Un des collaborateurs récurrents et attentifs du stublog (Stéphanek) est atteint d'une maladie rare et crispante, la maladie des doigts gourds. Quelques mots, pour comprendre ce qu'on a toujours apparenté, bien malhonnêtement, à de la fainéantise.
Dans la foulée des grands promoteurs du rêve et de l'aménagement consumériste de nos espaces mentales, je vous propose les médias tactiques, des espaces inédits de promotion des produits.
Alors que la mode et le marketing avaient consacrés dans les années 1994, la figure du métrosexuel par l'entremise de l'iconique David Beckham, le seul anglais non-roux, le chic et le cool a corrigé le tir d'une oversurdose de "métrosexuel", puisque c'est désormais l'Übersexuel qui s'impose, en réaction. Notre stublog a toujours une contre-réaction d'avance et va tenter de promouvoir le look hybride de l'Hubert-Sexuel.
Si la France est une sal.... qu'on b...., ses enfants peuvent se réjouir d'avoir parmi eux Sébastien Chabal. Le joueur de rugby valentinois est devenu la nouvelle coqueluche du peuple, car il inspire la crainte et le respect au monde entier, nous relevons le galbe quand des antipodes aux îles britanniques, on reconnaît en nous le compatriote de Chabal. Ce soir, dans les pubs, les uh! uh! mêlés des français et des irlandais fraterniseront dans l'admiration de ses impacts.
L'ancien tourneur-fraiseur, un Minotaure aux apparences christiques ou un Christ aux allures du Minotaure va à coup sûr se faire lever les foules et les masses. On apprécie le ton détaché avec lequel il répond aux journalistes qui reniflent déjà en lui une future icône de produits cosmétiques. Chabal va tout plaquer. Le dieu du stade est un Héphaïstos.
*le titre est un peu de retape éhontée pour gonfler les chiffres de fréquentation, aussi il veut faire de ce stublog le lieu de rencontre de toutes les admiratrices de Sébastien Chabal.
La publicité offre les meilleures indices des aspirations de notre société, bien plus que le cinéma ou les discours politiques. Dans des formats courts, les situations de promotion d'un produit doivent créer l'empathie, puis, l'adhésion. C'est pourquoi les marketeurs, appuyés par les sociologues, dessinent les contours de la famille idéalisée par les gens, par vous et moi. Eh oui, vous ne le savez pas mais eux le savent.
Pour avoir habité rue d'Oslo, dans une colocation qui comptait une finlandaise, je peux m'autoproclamer un des "plus vieux spécialistes strasbourgeois de la Scandinavie". De cela, je nourris une aversion à l'égard des suédois, un quasi-racisme. Serais-je un monstre? Je l'ignore.
Fraîchement converti au football-business par la force des choses, mon abonnement au câble et aussi le merchandising textile, j'ai décidé d'utiliser les armes et le nouveau langage des propriétaires du ballon rond. Je m'autoproclame donc con$ultant. Cette année, il sera question de ratios, de rendement et d'efficacité offensive et fiscal.
L'institut de sauvegarde des mots, conduit de maître main par le professeur Rollin, a mis en lumière une exception de la langue française et de son usage. Cette découverte me chamboule encore.
Un artiste qui aimait peindre les nains comme ce fut la coutume dans un pays qui envahissait les Pays-Bas, la Belgique (les nains ont toujours commencé petits) nous a livrés certes Le Prince Baltasar Carlos avec son nain, Portrait d'un nain tenant un volume sur ses genoux, Portrait d'un nain assis à terre mais aussi un impressionnant tableau : Las meninas
La guerre économique trouve des applications concrètes dans les QG des grandes entreprises. Une des dernières modes sont les War Rooms, où on s'amenage des bureaux pour simuler en mode guerrier le théâtre des opérations.
Je ne sais ce que tu faisais hier soir, mais moi, j'ai de mon côté assisté à une soirée singulière que je dois te raconter de par mes doigts les moins gourds.
C'est vendredi, et vendredi, vous le savez, je suis taquin, alors je vais faire un peu de promo pour l'armée chinoise qui comme Julien C. aime le jogging, le karaoké, la forêt asiatique et les héroïnes de sitcom.
Le Blast, une nouvelle recrue, est chargé de rebooster l'audience du stublog, en séduisant les prêcheurs de l'apocalypse (qui sont les bienvenus), les antimodernes et ceux qui se retournent dans leur tombe.
Vous vous demandez si le voile, le foulard islamique ou la burqa sont des symboles d'oppression des femmes ou simplement l'expression de la foi, vous vous questionnez pour savoir si lorsque le régime iranien se durcit, il exige plus d'étoffe près des visages des femmes, il vous arrive aussi de vous interroger sur les conquêtes des féministes aux côtés de la servitude volontaire, vous vous demandez ce qui est plus moderne du string ou de la burqa, si ces doutes vous assaillent, vous déconcentrent, vous découragent, selon certains, vous êtes racistes.
Aujourd'hui, nous avions prévu de parler de Fersen, le suédois qui a grandement contribué à la belle réputation des nordiques dans les coeurs romantiques, ou encore du forum du financement ou bien nous enivrer d'une lettre à Accompagnaman, ou encore comment intégrer la DRIRE, mais hui l'écclétisme laisse place à la briéveté.
Le roi de la Zap, en personne, a choisi un modeste stublog strasbourgeois pour nous livrer ses dernières impressions de la mode. C'est dimanche et il va nous parler musique.
En cette saison de remise de mémoire de dernière minute qui occupe les plus intransigeants de nos anti-Cpe, étudiants, nous éditons, tel les Athena Notes de la page 20, un condensé d'un travail qui se perdra dans quelques fonds de bibliothèques, mais que nous mettons en ligne par la grâce d'une bienveillance toute et seulement amicale.
