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Rock and roule

02/11/2006 00:01
346 lectures
On dit que la musique adoucit les moeurs. Quel est le conard qui a bien pu inventer ça ?
Puisqu'on parle de beau parleur, les baffles crachent haut la haine et la rage...
Pierre qui roule, qui roule, qui roule... Sauf que c'est pas Pierre...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.08.2006-031...

"Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didnt you?
Peopled call, say, beware doll, youre bound to fall
You thought they were all kiddin you
You used to laugh about
Everybody that was hangin out
Now you dont talk so loud
Now you dont seem so proud
About having to be scrounging for your next meal.

How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone ?

Youve gone to the finest school all right, miss lonely
But you know you only used to get juiced in it
And nobody has ever taught you how to live on the street
And now you find out youre gonna have to get used to it
You said youd never compromise
With the mystery tramp, but now you realize
Hes not selling any alibis
As you stare into the vacuum of his eyes
And ask him do you want to make a deal?

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone ?

You never turned around to see the frowns on the jugglers and the clowns
When they all come down and did tricks for you
You never understood that it aint no good
You shouldnt let other people get your kicks for you
You used to ride on the chrome horse with your diplomat
Who carried on his shoulder a siamese cat
Aint it hard when you discover that
He really wasnt where its at
After he took from you everything he could steal.

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone ?

Princess on the steeple and all the pretty people
Theyre drinkin, thinkin that they got it made
Exchanging all kinds of precious gifts and things
But youd better lift your diamond ring, youd better pawn it babe
You used to be so amused
At napoleon in rags and the language that he used
Go to him now, he calls you, you cant refuse
When you got nothing, you got nothing to lose
Youre invisible now, you got no secrets to conceal.

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone ?"

Bob Dylan / The Rolling Stones, Like a rolling stone

Si trouille...

01/11/2006 00:01
714 lectures
Allo win ? La loose, oué, y a plus personne ...
Trique or treat, qu'ils disaient...

"Halloween est une fête traditionnelle américano-canadienne qui prend sa source dans une lointaine fête celtique : il y a 2000 ans, les Celtes fêtaient, pendant trois jours, le changement d'année – appelé Samonios en Gaule, Samhain en Irlande – aux environs du 1er novembre. Importée, pour finir, sur le continent nord-américain par les immigrants catholiques irlandais – l'Irlande ayant été évangélisée très tardivement au VIe siècle, c'est le pays où la fête de Samhain a subsisté le plus longtemps.

Son nom actuel est une altération de All Hallow's Eve, qui signifie littéralement : « la veille de la fête de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.10.2006-014...

"La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle sont honorés l'ensemble des saints reconnus par l'Église catholique romaine.

La Toussaint précède d'un jour la fête des Morts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre deux siècles après la création de la Toussaint.

Dans plusieurs pays européens, comme la France, la Toussaint étant un jour férié, c'est ce jour-là que les gens ont pris l'habitude d'aller se recueillir dans les cimetières, et entretenir les tombes des défunts.

La Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme la plupart des grandes fêtes liturgiques. Si le moment choisi pour la fêter apparaît lié au paganisme celtique, il convient de se garder des conclusions hâtives. Certes, au Ve siècle, les moines qui évangélisaient l'Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se trouvèrent confrontés à la fête païenne du Samain, au début du mois de novembre actuel, qui marquait le début de la moitié sombre de l'année. Pendant les jours de Samain, le monde des morts communiquait avec celui des vivants, entraînant ces derniers à pratiquer des rituels à l'intention des défunts. Ces rituels étaient profondément ancrés dans la civilisation rurale et perdurèrent bien après la christianisation des populations. Mais puisque la fête fut fixée à Rome entre le VI et IX e siècle, la proximité de la fête celtique n'est qu'une coïncidence de calendrier, ne valant que pour les rares chrétiens n'ayant pas oublié une date celtique plusieurs siècles après la disparition de ses cultes. De plus, la fête chrétienne des défunts du 2 novembre ne survint pas dans le monachisme irlandais issu de Colomban, mais dans le monachisme bénédictin ancré à Cluny, et héritier d'une tradition latine.

Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra à la Mère de Dieu et à tous les saints martyrs. Une « fête de tous les martyrs » fut alors célébrée le 13 mai. Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre, en l'étendant à « tous les saints ». Sur son conseil, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien. Dédiée à Tous les Saints, c'est-à-dire à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît dignes d'un culte du fait de leur vie exemplaire et de leur proximité avec le divin, elle ne doit pas être confondue avec le memento de tous les défunts, fêté le lendemain, qui est un héritage des lectures monastique du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye, d'un ordre au jour anniversaire de leur décès." (source)

Start flambées

31/10/2006 00:01
513 lectures
Tout recommence à flamber : les normales de chon (alors que les gratinées sont manifestement meilleures), les ambrées de la Lanterne, les bus, les esprits, les coeurs... Même le Racing s'enflamme...

Robert dit : va voir flambage, flambant, flambard, flambe, flambé, flambeau, flambée, flambement, flamber, flambeur, flamboiement, flamboyant, flamboyer. Après c'est flamenco, c'est une autre histoire...

"Bois qui flambe vite ne dure pas longtemps..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/enterrement-vi...

"une raya de bambins livre aux flammes leurs
landeaux/Une ribambelle de nains fout le feu
dans l'métro/Une armée de gamins qui brûle les
magasins/Trois millions de lycéens carbonisent
leurs boquins/Une concierge allumée fout le feu
au quartier/Le président fêlé enflamme l'Elysée/
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur direc-
teur/Une tribu de bonnes soeurs incendie l'
Sacré Coeur.
Chorus
Laï laï laï laï Laï laï laï laï Laï laï laï...

Un trio d'grands brûlés fait exploser l'hosto/Et
5000 chimpanzés dynamitent le zoo/Des rastas
éclatés c'est chaud dans le ghetto/Les feux dans
la cité brûlent pour Géronimo/Des soldats canni-
bales rôtissent leur général/300 patrons qui cra-
quent font sauter la baraque/Et un vieux bonze
chinois se pétrole le minois/Le froid tue la fillette
qui n'a plus d'allumettes.
Chorusse

Les hooligans des stades préparent les jerrycans/
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails
Molotov/Des iraniens inflamment le corps de l'
Oncle Sam/Des squatters s'tapent un boeuf au-
tour d'un grand feu d'keufs/Un gang de pyroma-
nes se croit au paradis/Les pompiers en ont mar-
re c'est la grève aujourd'hui/Il y a le feu partout
c'est la fête des fous/Il y a le feu partout viv' le
feu viv' les fous
Choeurs slaves de la Jeunesse

Un gang de pyromanes se croit au paradis/Les
pompiersen en ont marre c'est la grève aujourd'
hui/Il y a le feu partout c'est la fête des fous/Il y
a le feu partout viv' le feu viv' les fous
Choeur solo
Re-Chorusse" (source)

Berurier Noir, Vive le feu

Vie, eux ?

30/10/2006 00:01
459 lectures
"Mariage plus vieux, mariage heureux" ?

Heure, eux... Bon timing...

Plus marri que mari. Ou marrer ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/22.10.2006--10...

"Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête

{Refrain:}
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime

Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes

{Refrain}

Oh, mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre

{Refrain}

Oh, mon amour...
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime." (source)

Jacques Brel, La chanson des vieux amants

Mairie me

26/10/2006 00:01
494 lectures
"Le conseil municipal représente les habitants. Ses attributions sont très larges depuis la loi de 1884 qui le charge de régler " par ses délibérations les affaires de la commune ". Cette compétence s'étend à de nombreux domaines. Le conseil municipal donne son avis toutes les fois qu'il est requis par les textes ou par le représentant de l'État.

Il émet des voeux sur tous les sujets d'intérêt local : il vote le budget, approuve le compte administratif (budget exécuté), il est compétent pour créer et supprimer des services publics municipaux, pour décider des travaux, pour gérer le patrimoine communal, pour accorder des aides favorisant le développement économique.

Le conseil exerce ses compétences en adoptant des "délibérations". Ce terme désigne ici les mesures votées. Il peut former des commissions disposant d'un pouvoir d'étude des dossiers.

Le conseil municipal doit se réunir au moins une fois par trimestre et l'ordre du jour, fixé par le maire, doit être communiqué avant le début de la séance. Celle-ci est ouverte au public sauf si l'assemblée décide le huis clos ou si le maire exerce son pouvoir de "police des séances", notamment en cas d'agitation, et restreint l'accès du public aux débats." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-153...

