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- Par fremen-bleu
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Malgré une bonne entame de match, le Racing a trop rapidement rendu les armes et enregistre sa plus lourde défaite de la saison face à des Rennais euphoriques. De quoi remettre les idées en place...
Pour finir en beauté
Face à une équipe rennaise impériale à domicile cette saison, l'objectif annoncé des Strasbourgeois était de ramener au moins le point du match nul, pour pouvoir viser une alléchante et inespérée 9ème place. Les joueurs eux-mêmes affirmaient sans détour, cette semaine, vouloir finir la saison en beauté sur leur belle lancée. Duguépéroux parle même de test pour la saison prochaine, histoire de voir ce que les joueurs peuvent montrer quand ils n'ont pas le couteau sous la gorge ! Mais voila, entre jouer une 4ème place qualificative pour l'UEFA et grignoter quelques places au classement final, il y a un monde...
Une formation sans surprise est alignée par Jacky Dugueperoux. Par effet boule de neige, le forfait de Pascal Johansen permet à Boka de retrouver sa place de titulaire sur la gauche de la défense alsacienne, Deroff de retour depuis quelques rencontres occupant le flanc droit. En effet, Lacour qui à déjà occupé ces deux postes cette saison avance au milieu de terrain. A noter tout de même le retour de Mohma dans le groupe.
Si Strasbourg pouvait compter sur son attaque Niang-Pagis-Farnerud, le secteur offensif des Bretons n'impressionne pas moins avec Frei, Maoulida, Monterrubio et Kallstrom. L'occasion pour Pagis et Frei, les deux meilleurs buteurs du championnat de L1 de se croiser sur la pelouse.
Alors, libérés et motivés comme on nous l'annonçait ou démobilisés comme on le craignait ?
Une entame encourageante
Devant près de 30 000 spectateurs (la rencontre se jouait à guichets fermés), le match ne débute pas par une furia rennaise comme on aurait pu le craindre. Dans un début de rencontre équilibré, c'est même Niang qui va obtenir le premier corner. C'est de Pagis que viendra la première frappe du match à la 13ème minute, sa frappe lointaine est sortie en corner par Isaksson. Il faudra encore attendre cinq minutes pour voir les Bretons se montrer dangereux, mais personne ne reprend le centre-tir de Kallstrom devant les cages vides. Pagis écope d'un avertissement dans la minute qui suit. A l'attaque, Rennes ne trouve pas la faille de la défense du Racing.
Les rouges commencent pourtant à enflammer la rencontre à l'approche de la 1/2 heure de jeu. Le tir de Kallstrom part au-dessus du but de Cassard (26ème).On craint le pire à la 30ème, lorsque sur un coup-franc de Monterrubio, Kanté manque de tromper son propre gardien. Sa tête finira heureusement sur la barre. Sur le corner qui suit, Boka sauve sur sa ligne une tête de Frei. Côté Racing, Pagis tente une frappe trop molle pour inquiéter le portier suédois (30ème), avant que Farnerud ne vendange une balle de but sur une passe en retrait de Niang aux 6 mètres.
Au plus mauvais moment
Le match s'est considérablement animé en cette fin de première mi-temps. Monterrubio sur coup-franc, encore lui, met le feu dans la défense des bleus obligés de concéder le corner (38ème). Alors que l'on espère que les hommes de Duguépéroux vont pouvoir regagner les vestiaires sur ce score de parité, Toifilou Maoulida se retrouve à la conclusion d'une belle action collective des Bretons. Seul aux 6 mètres, il dribble Cassard avant de marquer dans le but vide. 1-0 à la 43ème. Cette ouverture du score ne pouvait arriver à un pire moment.
Stéphane Cassard sera encore obligé de s'employer sur une frappe de Kallstrom avant que M. Garibian ne siffle la pause sur ce score défavorable aux Alsaciens. On ose encore espérer que le discours de l'entraîneur saura les remobiliser afin que les joueurs du Racing ne lâchent pas une partie dans laquelle ils sont mal engagés...
Le coach fait confiance à Le Pen (qui à débuté sa carrière à Rennes) pour remplacer Alexander Farnerud au retour des vestiaires. Les bleus reviennent sur le terrain avec des intentions plus offensives, mais sans réussite à l'image d'un Mamadou Niang qui aura encore beaucoup tenté ce soir.
Mais ou sont passés les bleus ?
