Il est dangereux de se pencher au-dedans


Référendum : Krummschuss d'Or 2009

30/12/2009 09:29
12.032 lectures
L'année 2009 se termine, il est donc temps de décerner la moins prestigieuse des récompenses du football français : le Ballon de Plomb strasbourgeois, désormais connu sous le nom de Krummschuss d'Or !

Qui succédera au vainqueur écrasant de 2008, Pagalou le renégat grenat ?

Comme l'année passée, il appartient à la communauté stubiste de désigner le lauréat, à choisir parmi une liste de 10 joueurs nommés. Ce top 10 a bien entendu été désigné de la manière la plus strictement partiale qui soit.

Rappelons les critères d'attribution du Krummschuss d'Or :
- différentiel important entre ce qu'est censé apporter le joueur (d'après son expérience ou sa réputation) et ses prestations réelles
- décalage entre le potentiel du joueur et la qualité de ses matches
- choix de carrière incertains
- état d'esprit et motivation douteux
- mauvaise foi du juré et délit de sale gueule.

Scrutin, mode d'emploi : choisissez trois noms parmi la liste de 10 nominés et classez les dans l'ordre. Faites part de votre vote par MP ou par un commentaire sur cette page. Le premier nommé se voit attribuer 3 points, le second 2 points et le troisième un monopoint. Le vote est ouvert jusqu'au 15 janvier 2010.

Tout de suite, la liste des 10 vedettes nommées !





Victor Correia

http://www.ubuonline.co.uk/files/question_mark.jpg

Bilan 2009
: 0 matches

Nommé au Krummschuss d'Or 2008, il réussit l'exploit de figurer à nouveau dans la liste 2009 : il est vrai qu'en un an, rien n'a changé. Avec toujours aucune apparition sous le maillot strasbourgeois en dix-huit mois et une procédure de licenciement à son encontre en point de mire, Totor a tout pour devenir un joueur mythique du RCS. Un futur classique des quizz de Radiostub des années 2030.

L'avis du procureur : « On ne tire pas sur un déambulateur.»
L'avis de la défense : « Dossier suivant. »




Pierre Ducrocq

http://v.eglise.online.fr/commerce/ducrocq.jpg

Bilan 2009
: 15 matches – 7 V – 3 N – 5 D – 0 but

D'abord recruté comme joueur de complément, Pierrot est devenu lorsque la bise fut venue l'un des hommes de base du système Furlan. Il sut se montrer digne de la confiance du cotche de par sa science du non-placement, son jeu en non-mouvement et sa technique toute en non-finesse. Un candidat solide au podium.

L'avis du procureur : « Ce joueur au niveau technique affligeant et affidé à la clique du triste sire Paisley restera comme l'un des symboles de la remontée ratée de 2009. »
L'avis de la défense : « Mon client a certes failli, mais rappelons qu'il s'est décarcassé à un poste qui n'était pas le sien, et auquel il a pourtant été préféré à un spécialiste du goulache. »




Romain Gasmi

http://www.gasmi.org/images/personnalisiertes/gasmi_design_47.jpg

Bilan 2009
: 1 match

Revenu la queue entre les jambes de son prêt à Sunderhampton (à moins que ce n'ait été à Southland), Romain Gasmi avait éveillé certains espoirs de revoir ce joueur talentueux parcimonieusement entraperçu sous l'ère JPP. Las, on attendait Romain Gasmi, ce fut Romain Gâchis. Les seuls à être satisfaits de son retour sont les limonadiers de Strasbourg et environs.

L'avis du procureur : « Ce que je vous demande, chers jurés, c'est de sanctionner enfin la propension de l'accusé à dilapider un talent pourtant évident qui confère au criminel. »
L'avis de la défense : « Sa coupe de cheveux n'est en aucun cas digne d'un Krummschuss d'Or. »




Boubacar Kébé

http://planeteracing.football.fr/public/Saison_2009-2010/Rencontr...

Bilan 2009
: 13 matches – 5 V – 4 N – 4 D – 0 but

L'ancien buteur nîmois se serait-il fait manger par les crocodiles ? On attend toujours le premier but de Kébé sous le maillot strasbourgeois. Pire, on attend toujours le moindre signe de motivation, la plus petite manifestation d'une quelconque influence sur le jeu. Ca devient une question d'honneur, Kébé (avec sauce yaourt et sans oignons).

L'avis du procureur : « Arrivé fin 2008 comme joker, l'accusé s'est vite révélé comme étant une vaste joke. »
L'avis de la défense : « C'est un mauvais procès, ce joueur n'est pas un blague, c'est même de l'or en barre. N'avez-vous jamais entendu parler des blagues Boubacar en barre ? »




Marcos Dos Santos

http://www.mondial-infos.fr/wp-content/uploads/2009/06/kaka.jpg
http://media.sporever.fr/medias/foot/Football365_600x270/europe/6...

Bilan 2009
: 23 matches – 8 V – 6 N – 9 D – 1 but

Non, le Brésilien coiffé à la Kakà (on ne parle pas de coupe de m...) n'est pas nommé pour assurer le quota réglementaire de Santos dans la liste du Krummschuss d'Or. C'est au vu de la qualité – ou plutôt, de la non-qualité – de ses prestations en 2009 que Marcos figure parmi les 10. Il fut pourtant l'une des satisfactions du deuxième semestre 2008, au point que le Racing décida de le racheter définitivement aux Young Boys. Mais depuis, Marcos est en Berne.

L'avis du procureur : « Joueur invisible, à la vivacité digne de son compatriote Brandao, Marcos a traversé 2009 comme une ombre. Il mérite au moins un accessit. »
L'avis de la défense : « Mon client n'a pas su, c'est une évidence, satisfaire les attentes placées en lui, mais rappelons tout de même qu'il a été blacklisté en début de saison 2009-2010 par ce coach suisse dont on ne prononce plus le nom. »




Grégory Paisley

http://alittledigital.com/catalog/images/paisley600.jpg

Bilan 2009
: 16 matches – 6 V – 4 N – 6 D – 0 but

« Ton fromage qui pue préféré ? Le morbier, ça me rappelle mes années à Sochaux. » (Interview dans So Foot, décembre 2009). C'est pour notre défenseur central préféré que ça pue : il est l'incontestable favori.

L'avis du procureur : « Ca va le faire »
L'avis de la défense : « Aux Niçois qui mal y pensent. »




Steven Pelé

http://www.sport-vintage.com/Library/Joueurs/pele/1958%20pele%20b...

Bilan 2009
: 34 matches – 15 V – 10 N – 9 D – 1 but – 1 expulsion

Steven Pelé, le joueur qui fait regretter Franck Orsoni. La simple constatation que ce joueur soit devenu une pièce inamovible de l'équipe strasbourgeoise en 2009 (cf. statistiques ci-dessus) montre dans quels insondables abysses est tombé le Racing. Que ce défenseur habitué aux clubs mous du genou de Ligue 2 ait été le leader défensif de l'année 2009 laisse pantois. Une question cruciale pointe cependant à l'horizon : sera-t-il au niveau la saison prochaine en National ?

L'avis du procureur : « Ses gestes défensifs, et en particulier son tacle effectué avec la grâce du brontosaure, ne sauraient ne pas être récompensés à leur juste valeur.»
L'avis de la défense : « A l'instar de Stéphane Spielberg et de Stéphane Seagal, Stéphane Pelé est un artiste incompris. »





Romulo

http://madeinbrazilmag.com/hotties/romulo-pipa-1.jpg

Bilan 2009
: 1 match – 1 D – 0 but

En 1988, un Brésilien blessé arrive au Racing : il s'appelle Pita, claque 6 buts en 21 matches et ça fait un scandale. Vingt ans plus tard, un autre Brésilien blessé débarque du côté de la Meinau : son nom est Rômulo (avec un chapô sur le premier o), il joue 4 minutes à Boulogne-sur-Mer et personne n'en parle. Y a pas à dire, c'était mieux avant.

L'avis du procureur : « Il a joué au Beitar Jérusalem, mais il paraît qu'il était surnommé Macchabée Haïfa ?»
L'avis de la défense : « Non, son surnom c'est « aqueduc » : n'oublions pas que c'est grâce à lui que Rome eut l'eau. »




Milovan Sikimic

http://img529.imageshack.us/img529/7917/jubonnichemiloop9.jpg

Bilan 2009
: 9 matches – 1 V – 3 N – 5 D – 0 but

La défense centrale alignée par le meilleur entraîneur du monde se sera limitée à un pelé et un tondu. Acheté au Partizan Belgrade lors d'une quinzaine commerciale (« un genou pété offert pour un acheté »), Sikimic a été l'un des acteurs majeurs de l'opération portes ouvertes menées par la défense strasbourgeoise (à Istres entre autres). Ses prestations catastrophiques ont entraîné le rapatriement in extremis de Bellaïd, et ont mis le brave Milo sur le banc pour un bout de temps. Ressorti de la naphtaline à l'occasion de la victoire sur Guingamp, il aura comme prévu repris l'eau à Deschaseaux.

L'avis du procureur : «Pourquoi Sikimic rit ? Parce que Milo vanne. Rien d'autre à déclarer. »
L'avis de la défense : « Au secours ! »




Zoltan Szelesi

http://filipe.racingstub.com/blogs/f/filipe/photos/szelesi-3d476.jpg

Bilan 2009
: 9 matches – 3 V – 3 N – 3 D – 0 but

Les prestations 2009 de l'international magyar prouvent à quel niveau est tombé le football hongrois : son indéboulonnable arrière droit se voit préférer à son poste un joueur aussi brillant que Pierre Ducrocq. Szelesi, qui aura tout de même passé deux saisons à la Meinau, est reparti comme il est arrivé : sans tambours ni trompettes. Jamais il n'aura pu justifier son statut d'international, confirmant que sur le flanc droit de la défense alsacienne c'est comme après le passage d'Attila : l'herbe ne repousse plus.

L'avis du procureur : « Libarös vagyok mit lógatod az orrodat kutyába se veszem ez más káposzta nem egy nap alatt épült Buda vára.»
L'avis de la défense : « L'Alsace a rendu le tokay à la Hongrie, on peut bien leur rendre Szelesi. »

(l'illustration est l'oeuvre de filipe.)



Les nominés de l'édition 2008

Le podium 2008


Question subsidiaire : l'année 2009 et ses péripéties motivent bien la création d'un trophée spécial et collector, le Boulet d'Or !
Les nominés au Boulet d'Or sont : Fontenla, Furlan, Ginestet, Gress, Isenegger.

Vignette Papini #9 : Edgar Gnoleba Loué

15/12/2006 22:24
10.188 lectures
Ne serait la frénésie morbide de consommation de nos contemporains, l'approche de Noël est une période propice à la paix intérieure et à l'introspection.
Tout à mes douces méditations, je n'ai pas vu les jours défiler et la date du début du mercato de janvier approcher. Quoi, le mercato commence dans quinze jours ? Je risque donc de perdre bientôt un bon client pour mes (désormais fameuses de par le monde) Vignettes Papini : notre ami Edgar Gnoleba Loué, dont le départ courant janvier est probable sinon acquis.
Vite, à mon clavier !


Digest

Rappelons tout d'abord les circonstances de l'arrivée de Loulou à Strasbourg : en janvier 2006, le Racing est (pour changer) en très mauvaise posture. L'absence de Sidi Keita (vous vous souvenez ?), gravement blessé, se fait durement ressentir.
C'est alors qu'on annonce l'arrivée d'un milieu de terrain ivoirien du Raja Casablanca répondant au doux nom d'Edgar Gnoleba Loué.
Un Ivoirien venu du Maroc : la mâchoire des plus fidèles supporters du Racing manque de se décrocher. Et pourquoi pas un Ouzbek de Chypre-Nord ou un Djiboutien de Tasmanie tant qu'on y est ? Ou pire encore, un Slovaque de Middlesbrough, voire un Bulgare de Bulgarie ?
Son patronyme laisse également perplexe : « Gnoleba » est-il son nom et « Loué » son statut contractuel ?
Le jour de son premier entraînement, tout le monde comprend la méprise : il y a eu un malentendu, ce joueur ne vient pas renforcer le RC Strasbourg mais l'AS Antillais de Strasbourg ; il aura probablement confondu la Meinau et la Musau.
Technique statique de vedette du dimanche, embonpoint sympathique et goût immodéré pour le ti-ponch : avec lui, l'AS Antillais peut viser le titre de champion d'Alsace des 3ème mi-temps.
C'est donc avec stupeur qu'on le retrouve à Monaco pour son premier match sous le maillot du Racing, au poste de milieu défense-if (défense, ivoire, ah ah ah).
Il va tout d'abord enchanter le public de la Meinau avec son style éléphantesque et ses cuisses grosses comme trois Ricardo Faty. Puis il va peu à peu disparaître de la circulation avant de se blesser, puis de devenir un spécialiste des « nuits de Stras » avec son acolyte Boka.
Ce joueur-culte a réussi l'exploit de faire plus fort que Bigard : grâce à une action dont il a le secret (voir « le geste mythique »), il a réussi à faire se plier de rire tout un stade qui n'était pas venu pour ça.
Rien que pour ça, Edgar Gnoleba Loué restera dans toutes les mémoires : quand on l'a vu jouer, on ne peut pas l'oublier.

Définitivement culte.



Qualités : physique à faire peur à un troisième ligne et à une armoire normande, spécialiste des entrechats intérieur-extérieur du pied, roi du karaoké

Défauts : allergique au Slim Fast, volume de jeu limité au rond central, footballeur professionnel

Signe particulier : Ivoirien pendant les matches, Iboibien après

Autre signe particulier : porte le seul short de taille XXXXL au Racing (et en France)

Geste mythique : le 26 février 2006, le Racing reçoit Troyes pour le duel des desperados. Les Strasbourgeois obtiennent un coup-franc bien placé à 25 mètres des buts troyens, face à la tribune Ouest. Le stade retient son souffle. Edgar Gnoleba Loué s'élance, frappe de toute ses forces... et nous sort un pauvre spitz à moitié dévissé qui va finir sa course à mi-chemin de la ligne des 16 mètres et du poteau de corner. N'ayant jamais vu à ce niveau un coup-franc autant raté, l'ensemble des spectateurs du Stade de la Meinau part dans un fou-rire inextinguible qui vaut à lui tout seul le prix de l'abonnement et le cortège de matches sinistres qui va avec. Ce geste technique restera dans les annales sous le nom de « Boulet de Loué ».

Geste technique maîtrisé : le déhanchement au son du coupé-décalé sur la piste du Nil's le dimanche matin au petit jour

Geste technique non maîtrisés : réussir à tenir 55 minutes sans crampes

Son match référence : son premier match à la Meinau face à Metz (2006), où il manque de tuer 3 pères de famille en tribune Est par une des ces frappes qui ont fait sa légende

Son match catastrophe : à peu près tous les autres

Surnoms ridicules : Edgar de l'Est, T'as d'la gnôle eh ba ?, Boka Junior

La chanson ridicule chantée par ses adversaires au poker : Ah, Loué, je te plumerai

L'expression ridicule après une soirée arrosée qui finit mal : un Loué pour un rendu

Avenir possible : reprend le rôle de Barracuda dans le remake de « L'Agence Tous Risques » réalisé par Bulle Caisson (avec José Mourinho en Hannibal, Gad Elmaleh en Fûté et Philippe Douste-Blazy en Looping).


http://www.sponsorshop.fr/images/foot/partenaires-foot/loue.bmp

http://www.ducdemayenne.fr/images/volailles/poulet_noir/poulet_no...

