Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ça n'avance pas

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Après-match
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Par filipe
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© Karim Chergui

Ce match en retard de la 24ème journée devait permettre à Strasbourg de relancer son opération maintien. Mais le Racing n'a pas su faire la différence face à une pâle équipe parisienne. Désormais la résignation guette.

Un match tendu de bout en bout entre deux équipes en flagrant manque de confiance. Un match nul qui en temps normal n'aurait offusqué personne ; oui mais voilà, une nouvelle fois Strasbourg laisse échapper des points précieux alors qu'il a fait jeu égal avec un adversaire pourtant bien mieux classé. Car si la première opportunité est parisienne, sur un centre de Pauleta que Rodriguez ne peut reprendre, c'est bien le slovaque Szilard Nemeth qui est l'auteur de la première frappe dangereuse du match, bien détournée par Alonzo. Ce sera d'ailleurs là la seule frappe intéressante du nouvel attaquant strasbourgeois.

Volontairement ou non, Strasbourg laisse l'initiative aux Parisiens pour mieux opérer en contre, essentiellement sur le côté gauche où Abou Moslem et Le Pen semblent avoir pris le dessus sur leurs adversaires directs. A la 13ème minute le Racing trouve la faille : Nemeth centre pour Farnerud qui remise astucieusement vers Diané. Après un contrôle hasardeux, l'Ivoirien bat Alonzo et offre au Racing un moment de soulagement.

Deux occasions suffisent
Mais il doit être écrit quelque part que cette saison Strasbourg n'aura jamais le droit de souffler : dans la foulée de cette ouverture du score, Ulrich Le Pen se blesse sérieusement sur un coup-franc parisien. Et pour la seconde fois en 4 jours, un Strasbourgeois est évacué inconscient sur une civière. Vu le nombre de blessés, la situation en deviendrait presque comique si l'impressionnant rictus sur le visage de Le Pen n'interdisait tout sourire. Pour le remplacer c'est Gmamdia qui apparaît, avant de disparaître instantanément pour tout le reste du match à un poste de milieu offensif gauche qui – il est vrai – n'est pas le sien.

Et comme à chaque fois que Strasbourg eut la bonne idée d'ouvrir le score, les Bleus reculent et s'exposent. Alexander Farnerud, quasiment milieu défensif pendant de longues minutes, commet une faute aux 25 mètres que Pauleta sanctionne immédiatement par d'un coup franc parfaitement maîtrisé (30ème minute).

Sur leurs seules actions dangereuses, les deux équipes ont trouvé l'ouverture.

Une fin de mi-temps animée
S'en suit une longue période sans véritable action significative. Strasbourg reste dangereux côté gauche avec le toujours remuant Abou, Paris se contente de quelques approches aux 25 mètres par l'intermédiaire de Rodriguez ou Pauleta. Au milieu de terrain Loué – finalement bien présent – et Yacine Abdessadki ratissent quelques ballons malheureusement mal exploités par la suite.

Il faut finalement attendre les arrêts de jeu pour que le match s'emballe. Amara Diané fait enfin frissonner la Meinau sur une de ses trop rares accélérations : partant côté droit, il repique au centre, passe en revue la passive défense parisienne et se retrouve devant Alonzo. Las, sa frappe écrasée vient mourir à côté du but...

Sur la relance, une longue balle parisienne échappe à Puydebois et c'est le capitaine Jean-Christophe Devaux qui doit sauver sur sa ligne. Sur le corner, un cafouillage fait craindre le pire avant que la contre-attaque strasbourgeoise ne permette d'obtenir deux corners qui ne donneront rien, laissant l'occasion à l'arbitre de siffler la mi-temps (1-1).

La peur de perdre
En seconde période, les changements parisiens permettent à l'équipe parisienne de se créer quelques situations intéressantes notamment grâce aux percussions de Pancrate. Heureusement Pauleta semble trop esseulé dans l'axe et la paire Devaux - Kanté parvient à maîtriser les quelques assauts du PSG. C'est finalement sur des corners toujours bien tirés que le Racing connaîtra le plus de frayeurs, sans que le gardien n'ait eu de réelles interventions à effectuer : c'est plutôt heureux, tant Puydebois paraissait fébrile et peu sûr de lui.

En attaque Strasbourg ne parvient pas à mettre la pression sur le camp parisien et seul un centre d'Abou mal utilisé par Diané permet de croire un instant à un second but. Farnerud exploite à mauvais escient ses qualités techniques et la bonne volonté d'un Gmamdia ne suffit pas. Paraissant à bout de souffle, le Racing ne marquera plus et doit se contenter d'un match nul qui n'arrange pas ses affaires.

S'accrocher malgré tout
Sans imagination, sans gnac, Strasbourg n'avance pas et les équipes à rattraper reste à une distance plus que respectable. Et samedi c'est Ajaccio qui se présente à la Meinau. Animé d'un second souffle inespéré, les Strasbourgeois feraient bien de profiter de l'aspiration ajaccienne, à défaut d'inspiration. S'accrocher coûte que coûte aux basques des Corses est désormais la seule perspective pour les Bleus. S'accrocher en espérant trouver à son tour un second souffle qui peut-être permettra de croire encore à un retour de plus en plus incertain.
S'accrocher surtout parce qu'ils n'ont pas le droit d'abandonner : la ligne d'arrivée sera de toute façon franchie.

Qu'ils le fassent la tête haute.

filipe

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