- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Au jour le jour
- Lectures
- Lu 1.650 fois
- Auteur(s)
- Par jo
- Commentaires
- 0 comm.
Deuxième volet de notre saga et c'est au tour de Cédric Kanté, Alexander Farnerud et Pascal Camadini de voir leur saison analysée.
Cédric Kanté
(35 matchs, 35 titularisations, 3150 minutes de jeu, 1 but, 3 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 3 matchs, 3 titularisations, 300 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Révélation de la saison passée où il s'était affirmé comme un titulaire indiscutable, il repartait cette saison avec les faveurs du coach. Dans un système défensif qui lui accordait une place de stoppeur gauche, Kanté effectua une première partie de saison correcte.
Le retour à une défense à quatre ne sembla guère déstabiliser l'international malien. Propre dans sa relance, très dur à prendre à défaut, sa complémentarité avec Haggui gagnait en assurance au fil des rencontres. Malgré cela, Kanté connut durant l'hiver un passage à vide suite à une blessure et à la fatigue accumulée lors de la saison précédente (première vraie saison parmi l'élite). Il perdit donc ses galons de titulaire et le tandem Haggui-Devaux fonctionnait plutôt bien.
Relégué sur le banc, alors qu'il pouvait critiquer les décisions de certains, il n'en fit rien du tout et se remit le plus naturellement du monde en question. Finalement, il a su regagner sa place et sa fin de saison fut des plus correctes pour celui qui brandit la coupe de la Ligue, un soir d'avril.
Kanté se révèle donc comme un pion majeur d'un club dont il a, en tant que capitaine, toute la confiance. Il s'est affirmé comme un leader et devrait le plus logiquement du monde demeurer au Racing la saison prochaine.
Alexander Farnerud
(32 matchs, 18 titularisations, 1678 minutes de jeu, 3 buts, 1 carton jaune en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 5 matchs, 4 titularisations, 384 minutes de jeu, 4 buts en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Après six mois d'adaptation, les espoirs fondés en lui étaient très grands. Mais le jeune Farnerud se trouva isolé au sein d'un effectif amputé de son frère et de Mikael Dorsin. Utilisé très parcimonieusement par Kombouaré au poste d'attaquant de pointe, il jouait son rôle de joker (comme à Saint Etienne) avec malgré tout un certain mal être.
L'arrivée de Duguépéroux fut pour lui un vrai tournant, tournant matérialisé par la Coupe de la Ligue. Entré en jeu à Troyes où il mit le Racing à l'abri d'un retour des Aubois, il s'affirma comme « Monsieur Coupe de la Ligue » avec un but à chaque tour, hormis en finale. Ses performances ne laissèrent pas Duguépéroux insensible, puisque ce dernier mit en place un milieu en losange taillé sur mesure pour le cadet des Farnerud.
Dès lors, Alex avec sa technique en mouvement, son sens du but et sa vision forma un trio redoutable avec Pagis et Niang, les points culminants de cette entente étant les matchs face à Saint Etienne, Caen et Paris. Par la suite il a connu un léger passage à vide compensé par une bonne fin de saison.
Convoqué pour la première fois chez les A, l'international suédois a démontré qu'il était pétri de classe et de talent. A 20 ans seulement, il apparaît comme un des joueurs du Racing d'aujourd'hui et de demain.
Pascal Camadini
(18 matchs, 7 titularisations, 794 minutes de jeu, 0 but, 1 caton rouge en championnat - 2 matchs, 1 titularisation, 58 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
A 33 ans, le Corse du Racing s'est retrouvé bien malgré lui au centre du désaccord entre Marc Keller et Philippe Ginestet que ce dernier avait fortement proposé au club.
Il faut tout de même noter que les performances du milieu de terrain n'ont pas été des plus extraordinaires cette saison. Peu ou pas utilisé par les deux entraîneurs s'étant succédés cette saison, il s'est essentiellement contenté de très furtives apparitions en fin de rencontre pour poser le pied sur le ballon. Travailleur de l'ombre, on peut lui reconnaître le mérite de n'avoir jamais fait de vagues au sein d'un effectif dans lequel il faisait partie des meubles.
Il devrait donc plier bagages après de nombreuses années de bons et loyaux services. En effet, Duguépéroux n'a pas souhaité que le contrat d'un joueur en fin de carrière et de plus en plus court pour la L1 soit prolongé.