Happy new year, motherfucker

01/01/2014 22:36
7.610 lectures
Nous étions des enfants de la classe moyenne d'un pays moyen d'Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée. Nous n'étions ni pauvres ni riches, nous ne regrettions pas l'aristocratie, nous ne rêvions d'aucune utopie et la démocratie nous était devenue égale. Nos parents avaient travaillé, mais jamais ailleurs que dans des bureaux, des écoles, des postes, des hôpitaux, des administrations. Nos pères ne portaient ni blouse ni cravate, nos mères ni tablier ni tailleur. Nous avions été éduqués et formés par les livres, les films, les chansons - par la promesse de devenir des individus. Je crois que nous étions en droit d'attendre une vie différente. Nous avons fait des études - un peu, suffisamment, trop -, nous avons appris à respecter l'art et les artistes, à aimer entreprendre pour créer du neuf, mais aussi à rêver, à nous promener, à apprécier le temps libre, à croire que nous pourrions tous devenir des génies, méprisant la bêtise, détestant comme il se doit la dictature et l'ordre établi. Mais pour gagner de quoi vivre comme tout le monde, une fois adultes, nous avons compris qu'il ne serait jamais question que de prendre la file et de travailler. À ce moment-là, c'était la crise économique et on ne trouvait plus d'emploi, ou bien c'était du travail au rabais. Nous avons souffert la société comme une promesse deux fois déçue. Certains s'y sont faits, d'autres ne sont jamais parvenus à le supporter. Il y a eu en eux une guerre contre tout l'univers qui leur avait laissé entr'apercevoir la vraie vie, la possibilité d'être quelqu'un et qui avait sonné, après l'adolescence, la fin de la récréation des classes moyennes. On demandait aux fils et aux filles de la génération des Trente Glorieuses et de Mai-68 de renoncer à l'idée illusoire qu'ils se faisaient de la liberté et de la réalisation de soi, pour endosser l'uniforme invisible des personnes. Beaucoup se sont appauvris, quelques-uns sont devenus violents. La plupart se sont battus mollement afin de rentrer dans la foule sans faire d'histoires. Ils ont tenté de sauver ce qui pouvait l'être: leur survie sociale. J'ai été de ceux qui ont choisi de baisser la tête pour pouvoir passer la porte de mon époque - mais pas Faber, hélas ou heureusement.
Et pour cette raison il n'a cessé de me hanter.

in Faber, le destructeur, Tristan Garcia, 2013


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Come and play the tunes of glory
Raise your voice in celebration
Of the days that we have wasted
In the cafe
In the station
And learn the meaning of existence in fortnightly instalments
Come share this golden age with me
In my single room apartment
And if it all amounts to nothing
It doesn't matter,
These are still our glory days

Oh my face is unappealing and my thoughts are unoriginal
I did experiments with substances
But all it did was make me ill
And I used to do the I Ching
But then I had to feed the meter
Now I can't see into the future
But at least I can use the heater
Oh it doesn't get much better than this
Cos this is how we live our glory days
Oh and I could be a genius if I just put my mind to it
And I,
I could do anything i
If only I could get round to it
Oh we were brought up on the Space-Race
Now they expect you to clean toilets
When you've seen how big the world is
How can you make do with this ?
If you want me I'll be sleeping in
Sleeping in throughout these glory days
These glory days can take their toll
So catch me now
Before I turn to gold
Yeah we'd love to hear your story
Just as long as it tells us where we are
That where we are is where we're meant to be
Oh come on make it up yourself
You don't need anybody else
And I promise I won't sell
These days to anybody else
In the world but you
No one but you


Pulp - Glory Days (1998)

Référendum : le Ballon de Plomb strasbourgeois !

29/11/2008 02:00
5.748 lectures
Oyez, amis stubistes ! Il fallait l'inventer, et c'est désormais chose faite : le Ballon de Plomb strasbourgeois est né.

C'est à vous qu'il revient d'élire le joueur qui aura l'enviable sort d'inscrire son nom sur la première ligne du palmarès de ce trophée, et sera, espérons-le, le premier d'une longue série de lauréats plus farfelus les uns que les autres.

C'est en hommage aux grands anciens qui n'ont jamais pu être plombisés (de Krimau à Gmamdia en passant par Bianchi, Pita, Haas, Belloso et Chapuis) que cette distinction voit aujourd'hui le jour. Gloire à eux !

Rappelons que le choix du Ballon de Plomb doit se faire sur des critères de qualité footballistique intrinsèque, mais aussi en fonction des choix de carrière et de la personnalité des intéressés. Il se fait parmi une liste de 10 joueurs présélectionnés de la manière la plus arbitraire qui soit par un juge omnipotent : votre serviteur :D

Scrutin, mode d'emploi : choisissez trois noms parmi la liste de 10 nominés et classez les dans l'ordre. Faites part de votre vote par MP ou par un commentaire sur cette page. Le premier nommé se voit attribuer 3 points, le second 2 points et le troisième un monopoint. Vous avez jusqu'à Noël pour voter. A vous de jouer !


Les 10 joueurs nominés :



Yacine Abdessadki
https://racingstub.com/ressources/photos/Joueurs/A/241/_min150/St...

Bilan 2008 : 13 matches – 2 V – 3 N – 8 D – 0 buts

Au vu de ses performances aussi bien sportives qu'extra-sportives au cours de l'année 2008, la présence de Yacine Abdessadki dans la short-list des prétendants au BdP s'impose naturellement. Ses prestations quelconques ainsi que son état d'esprit douteux l'imposent d'emblée parmi les favoris, même si certains restent persuadés que le véritable Yacine est toujours séquestré du côté de Toulouse par une bande d'ultras violets adorateurs intégristes de Beto Marcico.

Le plusse : sa régularité dans la médiocrité depuis plusieurs saisons
Le moinsse : il prouvé par le passé qu'il était vraiment un footballeur



Abou
https://racingstub.com/ressources/photos/journee_supporters_20072...

Bilan 2008 : 0 matches

Avec ce Mystère de la Grande Pyramide, on reste dans le black et fort amer. Les saisons (et les entraîneurs) passent et l'Egyptien ne fait toujours pas preuve de plus d'appétit qu'un barracuda, ne parvenant pas à s'imposer sur le flanc gauche de la défense strasbourgeoise. Pire, il se voit même dépassé par les premiers rookies venus (Vergerolle tantôt, Othon et JAF aujourd'hui). L'ensemble de son oeuvre pourrait être couronnée par un Ballon de Plomb mérité ; boira-t-il toute l'Ill s'il ne lui revient pas ?

Le plusse : incapable de concurrencer un Dos Santos arthritique
Le moinsse : son bilan de zéro match en 2008 a fait oublier son potentiel de plombisable au public strasbourgeois



Alvaro Santos
https://racingstub.com/ressources/photos/013/_min150/05.04.2008-0...

Bilan 2008 : 19 matches – 2 V – 3 N – 14 D – 3 buts

Dans la famille des attaquants prêtés et très vite rendus, je demande le nain jaune venu de Chochaux, arrivé la saison dernière compléter le quota réglementaire de Santos. Morphologie improbable, sens du jeu inexistant et efficacité pathétique : en comparaison, Matt Moussilou est une émule de Van Basten. Malgré un ratio matches/buts honorable (bien que tronqué par un doublé improbable contre Rennes), Alvaro Santos est un candidat sérieux à la récompense suprême. Et il faut dire qu'un Brésilien Ballon de Plomb, ça le ferait.

Le plusse : une réputation qui n'est plus à faire
Le moinsse : trois buts tout de même en 2008



Chahir Belghazouani
https://racingstub.com/ressources/photos/014/_min150/belghazouani.jpg

Bilan 2008 : 11 matches – 7 V – 3 N – 1 D – 2 buts

A première vue, la présence de Chahir dans cette liste relève de la plaisanterie. Mais, si l'on y regarde de plus près, il remplit l'un des critères d'attribution du BdP : un choix de carrière proche du n'importe quoi. Passons sur la diagonale du fou Grenoble-Kiev pour revenir sur la raison de sa présence dans cette liste : comment un joueur certes perfectible mais pétri de talent a-t-il pu en quelques jours aux relents sulfureux foutre en l'air sa carrière strasbourgeoise ? Ce hara-kiri en place publique mérite d'être au moins cité parmi les prétendants. Et avouons qu'un Ballon de Plomb avec une chaîne en or qui brille, ça aurait de la gueule.

Le plusse : un BdP contribuerait à sa légende en marche
Le moinsse : meilleur joueur de L2 du mois de septembre



Habib Bellaid
https://racingstub.com/ressources/photos/Joueurs/B/588/_min150/hb...

Bilan 2008 : 16 matches – 1 V – 3 N – 12 D – 0 buts

Au vu de ses états de services passés, sa présence parmi la fine fleur des « plombisables » strasbourgeoise est surprenante. Cependant, il faut se rappeler qu'il fut l'un des joueurs emblématiques dont la faillite fit le plus de mal au Racing lors de l'apocalyptique printemps 2008. Qu'un Alvaro ou un Abou fasse n'importe quoi est dans l'ordre des choses, mais qu'Habib Bellaid se troue comme il l'a fait n'est pas pardonnable. Il est également impliqué sur ce qui fut sûrement le tournant de la saison du RCS, à savoir le troisième but messin à la Meinau (2-3). La qualité de ses prestations passées devrait tout de même lui éviter la joie d'être le premier BdP strasbourgeois de l'histoire.

Le plusse : continue sur sa lancée à Francfort
Le moinsse : les 9 autres le méritent plus



Victor Correia
http://img.jeuxvideo.fr/photo/00668794.jpg

Bilan 2008 : 0 matches

Le Mister Nobody de la liste, l'outsider surgi de nulle part. Annoncé d'emblée comme un « pari » (70.000 euros tout de même), il semble aujourd'hui osciller entre une saison à la Gargorov Ier (blessure plus blessure égale la tête à Mimil) et un destin gmamdiesque. Au point qu'il a vu tous les attaquants de l'effectif lui passer devant dans la hiérarchie offensive (Carlier, Mathlouthi, Zenke, Gueye et même Ledy, Mardy, Mercrédy...). Votez Correia : un choix pour l'avenir.

Le plusse : venant de Cherbourg, il a plus d'un atout dans sa Manche
Le moinsse : Victor qui ?



Manuel Dos Santos
https://racingstub.com/ressources/photos/009/_min150/rcs-levante-...

Bilan 2008 : 21 matches – 2 V – 3 N – 16 D – 0 buts

La hantise du footballeur est souvent de faire la saison de trop. Au vu de ses prestations du début d'année, on peut se demander si ce n'a pas été le cas de l'ancien joueur de l'OM. Poussif, peu inspiré, il a enchaîné les mauvais choix et n'a jamais su faire souffler un esprit de révolte parmi ses jeunes coéquipiers. N'a même pas pu être titillé par la moindre concurrence, au vu de la faiblesse de l'effectif strasbourgeois à ce poste maudit. Mérite au moins un accessit.

Le plusse : ce n'était pas l'année des Santos
Le moinsse : la concurrence est plus rude pour le BdP que sur le côté gauche de la défense



Pascal Johansen
http://bp3.blogger.com/_Z8tXNPXGdH0/RzCBlVbMXrI/AAAAAAAAAQs/tjHZK...

Bilan 2008 : 11 matches – 0 V – 2 N – 9 D – 0 buts

Une belle tête de vainqueur. Jojo réunit en effet toute les qualités requise pour un plombisable : talent certain mais dont seule une infime partie est exploitée (estimée à environ 10% par nos services d'investigation), rapport qualité-prix proche du zéro absolu, mentalité inadmissible et égo surdimensionné (puisque Son Altesse Sérénissime ira jusqu'à refuser d'asseoir son auguste postérieur sur le banc de touche avant de signer chez le rival régional). Jusqu'aux statistiques qui sont pour lui : zéro victoires en 2008. Le favori incontestable.

Le plusse : une année 2008 sans faute
Le moinsse : le refus de certains de voir un Messin remporter un trophée strasbourgeois



Jacob Mulenga
http://pingouland.canalblog.com/images/t-tux_rasta_20copie.gif

Bilan 2008 : 11 matches – 1V – 0 N – 10 D – 1 but

Echangé de manière surprenante avec le prometteur Mathlouthi, Jacob et sa coupe afro (disiaque ?) n'a jamais su sortir de match para(disiaque). Amusant au début, son style tout fou a fini par lasser à mesure que l'équipe s'enfonçait. Jamais décisif, il a déçu à chacune de ses entrées en 2008. Retourné à Châteauroux parmi les siens, avec un ancien strasbourgeoise qui aurait pu être plombisable : Vincent Fernandez.

Le plusse : champion de motocross de Zambie, ça pose son bonhomme
Le moinsse : un joueur incontestablement sympathique



Wason Renteria
https://racingstub.com/ressources/photos/journee_supporters_20072...

Bilan 2008 : 14 matches –1 V – 2 N – 11 D – 3 buts

Le prototype du joueur prêté qui se fout de la destinée du club dont il porte les couleurs. Incontestablement, il était l'attaquant strasbourgeois le plus doué en 2008. Utilisant ce talent avec parcimonie, incapable de la moindre révolte, il a subi la tempête en sachant qu'une place bien au chaud l'attendait à Porto. Très décevant.

Le plusse : symbole du gâchis de la saison passée
Le moinsse : une entame 2007-08 de feu et forces ruque-raque


Les nominés auxquels vous avez échappé : Pierre Ducrocq, James Fanchone, Romain Gasmi, Morgan Schneiderlin, Nicolas Puydebois, Zoltan Szelesi, Anthony Weber



Attention, second référendum !

Aidez-moi à trouver une dénomination originale et distinctive pour ce trophée exclusivement strasbourgeois, Ballon-de-Plomb-TM étant une marque déposée des Cahiers du Football Ltd.

Quelques propositions :
- Le Krummschuss d'Or
- Le Trophée Haykel Gmamdia
- Le Golden Spitz
- La Meteor de Plomb
- ...

N'hésitez pas à faire part de vos suggestions !

2000-2009 : 10 ans, 50 albums

30/03/2010 15:28
5.011 lectures
Nonobstant les remarques des pinailleurs pour qui la décennie commence stricto sensu en 2001, la fin des années 2000 (bah oui, pour moi les années 2000 ont commencé le 1er janvier 2000 pour s'achever le 31 décembre 2009) m'a donné l'idée de jeter un coup d'oeil à ma discothèque et d'en faire le bilan musical.

Voici donc les 50 albums qui ont marqué ma décennie 2000-2009. A prendre avec les limites inhérentes à ce genre d'exercice (ça veut dire qu'en gros, le 10ème est un peu mieux que le 30ème, le reste est assez pifométrique, on n'est pas dans le championnat de Ligue 2 Orange).( Bon, les 2009 sont peut-être sur- ou sous-évalués, à voir avec le recul ce qu'ils ont vraiment dans le ventre.)


1. Alain Bashung - L'Imprudence (2002)

Mon album de la décennie

http://ecx.images-amazon.com/images/I/5142ivSxi6L._SS500_.jpg

2. Radiohead - Amnesiac (2001)
http://1.bp.blogspot.com/_PvX1EISbUZQ/R6Vk6Is1cFI/AAAAAAAAAH8/3qe...

3. Arctic Monkeys - Whatever people say I am that's what I'm not (2006)
http://smokeradio.co.uk/blog/wp-content/uploads/2009/12/arctic_mo...

4.Radiohead - Kid A (2000)
http://npinopunintended.files.wordpress.com/2009/12/radiohead-kid...