" Johnny's alway's running around
Trying to find certainty

He needs all the world to confirm
That he ain't lonely

Mary counts walls
Knowns he tires easily

Johnny thinks the world would be right
If it would buy truth from him

Mary says he changes his mind
More than a woman

But she made her bed
Even when the chance was slim

Johnny says he's willing to learn
When he decides he's a fool
Johnny say's he'll live anywhere
When he earns time to

Mary combs her hair
Says she should be used to it

Mary always edges her bets
She never knows what to think
She says that he still acts
Like he's being discovered
Scared that he'll get caught
Whithout a second thought

Johnny feels he's wasting his breath
Trying to talk sense to her
Mary says he's lacking a real sense of proportion
So she combs her hair, knows he tires easily" (source)

Placebo, Johnny and Mary

Jeudi mardi noir

24/10/2006 00:01
435 lectures
Je dis surtout beaucoup de conneries... Mais comme j'en entends et j'en lis beaucoup, ça doit s'équilibrer...

24 octobre 1790 : « L'assemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale ».

24 octobre 1901 : « A 43 ans, Anna Edson Taylor est la première femme à relever le défi de s'élancer du haut des chutes de Niagara dans un tonneau de bois. Elle ressort indemne de sa chute de plus de 50 mètres ». Malgré la tentation, je m'abstiendrai de tout commentaire...

24 octobre 1929, le jeudi noir (ouf mon jeu de mot débile) : « La bourse de New-York s'effondre. En quelques heures 12 millions de titres sont vendus sur le marché. Constatant la baisse des cours les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'histoire. Les Etats-Unis seront ruinés. Et le monde entier souffrira autant au niveau économique que politique ».

(source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-046...

"She would never say where she came from
Yesterday don't matter if it's gone
While the sun is bright
Or in the darkest night
No one knows
She comes and goes

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...

Don't question why she needs to be so free
She'll tell you it's the only way to be
She just can't be chained
To a life where nothing's gained
And nothing's lost
At such a cost

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...

There's no time to lose, I heard her say
Catch your dreams before they slip away
Dying all the time
Lose your dreams
And you will lose your mind.
Ain't life unkind?

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you..." (source)

The Rolling Stones, Ruby tuesday

Racing carré

22/10/2006 11:19
623 lectures
Robert dit :

"Equation : relation conditionnelle existant entre deux quantités et dépendant de certaines variables (ou inconnues)"

Exemple : marquer un but et ne pas en encaisser, ou marquer un but de plus que l'autre = victoire.

J'ai toujours aimé les maths... les matchs !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-050...

"No more carefree laughter
Silence ever after
Walking through an empty house, tears in my eyes
Here is where the story ends, this is goodbye

Knowing me, knowing you (ah-haa)
There is nothing we can do
Knowing me, knowing you (ah-haa)
We just have to face it, this time we're through
(This time we're through, this time we're through
This time we're through, we're really through)
Breaking up is never easy, I know but I have to go
(I have to go this time I have to go, this time I know)
Knowing me, knowing you
It's the best I can do

Mem'ries (mem'ries), good days (good days), bad days (bad days)
They'll be (they'll be), with me (with me) always (always)
In these old familiar rooms children would play
Now there's only emptiness, nothing to say

Knowing me, knowing you (ah-haa)
There is nothing we can do
Knowing me, knowing you (ah-haa)
We just have to face it, this time we're through
(This time we're through, this time we're through
This time we're through, we're really through)
Breaking up is never easy, I know but I have to go
(I have to go this time I have to go, this time I know)
Knowing me, knowing you
It's the best I can do" (source)

ABBA, Knowing me, knowing you

Weak end ?

20/10/2006 19:08
799 lectures
Pas vraiment, plutôt strong la semaine, et on ne s'en plaint pas...
Le week end pourra-t-il être à la hauteur ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.07.2006-050...

"J'vis toujours des soirées parisiennes,
j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
et vivre au vent, à feu, à ccent, m'ouvrie au sang, tu mens...
Commencer par voir si l'amour bat son plein
et si Lucien, il a perdu son chagrin,
j'voudrais t'emmener au-dessus d'un volcan
brûler mes os faire transpirer mes sentiments
J'vis toujours des soirées parisiennes, j'voudrais vivre des soirées brésiliennes,
et t'emmener haut, t'saluer bas chanter des chansons,
chanter tout bas notre amour pour les quatre saisons...
Commencer par voir si c'est pour aujourd'hui
ou bien tout ça si c'est pas compris,
j'voudrais bénéficier de ton absence,
j'voudrais savoir pour ce soir...
Et j'vis toujours des soirées parisiennes,
j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne." (source)

Louise Attaque, Les nuits parisiennes


Spam est là... rose

18/10/2006 00:01
2.367 lectures
Robert dit :

"Spam : envoi d'un même message électronique, souvent de nature publicitaire, à un grand nombre d'internautes sans leur consentement ; ce type de messages"

"Quand j'avais 14 ans, je souhaitais un jour avoir une petite amie.
A 16 ans, j'ai eu une petite amie, mais la passion n'existait pas.
Je décidais alors de trouver une femme passionnée, qui puisse me donner l'envie de vivre.
A la fac je suis sorti avec une fille passionnée, mais trop émotionnelle. Tout était tranchant, c'était la reine des drames, elle pleurait tout le temps et menaçait de se suicider.
Alors j'ai décidé de trouver une femme stable. Quand j'ai eu 25 ans, j'ai trouvé une femme stable, mais lassante. Elle était totalement prédictible et rien ne l'excitait.
La vie fut si pénible que je décidais de chercher une femme exaltante. A 28 ans j'ai rencontré la femme exaltante, mais je n'ai pu suivre son rythme. Elle allait d'un côté à un autre sans jamais s'arrêter. Elle était impétueuse et flirtait avec n'importe qui, elle me rendit misérable autant qu'heureux. Au début c'était amusant et stimulant, mais sans aucun avenir.
Alors j'ai décidé de trouver une femme un peu plus ambitieuse. Quand j'ai eu mes 30 ans, j'ai trouvé une fille intelligente, ambitieuse, les pieds sur terre. Je décidais de me marier.
Elle était tellement ambitieuse qu'elle a demandé le divorce et pris tout ce que j'avais.
Aujourd'hui, à 40 ans, j'aime les connes avec de gros nichons..."

Bon, au moins on m'épargne les problèmes d'élection ou d'érrection... Merci les copains...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-026...

"Elle mettait des slips tout bleus à ma fenêtre
Et des p'tits éclairs voyous au fond de ses yeux
Sa fermeture à glissière
Fonçait comme le chemin de fer
Elle passait comme Attila sur mon matelas

{Refrain:}
Paméla Paméla
C'est la môme que je préfère
Evidemment faut se la faire
Mais c'est une nana d'enfer

Elle m'a demandé le chemin qui va nulle part
Je lui ai dit ça tombe bien c'est là que je vais
Elle dit j'ai perdu Gaston un magnifique vieillard
Et je serais bien triste si je le retrouvais

{au Refrain}

Pour notre premier rembour ce p'tit chameau
Avait enfilé un pull trois tailles en dessous
Son futal était serré
Son slibar bien amarré
Fallait carrément que j'attaque au chalumeau

{au Refrain}

Elle est venue entre la poire et le chômage
Visiter mon somptueux huit mètres carrés
Elle entra dans mon boudoir
Bien en retard sur ses nibards
Elle me les braquait en plein dessus je me suis rendu

{au Refrain}

Elle me pose ses deux seins j'en retiens un
Je me dis j'aurais toujours l'autre pour demain
Puis elle me roule une saucisse
De quoi appeler la police
Le genre de petit truc qui laisse des cicatrices

{au Refrain}

Elle mettait des slips tout bleus à ma fenêtre
Et des p'tits éclairs voyous au fond de ses yeux
Sa fermeture à glissière
Fonçait comme le chemin de fer
Elle passait comme Attila sur mon matelas" (source)

Pierre Perret, Paméla

Trouve aie...

17/10/2006 00:01
338 lectures
"Quand vous aurez cessé de songer au bonheur, vous l'aurez trouvé". C'est toute la différence entre le rêve et la réalité... Entre ceux qui aspirent à vivre, et ceux qui vivent...

A avoir le nez en l'air en quête d'illusion, on trébuche... Attention à la marche... Avant, arrière ? Marche à l'ombre surtout...

Se cacher est un plaisir, mais ne pas être trouvé n'en est pas un. Reste à le comprendre et à le faire comprendre...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.08.2006-009...

"I have climbed highest mountain
I have run through the fields
Only to be with you
Only to be with you

I have run
I have crawled
I have scaled these city walls
These city walls
Only to be with you

But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for

I have kissed honey lips
Felt the healing in her fingertips
It burned like fire
This burning desire

I have spoke with the tongue of angels
I have held the hand of a devil
It was warm in the night
I was cold as a stone

But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for

I believe in the kingdom come
Then all the colors will bleed into one
Bleed into one
Well yes Im still running

You broke the bonds and you
Loosed the chains
Carried the cross
Of my shame
Of my shame
You know I believed it

But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for..." (source)

U2, I still haven't found what I'm looking for

L'un dit...

