- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Avant-match
- Lectures
- Lu 2.108 fois
- Auteur(s)
- Par chris68
- Commentaires
- 0 comm.
Retour sur le parcours du Racing en coupe de la Ligue depuis son sacre de 1997.
1997. Strasbourg vient de remporter la Coupe de la Ligue. C'est le premier sacre du Racing dans cette jeune compétition, un succès qui lui valait le privilège d'être avec le PSG le seul club à avoir remporter les trois trophées nationaux. Cette coupe de la Ligue devait être la première pierre d'un édifice Racing amené à « devenir un grand club européen ». Depuis, ont succédé aux espoirs et aux ambitions démesurées, la grande épopée européenne, les années IMG, la coupe de France, la D2, la remontée, etc... Huit saisons où les résultats en Coupe de la Ligue seront plus que décevants, à l'image du Racing tout entier. Un seul exploit, noyé au milieu de la médiocrité et des déconvenues...
97/98. La grande désillusion
Les 16ème de finale de la coupe de la Ligue 97/98 ne pouvaient tomber plus mal. En plein hiver, au moment où le Racing perd pied en championnat et où la fantastique épopée européenne n'est déjà plus qu'un souvenir. Strasbourg en tant que tenant du titre, avait un statut à assumer. Mais à la surprise générale, les Strasbourgeois tombèrent dans le piège tendu par l'AS Cannes (3-2) dès leur entrée en lice. Une élimination précoce et douloureuse qui hypothéquait alors quasiment toute chance de qualification européenne pour le Racing.
98/99. Une claque mémorable
Cette saison là, le Racing est toujours aussi médiocre, incapable de sortir des profondeurs du classement. Pour ces 16èmes de finale, le Racing affronte Troyes, un petit club en pleine ascension qui, deux saisons plus tard, sera aux portes de l'Europe. C'est le premier match de Yacine Abdessadki avec les pros. 1-1 à la fin du temps réglementaire. Mais la prolongation sera un véritable cauchemar pour les Strasbourgeois. Troyes se déchaîne dans une Meinau médusée, le Racing encaisse trois buts en quelques minutes. Score final 1-4 !
99/2000. L'exploit
Cette saison est l'une des plus chaotiques de l'histoire du club. Arrivée de Claude Le Roy en tant qu'entraîneur, tensions entre joueurs et supporters, résultats sportifs en dents de scie, le Racing devient un « joyeux » bazar. Le parcours en Coupe de la Ligue est baroque. Le Racing affronte Metz en 16ème de finale pour un derby bien curieux. Les 13 000 spectateurs de la Meinau assisteront en effet à une séance de tirs au but incroyable avec un Debès en état de grâce qui arrête les tentatives messines les unes après les autres. Les joueurs font preuve d'une maladresse rare et le Racing se qualifie 2 tab 0 !
En huitième de finale, l'histoire est toute autre. Le Racing se déplace chez le leader du championnat et futur champion de France, l'AS Monaco. Pourtant, les Barthez, Sagnol, Simone, Djetou sont terrassés par l'ouverture du score de Teddy Bertin à la 31'. Le match se débride complètement en seconde mi-temps. Le Racing aura l'occasion de creuser l'écart, Monaco d'égaliser. Et c'est Dado Prso à l'ultime minute de la rencontre qui égalise pour Monaco (1-1) et qui arrache la prolongation. Le match, qui est retransmis à la télévision, est palpitant. C'est alors qu'un joueur fait son entrée. « Un futur grand » comme l'aimait l'annoncer Claude LeRoy, il s'agit de Diego Garay. Ce match sera son oeuvre principale lors de son passage au Racing. Il redonne l'avantage pour les bleus sur un contre rondement mené (1-2). Giuly égalise, Garay marque le troisième but strasbourgeois, le tout en 10 minutes ! Score final (2-3). Mais le Racing va se casser les dents en quart de finale à Gueugnon (2-0) futur vainqueur du PSG en finale.
2000/2001. La saison noire
Relégable certain, miné par le limogeage tardif de Le Roy, par les affaires juridiques qui s'accumulent, le Racing focalise ses derniers espoirs sur la coupe de France qu'il remportera quelques mois plus tard. Les 16ème de finale de la coupe de la Ligue sont comme le reste de la saison, sans saveur avec la défaite au bout et une nouvelle humiliation, (2-4 ap) face à Châteauroux à la Meinau.
2001/2002. La renaissance.
Epouvantail de ce championnat de L2, occupant les trois premières places tout au long de la saison, Strasbourg ne fera pas de vieux os à l'étage du dessous. Cette saison fut marquée également pas des parcours enfin honorables en coupe. Après avoir éliminé Niort (3-0), Caen (2-0) (tiens... ?) et Amiens (2-0), le Racing s'incline à Rennes lors d'un match fou (3-2) en quart de finale.
2002/2003 et 2003/2004. Le désert.
Ces saisons là seront plus marquées par le départ d'IMG, l'arrivée au pouvoir du duo Keller-Gindorf ou par le duo Niang-Ljuboja que par les parcours en coupe. Le Racing sort de la coupe de la ligue dès les 16èmes de finale à chaque fois. 1-0 à Guingamp et 0-1 face à Bordeaux à l'automne 2003.
2005. Nouvelle consécration ?
Un déplacement bien maîtrisé à Troyes (1-3), une rencontre à suspens face à Lille (1-1, 4 tab 2), une frayeur face à Clermont (3-2) et enfin une très belle demi finale face à St- Etienne à la Meinau (1-0) ont donc conduit le RC Strasbourg vers cette deuxième finale. Avant peut être, vers sa 10ème campagne européenne....
