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Souvent critiqués depuis le début de saison, les joueurs du RCS méritent ce soir les félicitations pour être allés chercher face à Guingamp trois points précieux sur lesquels on n'osait compter.
Imprévisible Racing...
Déjà peu nombreux aux guichets du stade, les supporters du Racing prévoyants ce soir un succès devaient être particulièrement rares à l'entame de cette rencontre comptant pour la 18ème journée de L2 ; peut-être les 4 000 jeunes footballeurs alsaciens invités à l'occasion de ce dernier match à la Meinau de l'année 2009, dont l'enthousiasme n'a sans doute pas encore été totalement détruit par la succession de mauvaises nouvelles venues des coulisses ces derniers jours.
Et ce n'est pas la composition de l'équipe alignée par Pascal Janin - amputée de plusieurs joueurs clés (citons Habib Bellaïd, Emil Gargorov et Nicolas Fauvergue) - qui pouvait rassurer les courageux spectateurs venus braver le froid : la paire Pelé-Sikimic - si peu à son avantage cet été - étant chargée de défendre l'axe de la défense devant une ligne de trois milieux récupérateurs formée par Guillaume Lacour, Mamadou Dioulde Bah et Lacerba Ramos Rodrigo. A l'avant, Magaye Gueye et David Ledy formaient une attaque que Yassine Bezzaz était chargé d'alimenter en bons ballons.
Rien de bien enthousiasmant donc, pourtant, on le sait, rien n'est jamais vraiment prévisible avec le Racing.
La première mi-temps
Loin de la passivité affichée souvent depuis l'entame du championnat, les joueurs strasbourgeois débutent bien la partie et sont récompensés dès la onzième minute : Bezzaz s'infiltre dans l'axe et frappe du gauche un ballon que le gardien guingampais repousse dans les pieds de Ledy ; ce dernier adresse un centre parfait sur la tête de Magaye Gueye qui marque ainsi son septième but de la saison.
Encouragés par ce bon début de match, les Bleus se battent sur tous les ballons et les Guingampais ne parviennent jamais à approcher dangereusement le but gardé par Stéphane Cassard. A la quarante-deuxième minute, c'est le Racing qui se procure la deuxième belle occasion de cette première mi-temps : après une belle action menée à plusieurs, Mamadou Bah décoche une superbe frappe à l'entrée de la surface de réparation sur laquelle Guillaume Gauclin intervient d'une belle claquette.
Collectivement, le Racing fait preuve d'une belle solidarité et parvient même à construire quelques belles actions offensives, si rares depuis de longs mois. Sans doute que l'absence de Nicolas Fauvergue les a contraint à trouver d'autres solutions que les longs ballons vers l'avant. On veut croire d'ailleurs qu'un tel jeu est également possible avec l'apport sur la pelouse de l'avant-centre prêté par le LOSC.
Cependant, juste avant la pause, Guingamp se voit offrir une occasion d'égaliser suite à une passe en retrait ratée par Stéphane Pichot. Heureusement pour le Racing, le tir de l'attaquant guingampais qui a pu récupérer le ballon est beaucoup trop croisé pour inquiéter Cassard. A la mi-temps, le Racing mène donc 1-0.
La deuxième mi-temps
Guingamp procède rapidement à deux changements mais c'est bien Strasbourg qui démarre le mieux la seconde période. Gueye puis Bezzaz - toujours aussi précieux qu'agaçant - ont de réelles opportunités de doubler l'avantage de l'équipe, gâchées par la maladresse ou le manque d'attention.
Heureusement, les Bleus ne laissent pas passer leur troisième chance : à la soixantième minute, un centre de Stéphane Pichot trouve la tête de Yassine Bezzaz qui trompe le gardien adverse.
On pense alors que le plus dur a été fait ; d'autant que le troisième but est tout près d'être marqué par Guillaume Lacour, auteur d'une magnifique frappe qui s'est écrasé sur la barre transversale guingampaise, quelques instants à peine après la réalisation de Bezzaz. Cela aurait pu être le but du KO ; au lieu de cela, le RCS va souffrir jusqu'au bout : à la soixante-douzième minute, Lionel Mathis réduit le score en trompant Cassard d'une frappe croisée du gauche.
Le Racing va-t-il craquer ? Peut-être, mais ce n'est pas Richard Soumah, sanctionné d'un second carton jaune, et donc expulsé à cinq minutes du terme du temps réglementaire, qui pourra signer la cruelle égalisation. En fait, si ce n'est un cafouillage en fin de match, Guingamp ne sera jamais vraiment en mesure de revenir au score et le Racing, avec un peu plus d'expérience et de sang-froid, aurait même pu aggraver la marque.
Trois points !
Peu importe, trois points totalement mérités sont acquis ; le Racing reste encore en position de relégable mais gagne une place au classement, revenant à deux points de son adversaire du soir avant le dernier match de l'année au Havre mardi prochain.
Rien de bien rassurant étant donné la situation du club, mais la détermination et la solidarité des joueurs ont fait plaisir à voir. L'espace d'une soirée, les coéquipiers du capitaine Lacour ont offert un peu de baume au coeur des supporters et démontrés que le Racing mérite tellement mieux que les rebondissements pathétiques affligés par la direction du club ces derniers jours.