5. Weezer - Maladroit (2002)
http://i187.photobucket.com/albums/x208/the12retards/Album%20Cove...

6. Maxïmo Park - Our Earthly Pleasures (2007)
http://mixtapemagazin.files.wordpress.com/2007/03/maximo-park.jpg...

7. Franz Ferdinand - Franz Ferdinand (2004)
http://www.voxpopmag.com/fr/wp-content/uploads/franz-ferdinand-30...

8. The Rakes - Capture/Release (2005)
http://www.1jour-1truc.com/dotclear/images/musique/the-rakes-capt...

9. Mull Historical Society - Loss (2002)
http://i282.photobucket.com/albums/kk265/myfirstmine/MullHistoric...

10. Maxïmo Park - A Certain Trigger (2005)
http://1.bp.blogspot.com/_IHL4cs57bg4/R5yqalmY4QI/AAAAAAAABzs/pF8...

11. Nada Surf - Let Go (2002)
http://www.whatrecords.co.uk/live/pics/6802.jpg

12. Hefner - We Love The City (2000)
http://1.bp.blogspot.com/_pc-qDCkIlWs/SIArq1MTe8I/AAAAAAAAAkU/C5e...

13. Benjamin Biolay - La Superbe (2009)
http://1.bp.blogspot.com/_JqbbOC-V4QI/SydxmI4fiDI/AAAAAAAAACY/M9b...

14. Bloc Party - Silent Alarm (2005)
http://carodefeu.files.wordpress.com/2007/07/bloc_party-silent_al...

15. Jean-Louis Murat - Le Moujik et sa Femme (2002)
http://www.rocknfrance.com/visuelsAlbums/10323_sta.jpg

16. Day One - Ordinary Man (2000)
http://a3.vox.com/6a00c2252896b98fdb00cd96ff65b34cd5-320pi

17. The Strokes - Is This It (2001)
http://4.bp.blogspot.com/_VL4ht6xr8Gg/Sr0IpUWnjvI/AAAAAAAABT0/jBD...

18. Alain Bashung - Bleu Pétrole (2008)
http://www.rocknfrance.com/visuelsAlbums/11048_sta.jpg

19. Daniel Darc - Crêvecoeur (2004)
http://img.over-blog.com/300x266/0/24/65/72/crevecoeur_recto.jpg

20. Joseph Arthur - Come To Where I'm From (2000)
http://medias.fluctuat.net/albums-covers/6/3/3/album200-18336.jpg

21. Cali - L'Amour Parfait (2003)
http://www.dbrock.net/artistes/albums/covers_1076.jpg

22. Hubert Mounier - Le Grand Huit (2001)
http://graphics.musicme.com/jpg343/3296637108081.jpg

23. Arctic Monkeys - Humbug (2009)
http://www.lesinrocks.com/uploads/tx_inrocksttnews/Arcticmonkeys-...

24. Franz Ferdinand - Tonight (2009)
http://www.orserie.fr/local/cache-vignettes/L300xH300/FRANZ-FERDI...

25. Foals - Antidote (2008)
http://bp2.blogger.com/_c0cAvpBhpqk/SGKsAjKAiKI/AAAAAAAAACQ/c6VwW...

26. Weezer - Green Album (2001)
http://trepanada.files.wordpress.com/2007/06/weezer.jpg

27. New Order - Get Ready (2001)
http://cdn.7static.com/static/img/sleeveart/00/001/114/0000111481...

28. Last Shadow Puppets - The Age Of The Understatement (2008)
http://www.geekdemusique.com/wp-content/uploads/2009/01/the_last_...

29. Art Brut - Bang Bang Rock& Roll (2005)
http://1.bp.blogspot.com/_0gZ5ZtkbD4Y/SBJdNPrgCzI/AAAAAAAAABM/9oS...

30.Dominique A - La Musique (2009)
http://www.voxpopmag.com/fr/wp-content/uploads/dominique_a-la-mus...

31. Jack Penate - Everything Is New (2009)
http://i718.photobucket.com/albums/ww185/worldisbar/51WALTNI1TL.jpg

32. The XX - The XX (2009)
http://www.lesinrocks.com/uploads/tx_inrocksttnews/the-xx-xx-L-1.jpg

33. Kings Of Leon - Aha Shake Heartbreak (2004)
http://imgsrv1.photos.nos.cc/pics/norm/108820.jpg

34. Alain Bashung - La Tournée des Grands Espaces (2004)
http://www.rocknfrance.com/visuelsAlbums/10558_sta.jpg

35. At The Drive-In - Relationship Of Command (2001)
http://img515.imageshack.us/img515/79/relationshipofcommand.jpg

36. Gorillaz - Gorillaz (2001)
http://4.bp.blogspot.com/_8r89td9E1uw/SZX0a0vN_uI/AAAAAAAAAQA/FUb...

37. Jean-Louis Murat - Taormina (2006)
http://image.radio-france.fr/franceinter/_media/invite/380033424.jpg

38. The Libertines - The Libertines (2004)
http://www.dbrock.net/artistes/albums/covers_0309.jpg

39. Etienne Daho - L'Invitation (2007)
http://medias.lepost.fr/ill/2007/11/04/v-7-1046723.jpg

40. Bande Originale du Film "Control" (2007)
http://detour-mag.com/assets/wp-content/uploads/2008/01/control.jpg

41. Interpol - Turn On The Bright Lights (2002)
http://blogs.menstyle.es/milmaneras/wp-content/uploads/2009/12/in...

42. Coldplay - Parachutes (2000)
http://img.noiset.com/images/album/coldplay-parachutes-2-disc-cov...

43. Graham Coxon - Happiness In Magazines (2004)
http://1.bp.blogspot.com/_8DiRa5-3WZA/Sk4FLBMcmkI/AAAAAAAACj8/qHO...

44. The National - Boxer (2007)
http://1.bp.blogspot.com/_E0sIc0id0dA/R0MtV9S8ktI/AAAAAAAAACI/aMX...

45. Peter Doherty - Grace/Wastelands (2009)
http://www.lalunemauve.fr/wp-content/uploads/2009/03/pete-doherty...

46. Oxmo Puccino - L'Arme de Paix (2009)
http://www.cybermaniak.fr/wp-content/uploads/2009/03/oxmo-puccino...

47. Miossec - L'Etreinte (2006)
http://www.rocknfrance.com/visuelsAlbums/10621_sta.jpg

48. Emilie Simon - Vegetal (2006)
http://blogs.bl0rg.net/finis_africae/archives/vegetal.jpg

49. Stellastarr* - Stellastarr* (2003)
http://www.rcarecords.com/ecards/stellastarr/front.jpg

50. The Streets - Original Pirate Material (2002)
http://2.bp.blogspot.com/_IDI5PUS_AuE/RzILHNQ1IzI/AAAAAAAAA0Y/1-Z...

T'es arrivé au bout ? Chapeau, mon p'tit clou.
Tu peux lâcher un comm' !
("Pas un seul album d'Indochine ?")
("T'as oublié The Pale Fontenlas et Fontenla Of Wayne")
("Et les Lacs du Connemara, putain ????????")

Krummschuss d'Or 2010

23/12/2010 15:56
4.351 lectures
Ce ne sont pas une année historique à tous les points de vue, une gestion calamiteuse et une petite descente en National qui vont remettre en cause une tradition bien ancrée depuis maintenant 2 ans : l'élection du Krummschuss d'Or 2010, le trophée le moins prestigieux du football alsacien, équivalent menauvien du désormais fameux Ballon de Plomb destiné à récompenser le pire footballeur de l'année.

Qui succèdera aux lauréats 2008 (Johansen) et 2009 (Paisley) ?

Il est important de rappeler les critères prépondérants de ce choix difficile :
- qualité footballistique douteuse
- décalage entre le potentiel du joueur et ses prestations sur le terrain
- choix de carrière incertains
- mentalité moisie
- subjectivité totale et assumée

Cette année étant un cru exceptionnel, ce ne sont donc pas 10 mais 14 joueurs qui sont présélectionnés à concourir !

Scrutin, mode d'emploi : choisissez trois noms parmi la liste de 14 nominés et classez-les dans l'ordre. Faites part de votre vote par MP ou par un commentaire sur cette page. Le premier nommé se voit attribuer 3 points, le second 2 points et le troisième un tout petit point. Le vote est ouvert jusqu'au 15 janvier 2011 environ (à vue de nez).


LA LISTE DES 14 :

Jocelyn Ahouéya : symbole d'un recrutement niveau CFA 2 pour un club de National, il est à la peine et fait regretter Othon. Un émule d'Edgard Loué, en moins costaud et en moins drôle.

Victor Correia : il réussit l'exploit inédit de figurer dans les trois listes depuis 2008. Troisième en 2009, enfin la bonne année pour Totor ?

Basile De Carvalho : la recrue du mercato hivernal n'a pas réussi à enrayer la descente aux enfers strasbourgeoise. Le protégé de Janin s'est montré de bonne volonté, mais très limité.

Jean-Alain Fanchone : un poids lourd, l'un des incontestables favoris pour l'ensemble de son oeuvre. Continue aujourd'hui encore à faire étalage de son talent dans un club enfin à sa mesure.

Emil Gargorov : on a peine à s'en souvenir, mais l'homme en plastique a pris part au catastrophique premier semestre 2010 conclu par la descente en National. Très discret, trop discret, il aura contribué au naufrage.

Samir Hadji : avoir Samir Hadji dans son équipe, c'est comme avoir Jean-Claude Messi ou Thierry Ribéry. Passé le patronyme, il n'y a pas trop d'intérêt.

Boubacar Kébé : vite, Robin, à la Bat-cave, le joker n'a toujours pas fait des siennes. Quatrième en 2010, il peut raisonnablement viser une place sur le podium.

Seïd Khiter : on a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux, mais ne me Khiter pas, non, surtout pas. Vite arrivé, vite reparti.

David Ledy : je sens déjà sur ma nuque le souffle de la meute norinoise hurlant à la nomination abusive et au délit de sale gueule, mais je tiens bon. David Ledy à l'AS Illzach-Modenheim, très bien, mais au Racing, non.

Marcos : le Brésilien n'aura définitivement servi à rien en 2010. Le plus rageant, c'est que certains jurent leurs grands dieux qu'il s'agirait d'un vrai footballeur (si, si).

Tristan M'Bongo: Papa was King of the Congo, but M'Bongo is not the King of the Meinau. De Luzenac au Racing, la marche se révèle trop haute pour celui qui était pourtant annoncé comme un chasseur de but du 3ème échelon national.

Stéphane Pichot : jamais vraiment nul mais régulièrement à la peine, il est loin d'apporter ce qu'on attend d'un joueur de ce calibre. Une bien triste fin de carrière.

Rodrigo : c'est bel et bien le frère jumeau du pilier du milieu de terrain strasbourgeois 2007-2008 qui est nominé. On ne sait toujours pas ce qu'il est advenu du véritable Rodrigo (que l'on dit retenu prisonnier par des yakuzas avec Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier).

Simon Zenke : encore un ex-futur grand espoir qui finit au cimetière des éléphants (non, non, n'y voyez aucune allusion à son gabarit). Pourrait former une bonne doublette à la pétanque avec Romain Gasmi.

Désolé, mais j'ai eu la flemme de rechercher des illustrations rigolotes...


Pour se remémorer les éditions précédentes et leurs plateaux autrement prestigieux :
Krummschuss d'Or 2009
Krusmmschuss d'Or 2008


N'hésitez pas à voter !


Question subsidiaire : le Boulet d'Or est bien entendu maintenu au vu des circonstances. Le vote est ouvert à tous les prétendants, dont voici une liste non exhaustive : Hilali, Fontenla, Dayan, Seck, Isenegger, Cornélie, Tessier, Varone, Plessis, Kachkach, Witzel, Rousseau, Janin, Dariusliffe, Balchoille, Kador...

Clermont-Racing : l'après-match au crible

20/09/2009 00:53
4.192 lectures
Spéléologie
« Au fond du gouffre » (L'Alsace, 19/09/09)
« Au fond du trou » (DNA, 19/09/09)


A fond, à fond, à fond
« Strasbourg a touché le fond » (maxifoot.fr, 19/09/09)
« Le Racing touche le fond » (Site officiel, 19/09/09)
« Strasbourg touche le fond » (Sport 24, 19/09/09)


RC Casino
« Rien ne va plus au RC Strasbourg » (maxifoot.fr, 19/09/09)


Le pari
« On ne peut pas descendre plus bas » (Pascal Janin, maxifoot.fr 19/09/09)
Chiche ?


National, nous voilà
« L'équipe municipale désire ardemment que le fil entre les grandes compétitions de foot et Strasbourg soit renoué » (DNA, 19/09/09)


Souhait exaucé
« Le flegmatique entraîneur voulait voir des « guerriers » » (DNA, 19/09/09)
Il s'est passé Gladiator dans le bus du retour.


La digue, la digue
« Darchy porte le coup de grâce » (L'Alsace, 19/09/09)
Darcheville le lundi, Darchy le vendredi : cette saison, on n'a vraiment pas de cul.


Money time
« Les coéquipiers de Guillaume Lacour sont voués à l'échec » (DNA, 19/09/09)
Du moment que les chèques de fin de mois continuent à tomber.


Abel Mphela is not dead
« Bah : porté disparu au retour des vestiaires » (DNA, 19/09/09)


Bruno Steck is not dead
« Bellaid moins saignant qu'à Nantes » (DNA, 19/09/09)
On en vient à regretter Leboeuf.


André Goerig is not dead
« La faillite alsacienne est totale » (L'Alsace, 19/09/09)


Grippe aviaire
« On a connu le gardien alsacien plus serein » (DNA, 19/09/09)
Ce n'était pas chez les Canaris, en tout cas.


Montpied, bon oeil ?
« Strasbourg affiche une certaine maîtrise technique et n'est pas ridicule en contre » (clermontfoot.com, 19/09/09)
Appel à toutes les unités, appel à toutes les unités : un ophtalmologue est demandé d'urgence au siège de clermontfoot.com - je répète : un ophtalmologue est demandé d'urgence au siège de clermontfoot.com.


Rent a clown
« Les joueurs qui louent la bonne ambiance » (Philippe Ginestet, L'Alsace 19/09/09)


Euro 2016
« L'étude de projet, prévue pour le début de l'année 2010, serait suivie d'un concours d'architecte pour un début des travaux en 2012 et une livraison en 2014 » (DNA, 19/09/09)
La bonne nouvelle, c'est qu'on a déjà les peintres.


En avance sur le planning
« Un champ de ruines, où plus rien ne tient debout. » (DNA, 19/09/09)
Oh, minute ! Puisqu'on vous dit que l'architecte n'est pas encore désigné !


Ghost
« Comme s'il fallait encore et toujours chasser le fantôme de 1998 à travers le processus actuel » (DNA, 19/09/09)
Décès de Patrick Swayze : Roland Ries sous le choc.


La blague de la semaine
« Je n'ai viré personne cette année, puisque Janin a toujours été l'entraîneur en titre » (Philippe Ginestet, DNA, 19/09/09)


La phrase culte de la semaine
"Ginestet vire ses entraîneurs comme des petits pains" (Joseph, débat des auditeurs de FBA, 18/09/09)
M. Croissant, de Vienne (Oise), rit.

Pourquoi je vais voter Sarkozy

15/04/2007 16:10
3.941 lectures
Je prends les noms de tous ceux qui ont cliqué et j'envoie la liste directement à la place Beauvau... :D


http://x10.putfile.com/10/28315534571.png



Petit jeu : laquelle des propositions suivantes est vraie ?

a- le candidat du Front National a dit : «je suis la bête immonde qui monte, qui monte"
b- la colle des affiches de l'UDF est additionnée de verre pilé
c- l'indice CAC 40 a progressé beaucoup plus vite sous la gauche que sous la droite au cours des 25 dernières années
d- André Santini a dit de Bayrou : «La seule chose qui décolle chez lui, ce sont les oreilles»



Liste envoyée :

15/04 16:16 bluefever67
15/04 16:24 zottel
15/04 17:06 filipe
15/04 17:31 guigues
15/04 17:48 takl
15/04 18:19 kibitz
15/04 18:27 id
15/04 18:33 bouquenom
15/04 18:44 marc
15/04 19:43 arbo
15/04 20:43 tom67
15/04 20:45 playlikebeckham
15/04 22:15 hyrka
16/04 01:02 mostovoi
16/04 08:42 superdou
16/04 09:10 haribo
16/04 09:19 wilfried
16/04 10:20 amelie
16/04 12:00 ulirch-le-pen
16/04 12:17 stevenis
16/04 14:19 aragon
16/04 15:02 anaconda
16/04 17:29 conan
16/04 17:39 vince


Les têtes pensantes de ce repaire socialo-communiste qu'est racingstub.com vont être décimées... gniark gniark !