16/10/2006 00:01
344 lectures
Et l'autre ?

"Le bonheur est un délicat équilibre entre ce que l'on est et ce que l'on a."

"Le rassurant de l'équilibre, c'est que rien ne bouge. Le vrai de l'équilibre, c'est qu'il suffit d'un souffle pour tout faire bouger."

"La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre."

Début de la semaine. Numéro d'équilibriste pendant cinq jours en perspective...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-217...

"Lundi matin
L'emp'reur, sa femme et le p'tit prince
Sont venus chez moi
Pour me serrer la pince
Comm' j'étais parti
Le p'tit prince a dit :
Puisque c'est ainsi nous reviendrons mardi.


Mardi matin ..."

Rossée matinale

"Quelques gouttes de rosée sur une toile d'araignée, et voilà une rivière de diamants" (Jules Renard)

Même le matin, les gens éprouvent le besoin de s'engueuler dans la rue...

Strasbourg s'éveille doucement. Les premiers touristes débarquent déjà... La place Gutenberg se réveille avec ses tentes de la dégustation de vin... La Petite France respire encore la tranquillité avant le déversement des chasseurs de clichés... La place de la Gare continue ses travaux... L'avenue des Vosges n'est pas encore noyée dans le flux des voitures... La place de la République sommeille dans son coin, un peu à l'écart... La place Broglie ne fête pas encore la science... La rue des Hallebardes se prépare aux passants du dimanche...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.2006-079...

"Encore un matin
Un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin

Matin pour donner ou bien matin pour prendre
Pour oublier ou pour apprendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Laisser tomber ou résister

Encore un matin
Qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu

Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin

Encore un matin
Ou juge ou coupable
Ou bien victime ou bien capable
Encore un matin, ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
Matin pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
Matin innocence, matin intelligence
C'est toi qui décide du sens

Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin" (source)

Jean-Jacques Goldman, Encore un matin

Rive hier

14/10/2006 13:32
328 lectures
Enfin non, pas hier, j'aurais sans doute eu un peu de mal à réussir cette photo cette nuit...

On va dire une autre fois alors, à déambuler dans la nuit strasbourgeoise en quête d'obscurité et de lumière...

"Qui ose traverser les grands fleuves ne craint pas les petites rivières"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.07.2006-051...

"Quand la nuit s'étend, elle se laisse tomber au hasard
Elle enveloppe et elle sape les carcasses atroces
Et si tu peux te perdre du côté du fleuve
Il te calmera jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer

Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour
les fous
Celui qui veut, il la découpe en tableaux
Là c'est l'heure ou le silence balance sur les eaux du fleuve
Le rythme des horloges qui pourissent

Y a là-bas cette fille qui enfle son souffle et ses jupes
Ouvertes comme des corolles en suspens
Plus elle danse, plus elle flambe, plus il l'aime, lui, comme il sent
Que no se puede, la Vida no vale Nada." "source)

Noir Désir, Le fleuve

Grrrr noble

13/10/2006 00:01
544 lectures
"La poésie, c'est la prise en charge du quotidien, c'est la découverte du présent dans ce qu'habituellement on cherche à fuir"

Passés, petits fours et spectacles de plein air
Finis, centenaire... et autres anniversaires...

Certains ont peur du quotidien.
Du coup ils lui préfèrent... rien.
Quête incessante de sensations,
Synonyme finalement de privations.
Fabuleux mirage de l'illusion,
A l'origine de tant de frustration...
Bref, il faut en extraire le bien
De notre bon vieux quotidien...
Apéro, football et alcool,
Que la nuit soit longue et folle...

RCS-Grenoble : début d'un week end bien mérité...

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-eag-06-07--21--2...

"Que ce soit en poésie ou en chant, les artistes puisent leur inspiration dans la vie de tous les jours. Jacques Prévert est l'un des pionniers de ce mouvement qui présente le quotidien. Poète à l'époque du surréalisme, Prévert s'amuse à jouer avec les mots, transforme les banalités de la vie et y glisse un message. Il présente le quotidien et ajoute quelques exagérations, bien de son époque, pour illustrer sa pensée. Jacques Prévert brosse un tableau de la vie et la peint de plusieurs couleurs, sous plusieurs angles." (source)

"Entre les dents d'un piège
La patte d'un renard blanc
Et du sang sur la neige
Le sang du renard blanc
Et des traces sur la neige
Les traces du renard blanc
Qui s'enfuit sur trois pattes
Dans le soleil couchant
Avec entre les dents
Un lièvre encore vivant"

Métro boulot bobo

12/10/2006 00:01
392 lectures
"Le terme bobologie est un terme humoristique pour désigner les traitements des traumatismes sans gravité, comme les égratignures et les bleus. Il est composé du terme bobo, qui désigne une petite plaie dans le langage enfantin, et du suffixe -logie qui fait référence aux sciences"

Sopla, sopla...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/29.07.2006-002...

"Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir

Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir.

Tengo un alma o la tenía
Y no es bastante
Ya sabes tanto tienes tanto vales
Tengo un alma y desafía
Tus andares es
el paisaje donde flota mi fantasía

Y me subo a tu cintura
pero es tan temprano,
Los sueños que se cumplen son tan raros,
el aire roza las palabras que no saben
bien
De tus ojos, tu mirar, eh
por tus andares y tu mirar.

Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver
no puede ser
cómo va a ser

Le he robado el alma al
aire
para poder llevarte aquí
conmigo
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser
como va a ser

Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir

Tengo miedo a un alma fría
¿cuánto vale?
comprarle el alma al aire si se descuida
suave, suave se la quitas
tus andares
Ay niña ayay vete tus andares

Porque no tiene cura la locura de mis labios
Ya nada en esta vida me parece raro
El alma rosa despacito el mundo en nuestra piel.
En mi vida caminar... y de tu vida niña, lo que no se ve.
Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra o tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser
como va a ser.

Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser
como va a ser

Y me subo a tu cintura
pero es muy temprano
De tus ojos tu mirar
Eh, tus andares niña y tu libertad

Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser
cómo va a ser

Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser, cómo va a ser

Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor
tú eres el sol
el alma al aire tu manera en mí de caminar

Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser, cómo va a ser" (source)

Alejandro Sanz, El alma al aire

Métro goulot dodo

11/10/2006 00:15
579 lectures
"L'humanité est comme un paysan ivre à cheval : quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre"

Tchin tchin...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-002-6...

"Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine" (source)

Apollinaire, Le pont Mirabeau (Alcools)

Mais trop boulot dodo ?

10/10/2006 00:01
462 lectures
Cet enfoiré d'Oscar Wilde aurait dit que "le travail, c'est le refuge des gens qui n'ont rien de mieux à faire".

C'est pour ça que les journées sont si longues en ce moment ?
Autrefois, travailler, c'était tourmenter, souffrir. Travail méprisé, car effectué par les esclaves, alors que les hommes libres s'en affranchissaient. Le travail pourrait-il aujourd'hui libérer et donner un sens au quotidien ?

« On croit d'abord qu'on travaille pour soi, on se figure ensuite qu'on travaille pour sa femme, on est persuadé plus tard qu'on travaille pour ses enfants, on s'aperçoit en fin de compte qu'on travaille pour travailler. » Merde, j'ai sauté des étapes...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-077...

"Ces gens qui courent au grand galop
En auto, métro ou vélo
Vont-ils voir un film rigolo
Mais non, ils vont à leur boulot

{Refrain:}
Le travail c'est la santé
Rien faire c'est la conserver
Les prisonniers du boulot
N' font pas de vieux os.

Ils bossent onze mois pour les vacances
Et sont crevés quand elles commencent
Un mois plus tard, ils sont costauds
Mais faut reprendre le boulot

Dir' qu'il y a des gens en pagaille
Qui cour' nt sans cesse après le travail
Moi le travail me court après
Il n'est pas près de m'rattraper.

Maint' nant dans le plus p'tit village
Les gens travaillent comme des sauvages
Pour se payer tout le confort
Quand ils l'ont, eh bien, ils sont morts.

Homm's d'affaires et meneurs de foule
Travaillent à en perdre la boule
Et meur' nt d'un' maladie de coeur
C'est très rare chez les pétanqueurs." (source)

Coule, heure bleue

09/10/2006 00:01
462 lectures
On dit qu'au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu...
Tout ne serait donc qu'une question de hauteur !

