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- Après-match
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- Par marc
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Deux sauvetages sur la ligne, une barre, un poteau, tout ça lors de la première demi heure de jeu... le Racing a manqué de réalisme. Des Marseillais bien pâles ont su en tirer profit pour s'imposer en deuxième période.
Les observateurs s'attendaient à ce que le Racing en bave pendant le premier quart d'heure face à des Marseillais révoltés. Il en aura été tout autre. Dès l'entame du match, les Strasbourgeois pressent haut, prenant les Marseillais à la gorge. Les Phocéens sont étouffés et le Racing se crée une première grosse occasion, dès la 8ème minute de jeu. Sur un corner tiré par Arrache, Mamadou Niang, tout seul dans la surface de réparation, reprend de volée. Le ballon est repoussé sur sa ligne par Laurent Battles
Deux minutes plus tard, Mickaël Pagis qui comme à son habitude descend très bas pour récupérer les ballons, lance Mamadou Niang sur le côté gauche. Le Sénégalais rentre dans la surface et remet en retrait à Pagis qui a suivi et qui reprend de volée. Le ballon flirte avec le poteau droit de Barthez. L'occasion est énorme, le Racing paraît vraiment serein à l'inverse des hommes de José Anigo qui semblent impuissants.
La déferlante strasbourgeoise n'est pas terminée, à la stupeur du public silencieux (les associations de supporters ont appelé au boycott de la rencontre) du Stade Vélodrome. A la 22ème minute, le Racing récupère un ballon, encore très haut, et Yacine Abdessadki alerte Mamadou Niang, encore lui, aux avants postes. Niang, tout en puissance, gagne son duel avec Dehu et tire en bout de course, sa frappe s'écrase malheureusement sur la barre transversale des buts du divin chauve.
Strasbourg joue un excellent football, l'occasion de profiter des doutes olympiens étant trop belle. Les Marseillais sont acculés dans leur surface et le Racing obtient beaucoup de corners. Sur l'un d'entre eux, Arrache trouve la tête de Niang (encore et toujours) qui pique son ballon mais Barthez a le bon réflexe et repousse le ballon sur son poteau avant de plonger pour l'empêcher de franchir la ligne (26ème). Encore une fois, la défense sudiste s'en sort grâce aux exploits de ses individualités
A la 29ème minute de jeu, un nouveau corner tiré cette fois par Abdessadki trouve la tête du grand Christian Bassila... sauvetage de Battles sur sa ligne, Barthez était battu. Rarement le Racing ne s'est créé autant d'occasions franches lors d'un match ces derniers mois et la demi heure de jeu n'est pas encore atteinte. Les Marseillais sont tétanisés et se font dribbler comme des statues embourbées dans la pelouse. Strasbourg joue très bien et parvient à faire circuler le ballon de la meilleure façon qu'il soit.
Après cette demi heure explosive, les Alsaciens lèvent le pied et laissent un peu venir les Marseillais. C'est à ce moment que l'OM se crée sa première occasion du match, ponctuée par un tir de Battles qui passe à côté. Quelques minutes plus tard, Battles, de loin le meilleur Marseillais de la rencontre, est encore à la finition d'une action bien menée par les Olympiens. Esseulé dans la surface, il tire en force. Cassard, irréprochable, renvoie du pied. Les Marseillais vont un peu mieux et la mi-temps est sifflée. Que d'occasions pour le Racing !
Dès le coup d'envoi de la seconde période, les Strasbourgeois attaquent. Boka adresse un centre fuyant, dévié, qui surprend toute la défense avant de sortir en corner. Sur le corner, Mickaël Pagis reprend de volée mais le ballon part au dessus. Dans la minute suivante, le même Pagis tire de 25 mètres. Sa frappe est cadrée mais Barthez s'empare du ballon. La deuxième période démarre sur le même ton que la première cependant Strasbourg se fait surprendre à la 53ème minute par Habib Bamogo, inexistant jusque là, qui trompe Cassard d'une frappe écrasée. Marseille 1-0 Strasbourg
Super efficace mardi à Troyes, le Racing paye cash son manque de réalisme face à une équipe marseillaise qui reprend un peu du poil de la bête. Dans les minutes qui suivent, Bamogo puis Luyindula tentent timidement de marquer un deuxième but. Le Racing perd pied petit à petit tandis que l'OM ne convainc toujours pas son public comme en témoigne la sortie sous les sifflets du buteur Bamogo, remplacé par Steve Marlet. Les choses vont cependant aller bien mieux pour les locaux puisqu'à la 68ème minute, l'Espagnol Koke (un des rares bons Olympiens ce soir) se jette pour tacler un ballon qui traîne dans la surface du Racing suite à une action menée par Pedretti et relayée par Marlet. Cassard a beau toucher le ballon, ce dernier franchit la ligne. Marseille 2-0 Strasbourg
L'efficacité est du côté de Marseille, le Racing a manqué sa chance malgré son outrageuse domination de la première mi-temps. Il reste un quart d'heure à jouer mais les Racingmen semblent résignés et abattus. La fin de match est loin d'être géniale, les Marseillais se contentant de gérer sans être toutefois transfigurés. Les entrées en jeu d'Alexander Farnerud et de Guillaume Lacour ne changent rien au score malgré un énième corner de Salim Arrache à deux minutes de la fin du match.
