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Suite de notre tour d'Europe des clubs invraisemblables contre lesquels on oblige le Racing à condescendre à montrer sa splendeur. Aujourd'hui, Burperonas, club lituanien cher à Bertrand Cantat.
Le saviez-vous ? Moi non plus.
Après cette entrée en matière hilarante, qui saura ravir les jeunes et les moins jeunes, place au jeu, au vrai.
Car, Burperonas, le prestigieux club lituanien, est le premier exemple déterritorialisé des franchises, de ce côté-ci de l'océan (le bon, l'Atlantique, celui qui nous offre les morues que nous envient encore Australiens et Japonais, pas le faux-cul qui se la joue Pacifique alors que bon, bref, Pearl Harbor tout ça; et Clipperton (vous savez, cet îlot à propos duquel on s'est pouillés avec le Mesquique pour savoir si la tequila était meilleure que le cognac; bande de mal éduqués)).
Et oui, Burperonas est un club lituanien, issu d'un quartier trop méconnu de Kaunas, l'ancienne capitale (vous devriez savoir que c'est Vilnius aujourd'hui, que les anciens appellent encore Vilno ou Vilna ou bien Vilaine, c'est selon). Fuyant le départ de l'Armée Rouge en 1991 et l'avancée des nazi-Cosaques, toujours en retard d'un ou deux pogroms et d'une quenelle, les fondateurs du Burperonas, une vieille famille juive installée à Vilna depuis des temps immémoriaux (note : c'est juste immémorial après une bonne dose de vodka, si on se donne un peu de mal, on doit pouvoir retrouver quelque chose) qu'on appellera les X (ces gens-là sont pudiques et tiennent à leur discrétion), donc, les X (aucun rapport avec Jacky Ickx, que ce soit clair) , ont émigré en France pour échapper à un funeste sort.
Avec eux, ils ont emmené leur précieux butin : un club de foot. Pas le prestigieux HaKoah de Vienne, non, le Burperonas de Kaunas. Qui connut son heure de gloire en 1998, annus horribilis, en éliminant /mɛs/ de la Coupe de France (bieng) pour se faire sortir au tour suivant par Lyon (pas bieng).
Footballistiquement, Burperonas s'est fait franciser en Bourg-Péronnas, du nom de deux localités bressanes (oui, comme les poulets et les chapons, farpaitement) voisines mais tout autant insignifiantes l'une que l'autre (vous noterez quand même que la FFF amène des tas de localités insignifiantes dans des divisions où elles peuvent croiser le Grand Racing, le donc désormais GRCSA ; vous noterez également que la LFP peine à en exclure des Istrarlavignon ou des Guinmoufle ou encore des Châteauriort). Vous aurez aussi noté que tout cela n'a rien de footballistique mais uniquement du sémantique. Vous avez donc suivi, vous gagnez trois bretzels, multipliés par deux si vous pronostiquez une victoire du GRCSA par 3-1 vendredi. Sinon vous êtes de mauvais supporters mais ça, Nelly Viennot le sait déjà, probablement le genre à boucher la vue des familles et des enfants orphelins qui peuplent les tribunes avec d'odieux fumigènes nazis et cancérigènes. C'est laid.
Bien, donc, le FCBP. Fonds Commun des Banques Populaires. Ou Football Club de Bourg-Péronnas. Ou Fédération Canadienne des Bouffeurs de Poutine (un truc rigolo qu'ils font par là-bas et que leur envient les Ukrainiens)(selon une étude menée par l'American Ophthalmological Society, 72% des lecteurs de la phrase d'avant la paire de parenthèses précédente ont lu "(...) Bouffeurs de Pattes"). Le club, d'après des mauvaises langues, aurait été fondé en 1942. Je sais pas vous, mais ça me semble suspect de n'avoir rien eu de mieux à faire en 1942 que fusionner deux clubs de foot. M'enfin bon, après tout, deux ans plus tard, les gens du coin n'avaient rien trouvé de mieux que de livrer Jean Moulin et les enfants d'Izieu. Bref. Revenons au pré.