Quatrièmes après l'ouverture du score de Lyon contre l'Olympique de Marseille, l'équipe de Laszlo Bölöni va définitivement se mettre à l'abri d'une équipe alsacienne visiblement ailleurs... Didot profite d'une erreur défensive des Strasbourgeois pour glisser le ballon sous Cassard, inscrivant son premier but en L1. A peine le temps de réaliser, que Frei à déjà crucifié le Racing, reprenant de la tête un bon centre de Sorlin. Le Suisse trouve là les filets pour la 20ème fois de la saison. 2-0 à la 59ème, 3-0 à la 60ème, deux minutes auront suffit à annihiler les derniers espoirs d'un improbable retournement de situation. Dans ces circonstances, l'entrée de Salim Arrache à la place de Lacour passe presque inaperçue.
Complètement à côté de la plaque, le Racing va vivre une fin de match cauchemardesque. Les bleus sont blessés dans leur orgueil et le ton monte d'un cran. Keita se rappelle aux bons souvenirs du corps arbitral en mettant une grosse semelle à Jeunechamp, écopant d'un carton jaune des plus logiques, même Duguépéroux le rappelant à l'ordre. Sortie de la partie depuis un bon moment, l'équipe ne fait plus d'étincelles et laisse le contrôle aux Rennais. Pire encore, comme on le craignait depuis de trop longues minutes, Pagis sera expulsé à la 79ème minute pour une nouvelle faute. Suspendu face à Bastia, l'attaquant alsacien est donc en vacances.
Les Bretons qui continuent à dérouler, inscrivent logiquement un quatrième but par l'intermédiaire de Kallstrom sur une passe décisive de ce diable de Monterrubio. 4-0 à la 85ème minute de la rencontre. L'addition aurait même pu être plus salée, si Monterrubio n'avait pas trouvé le poteau à la 89ème. Même si l'équipe rennaise se montre dangereuse jusque dans les arrêts de jeux, le score en restera là.
Au final, un scénario de match que l'on croirait tout droit venu d'une autre époque, pour la plus grosse défaite du club depuis le début de la saison. L'équipe est retombée ce soir dans des travers que l'on ne lui connaissait plus au moins depuis l'avènement de Jacky Duguépéroux. Entrés dans le match avec sérieux, les joueurs ont tout simplement lâché la rencontre en seconde période...
Anecdotique ?
Mais comme un mauvais rêve, cette lourde défaite ne sera pas lourde de conséquences pour l'équipe... En effet, le maintien est assuré et le Racing est toujours à la 12ème place du classement grâce au retour de Monaco contre les Bordelais.
Il reste un match à la Meinau aux bleus pour se rattraper. Contre des Corses encore en lutte pour leur survie en L1, la tâche risque de ne pas être évidente, mais c'est à ce prix que chacun pourra partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli.
Face à une équipe rennaise impériale à domicile cette saison, l'objectif annoncé des Strasbourgeois était de ramener au moins le point du match nul, pour pouvoir viser une alléchante et inespérée 9ème place. Les joueurs eux-mêmes affirmaient sans détour, cette semaine, vouloir finir la saison en beauté sur leur belle lancée. Duguépéroux parle même de test pour la saison prochaine, histoire de voir ce que les joueurs peuvent montrer quand ils n'ont pas le couteau sous la gorge ! Mais voila, entre jouer une 4ème place qualificative pour l'UEFA et grignoter quelques places au classement final, il y a un monde...
Une formation sans surprise est alignée par Jacky Dugueperoux. Par effet boule de neige, le forfait de Pascal Johansen permet à Boka de retrouver sa place de titulaire sur la gauche de la défense alsacienne, Deroff de retour depuis quelques rencontres occupant le flanc droit. En effet, Lacour qui à déjà occupé ces deux postes cette saison avance au milieu de terrain. A noter tout de même le retour de Mohma dans le groupe.
Si Strasbourg pouvait compter sur son attaque Niang-Pagis-Farnerud, le secteur offensif des Bretons n'impressionne pas moins avec Frei, Maoulida, Monterrubio et Kallstrom. L'occasion pour Pagis et Frei, les deux meilleurs buteurs du championnat de L1 de se croiser sur la pelouse.
Alors, libérés et motivés comme on nous l'annonçait ou démobilisés comme on le craignait ?
Une entame encourageante
Devant près de 30 000 spectateurs (la rencontre se jouait à guichets fermés), le match ne débute pas par une furia rennaise comme on aurait pu le craindre. Dans un début de rencontre équilibré, c'est même Niang qui va obtenir le premier corner. C'est de Pagis que viendra la première frappe du match à la 13ème minute, sa frappe lointaine est sortie en corner par Isaksson. Il faudra encore attendre cinq minutes pour voir les Bretons se montrer dangereux, mais personne ne reprend le centre-tir de Kallstrom devant les cages vides. Pagis écope d'un avertissement dans la minute qui suit. A l'attaque, Rennes ne trouve pas la faille de la défense du Racing.