Si le RCS avait conclu l'une de ses occasions de la première mi-temps, le match aurait été évidemment tout autre. Les Strasbourgeois n'ont pas été battu par des Marseillais retrouvés, loin de là, les sifflets du public à la fin du match sont là pour le prouver. L'OM a su être efficace et réaliste à l'inverse du Racing qui pourra longuement regretter ses cinq énormes occasions des 45 premières minutes. Le chemin vers le salut est encore bien loin...
Deux minutes plus tard, Mickaël Pagis qui comme à son habitude descend très bas pour récupérer les ballons, lance Mamadou Niang sur le côté gauche. Le Sénégalais rentre dans la surface et remet en retrait à Pagis qui a suivi et qui reprend de volée. Le ballon flirte avec le poteau droit de Barthez. L'occasion est énorme, le Racing paraît vraiment serein à l'inverse des hommes de José Anigo qui semblent impuissants.
La déferlante strasbourgeoise n'est pas terminée, à la stupeur du public silencieux (les associations de supporters ont appelé au boycott de la rencontre) du Stade Vélodrome. A la 22ème minute, le Racing récupère un ballon, encore très haut, et Yacine Abdessadki alerte Mamadou Niang, encore lui, aux avants postes. Niang, tout en puissance, gagne son duel avec Dehu et tire en bout de course, sa frappe s'écrase malheureusement sur la barre transversale des buts du divin chauve.
Strasbourg joue un excellent football, l'occasion de profiter des doutes olympiens étant trop belle. Les Marseillais sont acculés dans leur surface et le Racing obtient beaucoup de corners. Sur l'un d'entre eux, Arrache trouve la tête de Niang (encore et toujours) qui pique son ballon mais Barthez a le bon réflexe et repousse le ballon sur son poteau avant de plonger pour l'empêcher de franchir la ligne (26ème). Encore une fois, la défense sudiste s'en sort grâce aux exploits de ses individualités
A la 29ème minute de jeu, un nouveau corner tiré cette fois par Abdessadki trouve la tête du grand Christian Bassila... sauvetage de Battles sur sa ligne, Barthez était battu. Rarement le Racing ne s'est créé autant d'occasions franches lors d'un match ces derniers mois et la demi heure de jeu n'est pas encore atteinte. Les Marseillais sont tétanisés et se font dribbler comme des statues embourbées dans la pelouse. Strasbourg joue très bien et parvient à faire circuler le ballon de la meilleure façon qu'il soit.
Après cette demi heure explosive, les Alsaciens lèvent le pied et laissent un peu venir les Marseillais. C'est à ce moment que l'OM se crée sa première occasion du match, ponctuée par un tir de Battles qui passe à côté. Quelques minutes plus tard, Battles, de loin le meilleur Marseillais de la rencontre, est encore à la finition d'une action bien menée par les Olympiens. Esseulé dans la surface, il tire en force. Cassard, irréprochable, renvoie du pied. Les Marseillais vont un peu mieux et la mi-temps est sifflée. Que d'occasions pour le Racing !
Dès le coup d'envoi de la seconde période, les Strasbourgeois attaquent. Boka adresse un centre fuyant, dévié, qui surprend toute la défense avant de sortir en corner. Sur le corner, Mickaël Pagis reprend de volée mais le ballon part au dessus. Dans la minute suivante, le même Pagis tire de 25 mètres. Sa frappe est cadrée mais Barthez s'empare du ballon. La deuxième période démarre sur le même ton que la première cependant Strasbourg se fait surprendre à la 53ème minute par Habib Bamogo, inexistant jusque là, qui trompe Cassard d'une frappe écrasée. Marseille 1-0 Strasbourg
Super efficace mardi à Troyes, le Racing paye cash son manque de réalisme face à une équipe marseillaise qui reprend un peu du poil de la bête. Dans les minutes qui suivent, Bamogo puis Luyindula tentent timidement de marquer un deuxième but. Le Racing perd pied petit à petit tandis que l'OM ne convainc toujours pas son public comme en témoigne la sortie sous les sifflets du buteur Bamogo, remplacé par Steve Marlet. Les choses vont cependant aller bien mieux pour les locaux puisqu'à la 68ème minute, l'Espagnol Koke (un des rares bons Olympiens ce soir) se jette pour tacler un ballon qui traîne dans la surface du Racing suite à une action menée par Pedretti et relayée par Marlet. Cassard a beau toucher le ballon, ce dernier franchit la ligne. Marseille 2-0 Strasbourg
L'efficacité est du côté de Marseille, le Racing a manqué sa chance malgré son outrageuse domination de la première mi-temps. Il reste un quart d'heure à jouer mais les Racingmen semblent résignés et abattus. La fin de match est loin d'être géniale, les Marseillais se contentant de gérer sans être toutefois transfigurés. Les entrées en jeu d'Alexander Farnerud et de Guillaume Lacour ne changent rien au score malgré un énième corner de Salim Arrache à deux minutes de la fin du match.
Si le RCS avait conclu l'une de ses occasions de la première mi-temps, le match aurait été évidemment tout autre. Les Strasbourgeois n'ont pas été battu par des Marseillais retrouvés, loin de là, les sifflets du public à la fin du match sont là pour le prouver. L'OM a su être efficace et réaliste à l'inverse du Racing qui pourra longuement regretter ses cinq énormes occasions des 45 premières minutes. Le chemin vers le salut est encore bien loin...
