Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Troyes - RCS, joueur après joueur

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Après-match
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Par father-tom
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Un match nul frustrant et des Strasbourgeois qui auront, pour la plupart, montré deux visages avec une très bonne 1ère mi-temps et une 2nde période beaucoup plus poussive. Revue détaillée des prestations des Racingmen.

Stéphane Cassard (5) : soirée frustrante pour le gardien du Racing... Il semble sur la trajectoire sur la frappe vicieuse de Grax en première mi-temps, réussit ses sorties dans les pieds et dans les airs avec plus ou moins d'assurance, et se fait fusiller par Jaziri sur le but troyen... Difficile à reprocher, difficile à encenser.

Yves Deroff (5,5) : si il est présent défensivement sur l'ensemble de la partie, très volontaire et avec le souci de bien faire, on sent néanmoins quelques approximations dans le placement ou dans les relances. Il se bat mais manque parfois de régularité dans ses gestes. A noter qu'il a peu été servi par la prestation de Lacour, comblant comme il a pu.

Habib Bellaïd (5,5) : première sortie mitigée avec quelques interventions vraiment intéressantes, parfois à la limite... Seul problème : il est impliqué sur le but de Jaziri qui, jeune pousse de 19 ans ou non sur le dos, avait très bien joué le coup en faisant preuve d'adresse. A revoir... si le besoin s'en fait sentir.

Karim Haggui (6,5) : Jaziri est passé par là, s'amusant dans la défense du Racing où chacun, quelque part, à sa part de responsabilité. Mais l'international tunisien est à créditer d'une bonne partie dans l'ensemble, compensant avec un certain brio l'inexpérience de Bellaïd. Quelques jaillissements pleins de peps, des interventions classieuses, une maîtrise parfaite des airs, un placement souvent plus que pertinent. Un très solide gaillard.

Cédric Kanté (4,5) : l'international malien du Racing a démontré qu'il était plus à l'aise dans l'axe, c'est manifeste. Si il a pu contenir son couloir non sans douleur, sa relance était très poussive sur plusieurs actions. On peut reprocher des choses à Boka mais on réalise que l'apport offensif d'un latéral est fortement appréciable : ce soir, il a manqué. A noter que l'infiltration de Jaziri vient du côté gauche de la surface de réparation du Racing.

Hosni Abd Rabo (6) : gros début de match du pharaon du Racing. Beaucoup d'activité, de vitesse et de précision dans son jeu (à deux-trois exceptions près), et beaucoup d'efforts pour récupérer les ballons... pour preuve, ce tacle offensif rageur en guise de passe décisive pour A. Farnerud. Il a baissé le pied par la suite (en 2ème mi-temps) en même temps que l'équipe, mais tout en essayant d'apporter du rythme. Capable de grosses accélérations, parfois trop ambitieuses : il a un sacré coup de reins. Si il confirme sa première mi-temps dans les prochains matches, tout en prenant le rythme de la L1 pour ne plus s'essouffler, il peut devenir un rouage important du Racing par la suite... même un élément moteur.

Pontus Farnerud (5,5) : virevoltant en 1ère mi-temps, il a apporté beaucoup de rythme et de solutions, permettant à Le Pen de faire quelques montées franches bien que le breton fût délaissé par Kanté. Une aisance technique largement supérieure à celle des Troyens, quelques très beaux gestes et un jeu un peu moins « bateau » que celui du début de saison. Seul hic, il a – beaucoup – baissé le pied en 2ème mi-temps. Un peu plus que son camarade égyptien... pour finir par devenir assez discret. Peut-être quelques problèmes de condition physique ( ?)

Guillaume Lacour (4,5) : il ne manque pas de coeur mais il a été assez discret ce soir, plutôt approximatif et parfois « croqué » dans les duels. Il a cependant montré de la disponibilité à des moments et à des endroits où on ne l'attendait pas. Quelques soucis pour se positionner mais un abattage défensif plein de bonnes volontés. Ça ne suffit pas toujours...

Ulrich Le Pen (5) : peu aidé par le très faible soutien de Kanté, il a souvent dû se dépatouiller tout seul sur son aile... avec une réussite très moyenne au final. Un ou deux centres, une ou deux ouvertures mal exploitées. Néanmoins, il s'est battu comme à son habitude et a été épisodiquement menaçant à défaut d'être régulièrement éblouissant. C'est déjà ça.

Alexander Farnerud (6) : soirée difficile à comprendre... Il rate deux gestes en 2ème mi-temps, dont un contrôle que l'on n'a pas le droit de rater, et il se retrouve illico remplacé. Pas très indulgent sur ce coup Dugué, car c'est très vite oublier qu'en 1ère période, les étincelles offensives du Racing sont venues de lui et pratiquement de lui seul. Son but récompense un excellent début de match. Et d'ailleurs, même si le but semble « offert » par Hosni, il ouvre parfaitement son pied avec pas mal de sang froid. Beaucoup de dribbles, de décalages, des ouvertures parfaitement vicieuses et audacieuses, peu de pertes de balles et une volonté d'enquiquiner la relance troyenne. Pas servi par un Pagis à côté de ses pompes. On regrette ce début de 2nde mi-temps mal négocié et son manque de lucidité. Remplacé par Johansen qui sera venu juste à temps pour ne pas rater l'égalisation troyenne et pour, au final, ne rien apporter.

Mickaël Pagis (4) : un bon contrôle en deuxième mi-temps qui aurait dû lui permettre d'illuminer une prestation triste, mais injustement signalé hors-jeu. Peu de disponibilité, beaucoup de passes manquées, des ouvertures pour les lignes de touche, une frappe du gauche (certes) sans conviction ni danger. A très peu exploité la fougue d'Alex Farnerud, en 1ère mi-temps. On l'affuble d'une intelligence de jeu : ce soir, ça devait être le génie incompris. On dira ça pour se consoler de voir le meilleur buteur de la saison passée être aussi discret, rater autant d'entreprises et finir le match la tête baissée.

father-tom

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