Parmi les pistes envisagées, celle menant à Bastia semble la plus chaude. Elle lui permettrait de boucler la boucle (il a été formé à Bastia) et d'embrasser une reconversion au sein de la direction technique du club corse.
(35 matchs, 35 titularisations, 3150 minutes de jeu, 1 but, 3 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 3 matchs, 3 titularisations, 300 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Révélation de la saison passée où il s'était affirmé comme un titulaire indiscutable, il repartait cette saison avec les faveurs du coach. Dans un système défensif qui lui accordait une place de stoppeur gauche, Kanté effectua une première partie de saison correcte.
Le retour à une défense à quatre ne sembla guère déstabiliser l'international malien. Propre dans sa relance, très dur à prendre à défaut, sa complémentarité avec Haggui gagnait en assurance au fil des rencontres. Malgré cela, Kanté connut durant l'hiver un passage à vide suite à une blessure et à la fatigue accumulée lors de la saison précédente (première vraie saison parmi l'élite). Il perdit donc ses galons de titulaire et le tandem Haggui-Devaux fonctionnait plutôt bien.
Relégué sur le banc, alors qu'il pouvait critiquer les décisions de certains, il n'en fit rien du tout et se remit le plus naturellement du monde en question. Finalement, il a su regagner sa place et sa fin de saison fut des plus correctes pour celui qui brandit la coupe de la Ligue, un soir d'avril.
Kanté se révèle donc comme un pion majeur d'un club dont il a, en tant que capitaine, toute la confiance. Il s'est affirmé comme un leader et devrait le plus logiquement du monde demeurer au Racing la saison prochaine.
Alexander Farnerud
(32 matchs, 18 titularisations, 1678 minutes de jeu, 3 buts, 1 carton jaune en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 5 matchs, 4 titularisations, 384 minutes de jeu, 4 buts en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Après six mois d'adaptation, les espoirs fondés en lui étaient très grands. Mais le jeune Farnerud se trouva isolé au sein d'un effectif amputé de son frère et de Mikael Dorsin. Utilisé très parcimonieusement par Kombouaré au poste d'attaquant de pointe, il jouait son rôle de joker (comme à Saint Etienne) avec malgré tout un certain mal être.
L'arrivée de Duguépéroux fut pour lui un vrai tournant, tournant matérialisé par la Coupe de la Ligue. Entré en jeu à Troyes où il mit le Racing à l'abri d'un retour des Aubois, il s'affirma comme « Monsieur Coupe de la Ligue » avec un but à chaque tour, hormis en finale. Ses performances ne laissèrent pas Duguépéroux insensible, puisque ce dernier mit en place un milieu en losange taillé sur mesure pour le cadet des Farnerud.
Dès lors, Alex avec sa technique en mouvement, son sens du but et sa vision forma un trio redoutable avec Pagis et Niang, les points culminants de cette entente étant les matchs face à Saint Etienne, Caen et Paris. Par la suite il a connu un léger passage à vide compensé par une bonne fin de saison.
Convoqué pour la première fois chez les A, l'international suédois a démontré qu'il était pétri de classe et de talent. A 20 ans seulement, il apparaît comme un des joueurs du Racing d'aujourd'hui et de demain.
Pascal Camadini
(18 matchs, 7 titularisations, 794 minutes de jeu, 0 but, 1 caton rouge en championnat - 2 matchs, 1 titularisation, 58 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
A 33 ans, le Corse du Racing s'est retrouvé bien malgré lui au centre du désaccord entre Marc Keller et Philippe Ginestet que ce dernier avait fortement proposé au club.
Il faut tout de même noter que les performances du milieu de terrain n'ont pas été des plus extraordinaires cette saison. Peu ou pas utilisé par les deux entraîneurs s'étant succédés cette saison, il s'est essentiellement contenté de très furtives apparitions en fin de rencontre pour poser le pied sur le ballon. Travailleur de l'ombre, on peut lui reconnaître le mérite de n'avoir jamais fait de vagues au sein d'un effectif dans lequel il faisait partie des meubles.
Il devrait donc plier bagages après de nombreuses années de bons et loyaux services. En effet, Duguépéroux n'a pas souhaité que le contrat d'un joueur en fin de carrière et de plus en plus court pour la L1 soit prolongé.
Parmi les pistes envisagées, celle menant à Bastia semble la plus chaude. Elle lui permettrait de boucler la boucle (il a été formé à Bastia) et d'embrasser une reconversion au sein de la direction technique du club corse.
