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3 septembre 1997, le Racing du tout nouveau Président Patrick Proisy affronta un PSG aux allures triomphantes. Début de la fin pour les Alsaciens, chant du cygne pour les Parisiens.
L'espoir était encore de mise du côté du Racing à la fin de l'été 1997. L'état de grâce de la victoire en Coupe de la ligue courait toujours et ils étaient près de 30 000 venus encourager le Racing à la Meinau. Bien sûr, la politique de nettoyage de « Terminator Gardon » commençait à faire fortement grincer les dents, notamment chez les associations de supporters, et on releva les premières grossières erreurs de communication de Patrick Proisy. Pourtant, le début de saison du Racing en championnat était relativement honnête. Un bon match nul obtenu à Montpellier et Lens fut battu, plus que difficilement, 2-1 à la Meinau. Personne ne se doutait alors que les Bleus venaient de battre les futurs champions de France ! Deux autres nuls furent obtenus sur les terrains de Guingamp et de Toulouse et firent oublier une première défaite à la Meinau, face à un FC Nantes pourtant peu en forme. Si le Racing se montrait alors peu brillant sur le terrain, absolument rien ne laissait prévoir la saison catastrophique que le club allait vivre en championnat où il frôla de très peu la relégation en deuxième division.
Le premier tournant sportif de la saison eut lieu lors de ce Racing-PSG. Les Parisiens faisaient à l'époque figure d'épouvantail du championnat. Les Roche, Guérin, Fournier, Le Guen, Raï étaient des joueurs chevronnés. Ils participèrent à quasiment toutes les campagnes glorieuses de ce PSG des années 90, vainqueur d'un championnat de France en 1994, de deux Coupes de France en 1993 et 1995, de la Coupe de la Ligue en 1995 et, surtout, présent à cinq demi-finales consécutives de Coupe d'Europe, entre 1993 et 1997, avec, en apogée, une Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe en 1996. Cette solide colonne vertébrale fut renforcée de manière spectaculaire lors de l'intersaison avec les arrivées de Christophe Revault, star sous le maillot du Havre, Franck Gava le solide milieu de terrain de Lyon, Florient Maurice le plus sûr espoir français au poste d'attaquant, et Marco Simone, l'attaquant fantasque du Milan AC qui devint rapidement l'une des figures marquantes du championnat de France. Au niveau du staff technique, c'est un certain Claude Le Roy, grand ami de Patrick Proisy, qui occupait le poste de manager général du PSG.
Faisant la une de la presse pour la qualité de son recrutement et de son équipe, le club parisien allait défrayer la chronique du fait d'une affaire rocambolesque dont lui seul a le secret. Qualifié pour le tour préliminaire de la ligue des champions, le PSG dut affronter les solides Roumains du Steaua Bucarest. Ils furent battus 3-2 en Roumanie, défaite surprenante mais qui n'hypothéquait aucunement leurs chances de qualification. Pourtant, ce résultat fut commué par l'UEFA en défaite 3-0 suite à un incroyable épisode de fax perdu et l'alignement par Paris d'un joueur suspendu. Condamné à l'exploit, le PSG impressionna l'Europe entière en faisant vivre un rêve au public du Parc des Princes. Le Steaua fut atomisé 5-0 lors d'une rencontre inoubliable.
Le PSG, alors en état de grâce, affronta une semaine plus tard le Racing à la Meinau, un Racing soutenu par un public de feu qui se montrera formidable au cours de 90 minutes plus que pénibles. Petit à petit, Paris prit la maîtrise du jeu pour ouvrir le score à la 20ème minute sur un penalty de Raï, le merveilleux meneur de jeu brésilien du PSG. Menant au score, le PSG réussit à tenir la partie, Pascal Nouma touchant, comme a son habitude la barre transversale.
A 10 minutes de la fin, Marco Simone fit figure une fois encore de bourreau du RCS. Parti seul de sa propre moitié de terrain, il passa en revue toute la défense strasbourgeoise au cours d'un splendide slalom avant de marquer l'un des plus beaux buts de la saison. Le Racing était crucifié, Florian Maurice inscrivant en outre, en fin de match, une splendide reprise de volée qui donna à la défaite du Racing une allure de déroute.
Ce 0-3 fit très mal du côté de la Meinau. Ce fut en quelque sorte l'acte de décès de la belle équipe menée par Jacky Duguépéroux qui apporta tant de bonheur à ses supporters. Les années Proisy avaient commencé et le Racing ne s'en est toujours pas remis.
