Le championnat de France doit redémarrer. Ravagé par l'explosion du réacteur n°2 de Fessenheim provoquée par un accident de planeur, le pays est à présent régénéré. Volontaire pour jouer les liquidateurs de la centrale, Frédéric Thiriez n'est plus en mesure de poursuivre sa tâche à la tête de la LFP. Une commission nationale d'évaluation et de réflexion sur les institutions - comprendre les clubs de foot - est mise en place. Cette CONERI est précisément chargée de sélectionner les 40 clubs admis à composer les nouveaux championnats de France de Première et Deuxième Division...
La CONERI, composée d'éminents footballogues, de personnalités qualifiées et de représentants de l'industrie nucléaire, commence ses travaux. Le nucléaire financera la reconstruction autant physique et matérielle qu'institutionnelle de ce championnat.Il est convenu de respecter plusieurs critères de sélection : la taille de la ville, le palmarès du club existant avant la catastrophe. La commission veillera à assurer une représentation géographique convenable des territoires.
Les grandes métropoles sont considérées en premier lieu. 10 villes verront leur place en D1 acquise pour un bail de 10 ans. Il s'agit de Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux et Lille.
Hormis Toulouse, ces villes abritent un club champion de France de football, un argument de tout premier ordre. Nous étayerons ultérieurement le choix de la commission, avant d'aborder le délicat sujet des invitations, 10 sésames devant être distribués pour compléter le championnat...