Racing : la semaine au crible

16/09/2009 22:30
3.800 lectures
Point mort
« Nantes passe la troisième » (site officiel du FC Nantes, 15/09/09)
Strasbourg redouble son CE2.


Question pour des champions
« C'est quoi le problème ? » (DNA, 16/09/09)
Damned. La réponse « il mesure 1 m 70, a des grosses lunettes et une chevelure blanche » est désormais obsolète.


Rodrigo, as-tu du coeur ?
« L'heure est à la dédramatisation » (DNA, 16/09/09)
Le malheur des footballeurs analphabètes passés directement de l'école primaire au centre de formation : ils n'ont jamais entendu parler des drames de Racing.


Super-conquérant
« Une équipe pourtant présentable sur le papier » (DNA, 16/09/09)
Il faut se dépêcher de remplacer l'herbe de la Meinau par du papier.


Puy-de-Dôme VS rue du Dôme
« A Clermont sur un volcan » (L'Alsace, 16/09/09)
A Strasbourg, clairement sur un vol con.


The manager formerly known as Schilles
« L'entraîneur mythique à la crinière blanche - un peu à l'image du chanteur Prince, plus personne ne prononce son nom au club » (DNA, 16/09/09)


Don d'ubiquité
Habib Bellaid : « En début de saison, notre comportement méritait que la sonnette d'alarme soit tirée. » (L'Alsace 16/09/09)
En même temps, on se fiche complètement du début de saison de l'Eintracht Francfort.


Les grands voyageurs
Stéphane Cassard :« Nous n'avons pas respecté les consignes » (L'Alsace, 16/09/09)
Mais vous avez tout de même fait des cadeaux.
(spéciale dédicace à Alain Bashung)


Relativité
Habib Bellaid : « Il y a deux ans, avec les Glasgow Rangers, Jean-Claude Darcheville disputait la Ligue des champions. Ne l'oublions pas. » (L'Alsace 16/09/09).
Il y a deux mois, Gilbert Gress était le meilleur entraîneur du monde. Oublions-le.


Comment veux-tu, comment veux-tu...
Habib Bellaid : « Avant, l'équipe avançait en marche arrière. » (L'Alsace, 16/09/09)


Mandrake
« Pascal Janin n'est pas un magicien » (DNA, 16/09/09)
Un gars qui transforme une équipe quatrième de L2 en candidat au National, c'est quoi alors ?


Pirouette cacahuète
« Sa défense est en carton pâte » (DNA, 16/09/09)
Son attaque est en papier, est-en-pa-pier.


Ledy de Nantes
David Ledy : « Dur de rentrer à 5 heures du matin » (DNA, 16/09/09)
Un stage d'une semaine avec Edgard et il n'y paraîtra plus.


Joker
"Hécatombe à Clermont" (L'Alsace, 16/09/09)
Jean-Luc Herzog envisage de déposer une réserve : "le mercato, c'est fini depuis le 31 août minuit."


Cercle des poètes disparus
« La digue de Nantes » (racingstub.com, titre de l'article de zottel du 14/09/09)
« De Nantes à Munegu » (racingstub.com, intertitre de l'article de matteo du 10/09/09)
Pas de volontaire pour faire une vanne sur l'"effet Darche" ?


Chienlit
« Drame familial en Loire-Atlantique : 1 mort» (racingstub.com, titre de l'article de guigues du 11/09/09)
Pas étonnant qu'on en soit revenus avec deux goals dans la musette.


La rumeur de la semaine
Il existerait en Ligue 2 Orange une équipe moins bien classée que le Racing Club de Strasbourg.


On s'en fout
Stéphane Cassard s'est longuement entretenu avec son ancien coéquipier troyen, Tony Heurtebis, dans les couloirs de la Beaujoire.

Vignette Papini #8 : Eric Mouloungui

21/11/2006 16:16
3.733 lectures
L'instant Wikipedia : le moulounguisme.

Moulounguisme : courant religieux monothéiste apparu au début du XXIème siècle dans la région du Rhin supérieur. Le foyer le plus important connu est situé à Strasbourg, mais différents écrits témoignent de l'existence de communautés vivaces réparties dans toute l'Alsace.
Le moulounguisme trouve son origine dans les personnes d'Eric Mouloungui, messie et prédicateur originaire de la province de l'Ogooué-Maritime en Afrique, et de ses 10 apôtres (reconnaissables à leur tunique blanche barrée de l'inscription « Eric-tricité de Strasbourg »).

Il était écrit que le salut de l'humanité ne pourrait venir que d'un homme né à Port-Gentil.

Venu en Basse-Alsace pour évangéliser les Occidentaux, et plus particulièrement les païens adeptes de la secte racingmanne et de ses rites masochistes, Saint-Eric prêche tout d'abord pour une petite paroisse locale signalée sous le nom de Vauban. Convaincus par son enseignement, les membres de la secte racingmanne l'invitent alors à prier pour eux en leur cathédrale de Notre-Dame-de-la-Meinau. Après des débuts encourageants, Saint-Eric, tourmenté par le Malin et par ses démons, décline au point d'être aux Gabonnais absents. Le voilà chassé à coups de pierres de Notre-Dame-de-la-Meinau par ceux-là même qui l'adoraient et qui sont désormais convertis au nianguisme, au ljubojisme ou au pagisme.
Il envisage même d'intégrer l'ordre cistercien en se retirant en Bourgogne, à Gueugnon.
En l'An de Grâce 2006 après Jésus-Christ (considéré comme l'An Zéro pour les moulounguistes intégristes), Saint-Eric effectue un pèlerinage qui va changer sa vie – et la face du monde libre : parti à Odense au Danemark, Eric y entend la voix de Dieu qui lui intime l'ordre de revenir à Strasbourg.
Selon l'évangile de Saint-Renaud, Dieu lui aurait dit en substance : « Euh allo Eric, c'est Jean-Pierre, euh, reviens à Strasbourg, euh, je vais te relancer, bah absolument, et en plus je t'offre double ration de Cacolac, allez reviens, moi avec les danseuses bulgares j'y arrive plus. »
Saint-Eric revient à Strasbourg et déclenche la folie des adeptes de la secte racingmanne en accomplissant miracle sur miracle.

Ses miracles les plus connus sont :
- la multiplication des buts
- la transformation de la Tourtel des buvettes de la Meinau en Petrus 1961
- il marche sur l'eau de la piscine dans les vestiaires
- il dit à Saint-Kevin, immobilisé depuis 8 mois : « lève-toi et marque, je te fais la passe »
- il dit à Saint-Yves : « lève-toi et tacle »
- il dit à Saint-Jean-Christophe : "cours".

Au sommet de sa gloire, Saint-Eric sera capturé par les Romains (de la Lazio) et finira sa carrière de messie crucifié sur le banc de touche de l'Olympique de Marseille, comme tant d'autres avant lui.



Qualités : belle technique, revanchard, moins tatoué que Cissé, a abandonné sa couleur de cheveux douteuse, fils de Dieu.

Défauts : irrégulier, genou en plastique, trop brillant pour rester longtemps au Racing, compatriote de Cousin, admirateur de Maoulida.

Signe particulier : lors des apéros, il distribue les gâteaux apéritifs en disant : « ceci est mon corps ».

Geste technique maîtrisé : la résurrection.

Gestes techniques non maîtrisés : se faire élire joueur du mois en Ligue 2, se faire transférer au pays de la Carlsberg et du Stimorol triomphants (peur de Stig Töfting ?).

Son match référence : face à Istres en 2006, Saint-Eric multiplie les dribbles et marque dans un angle impossible avant de faire une offrande à Saint-Kevin pour le deuxième but.

Son match catastrophe : Eric touche le fond en rentrant 19 minutes face aux Norvégiens de Tromsö en 2005 sans parvenir à inscrire le moindre but.

Surnoms ridicules : Mouloungod, Guy Mouloun, Gabonnais-M, Eric The King.

Dommage : ses cheveux décolorés en blond platine seraient tellement bien allés avec ses chaussures rouges carmin.

La remarque qui tue : s'il s'était teint les cheveux en roux plutôt qu'en blond, il aurait été transféré à Auxerre (ben oui, Mouloungui roux, ça le fait).

Avenir possible : au choix
- s'il fait remonter le Racing : ouvre un restaurant africain sur la Grand'Rue
- s'il fait remporter la Ligue 1 au Racing : Président de la République du Gabon
- s'il fait remporter la Ligue des Champions au Racing : jeté vivant dans un chaudron de bronze en fusion, sa statue remplace celle de JBK sur la place Kléber rebaptisée place Mouloungui.
- s'il part à l'OM : crucifié sur la place de l'Homme-de-Fer par la secte des gargorovistes en colère.


http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/images/gabon.gif

Blur vs Oasis

19/08/2009 16:44
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http://img1.immage.de/1306b3165751.jpg


Lu dans Rock&Folk d'août 2009, suite à la parution de l'anthologie Midlife – A Beginner's Guide To Blur :

« La compilation est un bon test. Ici, sur 2 CD, les Blur résistent mille fois mieux qu'Oasis sur un simple. Parce qu'il y avait chez Blur beaucoup de choses. [...] Rien à dire : Albarn est agaçant, mais son groupe assurait méchamment. Avec, en plus d'un songwriting d'exception, un guitariste génial, un bassiste sinueux et groovy et enfin, une faculté à aller de l'avant faisant d'eux les seuls véritables aventuriers de l'aventure (sic) britpop. Ces vingt-cinq morceaux sont sans appel : il y a ici du génie. »

Il est bon, parfois, de reconsidérer l'histoire (la petite, celle de la pop music) avec le recul qu'apportent les années.

Rappelez-vous, nous sommes en 1995 et c'est le choc des Titans : les deux prétendants au titre de meilleur groupe de pop anglais (donc du monde) s'affrontent dans un combat homérique. A ma gauche, Oasis et ses frangins teigneux fans de City. A ma droite, les Blur de Damon Albarn et son maillot de Chelsea.

On sait ce qu'il advint de cette bataille médiatique pendant laquelle il fut hélas plus question de coups bas et de déclaration fracassantes que de musique : Oasis et son album mastodonte de boogie-woogie sans nuance (What's The Story) Morning Glory, mené par une tripotée d'excellents single (le rouleau compresseur Wonderwall, désormais usé jusqu'à la corde, le magnifique Don't Look Back In Anger et mon préféré, le lumineux Some Might Say) infligent un K.O. sans appel à Blur, et font du petit bois avec The Great Escape, le disque de leurs concurrents. Les gouapes à sourcil ont gagné, faites circuler le guitariste à lunettes et les polos Fred Perry, y a rien à voir.

L'histoire aurait pu en rester là, figeant pour l'éternité l'image honteuse des losers de Blur, battus à plates coutures par les petites frappes mancuniennes.

Et pourtant, l'écoute de la compilation Midlife – A Beginner's Guide To Blur est un véritable enchantement. Il est clair que ce groupe est bien meilleur qu'Oasis. Au final, qu'auront fait les Gallagher Bros ? En dehors d'un album brillantissime, véritable best-of à lui tout seul et matrice du son Oasis (Definitely Maybe) et d'une poignée de single de ci, de là (Whatever, Some Might Say), rien.
Blur, c'est six albums (sept si l'on compte le Think Tank de 2003 – mais un disque sans Graham Coxon peut-il être sérieusement considéré comme une album de Blur ?) : deux premiers albums tête à claques mais prometteurs (Leisure et Modern Life Is Rubbish), un album canon (Parklife) menant au sommet de The Great Escape, et enfin deux albums avec de grands moments mais globalement mal maîtrisés (Blur et 13), témoins d'un groupe sonné par la claque Oasis et se cherchant à tâtons une voie nouvelle.

Le double album, joliment intitulé, ne se veut pas un nouveau best-of (déjà fait pour Blur) mais un véritable catalogue de l'oeuvre du groupe. On y retrouve la plupart des hits du quator de l'Essex, même si certains ont été écartés (where the fuck is that country house ? at the end of the century ?). Le choix des titres est impeccable (si, si), même si on peut faire la fine bouche sur certains choix (par exemple la présence du dispensable Song 2, exercice de style puéril, plutôt que le bien plus délicat Best Days de l'album précédent, ou celle de Bugman, alors que 13 fourmillait de propositions post-rock peut-être plus intéressantes).
On se surprend toujours à vouloir sautiller sur les faussement basiques premiers singles (Popscene, Chemical World), She's So High est toujours une putain de pop song, He Thought Of Cars, bowiesque en diable, reste le diamant de The Great Escape, la basse de Girls&Boys le fait toujours, les classiques mid-tempo dévoilent leurs arrangements splendides (This Is A Low, The Universal, Badhead – une belle redécouverte), la nuit est tendre loin des Stereotypes et tout le toutim, sans oublier la chanson à boire Parklife.

Alors, si les vrais albums séminaux de la période britpop sont à chercher ailleurs (le carré magique Bends/Computer/Kid/Amnesiac bien sûr, mais aussi l'extraordinaire This Is Hardcore de Pulp), Blur compte parmi les formations majeures des nineties. Il fallait que cette justice lui soit rendue, et c'est le cas avec cette anthologie, hautement recommandable donc.


http://www.lordsofrock.ch/assets/images/artistes/2009-photos-arti...
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Vignette Papini #11 : Chahir Belghazouani

08/11/2008 00:02
3.576 lectures
Porto-Vecchio-Grenoble-Kiev-Strasbourg : c'est le curieux itinéraire de Chahir Belghazouani. De la Corse orientale à l'Alsace en passant par le Dauphiné et la Ruthénie, ce joueur n'aura jamais laissé indifférent – aussi talentueux qu'irritant, jusqu'au clash final qu'on connaît. Son style de jeu romantico-portnawak ainsi que les conditions rocambolesques de son départ resteront dans les mémoires. Passé tel une étoile filante (sur le point de s'éteindre ?) dans le ciel ménauvien, Chahir mérite, lui aussi, d'être papinisé et de rejoindre les légendes du RCS ayant déjà subi ce traitement. Dont acte.


Qualités : adepte des chevauchées waddliennes, habitué aux « nuits bleues », technique de velours.

Défauts : pratique un marquage individuel strict sur le ballon, capable de tout pour passer dans M6 Music Hits, perd facilement ses clés de voiture, licencié en histoire (pas claire).

Signe particulier : a été engagé pour assurer le quota réglementaire de joueur corse, diminué de 100% après le départ de Camadini. Son départ entraînera de facto le recrutement d'un nouveau joueur de nationalité insulaire (Camadini ?).

Geste technique maîtrisé : le dribble la tête baissée de la ligne médiane jusqu'au panneaux publicitaires nichés le long de la tribune est.

Autre geste technique maîtrisé : dodeliner nonchalamment de la tête au son des ghetto-blasta de Neuhof-City en souriant à la caméra.

Geste technique non maîtrisé : l'une de ces trois définitions du mot « passe » n'est pas connue de Chahir, sauras-tu retrouver laquelle ?
- action de passer le ballon à un coéquipier dans un sport collectif
- passage étroit pour les navires
- (trivialement) transaction tarifée avec une dame de vertu douteuse

Autre geste technique non maîtrisé : donner des explications intelligibles.

Son match référence : face à Châteauroux (2-1), il ridiculise son adversaire direct pendant toute la première mi-temps, marque un but décisif sur une inspiration géniale et parvient dans un coup de folie à dribbler la tribune est (seul le Krimmeri parviendra à stopper sa folle échappée).

