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- Souvenir/anecdote
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- Par schlesier
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En 1934-35, le Racing, pour sa première saison au plus haut niveau, devint vice-champion de France! Et pour son premier voyage de l'histoire en Bretagne, il allait mettre Rennes à genoux.
A l'aube de l'avènement du football professionnel en France, le Racing club de Strasbourg fît figure de club pionnier, entrant très vite dans le cercle des meilleurs clubs du pays. L'équipe était emmenée, Oscar Heisserer et Ossi Rohr, un tandem redoutable, qui 70 ans après fait encore parler de lui. Oscar Heisserer, qui avait alors à peine 20 ans, était alors un jeune prodige alsacien dont les exploits sous le maillot de Bischwiller ne laissèrent pas longtemps insensibles les dirigeants du Racing. Ce remarquable technicien faisait pour ses premiers pas parmi l'élite, preuve d'un courage immense et d'un professionnalisme irréprochable. Les buteur allemand Ossi Rohr, quand à lui, empilait but sur but. Il détient aujourd'hui encore le record du nombre de buts marqué sous le maillot du Racing.
Les Bleus d'Alsace furent efficaces aussi bien à l'extérieur qu'à domicile, pratiquant un jeu à la fois coordonné, rapide, précis et incisif, souvent décisif. Les chroniqueurs, notamment à l'issue du match de début de saison gagné 2-0 à Rennes, ne tarissaient pas d'éloge à leur sujet.
Lors de cette rencontre, les attaquants alsaciens furent dans un premier temps embourbés dans la solide défense Bretonne. Mais le Racing eut ce jour là, l'immense bonheur de compter dans ses rangs un jeune joueur bourré de talent qui se nommait Curt Keller. Curt Keller n'avait alors que seize ans. Il était le benjamin des footballeurs opérant en France parmi l'élite, ce qui ne l'empêcha guère d'être le bourreau du Stade Rennais. Agacé par la défense renforcé des Bretons, Curt Keller choisit la solution de la frappe lointaine, plus par dépit que par réelle conviction. Après plusieurs échecs, il ouvrit enfin le score à la 34' minute grâce à un tir limpide qui fit vibrer les filets. Trois minute plus tard, c'est à nouveau lui qui marqua le but du break, sur un centre de son frère, le très élégant Fritz Keller.
Les joueurs rennais, qui ne furent pas résigné à cette défaite, se mirent enfin à prendre la rencontre en main. Mais ils durent se heurter à l'excellente organisation de l'équipe strasbourgeois qui parvinrent à faire avorter toutes leurs tentatives. Seule, une frappe de Wolweiller sur le poteau, rappela que les Rennais possédaient encore quelque esprit de décision.
C'est ainsi que le Racing Club de Strasbourg, obtint un excellent résultat grâce à cette victoire à l'extérieur face à un adversaire redoutable. Le Stade Rennais fut en effet le finaliste malheureux de la Coupe de France 1935. Cette victoire contribua a l'excellent classement en championnat du Racing qui devint ni plus ni moins vice-champion de France, une très bonne performance pour un club qui jouait alors sa première saison en première division.
Les Bleus d'Alsace furent efficaces aussi bien à l'extérieur qu'à domicile, pratiquant un jeu à la fois coordonné, rapide, précis et incisif, souvent décisif. Les chroniqueurs, notamment à l'issue du match de début de saison gagné 2-0 à Rennes, ne tarissaient pas d'éloge à leur sujet.
Lors de cette rencontre, les attaquants alsaciens furent dans un premier temps embourbés dans la solide défense Bretonne. Mais le Racing eut ce jour là, l'immense bonheur de compter dans ses rangs un jeune joueur bourré de talent qui se nommait Curt Keller. Curt Keller n'avait alors que seize ans. Il était le benjamin des footballeurs opérant en France parmi l'élite, ce qui ne l'empêcha guère d'être le bourreau du Stade Rennais. Agacé par la défense renforcé des Bretons, Curt Keller choisit la solution de la frappe lointaine, plus par dépit que par réelle conviction. Après plusieurs échecs, il ouvrit enfin le score à la 34' minute grâce à un tir limpide qui fit vibrer les filets. Trois minute plus tard, c'est à nouveau lui qui marqua le but du break, sur un centre de son frère, le très élégant Fritz Keller.
Les joueurs rennais, qui ne furent pas résigné à cette défaite, se mirent enfin à prendre la rencontre en main. Mais ils durent se heurter à l'excellente organisation de l'équipe strasbourgeois qui parvinrent à faire avorter toutes leurs tentatives. Seule, une frappe de Wolweiller sur le poteau, rappela que les Rennais possédaient encore quelque esprit de décision.
C'est ainsi que le Racing Club de Strasbourg, obtint un excellent résultat grâce à cette victoire à l'extérieur face à un adversaire redoutable. Le Stade Rennais fut en effet le finaliste malheureux de la Coupe de France 1935. Cette victoire contribua a l'excellent classement en championnat du Racing qui devint ni plus ni moins vice-champion de France, une très bonne performance pour un club qui jouait alors sa première saison en première division.