Sang noble ou signe du débutant, beauté des eaux ou pureté du ciel, couleur primaire ou marque de la douleur, fond européen ou orange chez Tintin, le Bleu a heureusement le bon goût de constituer nos couleurs. Et d'offrir de jolies lueurs féériques...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-centenaire...

"J'ai dans mon coeur un oiseau bleu,
Une charmante créature,
Si mignonne que sa ceinture
N'a pas l'épaisseur d'un cheveu.

Il lui faut du sang pour pâture
Bien longtemps, je me fis un jeu
De lui donner sa nourriture :
Les petits oiseaux mangent peu.

Mais, sans en rien laisser paraître,
Dans mon coeur il a fait, le traître,
Un trou large comme la main.

Et son bec fin comme une lame,
En continuant son chemin,
M'est entré jusqu'au fond de l'âme !"

Le livre dort

08/10/2006 10:35
3.019 lectures
"Les livres peuvent se diviser en deux groupes : les livres du moment et les livres de toujours". Peut-on vraiment en dire de même avec les gens ?

Encore beaucoup de pages cette semaine, qui s'est avérée plutôt bonne, même si le temps commence à se faire rare. C'est sans doute bon signe...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-centenaire...

"You are not an open book
I can't do nothing 'bout that
But I'm worried, I'm overdrawn
What am I doing up at the witching hour?
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o

Pick up a book, put down a book
Turn on the TV
It's 2 AM, there's nothing on
I just need something to focus on

Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o

Things are going to slide
Slide out of control
I hope that you come back
I can't eat, can't sleep
When I close my eyes
The thought of you denies
Me, the rest, and the air
That I need

The longer you are far from me
The more I drift away
I didn't see the warning signs
I was falling through the cracks

Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o

Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o
Oh-o-oh-o

You are not
An open book
I am worn and torn
I am overdrawn"

The Rakes, Open book

Grand Coeur Malade

06/10/2006 00:01
332 lectures
"Qu'est-ce que la poésie ? Une pensée dans une image"

C'est aussi un concert de mots, un débit mélodieux, une musique verbale...

Pas vraiment une chanson, plutôt un récit artistique, de la poésie, tout simplement : « Toucher l'instant », c'est la conscience immédiate, à la première écoute d'être frappé par l'évidence. Comme un coup de foudre. C'est la certitude d'avoir ces quelques notes de piano dans la tête depuis toujours, et d'entendre cette voix monotone et grave résonner comme la nôtre, martelant des banalités tellement évidentes qu'elles en sont touchantes...

On peut entendre le début de la chanson ici.... Le site est d'ailleurs plutôt bien fait, on se sent proche de l'artiste...

Poésie urbaine, peut-être, poésie humaine, certainement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-151...

"On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie
Il existe paraît-il, un instant dans l'écriture
Qui oublie la page blanche et efface les ratures
Un véritable état second, une espèce de transe
Qui apparaît mystérieusement et s'envole en silence
Que l'on rape ou que l'on slame, on recherche ce moment
Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement
Cette flamme est la preuve, laisse moi t'en faire une démo
Qu'il est possible de combattre le mal par les mots
C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Les moment rares et irréels que la quiétude inonde
Rouda, n'oublie jamais notre parole du bout du monde
On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve
On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve
C'est un phénomène puissant, je ne te parle pas d'inspiration
Mais d'un souffle plus profond comme une seconde respiration
On voit et on entend l'encre devenir vivante
On goûte et on sent la saveur d'une rime errante
On touche du doigt l'instant qui nous enveloppe de sa puissance
C'est sans cesse la renaissance de l'essence même de nos cinq sens
C'est le moment où on passe de l'autre côté des paysages
On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages
Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour
Profite de cet instant, il ne durera pas toujours
C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Le moment où le voile se lève et la magie s'élance
Là où j'ai croisé Souleymane au bout du sixième silence
Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil
Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille
Peut-être que cet instant n'existe que dans mon esprit
Et que je suis complètement mythomane lorsque j'écris
Mais laisse moi mon stylo, y'a pas moyen que je m'arrête
J'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette
Et pour m'enlever ce désir je te demanderais de repasser
Car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser
Que c'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Les moments que l'on redécouvre, que l'on connaît plus ou moins
Tu l'as déjà touché Jacky, j'en suis témoin
On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie" (source)

Grand Corps Malade, Toucher l'instant

Temps et rature...

05/10/2006 00:01
493 lectures
"Que de temps perdu à gagner du temps !"

Ayé, l'été s'enfuit lâchement, après avoir fait mine de traîner... Plus de canicule en vue, à nous les températures moins clémentes... Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse froid et qu'il neige, que s'abattent tempêtes et tremblements...
Vivement les longues soirées d'hiver...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-051...

"Puisque les dauphins sont des rois
Tout seul le silence s'impose
Puisqu'il revient à qui de droit
De tenter les métamorphoses
Puisque les révolutions
Se font maintenant à la maison
Et que lorsque le monde implose
Ce n'est qu'une nouvelle émission, émission

{Refrain:}
Il est temps à nouveau, oh temps à nouveau
De prendre le souffle nouveau
Il est temps à nouveau, oh temps à nouveau
De nous jeter à l'eau

Puisque ce n'est plus qu'un système
Et sa police américaine
De monde meilleur on ne parle plus
Tout juste sauver celui là, celui là

{Refrain x2}

Puisque je suis mon aquarium
Moi le poison, moi le poisson
Changé en homme

{Refrain}

Oh temps à nouveau
Oh temps à nouveau
De prendre le souffle nouveau
Il est temps à nouveau
Oh temps à nouveau
De nous jeter à l'eau
Eh

{ Beau temps pour se jeter à l'eau }

Oh temps à nouveau
Temps à nouveau
Temps à nouveau
Temps à nouveau
De nous jeter à l'eau..." (source)

Jean-Louis Aubert, Temps à nouveau

La chute du mûr...

03/10/2006 00:01
428 lectures
Le 3 octobre, il y a quelques années, l'Allemagne fêtait sa réunification (après la chute du mur, en novembre 1989)...

"Il vaut mieux s'unir pour obtenir le bonheur sur la terre que de se disputer sur l'existence d'un paradis dans le ciel"

J'ai visité un endroit étrange l'autre jour en Allemagne : le Quartier Vauban à Fribourg, une espèce d'expérience urbaine collective et écologique. Ce qui frappe dans ces "rues" (la notion en serait presque altérée), c'est l'absence de jardins clôturés, verrouillés. Tout semble ouvert sur le voisinage, les affaires sont laissées ça et là, les vélos ne sont pas attachés, et les bambins gambadent dans les allées verdoyantes... Difficilement transposable tel quel dans d'autres cités, comment évoluera ce quartier aussi agréable qu'étonnant, quand les têtes blondes d'aujourd'hui auront dix ans de plus ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/hqe-27.09.2006...

"We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

"Wrong, Do it again !"
"If you don't eat yer meat, you can't have any pudding.
How can you have any pudding if you don't eat yer meat ?"
"You ! Yes, you behind the bikesheds, stand still laddy !""

Ex position

02/10/2006 00:01
785 lectures
"Exposez-vous à vos peurs les plus profondes ; après cela, la peur ne pourra plus vous atteindre" (Jim Morrison ?)

La voilà, cette fameuse semaine... En espérant qu'elle finira mieux qu'elle ne débutera...

En attendant, pour ceux qui ont le temps, faites donc un tour à l'expo sur l'histoire du Racing. Cela fera plaisir aux stubistes qui se sont impliqués dans ce projet, et c'est assez instructif...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/expo-centenair...

"Ex-fan des sixties
petite Baby Doll
comme tu dansais bien le Rock 'n 'Roll
ex-fan des sixties
où sont tes années folles
que sont devenues toutes tes idoles -
où est l'ombre des Shadows
des Byrds, des Doors
des Animals
des Moo-
dy Blues
séparés Mac Cartney
Georges Harrison
et Ringo Starr
et John Lennon - ex-fan des sixties
petite Baby Doll
comme tu dansais bien le Rock 'n 'Roll
ex-fan des sixties
où sont tes années folles
que sont devenues toutes tes idoles -
Disparus Brian Jones
Jim Morrison
Eddy Cochran
Buddy
Holly
idem Jimi Hendrix
Otis Redding
Janis Joplin
T.Rex
Elvis" (source)

Jane Birkin, Ex fan des sixties

Hope là ?

26/09/2006 00:02
691 lectures
"La vie n'est pas mesurée par les respirations que l'on prend mais par les moments qui vous coupent le souffle"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.2006-021...