Son match catastrophe : face à Troyes (0-0), Chahir s'emmêle les pinceaux, et sort la tête basse après 71 minutes de jeu en laissant la place à un autre intermittent du spectacle, Emil Gargorov. Personne ne sait alors que c'est son dernier match sous le maillot strasbourgeois.

Surnoms ridicules : FLNC ("File La Nous Cette balle") canaille historique, Ukraine de vaurien, Belgazou-gazou

Expressions idiotes :
- Chahira mieux demain
- Fumer des Belga, za nouit à la zanté (ne pas confondre avec « Belghazouani à la Santé »)
- Chahir, zut ! (ne pas confondre avec "matou ébouriffé")

Occupation favorite : regarder des films d'animation de Disney dans un célèbre lieu de perdition de la nuit strasbourgeoise (d'où la chanson : « Ah Chahir voit, Chahir voit, Chahir voit les Aristochats à la Lanterne »).

L'anecdote : son licenciement faisant suite au départ de Johansen quelques semaines plus tôt, Vivelle Dop annonce une chute de 50% de la vente de ses produits dans le Bas-Rhin.

La citation du Troyen Jean-Marc Furlan : « Je l'ai trop aimé pour ne point le Chahir ».

Son remix des Beastie Boys : « Licencié To Ill ».

Sur l'album de la comtesse : ce Chahir avec sa tête dans le clip, quel son !

Avenir possible : licencié par le RCS, il rejoint l'AS Elsau qu'il quitte rapidement pour l'AS Fresnes puis le FC Baumettes où sa technique d'évitement fait merveille. Ses qualités lui valent de rejoindre l'Allemagne (FC Spandau) puis l'Italie (Scampia Calcio, FC Mess(r)ine) où il évoluera avec Lionel Cappone et Antonio Ferrara. Mais c'est en rejoignant les Red Devils de Strangeways United qu'il se révèle aux yeux du monde, avant de finir sa carrière sous le beau maillot rayé de la Juventus de Turin.

Avenir probable : après avoir écumé tous les clubs glauques de France, d'outre-Rhin et d'outre-Quiévrain (Strasbourg, Metz, Troyes, Istres, Amiens, Wasquehal, Kickers Stuttgart, Waldhof Mannheim, Chemnitzer FC, Sporting Charleroi, Tubize, Roulers, Union Royale Namur, Zulte-Waregem), Chahir finit comme il se doit à Bolton où il compose une attaque de feu avec Matt Moussilou et Toifilou Maoulida. Chelsea le recrute alors pour son équipe 6, mais il finira licencié pour avoir participé à un clip d'Elton John.

Avenir certain : futur champion d'Evad'Sport.

Exclusif ! Les lyrics non retenus pour le morceau du Cartel 67 :

J'veux ta Cayenne-yenne-yenne
Dans mon clip-clip-clip
Chahir quand j'vois ta caisse
Ca m'rend dingue-dingue-dingue
Chahir t'es gentil, viens voir Neuhof-City
On fait un clip dans la ville de Strôssburi
Dribble dribble et move ton body...

Lucarnes #2

23/11/2010 21:36
3.538 lectures
https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/patrice-morian-q...

Un stade vide, des survêtements de l'US Soucht au bord du terrain... Le Racing est déjà tombé en Promotion de District ou j'ai raté un épisode ?


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-7d967_t...

«Je reviens du tribunal, où j'ai déposé le bilan de la SASP... Comment, vous n'êtes pas au courant ? Les Bleus ont renoncé à leur primes, il y a plein de fric à se faire dans le foot amateur...»


https://racingstub.com/ressources/photos/171/_min900/s-0042.jpg

«Oh, Pacho, c'est vrai que t'es Colombien ? Attends, je vais te laisser mon adresse e-mail, si t'as des bon plans, n'hésite pas...»


https://racingstub.com/ressources/photos/171/_min900/s-0025.jpg

Drame du désoeuvrement : après l'arrêt définitif de Desperate Housewives, Marcia Cross en est venue à être supportrice de l'US Soucht.


https://racingstub.com/ressources/photos/171/_min900/img-1186.jpg

Il ne faut d'ailleurs pas confondre Marcia Cross et Marcio Crasse.


https://racingstub.com/ressources/photos/171/_min900/s-0036.jpg

Attention, ça va aller très très vite... euh, non, finalement.

Un héros très discret : Jean-Luc Lemonnier

07/10/2006 22:05
3.269 lectures
En ces périodes de festivités et de congratulations diverses et variées, il m'a paru intéressant de mettre un coup de projecteur sur un de ces joueurs obscurs, qui, au même titre que les stars ou prétendues telles, ont fait, font et feront l'histoire du Racing.

Petits soldats aux états de service impeccables, héros très discrets, ils n'ont pas toujours eu en retour la gratitude qu'ils étaient légitimement en droit d'attendre.

Je voudrais donc évoquer ici le fabuleux destin de Jean-Luc Lemonnier.


Back in the future

Nous voici en des temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. A l'été 1987 exactement.
La situation n'est malheureusement pas neuve : le Racing est en 2ème Division (oui, pas en Ligue 2, en 2ème Division, marigot infect de 36 équipes – 2x18 – maelström bouillonnant composé d'équipes diverses et (a)variées).
Il entame sa 2ème saison d'affilée à ce niveau.
Retombé en D2 à l'orée de la saison 1986-87 et autoproclamé grand favori pour la montée, il s'est cassé les dents sur Abbeville, Saint-Dizier et tutti quanti.
Autant dire qu'il n'est pas fier de sa peu probante 9ème place.
Au début de la saison suivante, l'entraîneur a changé. Exit le Sphinx, place au rigoureux Franco-Polonais Henryk Kasperczak.
De même, l'attaque est remodelée, adieu Gudimard et Six, seul l'Allemand Reichert est conservé.
Une nouvelle ligne d'attaque est formée avec les arrivées de Cyriaque Didaux (Valenciennes) et de Jean-Luc Lemonnier (Le Puy).

Ailier de poche

Jean-Luc Lemonnier donc. Ailier droit au format de poche, formé au Havre, il arrive du club du CO Le Puy-en-Velay (ne riez pas ! Le club ponot – c'est comme ça qu'on dit – est à l'époque l'une des bonnes équipes de la D2 ).
JLL reste sur 3 bonnes saisons en Haute-Loire, et c'est tout naturellement qu'il accepte de rejoindre le club alsacien pour franchir un palier.
Ce qui sera fait haut la main.
Vif, rapide, technique, infatigable, il va être l'un des grands artisans de la remontée du Racing à la fin de la saison 87-88.
Il est l'archétype de l'ailier de l'époque (à l'image d'un Amisse ou plus tard d'un Cocard) : dribbleur, provoquant balle au pied, centre de gravité bas, qualité de centre et de passe très élevée et sens du jeu offensif.
Il dispute 32 matches de D2 cette saison-là, marquant 5 buts et donnant un nombre appréciable de passes décisives aux canonniers Reichert et Didaux.
Il finira champion de France de D2, vainqueur en finale de l'armada sochalienne de Sauzée, Paille, Rousset et consorts.

Pas un match en D1

A l'entame de la saison suivante, les supporters du Racing sont étonnés de constater que le club a recruté un joueur au profil quasi identique à celui de Lemonnier : il s'agit du jeune Jean-François Péron, arrivé de Dunkerque (D2).
Et de fait, c'est Péron qui joue. Et lui seul.
Lemonnier ne disputera pas le moindre match en D1 avec le Racing.
Comprenant vite que les dés sont pipés, il quitte le club à l'automne 88 pour rejoindre Perpignan en D2.
On perd ensuite sa trace (Perpignan étant descendu en D3).
Son cas illustre bien l'erreur des dirigeants strasbourgeois de l'époque : n'avoir pas voulu faire confiance au groupe qui avait obtenu la montée en D1, à l'image d'un Juan Simon, jeté comme une vieille chaussette Adidas et qui disputera la finale de la Coupe du Monde avec l'Argentine deux ans plus tard.
Le recrutement clinquant de 1988 (Pita, Gillot, Bade, Mège, Ferri) fera un flop et le club redescendra illico presto en D2 pour 3 longues saisons.

J'espère avoir réveillé quelques souvenirs chez ceux qui fréquentaient la Meinau à cette époque-là et je les encourage à publier à leur tour un billet sur un joueur oublié qu'ils ont apprécié (Chapuis, Gmamdia, Dorsin...).


Le bilan de Jean-Luc Lemonnier avec le Racing :

32 matches de D2, 5 buts (contre Dunkerque, Guingamp, Rouen, Beauvais et La Roche/Yon)
5 matches de Coupe de France, 2 buts (contre Belfort et Bresles)
2 matches de finale de Championnat de D2

The Gilbert Gress Facts

16/06/2009 16:56
3.157 lectures
1. Zinedine Zidane a donné un coup de tête à Materazzi parce que celui-ci avait insulté Gilbert Gress.

2. Gilbert Gress aurait arrêté le tir de McFadden.

3. Le public français siffle Raymond Domenech car il souhaite que le poste de sélectionneur revienne à Gilbert Gress.

4. Barack Obama est venu à Strasbourg au mois d'avril pour visiter la ville de naissance de Gilbert Gress.

5. Au soir du 12 juillet 1998, Aimé Jacquet a dédié la victoire à Gilbert Gress « sans lequel rien n'aurait été possible. »

6. Gilbert Gress va construire l'Eurostadium avec ses seules mains.

7. La croix du drapeau suisse est blanche en hommage à la chevelure de Gilbert Gress.

8. S'il manque une tour à la cathédrale de Strasbourg, c'est parce que les architectes du Moyen-âge ont réservé la place pour le mausolée de Gilbert Gress.

9. A Wesserling, Muttersholz ou Gumbrechtshoffen, des femmes infécondes invoquent l'esprit de Gilbert Gress.

10. Pour ne pas écraser la Bundesliga, la Premier League, la Liga ou la Serie A de son incontestable supériorité, Gilbert Gress a préféré entraîner Neuchâtel Xamax.

11. Avec Gilbert Gress, Chahir Belghazouani n'aurait pas joué dans un clip de rap puisqu'il n'aurait pas eu de Porsche Cayenne mais un scooter Piaggio.

12. Gilbert Gress a refusé la proposition faite par Mick Jagger de remplacer Brian Jones au sein des Rolling Stones.

13. S'il n'avait pas été citoyen suisse, Gilbert Gress aurait remporté les élections européennes.

14. Gilbert Gress n'est pas entraîneur de football. Gilbert Gress est le football.

15. Gilbert Gress a choisi d'entraîner Aarau pour être également premier dans l'ordre alphabétique.

16. Yann Artus-Bertrand filme du ciel les créations de Gilbert Gress.

17. Hatem Ben Arfa a menti : il ne lit pas Nietzsche, il lit « Je n'avais encore rien dit » de Gilbert Gress.

18. Gilbert Gress, sur son seul nom, a multiplié par trois les ventes des DNA et de L'Alsace et par six la valeur des stock-options de Stéphane Godin.

19. Gilbert Gress connaît mieux le football que Luis Fernandez, Rudi Garcia, Elie Baup, Gernot Rohr et Arsène Wenger réunis.

20. Gilbert Gress est le seul entraîneur à avoir mené le Racing au titre de champion.



Allez, à vous de jouer :)

Chèvre oui chèvre !

12/02/2008 15:25
2.803 lectures
Vous en avez rêvé, nous l'avons fait : l'équipe all-stars des meilleures chèvres de tous les temps.
Un rêve pour notre Racing.

Equipe


"Nous sommes tous des demies-chèvres" a dit takl notre berger.
Ainsi soit-il !

Mémoire de supporter

30/06/2007 21:40
2.477 lectures
C'est la croix que portent tous les passionnés de football : leur existence est rythmée par leur sport préféré, leurs souvenirs défilent au gré des matches qui les ont marqués. Chacun d'eux se rappelle où et avec qui il était le 12 juillet 1998. Les instants de football leur servent à se rappeler de la date de certains évènements de leur vie.

Je suis l'un d'eux. Je me souviens m'être explosé le genou au début du Mundial 86, avoir passé mon bac pendant le Mondiale italien, mon diplôme quelques jours après la finale de Coupe de France 95, avoir été très triste pendant l'Euro 92...

Voici quelques-uns uns de ces moments, importants ou dérisoires, joyeux ou tristes, parfois intimes, mais toujours présents.

J'espère que ce billet en inspirera d'autres.



1982. France – RFA. Chez les grands-parents, ça ne rigole pas. L'heure, c'est l'heure, demi-finale de coupe du monde ou pas, prolongations ou pas. J'apprendrai le lendemain le final dantesque de ce match mythique, que je vois et revois depuis avec toujours la même fascination.

1984. France – Espagne. La France remporte sa première compétition internationale. Avec mon frère, nous agitons nos petits drapeaux tricolores sur la place Kléber. Klaxons, embrassades. Nous sommes des gamins.

1986. Coupe du Monde au Mexique. Ca a du bon, la jambe dans le plâtre. Je peux voir tous ces matches diffusés à des heures pas possibles. Et Butragueno, Lineker, Diego, l'URSS de Loba... Pas de collège le lendemain, hihihi.

1990. Racing – Nice. La moitié de ma classe de terminale a pris place dans la tribune nord. Il fait beau. Les filles sont belles. Youri est grand. Plus dure sera la chute.

1992. Bastia – Marseille. Je rentre tard. Le match doit être commencé depuis une bonne demi-heure. J'allume ma télé. Je comprends vite ce qu'il se passe.

1992. Racing – Rennes. Scènes de liesse au centre-ville. Tournée des bars. Le Schluch déborde, on boit à l'extérieur. La matinée du lendemain est difficile.

1995. Racing – Ujpest. Des années que j'attends ça : mon Racing en Coupe d'Europe. Et le jour où ça arrive enfin, je suis bloqué dans cette caserne, à quelques kilomètres seulement du lieu de l'événement. Avec les copains, on écoute la radio dans le noir. Le capo-chef ne dira rien : il écoute aussi.

1998. France – Italie. A la fin du match, le téléphone sonne. Mon frère, du fin fond de l'Australie : « J'étais dans un bar, il est 3 heures du mat, je me suis fait virer, j'ai pas vu les tirs au but. On a gagné, dis ? »

1998. France – Brésil. La rame s'arrête soudainement entre Vaneau et Duroc. La lumière s'éteint. La finale est dans moins d'une heure. Mon regard trahit mon inquiétude. Elle me regarde, me sourit. Se demande sûrement : c'est quoi, ce type.

2000. France – Italie. But de Wiltord. Deux crétins qui hurlent par la fenêtre. Moi et le type du 3ème. Morts de rire.

2004. Marseille – Racing. Dans une chambre d'hôpital, je regarde avec mon père Barthez marquer son tir au but et éliminer le Racing. Il a l'air sincèrement désolé pour moi. Je ne sais pas encore que c'est l'un des derniers moments que je partage avec lui.

2004. France – Belgique. Autre chambre d'hôpital, autre lieu. J'observe la prestation de Luyindula, qui fête sa première sélection. La nuit s'annonce longue. Dans quelques heures, nous serons trois.

2005. Racing – Caen. Périphérique de Caen, le lendemain de la finale. J'arbore ostensiblement mon écharpe du Racing sur la lunette arrière de ma voiture immatriculée 67. Aucun klaxon autochtone, pas même un bras d'honneur. Pas marrants, ces Normands. On s'en fout, on a gagné.

2006. Italie – France. Oléron. Soleil, huîtres, rosé. Je suis malade comme un chien. Je comprends, dans une hébétude ouatée, que nous avons perdu la Coupe du Monde.



Ce billet est inspiré d'un article des Cahiers du Football d'avril 2007.

Lucarnes

12/11/2010 20:20
2.371 lectures
https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-a7927_t...

«Hey, président ! Ca fait plaisir de voir enfin quelqu'un porter le chapeau !»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-7d967_t...