Entre le tournoi de Cannes, le festival de RolandGarros et la valse des entraîneurs de football, la presse française en a peu parlé : le plébiscite sarkozyste ou la majorité silencieuse manifestait dans la rue son soutien total à notre président. L'empathie est totale. Nous avons des photos.
Demain dimanche, ce sont les élections communales en Belgique. Les observateurs notent une augmentation des voix des nationalistes. C'est pourquoi la première chaîne francophone du pays diffuse en deux langues ce vidéclip (un peu naïf et artisanal, belge en quelque sorte). Est-ce démocratique? Est-ce une obligation citoyenne?
La maladie des doigts gourds ou de son nom plus savant, la polyartrite rhumatoïde est comme vous le savez tous, un mal préoccupant. De nombreux laboratoires pharmaceutiques travaillent à y remédier, la taille du marché adressable semble conséquente. Pourtant à côté de la pharmacie traditionnelle, des médecines alternatives, telles que la nutraceutique apportent quelques résultats encourageants. A travers l'exemple des phytonutriments, c'est-à-dire des composés dérivés des plantes qui présentent un intérêt chez l'homme, nous avons un espoir nouveau pour les doigts gourds.
Une délégation de turcs moustachus apprécient le panorama, des étudiants polonais sortent leur drapeau malgré la défaite de leur équipe de handball, une étudiante quitte furtivement sa chambre universitaire pour aller chercher du pain pour la soirée et une jeune fille attend impatiente le retour de son confident dans un café de la rue centrale, non loin d'elle, on devine une maîtresse desespérée que son amant ne veut plus voir au détriment de sa femme et de ses enfants et des rameurs terminent leurs efforts sur le Neckar, alors que sur le pont au-dessus d'eux, on profite d'une fin d'après-midi ensoleillée pour faire son jogging sur les rives étroites. La rue s'anime devant les magasins, on entend des répétitions orchestrales, la nuit tombe, on rentre chez soi, c'en est fini d'Heidelberg un dimanche après-midi.
Mes chers compatriotes, peut-être l'ignorez-vous, ce blog quelque peu insignifiant couve le secret espoir d'une collaboration au sommet entre le Racing et l'institut de sauvegarde des mots. Il y a quelques années, J.Duguépéroux avait déclaré que l'important était la victoire et que le reste n'était que de la littérature. Nous concédons volontiers dans cette future association la victoire au racing et la littérature à l'institut de sauvegarde des mots.
Je n'ai pas besoin de présenter le racing qui dévore toutes les passions, mais je sens une certaine ignorance autour de l'institut, laissez moi donc vous en conter.
Vous n'êtes pas sans savoir que certains mots de la langue souffrent d'abandon, de mort lente, d'inutilisation regrettable. L'institut se propose chaque dimanche de les ramener à la vie et compte sur chaque adhérent pour les réinstaller dans le PSM (le paysage sonore des mots).
Cette semaine, par exemple, le foehn a été ranimé d'un souffle nouveau. Le foehn est un emprunt aux langues étrangères, contrairement à la vulgarité anglosaxonne, qui nous l'a transmis dans un usage imbécilement festif ("ouais, c'est foehn!"), tout à sa poèsie méconnue, la suisse alémanique semait, elle, un doux vent sur nos oreilles. Mais je ne peux que vous pousser vers notre guide: le professeur Rollin.
Le stublog cherche pour le mur de son patio un peintre qui puisse reproduire la scène évoquée admirablement par Théophile Gautier, grand styliste parmi les stylistes.
Un point de culture bruxelloise, dans la foulée d'un précédent samedi.
Un zinneke est un chien perdu sans collier, qui ne paye pas de mine, n'est pas de race ni de chasse, mais bien de rue, secoué par les puces, qui n'aboie plus, crache ses chiquots, claudique sur trois pattes, et qui devient malgré tout le toutou, le chienchien à sa mémère ou sa mémé. Carlin bâtard, corniaud bigleux, clébard ménaut, amoure et vairon, sans pedigree, le zinneke était tout juste bon à jeter dans la Senne, qui se disait alors, Zinne, d'où le surnom de zinne-ke.
Ouh la, pas si vite. Ne comptez pas sur moi pour enterrer aux aurores l'an 2007. Une vieille tradition que je partage tout seul est de procèder à la fin de chaque cycle solaire à l'astrologie à rebours. Et ne croyez pas que cela soit si facile.
J'avais émis la volonté de parler plus longuement d'un livre qui me semblait des plus intéressants. Je peux vous en livrer enfin quelques pistes de lectures. La raison des nations réflexion sur la démocratie en Europe de Pierre Manent ouvre des pistes intéressantes que j'eus aimé voir explorées, du moins évoquées, lors de mes études. Mais peut-être était-ce le but involontaire d'un "institut d'élite" de nous montrer le monde que dans son ravissement pour être en phase avec lui et de s'y conformer avec talent.
Nos deux vieux routiers des causes perdus qui se chamaillaient en marge des autoroutes de l'information n'avaient, en dépit du pathétique de situation, pas beaucoup intéressé les habitués du café d'Aix. Par passion de la frite, nous persévérons en vous proposant un florilège de coup bas, un peu plus près du centre, en marge de la marge.
Comme jujudu69 il y a peu, j'ai désactivé mon compte facebook.
D'après la gazette, « L'année 2007 restera, sur l'Internet, celle du phénomène Facebook ». C'est donc avec quelques jours d'avance que j'initie ou j'inaugure le reflux de la success story.