"I will try not breathe
I can hold my head still with my hands at my knees
These are the eyes of the old
Shiver and fold

I will try not to breathe
This decision is mine
I have lived a full life And these are the eyes that I want you to remember

I need something to fly over my grave again
I need something to breathe

I will try not to burden you
I can hold these inside
I will hold my breath
Until all these shivers subside
Just look in my eyes

I will try not to worry you
I have seen things that you will never see
Leave it to memory me
I shudder to breathe

I want you to remember (You will never see)
I need something to fly (Something to fly)
Over my grave again (You will never see)
I need something to breathe (Something to breathe)
Baby don't shiver now
Why do you shiver now? (I will see things you will never see)
I need something to fly (Something to fly)
Over my grave again (I will see things you will never see)
I need something to breathe

I will try not to worry you.
I have seen things you will never see
Leave it to memory me
Don't dare me to breathe

I want you to remember (You will never see)
I need something to fly (Something to fly)
Over my grave again (You will never see)
I need something to breathe (Something to breathe)
Baby don't shiver now
Why do you shiver now? (I will see things you will never see)
I need something to fly (Something to fly)
Over my grave again (I will see things you will never see)
I need something to breathe (Something to breathe - I have seen things you will never see)
I want you to remember" (source)

REM, Try not to breathe

Meinaunobstant

25/09/2006 00:01
1.375 lectures
Il y a donc toujours un mais...
« Les obstacles ne sont que ce qu'il faut surmonter », paraît-il...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs---hac-2006...

Non aux matchs ? Oui aux matchs ! Et au reste...

"aujourd'hui je sens la bonne humeur
courir dans mon sang toucher mon coeur
je serai ta balle mon joueur de football
quand il f'ra beau temps c'est décidé
sur un stade j'apprendrai à dribler
je serai ton goal mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes

elle avait raison la boulangère
quand on aime un champion il faut lui plaire
je serai ta balle mon joueur de football
j'ai vu des garçons mais rassure toi
je n'ai pas de pulsions pour ces gars là
de toi je suis folle mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes

mon p'tit nom à moi c'est Mauricette
ton p'tit nom à toi c'est Roberto
on ira au bal mon joueur de football
quand tous les ballons seront épuisés
je me pos'rai là juste à tes pieds
je serai ta balle mon joueur de football
pour que tu me frôles mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes" (source)

La Grande Sophie, Shoot dans l'ballon d'foot

Le Havre de paix ?

23/09/2006 09:35
433 lectures
"Il n'y pas cinquante manières de combattre, il n'y a en qu'une, c'est d'être vainqueur" (Malraux)
Ah... vrai ?

Fighting spirit and victory !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-098...

"J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent

Cette fois je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
" Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
L'homme est un animal " me dit-elle

Elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
" Crois-tu qu'il va neiger ? " me demande-t-elle soudain
" Me feras-tu un bébé pour Noël ? "

Et elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix" (source)

Stephan Eicher, Déjeuner en paix

Gare debout

22/09/2006 16:15
824 lectures
"La place du train dans le réseau des transports collectifs sera confortée dans les années à venir. La gare de Strasbourg va, en effet, bénéficier d'un profond réaménagement. Ce programme répond à trois enjeux majeurs : préparer l'arrivée du TGV en juillet 2007 et du tram-train en 2009, organiser la gare comme une plate-forme d'échanges entre le train, le tram, le tram-train, le vélo et le bus, améliorer les accès et l'aspect paysager de la gare. [...]

Le bâtiment, datant de 1881, sera réhabilité et la façade historique agrandie d'une spectaculaire verrière couvrant une surface de 2 000 m2. Elle abritera les voyageurs sortant du bus, du tram, du tram-train, des taxis et des voitures. L'ouverture d'un 3ème passage sous-terrain favorisera les déplacements depuis les quais." (source)

rt_c&menus=menu3#" target="_blank" class="st-target-blank">Photos officielles et site des travaux

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/22.09.2006-ed4...

"J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va derailler dès le premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe.

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le controleur.

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bât de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y est pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.

Et le train ralentit et c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que tu appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaitre ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.

Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon vagon,
Car les trains sont crapricieux et certains sont innaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,
Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y'a les aventuriers qu'enchainent voyages sur voyages,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traine sur les quais je regarde les trains au départ,
Y'a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens à part.

Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y'aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus." (source)

Grand Corps Malade, Les voyages en train

Saoul, la musique de l'âme

19/09/2006 00:02
351 lectures
"J'ai retiré plus de choses de l'alcool que l'alcool ne m'en a retirées" (Churchill)

Finalement, ce ne serait donc pas un investissement à perte. Bonne nouvelle, je serai peut-être même remboursé un jour, qui sait...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-040...

Vu sur yahoo insolites :

"WASHINGTON (AFP) - Les buveurs d'alcool gagnent plus d'argent que les non-buveurs au travail aux Etats-Unis, d'après une étude américaine publiée jeudi qui montre que la consommation d'alcool permet d'accumuler du "capital social".

L'étude, publiée dans le Journal of Labor Research, conclut que les buveurs gagnent de 10%, pour les hommes, jusqu'à 14%, pour les femmes, de plus que les personnes qui ne boivent jamais d'alcool.

"Les gens qui boivent en société construisent des réseaux, des relations et accumulent des contacts. Cela se traduit par des salaires plus élevés", selon Edward Stringham, un professeur d'économie, co-auteur de l'étude. Les auteurs admettent que leur travail contredit une étude de l'université Harvard.

"Nous avons basé nos hypothèses sur des observations et sur l'examen des niveaux de culture générale", ont-ils précisé.

L'explication la plus probable, selon eux, est que les buveurs entretiennent un réseau de connaissance plus large qui leur permet d'obtenir des opportunités professionnelles. "La consommation d'alcool permet sans doute aux individus de développer des qualités humaines, professionnelles et sociales", disent-ils.

Ces conclusions leur fournissent des arguments contre les politiques visant à réduire la consommation d'alcool, sur les campus universitaires notamment.

"La politique anti-alcool a pour effet pervers de confiner la consommation dans un cadre privé. Cela s'est produit durant la Prohibition, entre 1920 et 1933, et se reproduit sur les campus aujourd'hui. En empêchant les gens de boire en public, les politiques de lutte contre l'alcool suppriment un effet important: l'augmentation du capital social"

Qi-Qi ?

18/09/2006 00:01
817 lectures
"La raison, c'est l'intelligence en exercice ; l'imagination c'est l'intelligence en érection" (Victor Hugo)

"Coco le perroquet
Avait le hoquet.
Il mangea un briquet,
Picora un bouquet,
Avala un ticket,
Grignota un paquet,
Croqua un bilboquet,
Dévora six criquets.
Malgré ce traitement
Complètement dément,
Coco le perroquet
A toujours le hoquet"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-053...

"You're beautiful, that's for sure
You'll never ever fade
You're lovely but it's not for sure
That I won't ever change
And though my love is rare
Though my love is true

I'm like a bird, I'll only fly away
I don't know where my soul is
I don't know where my home is
And baby all I need for you to know is
I'm like a bird, I'll only fly away
I don't know where my soul is
I don't know where my home is
All I need for you to know is

Your faith in me brings me to tears
Even after all these years
And it pains me so much to tell
That you don't know me that well
And though my love is rare
Though my love is true

I'm like a bird, I'll only fly away
I don't know where my soul is
I don't know where my home is
And baby all I need for you to know is
I'm like a bird, I'll only fly away
I don't know where my soul is
I don't know where my home is
All I need for you to know is

It's not that I wanna say goodbye
It's just that every time you try to tell me that you love me
Each and every single day I know
I'm going to have to eventually give you away
And though my love is rare
And though my love is true
Hey I'm just scared
That we may fall through

I'm like a bird, I'll only fly away
I don't know where my soul is
I don't know where my home is
And baby all I need for you to know is
I'm like a bird, I'll only fly away
I don't know where my soul is
I don't know where my home is
All I need for you to know is..." (source)

Nelly Furtado, I'm like a bird

Au temps en emporte le vent

17/09/2006 07:53
388 lectures
"Le conditionnel est la plus jolie conjugaison du monde, et il va sans dire, la plus confortable"

On dit toujours qu'avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Et Strasbourg ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--4--8...

"J'ai passé tant de nuits à briller sous mille soleils
A butiner les fleurs de ma bohème
Et pour rien au monde, je n'changerai le goût de ce miel
Mais voilà, vous me posez un sérieux problème
Non pas que vous ayez changé la couleur de mon ciel
Mais les choses aujourd'hui ne sont plus les mêmes
Et c'est non sans regret que j'ai eu vent de la nouvelle.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Et même si la rumeur se fait de plus en plus belle
Et qu'elle crie sous mon toit que vous êtes une crème
S'il devient évident que vous semblez être celle
J'ai le coeur enchaîné à mon vieux théorème
C'est à mon grand regret que je n'peux que vous l'énoncer comme tel.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Faut-il que je songe enfin à me brûler les ailes ?
Ne croyez surtout pas que j'en ai la flème
C'est sans doute par crainte que je chasse le naturel
Mais il tombe dans vos bras.
C'est commun, les mortels
Bientôt je serai prêt, je serai l'homme le plus formel.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime" (source)

Matmatah, Au conditionnel

Go, ris dans la brume

16/09/2006 08:06
1.092 lectures
"C'est l'incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume" (O. Wilde)

Le gorille est après le chimpanzé, d'un point de vue génétique, l'animal le plus proche de l'homme...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-067...