Les rouges commencent pourtant à enflammer la rencontre à l'approche de la 1/2 heure de jeu. Le tir de Kallstrom part au-dessus du but de Cassard (26ème).On craint le pire à la 30ème, lorsque sur un coup-franc de Monterrubio, Kanté manque de tromper son propre gardien. Sa tête finira heureusement sur la barre. Sur le corner qui suit, Boka sauve sur sa ligne une tête de Frei. Côté Racing, Pagis tente une frappe trop molle pour inquiéter le portier suédois (30ème), avant que Farnerud ne vendange une balle de but sur une passe en retrait de Niang aux 6 mètres.
Au plus mauvais moment
Le match s'est considérablement animé en cette fin de première mi-temps. Monterrubio sur coup-franc, encore lui, met le feu dans la défense des bleus obligés de concéder le corner (38ème). Alors que l'on espère que les hommes de Duguépéroux vont pouvoir regagner les vestiaires sur ce score de parité, Toifilou Maoulida se retrouve à la conclusion d'une belle action collective des Bretons. Seul aux 6 mètres, il dribble Cassard avant de marquer dans le but vide. 1-0 à la 43ème. Cette ouverture du score ne pouvait arriver à un pire moment.
Stéphane Cassard sera encore obligé de s'employer sur une frappe de Kallstrom avant que M. Garibian ne siffle la pause sur ce score défavorable aux Alsaciens. On ose encore espérer que le discours de l'entraîneur saura les remobiliser afin que les joueurs du Racing ne lâchent pas une partie dans laquelle ils sont mal engagés...
Le coach fait confiance à Le Pen (qui à débuté sa carrière à Rennes) pour remplacer Alexander Farnerud au retour des vestiaires. Les bleus reviennent sur le terrain avec des intentions plus offensives, mais sans réussite à l'image d'un Mamadou Niang qui aura encore beaucoup tenté ce soir.
Mais ou sont passés les bleus ?
Quatrièmes après l'ouverture du score de Lyon contre l'Olympique de Marseille, l'équipe de Laszlo Bölöni va définitivement se mettre à l'abri d'une équipe alsacienne visiblement ailleurs... Didot profite d'une erreur défensive des Strasbourgeois pour glisser le ballon sous Cassard, inscrivant son premier but en L1. A peine le temps de réaliser, que Frei à déjà crucifié le Racing, reprenant de la tête un bon centre de Sorlin. Le Suisse trouve là les filets pour la 20ème fois de la saison. 2-0 à la 59ème, 3-0 à la 60ème, deux minutes auront suffit à annihiler les derniers espoirs d'un improbable retournement de situation. Dans ces circonstances, l'entrée de Salim Arrache à la place de Lacour passe presque inaperçue.
Complètement à côté de la plaque, le Racing va vivre une fin de match cauchemardesque. Les bleus sont blessés dans leur orgueil et le ton monte d'un cran. Keita se rappelle aux bons souvenirs du corps arbitral en mettant une grosse semelle à Jeunechamp, écopant d'un carton jaune des plus logiques, même Duguépéroux le rappelant à l'ordre. Sortie de la partie depuis un bon moment, l'équipe ne fait plus d'étincelles et laisse le contrôle aux Rennais. Pire encore, comme on le craignait depuis de trop longues minutes, Pagis sera expulsé à la 79ème minute pour une nouvelle faute. Suspendu face à Bastia, l'attaquant alsacien est donc en vacances.
Les Bretons qui continuent à dérouler, inscrivent logiquement un quatrième but par l'intermédiaire de Kallstrom sur une passe décisive de ce diable de Monterrubio. 4-0 à la 85ème minute de la rencontre. L'addition aurait même pu être plus salée, si Monterrubio n'avait pas trouvé le poteau à la 89ème. Même si l'équipe rennaise se montre dangereuse jusque dans les arrêts de jeux, le score en restera là.
Au final, un scénario de match que l'on croirait tout droit venu d'une autre époque, pour la plus grosse défaite du club depuis le début de la saison. L'équipe est retombée ce soir dans des travers que l'on ne lui connaissait plus au moins depuis l'avènement de Jacky Duguépéroux. Entrés dans le match avec sérieux, les joueurs ont tout simplement lâché la rencontre en seconde période...
Anecdotique ?
Mais comme un mauvais rêve, cette lourde défaite ne sera pas lourde de conséquences pour l'équipe... En effet, le maintien est assuré et le Racing est toujours à la 12ème place du classement grâce au retour de Monaco contre les Bordelais.
Il reste un match à la Meinau aux bleus pour se rattraper. Contre des Corses encore en lutte pour leur survie en L1, la tâche risque de ne pas être évidente, mais c'est à ce prix que chacun pourra partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli.