Il aura donc fallu attendre 2005 et le retour de Jacky Duguépéroux pour voir le Racing se hisser à nouveau en finale de la Coupe de la Ligue. Si celle de 1997 avait finalement été un aboutissement, une sorte d'apothéose, celle-ci pourrait enfin être celle du renouveau. Avec un maintien quasi assuré, une stabilité retrouvée, un futur président doté d'un vrai projet, une équipe dotée d'une véritable âme et de grands talents et un entraîneur mythique, le Racing et ses supporters peuvent rêver, en cas de victoire, à des lendemains qui chantent...
97/98. La grande désillusion
Les 16ème de finale de la coupe de la Ligue 97/98 ne pouvaient tomber plus mal. En plein hiver, au moment où le Racing perd pied en championnat et où la fantastique épopée européenne n'est déjà plus qu'un souvenir. Strasbourg en tant que tenant du titre, avait un statut à assumer. Mais à la surprise générale, les Strasbourgeois tombèrent dans le piège tendu par l'AS Cannes (3-2) dès leur entrée en lice. Une élimination précoce et douloureuse qui hypothéquait alors quasiment toute chance de qualification européenne pour le Racing.
98/99. Une claque mémorable
Cette saison là, le Racing est toujours aussi médiocre, incapable de sortir des profondeurs du classement. Pour ces 16èmes de finale, le Racing affronte Troyes, un petit club en pleine ascension qui, deux saisons plus tard, sera aux portes de l'Europe. C'est le premier match de Yacine Abdessadki avec les pros. 1-1 à la fin du temps réglementaire. Mais la prolongation sera un véritable cauchemar pour les Strasbourgeois. Troyes se déchaîne dans une Meinau médusée, le Racing encaisse trois buts en quelques minutes. Score final 1-4 !
99/2000. L'exploit
Cette saison est l'une des plus chaotiques de l'histoire du club. Arrivée de Claude Le Roy en tant qu'entraîneur, tensions entre joueurs et supporters, résultats sportifs en dents de scie, le Racing devient un « joyeux » bazar. Le parcours en Coupe de la Ligue est baroque. Le Racing affronte Metz en 16ème de finale pour un derby bien curieux. Les 13 000 spectateurs de la Meinau assisteront en effet à une séance de tirs au but incroyable avec un Debès en état de grâce qui arrête les tentatives messines les unes après les autres. Les joueurs font preuve d'une maladresse rare et le Racing se qualifie 2 tab 0 !
En huitième de finale, l'histoire est toute autre. Le Racing se déplace chez le leader du championnat et futur champion de France, l'AS Monaco. Pourtant, les Barthez, Sagnol, Simone, Djetou sont terrassés par l'ouverture du score de Teddy Bertin à la 31'. Le match se débride complètement en seconde mi-temps. Le Racing aura l'occasion de creuser l'écart, Monaco d'égaliser. Et c'est Dado Prso à l'ultime minute de la rencontre qui égalise pour Monaco (1-1) et qui arrache la prolongation. Le match, qui est retransmis à la télévision, est palpitant. C'est alors qu'un joueur fait son entrée. « Un futur grand » comme l'aimait l'annoncer Claude LeRoy, il s'agit de Diego Garay. Ce match sera son oeuvre principale lors de son passage au Racing. Il redonne l'avantage pour les bleus sur un contre rondement mené (1-2). Giuly égalise, Garay marque le troisième but strasbourgeois, le tout en 10 minutes ! Score final (2-3). Mais le Racing va se casser les dents en quart de finale à Gueugnon (2-0) futur vainqueur du PSG en finale.
2000/2001. La saison noire
Relégable certain, miné par le limogeage tardif de Le Roy, par les affaires juridiques qui s'accumulent, le Racing focalise ses derniers espoirs sur la coupe de France qu'il remportera quelques mois plus tard. Les 16ème de finale de la coupe de la Ligue sont comme le reste de la saison, sans saveur avec la défaite au bout et une nouvelle humiliation, (2-4 ap) face à Châteauroux à la Meinau.
2001/2002. La renaissance.
Epouvantail de ce championnat de L2, occupant les trois premières places tout au long de la saison, Strasbourg ne fera pas de vieux os à l'étage du dessous. Cette saison fut marquée également pas des parcours enfin honorables en coupe. Après avoir éliminé Niort (3-0), Caen (2-0) (tiens... ?) et Amiens (2-0), le Racing s'incline à Rennes lors d'un match fou (3-2) en quart de finale.
2002/2003 et 2003/2004. Le désert.
Ces saisons là seront plus marquées par le départ d'IMG, l'arrivée au pouvoir du duo Keller-Gindorf ou par le duo Niang-Ljuboja que par les parcours en coupe. Le Racing sort de la coupe de la ligue dès les 16èmes de finale à chaque fois. 1-0 à Guingamp et 0-1 face à Bordeaux à l'automne 2003.
2005. Nouvelle consécration ?
Un déplacement bien maîtrisé à Troyes (1-3), une rencontre à suspens face à Lille (1-1, 4 tab 2), une frayeur face à Clermont (3-2) et enfin une très belle demi finale face à St- Etienne à la Meinau (1-0) ont donc conduit le RC Strasbourg vers cette deuxième finale. Avant peut être, vers sa 10ème campagne européenne....
Il aura donc fallu attendre 2005 et le retour de Jacky Duguépéroux pour voir le Racing se hisser à nouveau en finale de la Coupe de la Ligue. Si celle de 1997 avait finalement été un aboutissement, une sorte d'apothéose, celle-ci pourrait enfin être celle du renouveau. Avec un maintien quasi assuré, une stabilité retrouvée, un futur président doté d'un vrai projet, une équipe dotée d'une véritable âme et de grands talents et un entraîneur mythique, le Racing et ses supporters peuvent rêver, en cas de victoire, à des lendemains qui chantent...