«Ce que j'ai dans la main ? Non, ce ne sont pas les plans du nouveau stade. C'est l'itinéraire Entzheim-Stade de la Meinau que je me suis imprimé sur Mappy...»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-27928_t...

«"Comme un avion sans ailes" ? C'est quoi cette chanson à la con ?»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-a7927_t...

«Indiana Jones ? Oh putain, le coup de vieux !»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/pour-jafar-hilal...

«Pour succéder à Jean-Claude Plessis, j'ai trouvé encore mieux : quelqu'un de mondialement connu, qui est un cador dans son domaine, l'industrie agro-alimentaire. Mais le mieux est encore de lui laisser la parole : c'est à vous, Géant Vert..."


https://racingstub.com/ressources/photos/170/_min900/dsc-0222.jpg

«Et là je dis à Jafar : "Tu connais la différence entre ton nouveau stade et Jésus ? Tout le monde les attend, mais on sait que ton stade on le verra jamais."»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-a7927_t...

«On est peut-êtrre une équipe de merrde, mais toi, t'es vrraiment un prrésident de ..."

Vignette Papini #10 : Emil Gargorov

25/01/2008 23:01
2.306 lectures
Adieu l'Emil, on t'aimait bien...

Un joueur légendaire vient de quitter le club et bien peu s'en sont émus...
L'incroyable Emil a pourtant explosé tous les temps de passage de Pita, lequel est considéré depuis toujours comme le mètre-étalon du joueur plus talentueux à l'infirmerie que sur le terrain.

A situation exceptionnelle, décision exceptionnelle.

Réunie en assemblée extraordinaire, l'académie des Vignettes Papini a, fait sans précédent, autorisé la publication d'une vignette consacrée à un joueur ne jouant plus à Strasbourg !

Mimil papinisé à titre posthume ! C'est bien le moins que l'on pouvait faire pour lui rendre hommage, lui dont le nom scintille désormais au firmament des joueurs d'exception ayant évolué au Racing.

Bravo, Emil, et merci pour tout !


Allez hop, c'est parti :


Digest :
On en sait peu sur Mimil le Mymystérieux. Il naît le lendemain de la Saint-Valentin 1982 à Sofia, Bulgarie (et non pas à Sofia, Lorraine). Il se murmure qu'il aurait été un jour footballeur international bulgare. Nous ne disposons d'aucune autre information.

Résumé de sa carrière :
1999-2002 : SNCF Sofia
2002-2006 : CSKA Sofia
2006-2007 : CHU Strasbourg

Palmarès :
Prix de la meilleure rupture du tendon rotulien 2005
Vainqueur de la Coupe Elastoplast 2006
Champion de Bulgarie de course en déambulateur 2007

Qualités : bonne technique (excellente maîtrise de la ménisectomie), jeu très varié (sait alterner à merveille les élongations et les tendinites), bon jeu de tête (céphalées fréquentes), très créatif (inventeur de la fracture de fatigue sans fatigue)

Défauts : trop petit pour souffrir de lombalgies, trop jeune pour avoir de l'arthrose, trop bulgare pour jouer en équipe de France handisport, perd trop de ballon car il adore qu'on presse.

Signe particulier : plus souvent arrêté avec un bout de pied à tirer qu'en train de tirer un coup de pied arrêté.

Geste technique maîtrisé : le créneau les yeux fermés sur le parking du cabinet de radiologie de l'Hôpital Civil.

Geste technique non maîtrisé : passer plus de 56 minutes sur un terrain en un an et demi à Strasbourg.

Son match référence : la finale de la Coupe de l'Amicale des kinés d'Alsace 2007 au cours de laquelle il inscrit 3 buts, dont une magnifique reprise de la béquille gauche.

Son match catastrophe : il est aligné pendant 56 minutes le 18 août 2006 contre Guingamp (2-0) – il mettra 8 mois à s'en remettre.

Le sponsor maudit : c'est la première fois depuis sa création que l'ES entend parler d'une fracture d'électricité.

Surnoms ridicules : Emil et Imagerie à Résonance Magnétique, Strapping Club de Strasbourg.

Sa blague préférée : « Salut les gars, y a-t-il un Yachirurgien dans le vestiaire ? »

Son expression française favorite : rupture transfixiante du tendon du muscle supra-épineux (à prononcer en roulant les « r »)

Son film préféré : La Déchirure (inter-costale)

Son chanteur français préféré : CharlElie Suture

Son humoriste (?) français préféré : Jean-Marie Billard

Ses groupes préférés : The Cramps, Clinic

Ses groupes détestés : Placebo, Dr Feelgood

Sa cuisine préférée : la cuisine a-sciatique

Ses hobbies : se faire des entorses du ligament externe de la cheville entre deux claquages, peindre des aquarelles sur des cataplasmes, collectionner les autographes de footballeurs sur ses plâtres, battre Gameiro à Docteur Maboul.

La rumeur : il serait venu à Strasbourg uniquement parce qu'il rêvait depuis tout petit de vivre à proximité de la Clinique de la Forêt-Noire.

Le conseil du pro : en cas de mal de gorge, mais aussi de laryngite, pharyngite, rhino-pharyngite, amygdalite ou végétations adénoïdes, il n'hésite pas à pratiquer des gargarismes.

Avenir possible : un transfert en Suisse où il ne parviendra pas à s'imposer et où il restera remplaçant de luxe à Sion.

http://solere.blogs.com/photos/uncategorized/pharmacie.jpg

Grégory Paisley Krummschuss d'Or 2009 !

12/02/2010 11:11
2.277 lectures
Mettons fin au (faux) suspense : la communauté stubistique, dans sa grande sagesse, a décidé de remettre le trophée le moins convoité du monde du football à ce joueur qui le vaut bien.

GREGORY PAISLEY remporte le Krummschuss d'Or 2009 !

C'est un véritable plébiscite : à une majorité écrasante, le beau Greg est élu Ballon de Plomb strasbourgeois. Ce trophée met un point final triomphal à une année 2009 somme toute parfaite pour le désormais Nissard : entre déclarations à l'emporte-pièce, prestations sportives indignes, cirage de banc et jemenfoutisme caractérisé, ce petit Grégory aura commis une saison de haut vol(ogne).

http://blogstaderennais.unblog.fr/files/2009/08/paisley.jpg

Le saviez-vous ? Les motifs "paisley" (également appelés motifs "cachemire") sont les motifs indiens souvent imprimés sur les châles, cravates et mouchoirs fabriqués à partir de tissu des Indes. Ce qui explique que Greg pense essentiellement à soie.


Second : Rômulo (et son beau chapeau)

La encore, il n'y a pas eu discussion pour la seconde place : une majorité non silencieuse s'est prononcée sur le nom du Brésilien arrivé au mercato, et reparti tout aussi vite après avoir joué 4 minutes au Stade de la Libération. Excusez-moi pour ce commentaire laconique, mais comment voulez-vous que j'écrive quelque chose de drôle sur un joueur dont je ne sais même pas à quoi il ressemble ?

http://www.romartis.com/fr/images/Romulo-trio.jpg
(c'est lui ?)


Troisième : VICTOR CORREIA

Mathématiquement, il est tout à fait exact d'affirmer qu'en 2009, Rômulo aura joué infiniment plus de temps pour le Racing que Victor Correia (4 minutes contre zéro). Rien que ça, ça valait au moins un Krummschuss de Bronze.
Allez Totor, encore un effort, il est à toi le prochain Krummschuss d'Or !

http://media.twango.com/m1/original/0123/d098af6c35134cfa99740da6...
(punaise, on trouve vraiment des trucs horribles sur internet...)


Le classement complet :

1. Grégory Paisley, 79 points
2. Rômulo, 45 points
3. Victor Correia, 28 points
4. Boubacar Kébé, 18 points
5. Pierre Ducrocq, 15 points
6. Marcos Dos Santos, 12 points
7. Steven Pelé, 11 points
8. Romain Gasmi, 9 points
9. Zoltan Szelesi, 3 points
10. Milovan Sikimic, 0 point.


Bravo aux jurés conan, fuchsi et poupen pour avoir donné le tiercé dans l'ordre !


La liste des 10

Le Krummschuss d'Or 2008 !

Le Krummschuss d'Or 2008 est attribué à...

25/02/2009 17:38
2.197 lectures
http://www.fcmetz.com/image/joueurs/col_johansen.jpg


... à Pascal Johansen, le renégat grenat.

A tout seigneur tout honneur, Pascal Johansen inaugure donc officiellement le palmarès du trophée le moins prestigieux du football français. Comme on pouvait s'y attendre, le favori a été élu dans un fauteuil : avec 82 points, soit 30 d'avance sur le second, Jojo a écrasé la concurrence. Au moins pour une fois aura-t-il fait l'unanimité sur son nom - et sur l'inanité de ses prestations 2008.

Et finalement, Pascal fait un beau Ballon de Plomb - euh, pardon, Krummschuss d'Or 2008. Il est vrai que son année 2008 au Racing a été exemplaire à tous les niveaux : qualités footballistiques réelles mais inexploitées, influence sur le jeu proche du néant, motivation sujette à caution, mentalité moisie et haute idée de sa propre personne, en décalage complet avec son apport réel. Sans oublier la cerise sur le gâteau : sa signature au FC Metz, le club qu'on adore détester.

Le Colmariste (Colmarois ? Colmarais ?) aura réussi le tour de force de passer du statut de joueur important à son retour en 2004 à celui de paria à son départ en 2008, enfilant des saisons plus décevantes les unes que les autres pour aboutir au climax de la saison 2007-08 qui marque le véritable point de non retour. Et si sa désignation comme Krummschuss d'Or 2008 est largement méritée, elle donne aussi l'impression d'un immense gâchis...


Entre ici, Pagalou et ton cortège d'yeux noirs et de lippes boudeuses...


Goodies :

- Sa Vignette Papini de 2006 (où l'on apprend qu'il était prédestiné pour le Krummschuss d'Or)

- Son surnom mythique : Starlette Johansen (bien qu'il n'ait jamais inscrit aucun matchpoint)

- Compte-rendu de sa meilleure prestation strasbourgeoise en 2008, à savoir le match contre Toulouse du 23.01.2008 :

«La prestation de Johansen hier soir devrait enfin faire l'unanimité, et réconcilier les pro et les anti qui s'entredéchirent depuis si longtemps.

Il a en effet été très bon dans les transmissions : excellente gestion des appels sur son portable, aussi bien ceux qu'il a reçu que ceux émis. Il a fait preuve d'une grande mobilité, n'hésitant pas à se déplacer de son fauteuil au bar et l'inverse. Il a également su se montrer décisif, en prenant l'initiative de chercher lui-même le plateau de petits fours.

Petit bémol, il a tout de même cédé à ses travers habituels, à savoir un manque d'abnégation (il n'a pas fini son verre de mousseux) et un excès d'individualisme (il a mangé les dernières cahouètes sans en proposer à ses partenaires).

Au final, une prestation aboutie. Il devrait être élu « spectateur du match » par L'Equipe et peut-être figurer dans le onze type de « Télé Z ».»



Krummschuss d'Argent 2008...

http://img.badische-zeitung.de/aktionen/2008/fastnews/abdessadki-...

...Yacine Abdessadki et son regard de braise.

Si Johansen se frise les moustaches pour la première place, le premier accessit a fait l'objet d'une lutte impitoyable au vu de la qualité des candidats en lice. Et c'est au forceps que Yacine Abdessadki s'impose comme premier dauphin, avec 3 petits points d'avance sur le troisième et 7 sur le quatrième.
Il se voit ainsi récompensé de sa merveilleuse demi-non-saison 2008 avec le Racing. A partir son retour de Toulouse, Yass est demeuré une énigme : son talent aurait-il été avalé par la Ville Rose tel une pizza dévorée par Beto Marcico ? Parti dans le Midi en 2005 après une vraie grosse saison, Yacine a enchaîné les prestations plombisables après son retour. Ce Krummschuss d'Argent n'est donc que justice pour récompenser ses performances peu en rapport avec son talent, un des critères de base du Ballon de Plomb alsacien.

Après Strasbourg et Fribourg, on peut lui prédire une carrière future passant par Duisbourg, Hambourg, Salzbourg, Magdebourg et Luxembourg, avant de finir à Bourg-la-Reine (groupe A de première division de district de Ligue Ile-de-France).


Bonus :

Sa vignette Papini vintage


Le Krummschuss de Bronze 2008 est...

http://blogdorobertosilva.zip.net/images/alvaroSantosstrasburgo2.jpg

Alvarooooooooooo !

Il était impossible qu'aucun Santos ne figure aux places d'honneur. C'est sur Alvaro Santos, choix le plus plausible, que se sont portés les suffrages des stubistes. Il s'en est fallu de peu que le Carioca finisse plus haut, Abdessadki s'imposant sur le fil pour la seconde place. Pourtant, tout faisait d'Alvaro un candidat de choix : sens du jeu inexistant, technique en mouvement boumsongesque, impact physique indéniable mais inefficace en raison d'une morphologie kafkaïenne, sens du but digne du "Sens de la Vie" de Monty Python.
Alvaro restera donc dans les annales strasbourgeoises par la grâce d'un trophée très convoité, et devient de facto le premier Brésilien à inscrire sont nom au palmarès du Krummschuss d'Or.

La citation littéraire qui tombe à pic : "Something is rotten in the Kingdom of Denmark" ("Il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark" - William Shakespeare, faisant allusion à la présence d'Alvaro Santos à Helsingborgs et Copenghague entre 2000 et 2006).


Le classement final

1.Johansen82points
2.Abdessadki52points
3.Alvaro Santos49points
4.Abou45points
5.Mulenga18points
6.Dos Santos4points
7.Belghazouani3points
8.Correa2points
9.Renteria1point
10.Bellaid1point


La liste des 10 nominés

Et félicitations à aragon, romeocrepe et superdou pour avoir livré le tiercé dans l'ordre ! (+)

Le Guide du Routard de la Ligue 2 (1ère partie)

29/07/2006 21:36
2.131 lectures
« Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage »

La relégation en Ligue 2 du Racing n'a pas que du mauvais. Elle va en effet permettre au supporter-voyageur des Bleus et Blancs de découvrir d'autres horizons, d'humer l'air d'autres stades, d'aller à la rencontre de vrais gens.
Car le supporter-voyageur du Racing était lassé de la Ligue 1. Lassé de ces déplacements interminables dans des agglomérations surpeuplées (Paris, Lyon, Marseille), dans de grandes villes bourgeoises et froides (Bordeaux, Nantes, Lille) ou dans des endroits où toute la misère du monde semble s'être donné rendez-vous (Monaco). Lassé de Geoffroy-Guichard, de l'Abbé-Deschamps ou de la Route-de-Lorient.
Heureux supporter du Racing, car c'est un retour à la terre qui lui est proposé cette saison, à travers une Ligue 2 qui sent bon l'herbe fraîchement coupée, la merguez qui grille et la bouse de vache.

C'est à une balade à travers cette Ligue 2 buissonnière que je vous invite, avec ce guide détaillant match par match les contrées que vous serez appelés à rencontrer. Certaines sont de vieilles connaissances, d'autres sont des terres vierges totalement inexplorées par le supporter-voyageur de base.
On pourra regretter l'absence de ces lieux mythiques que sont le stade de Bram et le stade Francis-Le-Basser, mais, belle consolation, on constatera que l'amateur de bons vins à tout à gagner de cette saison en Ligue 2.


4 août 2006 : Amiens (500 km de Strasbourg) – Fatals Picards ?