"Brouillard et matin
Blanches et froides mes mains
Le poids du sac aux épaules

Brumes dans la tête
Les secondes et les gestes
Le froid qui brûle et qui frôle

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire

Muscle qui fatigue
C'est l'outil qui te guide
Le feu l'acier qui imposent

Douces dans la tête
Des voix, loin, te répètent
Il y a des rêves qu'on ose

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai, pour ne plus revenir

Je prendrais la nationale
Guidé par une évidence
Par une fièvre brutale et je partirai

Je prendrai les pluies du Sud
Pures et lourdes à bras le corps
Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés
Elles durent tout un monde, une éternité
Et quand j'atteindrai le terme quand le tour sera joué
Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés

Oublier les visages
Regretter son sourire
Les larmes au coin de ses cils

Savoir briser partir
Pour ne jamais haïr
C'est tellement difficile

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir" (source)

Jean-Jacques Goldman, Brouillard

Le mot ment : poésie

15/09/2006 00:01
1.275 lectures
"La poésie est cette musique que tout homme porte en soi" (Shakespeare)

Un skieur à une portugaise :
- Tout schuss ?
- Non, ch'ai les lèvres gercées

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/quai-st-etienn...

"Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher." (source)

Baudelaire, L'albatros

Mire à belle

14/09/2006 00:01
1.288 lectures
"Penser pouvoir vivre sans illusions, c'est comme se tenir devant un miroir sans reflet, c'est impossible"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-004...

"Il était une fois, en plein hiver, quand les flocons descendaient du ciel comme des plumes et du duvet, une reine qui était assise et cousait devant une fenêtre qui avait un encadrement en bois d'ébène, noir et profond. Et tandis qu'elle cousait négligemment tout en regardant la belle neige au-dehors, la reine se piqua le doigt avec son aiguille et trois petites gouttes de sang tombèrent sur la neige. C'était si beau, ce rouge sur la neige, qu'en le voyant, la reine songea: "Oh! si je pouvais avoir un enfant aussi blanc que la neige, aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l'ébène de cette fenêtre !" Bientôt après, elle eut une petite fille qui était blanche comme la neige, vermeille comme le sang et noire de cheveux comme le bois d'ébène, et Blanche-Neige fut son nom à cause de cela. Mais la reine mourut en la mettant au monde.
Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler :

- Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume
Qui est la femme la plus belle ?

Et le miroir lui répondait:

- Vous êtes la plus belle du pays, Madame.

Alors la reine était contente, car elle savait que le miroir disait la vérité..." (Blanche-Neige)

Faire aïe

10/09/2006 10:35
1.968 lectures
"J'ai une volonté de fer. Mais c'est toujours la même histoire, le fer... ça rouille"

Finalement, Mulhouse n'est pas si horrible que ça. Bien sûr, on est loin de la carte postale strasbourgeoise ou colmarienne, mais on sent que la ville mue, qu'elle s'aère, le petit centre piéton fait beaucoup de bien, ainsi que le tram coloré et les espaces verts l'accompagnant. Et en plus, les serveuses y sont sympathiques, bien qu'étrangement chaussées, hein mosto ;) Je fais donc un mea culpa officiel, même si ma visite fut rapide et ensoleillée et que cela mériterait d'être confirmé...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-097...

D'après Wikipedia, plusieurs "entreprises réputées mondialement ont leurs origines à Mulhouse ou dans les environs :

BNP : Les origines de la BNP remontent à 1848, date de la création du Comptoir National d'Escompte de Paris et du Comptoir National d'Escompte de Mulhouse, et celles de Paribas à 1872 avec la création de la Banque de Paris et des Pays-Bas par la fusion de la Banque de Paris, fondée en 1869, avec la Banque de Crédit et de Dépôt des Pays-Bas, fondée en 1863 à Amsterdam. (site BNP)

DMC : Il y a de cela plus de 250 ans, en 1746, l'art et le commerce s'unissent à l'initiative de Jean-Henri Dollfus, qui fonde une co-entreprise avec deux autres jeunes entrepreneurs Jean-Jacques Schmalzer et Samuel Koechlin. Profitant de l'engouement de l'époque pour les tissus peints et du talent artistique de Jean-Henri, ils deviennent les pionniers en Europe de la fabrication industrielle des imprimés indiens peints à la main. (site DMC)

ALSTOM : André Koechlin ouvre un atelier de construction de locomotives à Mulhouse en 1839. Les affaires se développeront vite et Koechlin fusionne avec les Ateliers de Graffenstaden pour créer la Société Alsacienne de Construction Mécanique (SACM). L'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne, en 1871, entraîne le repli de la SACM à Belfort dans les années 1878-79. En 1893, la traction électrique ferroviaire commence à prendre un certain essor, l'Américain General Electric s'associe à la Compagnie française Thomson-Houston. Passée la première guerre mondiale, les électrifications prennent de l'ampleur. En 1928, Thomson-Houston fusionne avec une partie de la SACM pour former une nouvelle entreprise. Ce sera Als-Thom contraction d'ALSace-THOMson. ALSTHOM deviendra ALSTOM lors de l'introduction de son titre à la bourse de New York en 2001, le "th" étant plus difficile à prononcer pour les anglophones.

SCHLUMBERGER: Nicolas Schlumberger s'établit à Mulhouse en 1545, où il devient tanneur. C'est la naissance de l'une des plus grandes dynasties indutrielles françaises active dans le textile, la mécanique, l'électronique, le pétrole, la banque et la viticulture. (la famille Schlumberger ; le domaine Schlumberger ; François Conrad Schlumberger ; les puits de la fortune)

LOUIS DREYFUS : Les sociétés du Groupe Louis Dreyfus sont présentes dans plus de 53 pays. Leurs principales implantations se trouvent à Buenos Aires, Londres, Paris, São Paulo, Wilton (Connecticut) et Memphis (Tennessee). Depuis quelques années, le chiffre d'affaires annuel brut du Groupe est proche de 20 milliards de dollars. Créé il y a plus de 150 ans à Sierentz près de Mulhouse par Leopold Louis Dreyfus, le contrôle du Groupe est toujours resté entièrement entre les mains de la famille Louis Dreyfus. Neuf telecom est une filiale du groupe Dreyfus. (site Louis Dreyfus)

[...]

Le Crédit Mutuel : S'inspirant de l'expérience des caisses de crédit développées par F. G. Raiffeisen, le curé H. Cetty créa la première Caisse de Crédit Mutuel (Saint Joseph) en 1896 à Mulhouse. Il réussit à mettre en place un système de prévoyance, assurances contre la maladie, pensions pour les veuves. Mais surtout, la Caisse de Saint Joseph, sans subventions de l'État, permit la construction ou la rénovation de mille logements entre 1897 et 1909.

[...]

Mobilier Européen : Le Groupe Rapp, est issu de la menuiserie ébenisterie familiale fondée en 1925 dans le Sungau. Aujourd'hui, le Groupe Mobilier Européen est le premier franchiseur de l'ameublement et le troisième distributeur de meubles français avec les marques FLY, ATLAS et CROZATIER. (site Mobilier Européen)

Boeing : Un industriel allemand du nom de Wilhelm Boïng était le propriétaire de la filature de Dornach. Il émigra aux USA et "américanisa" son nom en Boeing, il devint le père de William Boeing créateur de la firme aéronautique Boeing." (source)

David vint sans...

08/09/2006 14:15
777 lectures
Et pourtant...

"Les envahisseurs, ces êtres étranges venus d'une autre planète. Leur destination : la Terre. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l'atterrissage d'un vaisseau venu d'une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les envahisseurs sont là, qu'ils ont pris forme humaine et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé..." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.08.2006-027...

L'OVNI do...

"Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.

Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.

Someone to love,
Somebody new.
Someone to love,
Someone like you.

Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.

Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.
Yeah, love me do.
Whoa, oh, love me do" (source)

The Beatles, Love me do

Panser du jour

07/09/2006 00:16
481 lectures
Gode blesse the queen !
Quelle coquine celle-là...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/29.07.2006-010...

