Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

EAG-RCS, un match clé

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Par boogie
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Mamadou Niang, en l'asbence de Ljuboja, a beaucoup de responsabilités © Karim Chergui

Le prochain match du Racing à Guingamp est déjà un un match clé de la saison. Présentation...

Ca y est ! La page « Danijel Ljuboja » est pratiquement tournée et le quotidien du championnat repointe le bout de son nez. Le Racing se déplace samedi au Roudourou pour affronter un EAG bien mal en point depuis son élimination sans gloire devant les modestes basques de l'Aviron Bayonnais, si chers au coeur de notre ami Conan. Et il s'agira de tout, sauf d'un match anodin.

Bien évidemment, ce sera avant tout le premier match de l' « après Ljuboja ». Et compte-tenu des dernières prestations strasbourgeoises lors de l'absence prolongée de Danijel sur blessure, l'on peut nourrir quelques craintes légitimes au moment d'aborder ce match. Fort heureusement, les possibilités offensives du Racing seront toutes autres que lors de la blessure du futur ex-numéro 28 bleu. A l'époque, Mamadou Niang s'était retrouvé bien seul en attaque. Samedi prochain, l'équipe pourrait offrir un visage bien plus séduisant puisque Niang sera épaulé par les nouveaux arrivants Cédric Chapuis et Alex Farnerud (tous deux qualifiés), d'autant plus que ces derniers piaffent d'impatience de faire enfin leur preuve sous le maillot strasbourgeois. Mais sauront-ils seulement nous faire oublier Ljuboja ?

Cette rencontre coïncide également avec le dernier match de Mamadou Niang avant son départ pour la CAN. Et la richesse de l'effectif sénégalais laisse à penser que son absence pourrait être longue (au moins 1 mois). Après le match de Guingamp, l'équipe sera purement et simplement amputée du duo magique qui aura fait les beaux-jours du Racing au cours de cet automne doré. Et le dernier but inscrit par Niang à Fabien Barhez samedi dernier, sur une remise de Ljuboja, aura donc constitué le dernier fait d'arme de ce duo. Ensuite, ça sera le grand saut dans l'inconnu, pendant au moins deux mois. Alors autant profiter une dernière fois du fabuleux travail de sape du sénégalais pour engranger des points importants dans l'optique d'une éventuelle remontée au classement de la L1. Niang pourra compter pour ce match sur Eric Mouloungui qui devrait être titulariser pour troisième fois cette saison. Les deux nouvelles recrues, en manque de compétition, devraient prendre place sur le banc.

Le Racing doit en effet en profiter car il se rend au chevet d'une équipe bien mal au point. Après avoir été l'équipe surprise de la dernière saison, l'EAG s'est réveillé cet automne avec le gueule de bois, notamment après que son duo-magique Drogba-Malouda (ça ne vous rappelle rien ?) ait décidé d'émigrer sous d'autres cieux plus cléments. Un début de championnat catastrophique, suivi d'une élimination en coupe de la Ligue chez nos amis messins sur un score sans appel (3-0) et enfin cette élimination en coupe de France devant les amateurs bayonnais ont plongé les prochains adversaires des strasbourgeois dans une crise profonde. Le président guingampais Nöel Le Graet n'a-t'il pas déclaré récemment que lorsqu'il voyait jouer sa formation, il avait l'impression de voir une équipe de grand-pères ? En tout cas, après sa série de déplacements à haut-risque à Lyon, Paris, Monaco et Marseille, ponctuée par autant de prestations prometteuses mais malheureusement infructueuses, le Racing se doit absolument de ramener quelque chose de son déplacement en Bretagne. Et les trois points de la victoire serait les bienvenus, surtout si le RCS veut faire le break et prendre le bon wagon dans ce championnat qui se révèle définitivement très serré.

En effet, déjà se profile à l'horizon la réception à la Meinau d'une équipe auxerroise qui a enfin retrouvée sa vitesse de croisière et qui reste sur une jolie sortie en coupe de France face à l'ogre qu'est devenu Sochaux cette saison. Alors autant emmagasiner un maximum de confiance face à Guingamp pour aborder de la meilleure des manières l'échéance auxerroise. Un échec à Guingamp mettrait le Racing une nouvelle fois au pied du mur. Et la muraille auxerroise sera sans aucun doute autrement plus difficile à franchir que les murets bastiais et montpellierains...

boogie

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