Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Guingamp - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par anais
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© bluefever67

Rares sont les Strasbourgeois qui pourront raconter à leur petits enfants qu'ils ont vu le Racing jouer à Guingamp en 2010, en National. Alors, comme pour commencer le devoir de mémoire, voici les faits plus ou moins marquants de ce périple.

Pour rejoindre la Bretagne, plusieurs choix s'offrent aux supporters.

Premier choix : la voiture. Et surtout, un départ à 2h du matin dans le but de rallier Saint-Brieuc. L'objectif étant de profiter des spécialités régionales à midi et de la plage ensuite.

Deuxième choix : le train, plus cher mais plus reposant. Par chance, à Guingamp, c'est la fête de la Saint-Loup depuis le week-end précédent. C'est donc l'occasion de se plonger dans l'ambiance bretonne avec concert de cornemuses et danses folkloriques. Le tout en costumes d'époque, cela va de soit.

Le rendez-vous est donné au Lapin rouge, bar situé non loin du stade, pour se retrouver et se rendre ensemble au Roudourou.

C'est l'occasion de se rendre compte que le prix des places de l'En Avant, malgré la descente, n'a lui, pas chuté. A la fouille, la jeune stadière s'étonne du nombre de vestes et pulls dans nos sacs « mais il ne fait pas si froid que ça chez nous ».
Froid, peut-être pas trop, mais l'attirail n'est pas inutile lorsqu'au coup d'envoi, le crachin commence à tomber.

A seulement 14 en tribune, 6 venus d'Alsace rejoints par des expatriés, la question d'animer la tribune ou non ne se pose même pas. L'étendard UB90 ainsi qu'un petit drapeau alsacien sont accrochés au grillage, envahi par les toiles d'araignées.

En face, le Kop Rouge ne fait pas pâle figure. Bloc compact, chants et agitation de drapeaux tout le match. Les autres tribunes sont également bien garnies, surtout pour un match de National, ce qui confirme que le public guingampais ne mérite pas non plus ce passage au troisième échelon. Fidèle mais agacé tout de même par le niveau de jeu de son équipe, comme les deux belles bordées de sifflets en fin de match l'ont montré.

A nos côtés, deux énergumènes se font fortement remarquer en braillant un nombre incalculable de fois le nom de Scarpelli, joueur de l'EAG qui s'échauffe plus bas. Lorsqu'il rentre en jeu, c'est donc l'euphorie et le duo continue en révisant le répertoire des chants à la gloire de leur club.

Dans le parcage, rien à signaler. Difficile de s'emballer au vu du match. Nous n'avons eu que très peu d'occasions de vibrer. Nous avons quand même espéré un petit hold-up jusqu'à la dernière seconde.

Au coup de sifflet final, tous les joueurs, rameutés par le capitaine Loïc Damour, s'approchent du parcage pour nous saluer. Francisco Donzelot, Julien Outrebon et Loïc Damour nous tapent même dans la main. Geste très apprécié par les présents.

anais

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