"PARIS (AFP) - Le jury du prix "Press club, humour et politique" a procédé à une ultime sélection de cinq "petites phrases" drôles ou persifleuses, pour son prix qui sera décerné le 2 octobre.
Composé de 16 membres, ce jury est présidé par Jean Miot, ex-président de l'AFP.

Voici les nouvelles phrases retenues:

- Philippe de Villiers (MPF) : "Docteur Sarko et Doc Gynéco, c'est la com' et la came".

- Laurent Fabius (PS) à propos de Ségolène Royal : "Je préfère dire voici mon projet que mon projet c'est Voici".

- Ségolène Royal (PS) en Corse : "Je ne parlerai ni des attentats ni des incendies, je ne parlerai que de la Corse qui travaille".

- Pascal Terrasse (PS) à propos de Lionel Jospin : "C'est la première fois qu'un déserteur passe ses troupes en revue".

- Patrick Devedjian (UMP) : " Les coupures de presse sont celles qui cicatrisent le plus vite".

Au total, vingt phrases ont été sélectionnées. Le prix sera remis le 2 octobre à 18H30.

Parmi les récents lauréats figurent Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée Nationale, en 2004 pour avoir dit de la Corse : "Je n'imagine pas un instant cette île séparée du continent", et Nicolas Sarkozy, en 2005, pour sa phrase: "Je ne suis candidat à rien". (source)


Goutte que goutte

05/09/2006 06:31
408 lectures
« La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.2006-085...

"Compère le Renard se mit un jour en frais,
Et retint à dîner commère la Cicogne.
Le régal fut petit et sans beaucoup d'apprêts:
Le galand, pour toute besogne,
Avait un brouet clair (il vivait chichement).
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette:
La cigogne au long bec n'en put attraper miette,
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de là, la cigogne le prie.
"Volontiers, lui dit-il, car avec mes amis,
Je ne fais point cérémonie. "
A l'heure dite, il courut au logis
De la cigogne son hôtesse,
Loua très fort sa politesse ,
Trouva le dîner cuit à point.
Bon appétit surtout, renards n'en manquent point.
Il se réjouissait à l'odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.
On servit, pour l'embarrasser,
En un vase à long col et d'étroite embouchure .
Le bec de la cigogne y pouvait bien passer,
Mais le museau du sire était d'autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l'oreille.

Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :
Attendez-vous à la pareille" (source)

Le renard et la cigogne

Appel à l'head

04/09/2006 00:02
427 lectures
"Le Seigneur Dieu se dit : « Il n'est pas bon que l'homme reste seul. Je vais lui faire une aide qu'il aura comme partenaire ». (Genèse 1,2)
Salaud...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/08.04.06-011-f...

"Help, I need somebody,
Help, not just anybody,
Help, you know I need someone, help.

When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these days are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.

And now my life has changed in oh so many ways,
My independence seems to vanish in the haze.
But every now and then I feel so insecure,
I know that I just need you like I've never done before.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.

When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these daya are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me, help me, help me, oh" (source)

The Beatles, Help

Hypopocrites

03/09/2006 16:41
441 lectures
"Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et l'aiguillon caché."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-087...

"Est-il bien nécessaire
de me dire vous plutôt que tu,
si c'est pour par derrière
me botter le cul ?

Là-bas en Angleterre
ils se disent tous "you",
c'est plus clair,
de Toto, Tony Blair, à Lizarazu.

"Tout est boue sur la terre",
dit l'hippopotame en tutu,
au lit comme à la guerre
on est tout poilus !

C'est la faute à Voltaire
m'a dit ce cocu de cocker
s'il te faut des barrières
pour me croquer crue.

Tu c'est trop tralalère
vous un tantinet statutaire
alors autant se taire
ou se sauter nus.

Est-il bien nécessaire
de te dire vous plutôt que tu?
Est-ce pour qu'au nom du père
du coup je vous tue?

{Instrumental}

"Tout est boue sur la terre",
dit l'hippopotame en tutu,
as-tu vu l'univers
quand il éternue?

Tu c'est trop tralalère
vous un tantinet pète-au-cul
saucisson, serpillières
et chapeaux pointus..." (source)

Camille, Vous

Au zoo, logique

02/09/2006 09:33
875 lectures
"Il y a deux femmes dans la femme. La première est un animal, doux, dévoué par nature ; la seconde un animal fou, méchant, trouvant un âpre plaisir aux souffrances de ce qui lui est associé dans la vie"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-036...
(Quelques autres photos du Zoo de Bâle...)

"Tu voudrais qu'elle t'aime
T'as changé tes manières,
Tu prends des allures mondaines,
Tu racontes seulement
Tes voyages en première, en première.
Tu veux qu'elle t'estime,
Tu sors tes plus belles lectures,
T'as vu des centaines de films,
T'expliques d'où viennent
Ces tapis sur le mur, sur le mur.
Et y a une heure où va retentir... le signal.
Tu voudrais qu'elle rêve,
Tu gardes un petit doigt en l'air,
Tu parles de décalages horaires,
Des plages blanches
À l'autre bout de la terre, de la terre.
(ou) Pourquoi pas Venise,
Quand les fontaines s'allument,
En dessous des lumières grises,
On pourrait danser
Sur le bord des lagunes, des lagunes.
Et y a une heure où va retentir... le signal,
Un moment où tu vas t'sentir...
Animal, animal, animal,
Animal, animal.
Celui qui attend sous le déluge,
Qui couche contre la porte,
Celui qui crie, qui hurle
Jusqu'à ce que tu sortes,
Qui t'aime dans la voiture,
Qui court quand tu appelles,
Qui pleure, qui pleure, qui pleure
"Mon Dieu que les femmes sont belles !"
"Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu..."
"Que les femmes sont..."
Tu voudrais qu'elle danse,
Qu'il y ait des fleurs partout par terre,
Et dans le grand silence,
Tu te sens capable de marcher sur la mer,
Sur la mer.
Tu voudrais qu'elle t'aime,
Tu sors tes plus belles lectures,
Et t'en oublies certaines,
Comme ces filles à plat posées sur tes murs,
Sur tes murs.
Et y a une heure où va retentir...
Le signal,
Un moment où tu vas t'sentir...
Animal, animal, animal,
Animal, animal.
Animal,
Le signal,
Le signal,
Animal..." (source)

Francis Cabrel, Animal

Champ' Pignon

31/08/2006 08:56
1.714 lectures
Laissons les cons de côté pour une fois...

"Les champignons ressemblent aux péchés : pour les déguster, il faut prendre des risques" (Hervé Bazin)

(Petit cours rapide de mycologie)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.2006-128...
(Suite des photos)

"Mangez-moi ! Mangez-moi ! Mangez-moi ! x2
C'est la chant du psylo qui supplie
Qui joue avec les âmes
Et ouvre les volets de la perception

Il pleuvait beaucoup ce jour là
Heureusement on avait des capuches
Et surtout des pochons solides
Là-bas des vaches nous regardaient
D'un air complice et détendu
Y'avait plus qu'à s'y mettre
Pour assurer la cueillette

[Refrain]

Est-ce que c'est un bon ?
Mais non c'est pas un bon
Car y'a pas de téton
Et puis il est trop plat
Il a pas la bonne couleur
Ne nous décourageons pas
Ouvrons les oreilles et écoutons

[Refrain]

O toi, tu marches comme un canard
Mais c'est mieux pour le voir
Oh, putain j'ai mal au dos
Y faudrait un détecteur
Tiens voilà un mégot d'pétard
Ca dois être un très bon champs
Ou alors y'en a qui sont passés déjà
Et sûrement qu'ils ont tous raflé

C'coin la c'est sûr il est connu
Putain franchement comment veux-tu
Maintenant il est trop tard
On est bien avancé
On a les pieds tout moillés

Mangez-moi ! Mangez-moi ! Mangez-moi ! x2

Plutôt que de m'écraser
Pourquoi ne pas me manger

[Répétition 1]

[Refrain]

Gare à la descente x3
Down down
Down down
Bonne chance." (source)

Billy Ze Kick, Mangez moi

Les raisons de la Kohl ère

30/08/2006 17:55
413 lectures
"Prenez garde à la colère d'un homme patient"

Aujourd'hui j'ai passé plus de six heures dans la voiture pour faire 350 putain de kilomètres. J'ai failli mourir deux fois, je me suis énervé 37 fois, le ciel m'a pissé dessus et le conard avant moi à la caisse a claqué deux fois mon salaire en pantalons et en chemises. J'aime les Allemands. Mais là je les hais...
Dis toi, t'aurais pas des origines allemandes ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-019...