Quant au PSG flamboyant de la fin de l'été 1997, ce ne fut finalement qu'un feu de paille. D'un parcours honorable en Champions League, on ne retint que la déroute 5-1 de Munich. Christophe Revault ne fit pas oublier Bernard Lama et ses bourdes firent la une des « Guignols de l'Info » qui inventèrent le « Bingo Revault ». Vincent Guérin fut impliqué dans une sombre affaire de dopage. Paris termina finalement 5ème. Le chant du cygne de la génération Raï eut lieu en Coupe, où le PSG effectua un joli doublé Coupe de la ligue/Coupe de France. Ces titres firent place à l'ère tragi-comique du PSG de Charles Biétry. Quant à Claude Le Roy, il ne resta manager du PSG qu'une seule saison et rejoignit son ami Patrick Proisy au Racing lors de l'été 1998...
Voir la fiche du match ici.
Le premier tournant sportif de la saison eut lieu lors de ce Racing-PSG. Les Parisiens faisaient à l'époque figure d'épouvantail du championnat. Les Roche, Guérin, Fournier, Le Guen, Raï étaient des joueurs chevronnés. Ils participèrent à quasiment toutes les campagnes glorieuses de ce PSG des années 90, vainqueur d'un championnat de France en 1994, de deux Coupes de France en 1993 et 1995, de la Coupe de la Ligue en 1995 et, surtout, présent à cinq demi-finales consécutives de Coupe d'Europe, entre 1993 et 1997, avec, en apogée, une Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe en 1996. Cette solide colonne vertébrale fut renforcée de manière spectaculaire lors de l'intersaison avec les arrivées de Christophe Revault, star sous le maillot du Havre, Franck Gava le solide milieu de terrain de Lyon, Florient Maurice le plus sûr espoir français au poste d'attaquant, et Marco Simone, l'attaquant fantasque du Milan AC qui devint rapidement l'une des figures marquantes du championnat de France. Au niveau du staff technique, c'est un certain Claude Le Roy, grand ami de Patrick Proisy, qui occupait le poste de manager général du PSG.
Faisant la une de la presse pour la qualité de son recrutement et de son équipe, le club parisien allait défrayer la chronique du fait d'une affaire rocambolesque dont lui seul a le secret. Qualifié pour le tour préliminaire de la ligue des champions, le PSG dut affronter les solides Roumains du Steaua Bucarest. Ils furent battus 3-2 en Roumanie, défaite surprenante mais qui n'hypothéquait aucunement leurs chances de qualification. Pourtant, ce résultat fut commué par l'UEFA en défaite 3-0 suite à un incroyable épisode de fax perdu et l'alignement par Paris d'un joueur suspendu. Condamné à l'exploit, le PSG impressionna l'Europe entière en faisant vivre un rêve au public du Parc des Princes. Le Steaua fut atomisé 5-0 lors d'une rencontre inoubliable.
Le PSG, alors en état de grâce, affronta une semaine plus tard le Racing à la Meinau, un Racing soutenu par un public de feu qui se montrera formidable au cours de 90 minutes plus que pénibles. Petit à petit, Paris prit la maîtrise du jeu pour ouvrir le score à la 20ème minute sur un penalty de Raï, le merveilleux meneur de jeu brésilien du PSG. Menant au score, le PSG réussit à tenir la partie, Pascal Nouma touchant, comme a son habitude la barre transversale.
A 10 minutes de la fin, Marco Simone fit figure une fois encore de bourreau du RCS. Parti seul de sa propre moitié de terrain, il passa en revue toute la défense strasbourgeoise au cours d'un splendide slalom avant de marquer l'un des plus beaux buts de la saison. Le Racing était crucifié, Florian Maurice inscrivant en outre, en fin de match, une splendide reprise de volée qui donna à la défaite du Racing une allure de déroute.
Ce 0-3 fit très mal du côté de la Meinau. Ce fut en quelque sorte l'acte de décès de la belle équipe menée par Jacky Duguépéroux qui apporta tant de bonheur à ses supporters. Les années Proisy avaient commencé et le Racing ne s'en est toujours pas remis.
Quant au PSG flamboyant de la fin de l'été 1997, ce ne fut finalement qu'un feu de paille. D'un parcours honorable en Champions League, on ne retint que la déroute 5-1 de Munich. Christophe Revault ne fit pas oublier Bernard Lama et ses bourdes firent la une des « Guignols de l'Info » qui inventèrent le « Bingo Revault ». Vincent Guérin fut impliqué dans une sombre affaire de dopage. Paris termina finalement 5ème. Le chant du cygne de la génération Raï eut lieu en Coupe, où le PSG effectua un joli doublé Coupe de la ligue/Coupe de France. Ces titres firent place à l'ère tragi-comique du PSG de Charles Biétry. Quant à Claude Le Roy, il ne resta manager du PSG qu'une seule saison et rejoignit son ami Patrick Proisy au Racing lors de l'été 1998...
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