Et sur le pré bressan (ce qui rappelle les sombres heures de Cuiseaux-Louhans puis Louheaux-Cuisans) sévit une star mondiale : Cyril Chapuis. Non slade, on ne parle pas Miley Cyrus. Ouais, il joue encore au foot ailleurs que dans son jardin avec les enfants. Deux buts en vingt matches, il n'a rien perdu de sa légendaire efficacité devant les cages. Mais maintenant, il a une excuse : il est servi par Maxime Moisy. Je sais pas vous, mais moi j'aurais du mal à me concentrer si je devais recevoir des caviars de Moisy. Du coup, Cyril Chapuis, ancien choucroutier (y a des choses comme ça qu'on préfèrerait oublier, mais c'est difficile et il vaut parfois mieux l'admettre que refouler ces souvenirs douloureux) risque de marquer contre le Grand Racing Club de Strasbourg Alsace (je précise Alsace, pour montrer que cette phrase n'a pas été écrite par l'ignoble jpdarky; si vous allez sur le site officiel du Burperonas, vous constaterez avec joie que l'emblème retenu pour Strasbourg est l'ancien, où l'Alsace est délicatement suggérée par un volatile d'une grâce inconnue en Bresse et non par l'apposition lourde, grotesque, redondante pour malcomprenant et non-entravant de la mention Alsace après Strasbourg). Enfin le risque est modéré et ça se trouve, il ne jouera pas. Il aurait peut-être dû.
Les gallinacées de Bourg-Péronnas sont actuellement 9e de National. Au milieu, bien au chaud, sans illusions de montée, sans crainte de descente. Sauf si Attila-DNCG décide que l'herbe ne repoussera pas dans l'Ain. Mais quand je dis au milieu, c'est vraiment au milieu hein : à dix points du podium, à dix points du quinzième. Statistiquement, cette équipe devrait finir 9e. Ou, en cas de grand malheur, 10e. On croit rêver. D'ailleurs, on en rêve.
Donc, Bourg-Péronnas n'existe pas.
Article co-écrit par l'ongle incarné de jpdarky, les carpes muets de zottel et les petits doigts musclés de meem
Après cette entrée en matière hilarante, qui saura ravir les jeunes et les moins jeunes, place au jeu, au vrai.
Car, Burperonas, le prestigieux club lituanien, est le premier exemple déterritorialisé des franchises, de ce côté-ci de l'océan (le bon, l'Atlantique, celui qui nous offre les morues que nous envient encore Australiens et Japonais, pas le faux-cul qui se la joue Pacifique alors que bon, bref, Pearl Harbor tout ça; et Clipperton (vous savez, cet îlot à propos duquel on s'est pouillés avec le Mesquique pour savoir si la tequila était meilleure que le cognac; bande de mal éduqués)).
Le football rapproche les peuples
Et oui, Burperonas est un club lituanien, issu d'un quartier trop méconnu de Kaunas, l'ancienne capitale (vous devriez savoir que c'est Vilnius aujourd'hui, que les anciens appellent encore Vilno ou Vilna ou bien Vilaine, c'est selon). Fuyant le départ de l'Armée Rouge en 1991 et l'avancée des nazi-Cosaques, toujours en retard d'un ou deux pogroms et d'une quenelle, les fondateurs du Burperonas, une vieille famille juive installée à Vilna depuis des temps immémoriaux (note : c'est juste immémorial après une bonne dose de vodka, si on se donne un peu de mal, on doit pouvoir retrouver quelque chose) qu'on appellera les X (ces gens-là sont pudiques et tiennent à leur discrétion), donc, les X (aucun rapport avec Jacky Ickx, que ce soit clair) , ont émigré en France pour échapper à un funeste sort.
Avec eux, ils ont emmené leur précieux butin : un club de foot. Pas le prestigieux HaKoah de Vienne, non, le Burperonas de Kaunas. Qui connut son heure de gloire en 1998, annus horribilis, en éliminant /mɛs/ de la Coupe de France (bieng) pour se faire sortir au tour suivant par Lyon (pas bieng).