Déjà peu nombreux aux guichets du stade, les supporters du Racing prévoyants ce soir un succès devaient être particulièrement rares à l'entame de cette rencontre comptant pour la 18ème journée de L2 ; peut-être les 4 000 jeunes footballeurs alsaciens invités à l'occasion de ce dernier match à la Meinau de l'année 2009, dont l'enthousiasme n'a sans doute pas encore été totalement détruit par la succession de mauvaises nouvelles venues des coulisses ces derniers jours.
Et ce n'est pas la composition de l'équipe alignée par Pascal Janin - amputée de plusieurs joueurs clés (citons Habib Bellaïd, Emil Gargorov et Nicolas Fauvergue) - qui pouvait rassurer les courageux spectateurs venus braver le froid : la paire Pelé-Sikimic - si peu à son avantage cet été - étant chargée de défendre l'axe de la défense devant une ligne de trois milieux récupérateurs formée par Guillaume Lacour, Mamadou Dioulde Bah et Lacerba Ramos Rodrigo. A l'avant, Magaye Gueye et David Ledy formaient une attaque que Yassine Bezzaz était chargé d'alimenter en bons ballons.
Rien de bien enthousiasmant donc, pourtant, on le sait, rien n'est jamais vraiment prévisible avec le Racing.
La première mi-temps
Loin de la passivité affichée souvent depuis l'entame du championnat, les joueurs strasbourgeois débutent bien la partie et sont récompensés dès la onzième minute : Bezzaz s'infiltre dans l'axe et frappe du gauche un ballon que le gardien guingampais repousse dans les pieds de Ledy ; ce dernier adresse un centre parfait sur la tête de Magaye Gueye qui marque ainsi son septième but de la saison.
Encouragés par ce bon début de match, les Bleus se battent sur tous les ballons et les Guingampais ne parviennent jamais à approcher dangereusement le but gardé par Stéphane Cassard. A la quarante-deuxième minute, c'est le Racing qui se procure la deuxième belle occasion de cette première mi-temps : après une belle action menée à plusieurs, Mamadou Bah décoche une superbe frappe à l'entrée de la surface de réparation sur laquelle Guillaume Gauclin intervient d'une belle claquette.
Collectivement, le Racing fait preuve d'une belle solidarité et parvient même à construire quelques belles actions offensives, si rares depuis de longs mois. Sans doute que l'absence de Nicolas Fauvergue les a contraint à trouver d'autres solutions que les longs ballons vers l'avant. On veut croire d'ailleurs qu'un tel jeu est également possible avec l'apport sur la pelouse de l'avant-centre prêté par le LOSC.
Cependant, juste avant la pause, Guingamp se voit offrir une occasion d'égaliser suite à une passe en retrait ratée par Stéphane Pichot. Heureusement pour le Racing, le tir de l'attaquant guingampais qui a pu récupérer le ballon est beaucoup trop croisé pour inquiéter Cassard. A la mi-temps, le Racing mène donc 1-0.
La deuxième mi-temps
Guingamp procède rapidement à deux changements mais c'est bien Strasbourg qui démarre le mieux la seconde période. Gueye puis Bezzaz - toujours aussi précieux qu'agaçant - ont de réelles opportunités de doubler l'avantage de l'équipe, gâchées par la maladresse ou le manque d'attention.
Heureusement, les Bleus ne laissent pas passer leur troisième chance : à la soixantième minute, un centre de Stéphane Pichot trouve la tête de Yassine Bezzaz qui trompe le gardien adverse.
On pense alors que le plus dur a été fait ; d'autant que le troisième but est tout près d'être marqué par Guillaume Lacour, auteur d'une magnifique frappe qui s'est écrasé sur la barre transversale guingampaise, quelques instants à peine après la réalisation de Bezzaz. Cela aurait pu être le but du KO ; au lieu de cela, le RCS va souffrir jusqu'au bout : à la soixante-douzième minute, Lionel Mathis réduit le score en trompant Cassard d'une frappe croisée du gauche.
Le Racing va-t-il craquer ? Peut-être, mais ce n'est pas Richard Soumah, sanctionné d'un second carton jaune, et donc expulsé à cinq minutes du terme du temps réglementaire, qui pourra signer la cruelle égalisation. En fait, si ce n'est un cafouillage en fin de match, Guingamp ne sera jamais vraiment en mesure de revenir au score et le Racing, avec un peu plus d'expérience et de sang-froid, aurait même pu aggraver la marque.
Trois points !
Peu importe, trois points totalement mérités sont acquis ; le Racing reste encore en position de relégable mais gagne une place au classement, revenant à deux points de son adversaire du soir avant le dernier match de l'année au Havre mardi prochain.
Rien de bien rassurant étant donné la situation du club, mais la détermination et la solidarité des joueurs ont fait plaisir à voir. L'espace d'une soirée, les coéquipiers du capitaine Lacour ont offert un peu de baume au coeur des supporters et démontrés que le Racing mérite tellement mieux que les rebondissements pathétiques affligés par la direction du club ces derniers jours.