A peine remis de la Coupe du Monde et du Tour de France, le supporter-voyageur doit reprendre la route pour le premier match à l'extérieur de la saison à Amiens. Arrivé à Saint-Quentin, il devra faire preuve de vigilance en se rappelant que le Racing évolue désormais en Ligue 2 et ne pas prendre la direction de Lens.
La LFP a été clémente pour lui : pour ne pas trop dépayser le supporter-voyageur strasbourgeois, elle a décidé de lui offrir un premier déplacement dans une ville qui compte également une merveille de cathédrale gothique : Amiens (Chartres, Rouen et Bourges n'évoluant pas ou plus en L2). Après la visite de Notre-Dame, le supporter-voyageur pourra prendre place dans le coquet Stade la Licorne (rien à voir avec Tintin) et deviser avec les supporters de l'ASC qui gardent un souvenir impérissable de Chilavert au Stade de France (« y joue toujours chez vous, le ch'tiot gros ? »).

11 août 2006 : Niort (850 km) – Faire la peau des Chamois

Le supporter-voyageur prévoyant aura réservé ses congés du mois d'août à l'île de Ré. Il n'aura ainsi que peu de kilomètres à faire pour aller supporter les Bleus à Niort. Les autres devront se taper les 850 km séparant la capitale alsacienne de la porte du marais poitevin. Pendant que ses camarades effectueront leur périple, le supporter-voyageur pourra aller se gaver d'huîtres de Marennes-Oléron, histoire de montrer qu'on n'est pas de mollusques.
Arrivé au stade de la Venise-Verte, les supporters originaires du Haut-Rhin auront un drôle de comportement. Les Mulhousiens fraterniseront avec les supporters niortais, trop heureux de se rappeler que les Chamois commirent l'erreur historique de ne pas conserver Abedi Pelé et de le transférer au FCM. Les Colmariens se montreront perplexes : pour eux, la Venise est Petite, pas Verte.
Après la victoire du Racing, ceux qui n'auront pas pu apercevoir Jospin faisant bronzette à l'île de Ré pourront se rattraper en essayant de se faire inviter pour l'apéro par Ségolène dans son fief des Deux-Sèvres.

25 août 2006 : Tours (700 km) – Un petit Tours et puis s'en va

Revenu d'entre les morts, c'est le FC Tours qui se dresse sur la route du Racing en cette fin de mois d'août. Et là, la crainte envahit l'esprit du supporter-voyageur : qu'attendre d'une ville dont l'équipe arbore un maillot bleu fluo façon Stabilo d'une telle laideur ?
De plus, aucun supporter encore de ce monde n'était du dernière déplacement répertorié dans la cité tourangelle (le 8 mars 1987, déjà en Division 2, déjà 0-0).
Rassurons-nous : Tours est une ville splendide, estudiantine et commerçante, ville d'art et gastronomique. Et ceux qui regrettent la vie de château de la Ligue 1 n'hésiteront pas à aller à Chenonceaux, à Azay-le-Rideau ou à Amboise avant d'investir le stade de la Vallée-du-Cher où plane encore l'ombre de joueurs de légende (Desrousseaux, Devillechabrolle, Ferrigno, ce genre – ceux qui ont l'album Panini 84-85 savent de quoi je veux parler).
On n'oubliera pas de rapporter, avec les 3 points généreusement offerts, quelques bouteilles de cet excellent vin de gamay produit en Tourraine (le vouvray, ils peuvent se le garder).

15 septembre 2006 : Créteil (500 km) – Ne pas s'ensabler chez les Portugais

Encore une fois, la vigilance est de mise : ne pas oublier de quitter l'A4 avant le périphérique et la porte d'Auteuil, car le match de ce soir ne se déroule pas au Parkeuh des Princes mais plus modestement au stade Duvauchelle de Créteil.
Le supporter-voyageur qui aura réussi l'exploit de se garer aura peut être l'heureuse surprise de rencontrer un comité d'accueil composé non pas des habituels CRS et crânes rasés du Parc, mais d'avenantes Antillaises mouvant leur body au son de Zouk Machine.
Créteil présente un intérêt touristique limité, tout se passant à quelques kilomètres à l'ouest dans la plus belle ville du monde (Dieu sait que les Parisiens ont des aspects vraiment détestables, mais l'objectivité force à reconnaître que c'est vrai). Ceux qui ne souhaitent pas visiter la Tour Eiffel pour 142ème fois pourront organiser un pèlerinage à Lagny, ville natale de Francis Llacer.
Pour le retour, on pourra rendre service aux recruteurs du Racing en ramenant en covoiturage à Strasbourg un jeune joueur de l'équipe CFA du PSG (de préférence défenseur).

29 septembre 2006 : Ajaccio (800 km par Nice) – Une nuit bleue

Pas de grève de la SNCM le 29 septembre : c'est la prière qu'adressera le supporter-voyageur désireux d'encourager les Bleus sur l'Ile de Beauté. Il faut dire que l'AC Ajaccio ne quitte plus le Racing : monté la même saison, le club corse est relégué en même temps. C'est vrai qu'en se déplaçant à Ajaccio, on avait l'impression d'avoir déjà un avant-goût de la Ligue 2.
Le stade François-Coty n'était déjà pas au top en L1, il y a fort à parier qu'aucune amélioration majeure n'y sera apporté pour la L2. Autant en profiter pour aller piquer une tête : la température de la Méditerranée est encore agréable en cette saison, et la plage de Porticcio est magnifique... et moins bondée qu'au mois d'août.
Pour ceux que la bronzette n'intéresse pas, il faut rappeler la proximité de deux sites absolument époustouflants de beauté : le golfe de Porto et les calanche de Piana au nord d'Ajaccio, et les falaises de Bonifacio au sud. Sans oublier le vin rouge du Clos Capitoro, dont on pourra faire une bonne provision avant de remettre le cap sur le continent.

27 octobre 2006 : Gueugnon (450 km) – C'est en forgeant...

La voici, la Ligue 2, la vraie ! La Ligue 2 sans Gueugnon, c'est comme la Ligue 1 sans le Racing : cela ne peut être.
Gueugnon, petite ville du Charolais, Gueugnon, porte-drapeau du football des champs (au même titre qu'Auxerre ou Guingamp), Gueugnon et son légendaire stade Florent, euh... Jean-Laville. Gueugnon, resté célèbre pour avoir refusé la montée en 1ère Division en 1979, Gueugnon, terre de prédilection pour les jeunes Strasbourgeois (le dernier en date étant Rudy Carlier), Gueugnon, enfin, last but not least, berceau des Ultra Boys.
Gueugnon, toponyme concentrant dans ses deux syllabes toute l'essence de la deuxième division, Gueugnon et ses 9000 Gueugnonnais dont vingt footballeurs professionnels et 2000 vaches, Gueugnon et ses forges, Gueugnon, horizon indépassable du football hexagonal !
GUEUGNON, JE T'AIME !
(mais j'espère bien ne pas revenir la saison prochaine)

7 novembre 2006 : Reims (350 km) – Football-champagne ou coinçage de bulle ?

A nouveau, les habitudes du supporter-voyageur sont chamboulées en ce 7 novembre : voilà qu'il doit prendre l'A4, pour s'arrêter avant Paris, mais après Metz ! Il a en effet rendez-vous chez une légende bien décatie du football français : le Stade de Reims.
En contemplant sa cathédrale gothique où 25 rois de France se firent sacrer de 1223 à 1825, le supporter-voyageur pourra méditer sur le thème de la grandeur et de la décadence. Sorti de sa rêverie métaphysique, il se dirigera vers le Stade Auguste-Delaune (dont la seule évocation fait se maculer l'entrejambe de Thierry Rolland) et son architecture soviétique. L'ombre d'Amara Diané, qui connaît bien l'A4 lui aussi, planera sûrement sur la rencontre. Par contre, placarder des avis de recherches à l'effigie d'Abel Mphela aux alentours du stade est probablement une perte de temps.
Quant au mousseux local, vendu à des prix exorbitants sous le nom de « Champagne », il n'est pas utile de rappeler qu'il ne présente strictement aucun intérêt.

17 novembre 2006 : Brest (1050 km) – Mille tonnerres !

Et voici le déplacement le plus long de l'année : 1050 km (dont 250, à partir de Rennes, sous une pluie battante) pour rallier ce bout du bout du monde qu'est Brest (non, c'est pas vrai, le bout du bout du monde, c'est Cherbourg. Vous êtes déjà allé à Cherbourg ?).
Le dernier déplacement du Racing dans le Finistère-Nord est de bien sinistre mémoire : il s'agit du match de barrage perdu 1-0 en 1989, qui condamnait (déjà) les Bleus et Blancs à la L2. Depuis, Brest n'a pas changé : cette ville militaire et bétonnée fait toujours face à sa rade. Le supporter-voyageur pourra vivre son animation pétillante, fréquenter quelques uns des innombrables bars de la légendaire rue de Siam et fraterniser avec ces Bretons rudes mais chaleureux. Ne dit-on pas que les caractères alsaciens et bretons sont très proches ? (d'ailleurs, la seule chose qui sépare l'Alsace de la Bretagne, c'est... la France).
Attention cependant à ne pas trop être noir avant d'arriver au stade Francis-Leblé (sinon ça donne du sarrazin – Leblé-noir ah ah ah) afin de profiter de la belle victoire du Racing obtenue sous les yeux de Coco Martins, venu en voisin de Quimper.

8 décembre 2006 : Metz (150 km) – C'est qui, Chloren ?

La LFP fait décidément bien les choses : après le déplacement le plus long de la saison, voici en cette période de marché de Noël le déplacement le plus court, pour le seul et unique derby de l'année (Sochaux et Nancy ayant eu le mauvais goût de se maintenir en Ligue 1).
Mine de rien, cette affiche ultraclassique est historique, car il s'agit a priori du premier FCM-RCS répertorié en Ligue 2 (les historiens démentiront le cas échéant).
Le FC Metz est un bien curieux club : pilier de la Ligue 1 au même titre que le Racing, il réussit l'exploit de présenter un palmarès encore plus famélique que celui du club alsacien. Charge aux Bleus et Blancs de le priver de celui de champion de France de L2 2006-07.
On ne s'attardera pas sur ce déplacement connu de tous, on rappellera simplement que le laïus habituel (Metz ville-jardin, le charme de ses espaces verts, de ses îles, de ses canaux, patati patata) n'émeut que très peu quiconque habite Strasbourg, et on passera sous silence par charité chrétienne le nom des Côtes-de-Moselle.

Ode à la poésie, ode à la Ligue 2...

19/05/2007 23:11
2.123 lectures
Laurent Ruquier me communique le texte suivant :


Tonnerre de Brest ! Cette fois, la Metz est dite : en éradi-Caen hier soir les cu-Istres grenats, le Racing a assuré la remontée immédiate et, Amiens d'un cataclysme, il n'aura fait qu'un petit Tours d'une saison en Ligue 2. En Gueugnon contre les leaders, les joueurs strasbourgeois ont montré qu'ils avaient les Reims solides. Avec une main de fer dans un Guingamp de velours, les Racingmen n'ont jamais perdu le Niort. S'ils en ont parfois eu plein Libourne, ils ont su rester (Saint-)Seurin et ne pas Dijon-cter. Ils peuvent maintenant siroter un verre de Grenoble dans leur petit Havre de paix... et Bastia cosi !

PS : Je propose la relégation administrative d'Ajaccio, Châteauroux, Créteil et Montpellier pour cause de toponymie ne se prêtant absolument pas à la gaudriole.


(Fin de citation)



Spéciale dédicace à mon ami l'anonyme intrépide ! Big bisous !

Vignette Papini #2 : Yves Deroff

08/09/2006 15:30
2.075 lectures
Digest :

Bien que né dans une banlieue parisienne défavorisée et miséreuse (Maisons-Laffitte, au bord de la forêt de Saint-Germain), le petit Yves est doté d'un patronyme à consonance bretonne.

Et c'est donc tout à fait logiquement qu'il fait ses débuts de footballeur dans le club de la ville des Ducs de Bretagne, le FC Nantes.

Le jeune Yves a soif d'apprendre ; lors de son premier match contre l'OM, il demande à son modèle de l'époque au poste d'arrière droit de lui montrer toutes les ficelles du métier.
Résultat, Patrick Blondeau lui réduit le tibia en mille morceaux pendant la leçon n° 12 (« comment se faire respecter sur un terrain de football »).

Après une longue convalescence, Yves revient mais ne parvient plus à gagner une place de titulaire ; le Canari s'est transformé en moineau.

Le Racing, en bon pigeon, l'accueille alors à bras ouverts et Yves laboure de long en large les lignes de touches du terrain de La Meinau.
Il fait aujourd'hui partie des joueurs les plus anciens au club et est en passe de devenir un véritable joueur culte.
La Deroff attitude fait en effet des ravages dans les travées du stade auprès des jeunes filles, et même plus loin, puisque selon le journal News Of The World les Clash l'auraient contacté pour remplacer Joe Strummer et Sir Paul McCartney aurait composé en son honneur la chanson « There is only one Yves Deroff ».


Qualités : joue des deux pieds, aime tacler, adepte du jeu à la nantaise.

Défauts : mauvais des deux pieds, aime tacler la pelouse, adepte du jeu à la nantaise 2005-2006.

Geste technique maîtrisé : le centre directement sur le siège n° 6 – rang I – secteur G de la tribune ouest.

Geste technique non maîtrisé : la relance à l'aveugle par une chandelle qui s'élève à 80 mètres de haut pour retomber 6 mètres plus loin sur un joueur adverse.

Son match référence : contre Nice (3-1) en 2004, où son but digne d'un attaquant coincide avec la première victoire de la saison du Racing.

Son match catastrophe : à Sochaux (0-3) en 2003, où par solidarité confraternelle il se met au diapason de son coéquipier Dorsin.

Surnoms ridicules : Deroff de Roscoff, NoumaDeroff, Yves Kougloff.

Avenir probable : participer à l'émission « La Ferme Célébrités » n° 23 en même temps que Jean-Pierre François, Alain Tirloit et Jean-Pierre Mader.

Supporter le Racing : un sacerdoce...

27/11/2006 22:28
2.046 lectures
"Les équipes de football témoignent d'une extraordinaire imagination quand il s'agit de désespérer leurs supporters." (Nick Hornby, "Carton Jaune")

1er octobre 1983 : j'assiste à mon premier match du Racing à la Meinau (contre Laval, victoire 1-0 grâce à un penalty de Piasecki tiré sur le but derrière lequel je me trouve). J'ai 10 ans. A la fin de cette saison 1983-84, le Racing termine 8ème.

Novembre 2006 : j'arpente toujours les travées du stade de la Meinau. Je me rends compte avec effarement que vingt-trois ans plus tard, le Racing n'a toujours pas fait mieux que cette 8ème place de 1984.

Pas mieux que 8ème en vingt-trois ans. C'est pas rien, vingt-trois ans. C'est le quart de l'histoire de ce club centenaire. C'est même le tiers de la période professionnelle du Racing. En vingt-trois ans, j'ai eu le temps d'avoir mon brevet des collèges, mon bac, mon permis de conduire, d'étudier, de faire mon service militaire, de trouver un travail, de travailler depuis 10 ans. Et pas mieux que 8ème.

Comment est-il possible que le club d'une ville qui compte parmi les plus importantes de France, dans une région plutôt aisée, qui aime le football, que ce club qui figure parmi les clubs historiques du Championnat de France n'ait pas pu mettre la main sur onze joueurs capables de lui assurer au moins une fois en vingt-trois ans un classement meilleur que cette putain de 8ème place ? Comment est-il possible qu'une équipe strasbourgeoise n'ait pas pu accrocher ne serait-ce qu'une petite 7ème place en vingt-trois ans ?

Mystère insondable... Interrogation métaphysique.

Comme cette histoire me travaille quand même un petit peu, je me suis amusé à recenser les clubs qui ont fini au moins une fois dans les 8 premiers depuis 1984.