Footballistiquement, Burperonas s'est fait franciser en Bourg-Péronnas, du nom de deux localités bressanes (oui, comme les poulets et les chapons, farpaitement) voisines mais tout autant insignifiantes l'une que l'autre (vous noterez quand même que la FFF amène des tas de localités insignifiantes dans des divisions où elles peuvent croiser le Grand Racing, le donc désormais GRCSA ; vous noterez également que la LFP peine à en exclure des Istrarlavignon ou des Guinmoufle ou encore des Châteauriort). Vous aurez aussi noté que tout cela n'a rien de footballistique mais uniquement du sémantique. Vous avez donc suivi, vous gagnez trois bretzels, multipliés par deux si vous pronostiquez une victoire du GRCSA par 3-1 vendredi. Sinon vous êtes de mauvais supporters mais ça, Nelly Viennot le sait déjà, probablement le genre à boucher la vue des familles et des enfants orphelins qui peuplent les tribunes avec d'odieux fumigènes nazis et cancérigènes. C'est laid.
Les peuples rafoutent les proches
Bien, donc, le FCBP. Fonds Commun des Banques Populaires. Ou Football Club de Bourg-Péronnas. Ou Fédération Canadienne des Bouffeurs de Poutine (un truc rigolo qu'ils font par là-bas et que leur envient les Ukrainiens)(selon une étude menée par l'American Ophthalmological Society, 72% des lecteurs de la phrase d'avant la paire de parenthèses précédente ont lu "(...) Bouffeurs de Pattes"). Le club, d'après des mauvaises langues, aurait été fondé en 1942. Je sais pas vous, mais ça me semble suspect de n'avoir rien eu de mieux à faire en 1942 que fusionner deux clubs de foot. M'enfin bon, après tout, deux ans plus tard, les gens du coin n'avaient rien trouvé de mieux que de livrer Jean Moulin et les enfants d'Izieu. Bref. Revenons au pré.
Et sur le pré bressan (ce qui rappelle les sombres heures de Cuiseaux-Louhans puis Louheaux-Cuisans) sévit une star mondiale : Cyril Chapuis. Non slade, on ne parle pas Miley Cyrus. Ouais, il joue encore au foot ailleurs que dans son jardin avec les enfants. Deux buts en vingt matches, il n'a rien perdu de sa légendaire efficacité devant les cages. Mais maintenant, il a une excuse : il est servi par Maxime Moisy. Je sais pas vous, mais moi j'aurais du mal à me concentrer si je devais recevoir des caviars de Moisy. Du coup, Cyril Chapuis, ancien choucroutier (y a des choses comme ça qu'on préfèrerait oublier, mais c'est difficile et il vaut parfois mieux l'admettre que refouler ces souvenirs douloureux) risque de marquer contre le Grand Racing Club de Strasbourg Alsace (je précise Alsace, pour montrer que cette phrase n'a pas été écrite par l'ignoble jpdarky; si vous allez sur le site officiel du Burperonas, vous constaterez avec joie que l'emblème retenu pour Strasbourg est l'ancien, où l'Alsace est délicatement suggérée par un volatile d'une grâce inconnue en Bresse et non par l'apposition lourde, grotesque, redondante pour malcomprenant et non-entravant de la mention Alsace après Strasbourg). Enfin le risque est modéré et ça se trouve, il ne jouera pas. Il aurait peut-être dû.
Les proches rapeuplent les balles
Les gallinacées de Bourg-Péronnas sont actuellement 9e de National. Au milieu, bien au chaud, sans illusions de montée, sans crainte de descente. Sauf si Attila-DNCG décide que l'herbe ne repoussera pas dans l'Ain. Mais quand je dis au milieu, c'est vraiment au milieu hein : à dix points du podium, à dix points du quinzième. Statistiquement, cette équipe devrait finir 9e. Ou, en cas de grand malheur, 10e. On croit rêver. D'ailleurs, on en rêve.
Donc, Bourg-Péronnas n'existe pas.
Article co-écrit par l'ongle incarné de jpdarky, les carpes muets de zottel et les petits doigts musclés de meem
