'inter champion d'Italie après la victoire à Milan dans le derby milanais 2-1 pour l'inter
  • skysunstar 1.Leverkusen 2.Inter Milan 3. ??
  • alainh68 17 points d'avance sur le 2ème à 5 journées de la fin du championnat
  • alainh68 Pour l'instant l'inter de Milan champion d'Italie
  • alainh68 2-0 pour sochaux
  • alainh68 Et K . Zohi qui marque pour sochaux face au 2ème Niort
  • arthas à "anonyme de National"

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