Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La Valise en Mayenne ? For sure...

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Par pipo
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Sommer rumine-t-il amèrement la défaite contre Châteauroux ? © strohteam

Alors que nos dirigeants s'entredéchirent et couvrent de ridicule notre club chéri, le championnat continue. Après avoir atteint Laval, nous sera-t-il possible de remonter le courant qui nous tire vers les profondeurs du classement de L2 ?

Écrire une présentation de match contre un club aussi prestigieux que le Stade Lavallois est déjà en soit une gageure. Quand on y ajoute en trame une crise ubuesque, un entraineur remercié au bout d'une journée de championnat, une pilée en Coupe de la Ligue et une morne défaite lors du match précédent, la rédaction de cet article s'apparente à une coupe empoisonnée.

Mais tel Socrate, je ne balance point, je l'avale ! (NdA : Désolé, fallait que je la place).

Les enjeux


Après la réception du calendrier de L2, beaucoup d'entre nous renaissaient à l'optimisme. Des adversaires comme Châteauroux, Istres ou Laval, représentaient une entame facile, sur le papier, pour une équipe décidée à retrouver les chemins de la gloire et de la victoire, des opposants parfaits pour engranger des points, redonner confiance à un groupe et créer une émulsion au sein du club.

Sauf que, comme à son habitude, la pratique est bien loin de la théorie. Après une préparation estivale ratée, des atermoiements sans fin concernant le recrutement, une cinglante défaite contre la modeste équipe d'Istres et un écharpage en règle entre dirigeants - et entre supporters malheureusement - le Racing est un vaste champ de ruines. Une défense pathétique, manquant de jus et d'automatismes, un jeu collectif totalement inexistant, des velléités de départ exprimées au grand jour, le club strasbourgeois a l'air de tout, sauf d'une équipe de foot aujourd'hui. Les enjeux de ce match sont donc clairs : montrer que le RCS n'est pas mort à la Mosson en mai dernier, montrer que les joueurs n'ont pas que de professionnels le nom, et surtout, faire vivre la frêle lueur d'espoir qu'on s'acharne tous à garder au fond du coeur... snifff...


Présentation de l'équipe adverse


"Ce n'est pas parce que les armées d'Alaric campent à nos portes, que nous allons cesser de les traiter de barbares" (Pipotus Flavius, Rome, 410 ap. Jc).

Voila qui est parlé !

Cet ex-petit club de National, vient narguer le géant du Grand Est ? Nos légions n'en feront qu'une bouchée ! Surtout qu'en face les vaillants Mayennais sortent d'une défaite contre l'ogre brestois, pas de quoi casser trois pattes à un canard. Cet agrégat de joueurs plutôt inconnus, encadré par Le Pen - pour l'équipe de Laval c'est peu surprenant - et coaché par Hinschberger a tout d'une petite formation de L2. « But alors, s'interroge naïvement la petite Linda, Laval is en carton ? ».

Peut être bien. Mais n'oublions pas que le groupe aligné ce soir forme une équipe de football dirigée par un entraîneur et que ces deux « forces » sont largement suffisantes pour nous angoisser.

Au hasard, tentons une composition d'équipe :

Equipe


Notre ...euh...équipe ?


Pour empêcher les Mayennais de prendre (les trois points), les embûches ne manquent guère : Steven Pelé suspendu, Yassine Bezzaz et Mamadou Dioulde Bah en sélection, Emil Gargorov en période de post-vacances, Guillaume Lacour blessé, Stéphane Cassard présentant les stigmates (priez pour nous)... tout ce que le Racing comptait de cadres est soit indisponible soit en méforme caractérisé. Il va donc falloir faire avec les moyens du bord.

Mais, au fait, qui va faire avec les moyens du bord ? Qui va échafauder un schéma tactique profitant au maximum des forces de l'effectif ? Qui va replacer les joueurs sur le terrain et leur insuffler un mental de vainqueur par un discours réaliste mais responsabilisant et ambitieux ?

C'est Pascal Janin qui s'y colle. Et si écrire un article dans un tel contexte n'est déjà pas une sinécure, prendre le relais d'un mythique entraîneur débarqué après deux défaites cinglantes dans un effectif qui se connaît à peine a tout d'un chemin de croix. Bref, s'il y a quelqu'un à qui je penserai très fort ce soir c'est bien à M. Janin. Nous aurons également une pensée pour Kevin Sommer et Jérémy Abadie, donc aux jeunes (ohoho), jouant leur première lors de cette grande affiche.

Les moyens du bord seront donc les suivants :

[equipe] Sommer --Pichot, Abadie,Sikimic, JAF --Rodrigo,Othon-- Khiter, Marcos, Gueye-Fauvergue[/equipe]

Question tactique, il est fort probable que l'ambitieux 4-3-3, celui de Barcelone, sera remplacé par une formation plus défensive (style la formation Gress mais à la Rehhagel) permettant à notre défense centrale calamiteuse de surnager.

Conclusion


Oui, ça sent le pâté. On a beau se dire que c'est que Laval, que c'est seulement la deuxième journée de championnat, au fond du coeur on a un peu du mal à cacher son dégoût et son angoisse. Nous ne sommes pas prêts de rejouer l'Inter ou Liverpool, non là ce sera Laval, purée... C'est aussi moche que mes jeux de mots.

Allez, à demain et allez Racing... malgré tout !

pipo

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