Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Strasbourg impuissant...

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Après-match
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Par nikolko
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Cassard, homme du match, malgré la défaite © Karim Chergui

Le Racing rentre une fois de plus les poches vides de son déplacement parisien. Toujours d'une grande stérilité offensive, les Bleus ont cette fois sombré dans des travers bien plus inquiétants et ne décollent pas. Retour sur un non match.

Prendre des points. Ou a défaut... marquer des buts. Tels étaient les objectifs que devait atteindre Strasbourg pour cette rencontre déjà importante ; le spectre d'une désillusion commençant à poindre doucement son nez du côté de la Meinau. Il n'en a rien été. Au terme d'un match ennuyeux côté strasbourgeois et à sens unique, le doute s'installe quant à la capacité de l'équipe à marquer, mais également et petit à petit à générer du jeu et à réagir. Ces deux derniers facteurs étant certainement des conséquences de la fébrilité offensive.

Certes il faut déplorer un certain nombre de blessures. Si les Parisiens peuvent regretter l'absence de Cissé et Armand, les Alsaciens ne sont pas en reste puisqu'avec les forfaits annoncés de Mickaël Pagis, Ulrich Le Pen et Jean Luc Devaux, Jacky Duguépéroux doit également composer avec celui de dernière minute de Pascal Johansen.

C'est cependant une équipe conquérante que souhaite voir jouer le technicien et 4 joueurs offensifs sont alignés à l'entame de match dans un paradoxal 4-5-1 : Diané et Arrache pour l'animation des ailes, A. Farnerud dans l'axe et un Gmamdia bien seul en pointe de l'attaque. Keita et Hosni complètent ce milieu de terrain à la récupération et on retrouve une défense traditionnelle composée de Lacour, Kanté, Haggui et Boka, Cassard occupant bien évidemment les buts.

Côté parisien, le visage affiché est séduisant avec un quatuor offensif composé de Dhorasso, Rothen, Pauleta et Kalou.

Le début de rencontre est peu intense, simple phase d'observation entre les deux équipes avec une main basse de Paris au niveau de la possession de balle. Il faudra attendre la dizaine de minutes pour voir les premières velléités offensives des joueurs locaux et une accélération du rythme de la partie. Le Racing quant à lui commence timidement à montrer son visage avec des accélérations de Diané et Arrache peu dangereuses toutefois.

La première occasion de la rencontre (et presque toutes les autres) est à mettre à l'actif du PSG sur une frappe de Rothen bien mis en orbite par Kalou mais repoussée par Cassard. (13') Le portier strasbourgeois aura une nouvelle fois l'occasion de faire preuve de son talent face à Landrin sur une belle sortie anticipée dans les pieds (17'). Strasbourg tient bien le coup défensivement et malgré une nouvelle frappe de Pauleta non cadrée (21') on peut penser que les visiteurs peuvent accrocher quelque chose au coup de sifflet final.

Le tournant du match, côté strasbourgeois, se situe à la 23ème minute. Sur une longue ouverture en profondeur de Lacour, bon sur son côté droit, Gmamdia - peu en vue jusque là et invisible après - reprend à bout portant et de volée la ballon qui est dévié in extremis par un superbe Létizi. Ce sera là la seule occasion du RCS.

Les Alsaciens ne pourront que regretter cette occasion lorsque Kalou, quelques minutes plus tard, récupérant un ballon dans l'axe à 25 m des buts et profitant d'une hésitation de la défense, place une superbe frappe croisée à la gauche de Cassard et hors de sa portée. 1- 0 (28').

Dès lors, le match n'aura plus qu'un seul visage. Celui d'un Paris contrôlant la rencontre de bout en bout, sans pression et sans difficulté, en essayant tranquillement d'aggraver le score. La mi-temps est sifflée sur une ultime action de Kalou dont la frappe est déviée par un grand Cassard.

La seconde période débute de la même manière que s'est terminé la première. Sur une domination totale des locaux mais butant sur un gardien sûr. Seul un coup franc bien placé mais très mal tiré par Boka viendra inquiéter Létizi. (59')

Pauleta, par trois fois (57', 61', 63') trouvera le portier strasbourgeois sur sa trajectoire permettant à son équipe d'espérer. Un mince espoir tant le jeu offert par Strasbourg se liquéfie de plus en plus au fil des minutes. Le collectif impuissant commence en effet à laisser place à des tentatives individuelles peu décisives et des longs ballons envoyés au hasard vers l'avant. Le milieu de terrain n'y est plus, à l'exception peut être d'un Alexander Farnerud et d'un Sidi Keita assez présents.

La situation ne fait qu'empirer lorsque Hosni, auteur de deux tacles appuyés, se fait sortir par M. Ledentu pour un 2ème carton jaune (65'). L'heure du coaching est arrivée pour cette fin de match : Pontus Farnerud remplace Diané, Gameiro remplace Guamdia et Deroff (?) rentre à la place de l'autre Suédois.

Rien n'y fait. Jusqu'au coup de sifflet final, il n'y aura plus de mouvement intéressant côté strasbourgeois, en tout cas en phase offensive. La défense fera elle preuve pendant toute la rencontre d'une relative assurance (tout comme le milieu de terrain en début de saison...) malgré 2 errances d'Haggui sur glissade et un Boka quelquefois pris de court.

On notera encore deux occasions pour Paris en fin de match mais stoppées là encore par le gardien strasbourgeois, certainement homme du match.

Les Bleus n'ont pas à avoir de regret ce soir. Paris a été plus fort du début à la fin du match et n'a fait que mettre encore plus en relief les carences (on l'espère temporaires) observées depuis le début de la saison. Les individualités sont bonnes, mais la faiblesse dans le compartiment de jeu primordial qu'est l'attaque gangrène le collectif petit à petit. Et les espoirs entrevus lors de la première journée ont maintenant disparu même si rien n'est encore perdu.

Strasbourg doit aujourd'hui dégager une équipe type, retrouver son jeu et débloquer ses compteurs buts et points au plus vite sous peine de lourde sanction.

nikolko

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