"Johnny m'a dit,Johnny m'a dit
Oublie ton père, oublie ta mère
Oublie ton coeur, oublie tes moeurs

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tupamaramos, cangaceiros
C'est le camp qu'il faut choisir

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Rejoins tes frères, rejoins tes soeurs
Bois le sang de ton ennemi

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Ecarte le rouge, écarte le blanc
La seule couleur, c'est noir brillant

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Car il faut tenir

Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit" (source)

Noir Désir, Johnny colère


Dégoût et des couleuvres...

13/08/2006 10:32
465 lectures
(2 en 1 wash and go, qu'ils disaient ?)

"La mémoire du dégoût est plus grande que la mémoire de la tendresse !" (Kundera)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-040...

"Et les jours se fanent
Comme les années
Le programme ne changera plus jamais
Et tes joues se fardent
Pour mieux étouffer
Le sillon des larmes que j'avais laissées

Je le sais je m'y prends bien
Pour gâcher ces petits riens
Qui font la vie
Qui font la vie
J'voulais pas v'nir
C'est pas malin
J'voulais pas v'nir
J'me sens pas bien
J'veux sortir
Pour vomir tout mon chagrin
J'peux pas partir
J'peux pas changer mon destin
J'ai trop peur de mourir avant la fin

Et puis l'amertume
M'a tendu la main
J'ai pris l'habitude
De marcher pour rien
Et quand mon vertige
S'équilibre enfin
Le vide se fige mais il me retient.

J'ai pas choisi le début
Je choisirai pas la fin
De ma vie
De ma vie
J'voulais pas v'nir
C'est pas malin
J'voulais pas v'nir
J'me sens pas bien
J'veux sortir pour vomir tout mon chagrin
J'peux pas partir
J'peux pas changer mon destin
J'ai trop peur de mourir avant la fin
J'voulais pas v'nir
J'peux pas partir
J'voulais pas v'nir..." (source)

Daniel Balavoine, Ces petits riens

Alcoolmar...

12/08/2006 09:55
474 lectures
Foire... Foiré...
Vin... Vain...
Verre... Vert...
Stand... Stand by me...
File... Fille...
Degrés... De gré...

Ce soir c'est la fête ?

(L'histoire de la Foire aux vins d'Alsace)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"Quand je suis ivre, ivre de tristesse,
Quand je suis ivre, ivre de détresse,
Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs,
Qui se sont effacées, ne sont plus que des ombres.

Quand je suis ivre, ivre de d'insouciance,
Quand je suis ivre, ivre d'espérance,
J'en reprends une gorgée, me pardonne mes déboires,
Jusqu'à les oublier, les chasser de ma mémoire.

Quand je suis ivre, ivre de douceur,
Quand je suis ivre, ivre de tendresse,
J'en savoure le goût intense, qui envahit mon palais,
J'aimerais qu'à tout jamais, il y tienne résidence.

Quand je suis ivre, ivre de plaisir,
Quand je suis ivre, ivre de bonheur,
Je ne veux pas dessoûler, je garde en secret la source,
Qui m'a tant exaltée, pour m'y désaltérer,

Encore, encore..." (source)

Pauline Croze, Quand je suis ivre

Arrêt, niais !

11/08/2006 00:01
403 lectures
"Tout salaud qu'on soit, on n'est pas moins naïf et susceptible de déceptions" (Desproges)

"Arachné - Jeune Lydienne qui apprend d'Athéna l'art de broder et de tisser. Cette paysanne se vante d'exécuter, à l'aiguille, des travaux d'une finesse à faire pâlir les dieux. Cette vantardise excite Athéna, déesse des fileuses qui met la jeune fille au défi de la battre. Arachné sort vainqueur de l'épreuve. Athéna folle de rage, déchire l'oeuvre d'Arachné et la frappe à la tête avec sa navette.
Arachnée, blessée, veut se pendre, mais la déesse Athéna la métamorphose en araignée qui continue à filer." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.08.05-062-2...

"J'ai dû aller jusqu'au bout
Pour finalement comprendre
Aller me faire voir ailleurs
Juste le temps de me reprendre

Vise un peu plus loin que toi
Tu verras comme ça te change
Au lieu de tout miser sur toi
Double ton challenge

Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf

Tu m' dis que je n'ai pas assez souffert
Pour me faire entendre
Mais va mener ta vie d'enfer
Je m'occuperai bien de tes cendres

Et si ça te fait mal de rire
T'as qu'à admirer tes grimaces
Epargne-moi cet air cynique
Sauve au moins la glace

Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait pas si naïf
Et n'empêche que c'est difficile
De se battre pour des causes futiles
Essaie juste d'être moins nocif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf

Je ferais n'importe quoi
Pour que tu me laisses entrer
M'en irais n'importe où
Rien que pour retrouver ton esprit égaré
Yeah yeah yeah" (source)

Axelle Red, Pas si naïf

Histoire d'eau

10/08/2006 00:01
589 lectures
« Mais ce qu'elle s'imaginait être du désir n'allait pas plus loin que le goût de la conquête, et ses manières de mauvais garçon, ni le fait qu'elle avait eu quelques amants – si l'on peut les appeler amants – ni sa dureté, ni même son courage, ne lui servirent de rien quand elle rencontra René. En huit jours elle apprit la peur, mais la certitude, l'angoisse, mais le bonheur. René se jeta sur elle comme un forban sur une captive, et elle devint captive avec délices, sentant à ses poignets, à ses chevilles, à tous ses membres et au plus secret de son corps et de son coeur les liens plus invisibles que les plus fins cheveux, plus puissants que les câbles dont les Lilliputiens avaient ligoté Gulliver, que son amant serrait ou desserrait d'un regard. Elle n'était plus libre ? Ah ! Dieu merci, elle n'était plus libre. Mais elle était légère, déesse sur les nuées, poisson dans l'eau, perdue de bonheur. Perdue parce que ces fins cheveux, ces câbles que René tenait tous dans sa main, étaient le seul réseau de forces par où passât désormais en elle le courant de la vie. Et c'était si vrai que lorsque René relâchait sa prise sur elle – ou qu'elle se l'imaginait – lorsqu'il semblait absent, ou s'éloignait avec ce qui paraissait à O de l'indifférence, ou lorsqu'il demeurait sans la voir ou sans répondre à ses lettres, et qu'elle croyait qu'il ne voulait plus la voir ou qu'il allait ne plus l'aimer, ou qu'il ne l'aimait plus, tout s'étouffait en elle, elle suffoquait. » (Histoire d'O)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-020...

"Je sais pas ce qu'il y a de vrai là-d'd'encre
On dit qu'c'est une princesse Inca
Elle a l'pubis noir comme l'encre
Ouais, pour un cas c'est un cas

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Vous savez bien cette prinsoeur
Qui vomissait perles et diamants
Elle, elle s'rait plutôt comme sa soeur
Elle vomit crapauds et serpents

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Quand un toutou fait de beaux rêves,
On dessine un os dans un nuage
Moi quand il m'arrive d'rêver d'Ève
L'os est dans le nez d'cette sauvage

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

À la voir c'est l'genre délicongle
Elle fait toujours vachement soigné
Sauf que le rouge qu'elle a aux ongles
C'est mon pauvre sang coagulé

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Si par hasard devant chez moire
Vous passez, faites le sourd
J'suis en train d'remplir la baignoire
Et elle vous appelle au secours

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Enfin d'toute façon c'est pas grave
J'en ai tiré une bonne leçon :
Prendre les filles pour c'qu'elles ne sont paves
Et les laisser pour ce qu'elles sont

Allô Popocatepelletan vingt-deux vingt-deux
Y'a un cadavre à embarquer..." (source)

Serge Gainsbourg, Titicaca

Racing, c'est ris rose

09/08/2006 07:29
435 lectures
Racing, le Derrick du foot. Des rictus, oui...

Pour les fans de sensations fortes

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-020-2...

"Ce mortel ennui
Qui me vient
Quand je suis avec toi
Ce mortel ennui
Qui me tient
Et me suis pas à pas
Le jour où j'aurai assez d'estomac
Et de toi
Pour te laisser choir
Ce jour-là, oh oui ce jour là, je crois
Oui je crois
Que
Je
Pourrai voir
Ce mortel ennui
Se tailler
À l'anglaise loin de moi

Bien sûr il n'est rien besoin de dire
À l'horizontale
Mais on ne trouve plus rien à se dire
À la verticale
Alors pour tuer le temps
Entre l'amour et l'amour
J'prends l'journal et mon stylo
Et je remplis
Et les a et les o

Il faudra bien que j'me décide un jour
Mon amour
À me faire la malle
Mais j'ai peur qu'tu n'ailles dans la salle de bains
Tendre la main
Vers
Le
Gardénal
Comme je n'veux pas d'ennui
Avec ma
Conscience et ton père
Je m'laisse faire !" (source)

Serge Gainsbourg, Ce mortel ennui
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