Ca donne ceci :

Auxerre 20 fois (résultat proprement ahurissant – chapeau bas !)
Monaco 18 fois
Bordeaux 17 fois
Paris-SG 15 fois
Lyon 14 fois
Marseille 14 fois
Lens 13 fois
Nantes 13 fois
Metz 8 fois
Sochaux 7 fois
Lille 6 fois
Montpellier 6 fois
Rennes 5 fois
Saint-Etienne 4 fois
Nice 3 fois
Toulouse 3 fois
Bastia 2 fois
Caen 2 fois
Cannes 2 fois
Sedan 2 fois
Strasbourg 2 fois
Toulon 2 fois
Troyes 2 fois
Brest 1 fois
Guingamp 1 fois
Le Havre 1 fois
Matra Racing 1 fois


16 clubs ont fait mieux, 6 aussi bien (dont Sedan, Toulon, Troyes)...

Les bras m'en tombent.

Saint-Mouloungui a dit : « Les derniers seront les premiers ».

Attendre et espérer.

ET QU'ON NE ME PARLE PLUS JAMAIS DE 8ème PLACE.


Vignette Papini #7 : Jean-Christophe Devaux

09/11/2006 10:42
1.865 lectures
Né en 1975 à Lyon, le petit Jean-Christophe est élevé comme tous les petits Gones à la rosette, aux quenelles et au pot beaujolais.
Ses pieds carrés l'amènent tout naturellement à intégrer le centre de formation de l'Olympique Lyonnais, à une époque où celui-ci n'est encore qu'un obscur club de la banlieue de Saint-Etienne.
Il débutera donc à l'OL, aux côtés de joueurs aussi mythiques qu'Eric Assadourian, Florent Laville ou Jean-Luc Sassus.
Après des débuts prometteurs où il sera présenté comme le digne successeur d'Yvon Le Roux, JCD se blesse et aura du mal à retrouver tous ses talents de bûcheron.
Il est alors prêté au club préféré de Grégory Coupet : le Serretête de Genève.
Effaré de constater que sa 306 GTI se fait gratter par tout le monde sur la voie rapide des bords du lac, Jean-Christophe ne reste que 6 mois en Suisse et décide par pur esprit anti-helvétique de rejoindre le club de la capitale de l'Union Européenne : le Racing Club de Strasbourg.
Il rit, Devaux.
Mais le pauvre Jeannot a le malheur de débarquer au Racing au début de la saison 2000-01, annus horribilis s'il en est.
Rien ne lui sera épargné : défaites humiliantes, prestations affligeantes frisant le ridicule, arrivée d'un gardien de but pesant 123 kg, victoire en Coupe de France aux tirs au but face à un redoutable équipe de troisième division, et pour couronner le tout, une relégation en Deuxième Division (déjà).
Malgré tout, Jean-Cricri se tape l'incruste en Alsace, remonte immédiatement, devient (à défaut du nouveau Beckenbauer) un solide défenseur de Ligue 1.
Il est aujourd'hui (mine de rien) le joueur le plus ancien au club (avec Captain Yass).
La calamiteuse gestion de l'après-Coupe de la Ligue par les dirigeants strasbourgeois lui permettra même de réaliser l'exploit de connaître une deuxième relégation en L2 en l'espace de 5 ans.
Les puristes du calembour pourront lui reprocher de ne pas être arrivé au club cinq ans plus tôt, afin de constituer une saignante charnière centrale Leboeuf-Devaux.
A la réflexion, non, car il convient de ne pas mettre la charrue avant Leboeuf.


Qualités : joueur de devoir, tireur de coup-franc providentiel, tacles nets et sans bavures, fidèle au club

Défauts : homme-tronc, colosse aux pieds d'argile, technique babyfootesque, relance à l'emporte-pièce.

Signe particulier : il a failli devenir international polonais. A finalement renoncé, car il n'arrivait pas à écrire correctement son nouveau nom : Jan-Krzsystof Devoszczowskiewescky.

Geste technique maîtrisé : la vérification du bon accrochage des filets des buts du Stade de France devant 80.000 témoins par envoi d'une praline pleine lucarne.

Geste technique non maîtrisé : courir en bougeant les épaules et en pliant les genoux.

Son match référence : restera à jamais la finale de la Coupe de la Ligue 2005. A part ça, difficile de sortir un match en particulier de sa monolithique carrière de racingman (où il n'a jamais eu plus de 6 dans L'Equipe).

Son match catastrophe : lors du match contre Nancy (1-3) en 2006 qui scelle définitivement la relégation du Racing, il prépare très professionnellement la nouvelle saison en se mettant au niveau Ligue 2 et en laissant Kroupi scorer 3 fois.

Surnoms ridicules : Robocop, Jean-Cricri d'amour, Sydney Polak, De-che-vaux.

Ne pas confondre : JC Decaux, c'est celui qui fait les abribus et les banquettes – JC Devaux, c'est celui qui s'assied dessus.

A noter : 16.748 personnes en France portent le nom de Devaux. Devaux figure au 205ème rang des noms les plus portés en France.

Etonnant, non ? Le nombre de matches disputés (à ce jour) cette saison par Jean-Christophe Devaux est approximativement égal au nombre de buts marqués par Haykel Gmamdia sous les couleurs du Racing.

Son disque préféré : « Q : Are We Not Men ? A : We Are Devaux “ (si quelqu'un la comprend celle-là, qu'il m'écrive, je me sentirai moins seul)

Anecdote authentique : en avril 2005, je l'ai croisé faisant ses courses avec sa femme à Cora Mundolsheim. Une semaine plus tard, il offrait la Coupe de la Ligue au Racing. L'effet Matteo ?

Avenir probable : son compère Emil Gargorov, devenu patron du Club Med Bulgarie, l'embauche comme G.O. au village-vacances de Varna at the Black Sea.

Erratum : le surnom suivant a été oublié dans la Vignette Papini # 5 consacrée à Pagalou : « Starlette Johansen ».



http://www.maxi-scooter.fr/images/maxi-scooter-entete.gif

http://pub.pagesjaunes.fr/nsapi/pmicro/AAAKBEORIMVV/101/x.gif

Déroute de Lorient

26/04/2008 23:59
1.855 lectures
Cette fois, ça y est. Après une nouvelle défaite subie dans la résignation générale, nous sentons sur nos nuques le souffle fétide de Vannes, Boulogne-sur-Mer et Châteauroux. Nous, les supporters ou simples amoureux du RC Strasbourg. Car, les joueurs, eux, seront ailleurs, à l'exception de quelques courageux vaguement masochistes.

Il faut dire que ce club commence à devenir vraiment fatigant. Qu'avons nous fait au Bon Dieu pour subir depuis si longtemps un tel tsunami de nullité ?

Evoquons les faits, rien que les faits. Les deux dernières saisons du club en Ligue 1 sont tout bonnement catastrophiques.

Saison en cours : le Racing bat son record absolu de défaites d'affilée, en alignant 8 de rang. Et il n'est pas dit que l'incroyable performance de 1 victoire en 11 matches ne constitue pas non plus un record, personne n'ayant eu le courage de se pencher sur la question.

Saison 2005-06 : notre club doit attendre la 18ème journée pour remporter son premier match, du jamais vu là encore.

Et je n'épiloguerai pas sur la saison précédente, où le RCS aura du passer par un changement d'entraîneur pour enregistrer sa première victoire après 11 journées. Heureusement que la suite des opérations a été d'une qualité inhabituelle (on doit d'ailleurs se pincer aujourd'hui pour croire que le Racing a pu aligner un jour un attaquant tel que Mamadou Niang).

Il y a vraiment de quoi pousser les plus stoïques au découragement...

Le football est irrationnel, soit. Le Racing possède le don de l'élever jusqu'à des niveaux d'ésotérisme insoupçonnés, au travers de mystères insondables (comme, par exemple, celui d'un entraîneur toujours en place malgré 8 défaites de rang, et dont il est probable qu'il soit encore à la tête de l'équipe une fois la relégation sportive entérinée).

Mais le pire est de constater que le forum de racingstub.com devient illisible. Toute la palette des réflexions consternantes s'y déploie, émerveillant par son perpétuel renouvellement. De « Gilbert, reviens !» (variantes : « Gilbert revient ! » - « Gilber revien !!! ») à « Tous des chèvres lol !! », les raisons de se boucher le nez en traversant ces chemins fangeux sont légion, la plus exaspérante pour moi étant celle dont l'archétype est : «Pas besoin d'un nouveau stade si c'est pour jouer en L2 !!!! ». Expliquer calmement que d'ici à ce que le nouveau stade soit sorti de terre, le club se sera peut-être à nouveau stabilisé en Ligue 1 ne sert à rien : il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre. A croire qu'un passage en Ligue 2 sera également salutaire pour la qualité des débats...

La saison 2007-08 ? Mais achevez-là !!!

Vignette Papini #5 : Pascal Johansen

10/10/2006 13:22
1.839 lectures
Digest :

Né en 1979 dans notre bonne ville de Kôlm'r, le jeune Pascal commence comme tous les petits Alsaciens au FC Krummschuss.

Il est vite remarqué par les SRC locaux, puis par le RCS (heureusement pour lui, il n'embrassera pas la carrière de CRS).

Sur les bords du Krimmeri, Pagalou joue bien au ballon, et le tandem mafieux Proisy-Le Roy tente de le transférer à Bolton via Jersey sans réussite.

Il est toutefois remarqué par l'OM qui le recrute (Christophe Bouchet le présentera comme un « international danois venu d'un club allemand »).

Sur la Cane-Bière, Pascal nous fait un pastis. Harcelé par Alain Perrin (surnommé « le Vieux Porc »), il se démène sur le terrain pour échapper aux avances de son entraîneur.

L'arrivée d'Anigo (le « a » n'étant pas privatif dans ce cas précis) lui sera fatale et Pascal échappe ainsi au destin de proto-Ribéry qui lui tendait pourtant les bras.

La garantie de 2 ans étant échue, l'OM renvoie le colis au Racing.

De retour dans la capitale alsacienne, le Colmarois alterne le (très) bon et le (très très) mauvais.

Le Racing dégringole en Ligue 2 ; Pagalou rêve d'un départ et est contacté par les prestigieux clubs de la Jeunesse d'Esch, des Hamrun Spartans et du SV Linx.

Grognon, notre Pascal contractera une blessure sérieuse (entorse de l'ongle de l'auriculaire gauche) qui se révélera très douloureuse jusqu'au 31 août à 23 h 59 et qui disparaîtra comme par miracle le 1er septembre à 0 h 01.


Qualités : Alsacien, technique au-dessus de celle de Deroff et de Loué réunis, boute-en-train, rapatrié de la Commanderie

Défauts : Colmarien, grognon, soupe-au-lait, impact physique digne d'un pupille asthmatique, coiffure de kackes de sous-préfecture

Signe particulier : pareil à la ligne médiane, il divise les tribunes du stade de la Meinau.

Geste technique maîtrisé : la lippe boudeuse à la Jack Malone de « FBI Portés Disparus ».

Geste technique non maîtrisé : le transfert à Guingamp (retentera ce geste difficile au prochain mercato).

Son match référence : Pagalou demande à être rebaptisé officiellement « Johaninho » après son but « do Braziou » contre Metz (2-1) en 2006 (la préfecture du Haut-Rhin s'y opposera sagement).

Son match catastrophe : sachant son transfert à l'OM imminent, il se présente en tongs et caleçon de bain Snoopy sur la pelouse du stade du Ray en 2002 (défaite 0-4).

Surnoms ridicules : l'irritable d'Issenheim, Johansen et Pirlouit, Pagalou-lé-lé.

Expression adaptée : « Nul n'est prophète en son pays » (Saint-Luc). Dans la synagogue de Nazareth, Jésus est d'abord bien accueilli : c'est un enfant du pays, il est des nôtres ! Mais la prédication se termine mal, au point que l'auditoire envisage sa mise à mort. Ne pas confondre avec « Johansen est nul en son pays ».

Avenir probable : en 2027, Pascal (128 kg), devenu président des SRC, inaugure la Wolfberger-Arena, stade ultramoderne de 120.000 places destiné à recevoir les matches de Promotion d'Excellence contre Artzenheim, Guémar et l'Entente Hirtzfelden-Obersaasheim.



http://www.se-johansen.no/images/velkommen.jpg

Et toi, tu mettrais quelle musique pour l'entrée des joueurs?

21/08/2007 11:56
1.771 lectures
On ne doit jamais briser une chaîne. Jamais. Ou alors les pires vicissitudes vous sont promises. « Si tu ne veux pas que toi et ta descendance soyez maudits jusqu'à la douzième génération, envoie ce message à quinze personnes de ton choix ». Pas question de prendre un risque pareil, surtout depuis qu'une voyante africaine m'a prédit que mon petit-fils Kévinos serait celui qui inscrirait le but vainqueur pour le Racing en finale de la Ligue des Champions 2052. Ce à quoi j'ai répondu que si j'avais un jour un petit-fils prénommé Kévinos, ses parents seraient déshérités illico. Non mais. Mais je m'égare.

Résumé des épisodes précédents : une série de billets ayant pour thème les choix musicaux des uns et des autres pour accompagner l'entrée des joueurs sur la pelouse de la Meinau a poussé sur les stublogs comme des champignons après la pluie.
playlikebeckham ayant sollicité mon avis sur cette question ô ! combien essentielle, il était temps que je m'exécute.

Tout d'abord, pour reprendre un poncif éculé mais toujours d'une incontestable pertinence, que rêver de mieux pour accompagner l'entrée des joueurs sur le terrain que les acclamations de la foule en délire ? (d'ailleurs, dans tous ces stades chauffés à blanc, d'Athènes à Istanbul en passant par Belgrade, se sentent-ils obligés d'illustrer musicalement l'arrivée des gladiateurs dans l'arène, je vous le demande ?)
Mais ne rêvons pas, nous sommes à Strasbourg, et il est de tradition de diffuser un prélude musical à la longue purge footbalistique qui s'annonce.

Et c'est ici que ma réflexion (si, si, j'ai bien écrit « réflexion » :D) se heurte à trois écueils :

Primo, la sono catastrophique du stade la Meinau (qui n'a jamais assisté à l'échauffement sous un déluge d'eurodance grésillante ne peut pas comprendre) : adieux, délicats arpèges de Belle And Sebastian, de Sigur Ros ou des Go-Betweens.

Secundo, le thème musical se doit d'être consensuel, simplissime, légèrement bourrinant et pas trop long : exeunt, les divagations post-modernes arty-branleurs de Mull Historical Society, de Hefner, de Pulp ou d'Art Brut.

Enfin, tertio, l'air du temps veut que ces vingt secondes de musique soient vaguement anxiogènes, à base de grosses basses oppressantes et de percussions quasi-tribales. Et c'est bien logique : quoi de plus effrayant, en effet, que d'affronter le Valenciennes-Anzin Football Club du terrrrible Steve Savidan, ou de recevoir l'invincible armada des Merlus de Lulu ? Un choix tel que le générique de l'Ile Aux Enfants est donc à proscrire.


Etudions quelques propositions issues des circonvolutions de mon cerveau malade (copyright) :

Beck – Loser : évident, trop évident
Michael Jackson – Bad : pareil
The Rakes – Strasbourg : pareil, de plus ne remplit pas le critère n°2
U2 – Still Haven't Found What I'm Looking For : c'est-à-dire un arrière droit et un attaquant
The Smiths – Some Girls Are Bigger Than Others : risque de se mettre à dos une partie du public
Serge Gainsbourg – Je t'aime moi non plus : rappelle trop notre saison en Ligue 2 et l'idylle PG-JPP
The Clash – Rudie can't fail : Carlier n'est plus là
Jacques Brel – Max Hild est revenu : (nimp)



J'arrête là mes élucubrations, et voici mon podium :


3ème : The Cure – Just Like Heaven

Un rêve, rien qu'un rêve. Une intro aérienne, de celles qui peuvent vous tirer des larmes. Seul problème : en Alsace, on est plus Pierre Schmitt que Robert Smith.


2ème : The Chemical Brothers – Block Rockin' Beats

Dans le style big-beat-grosse-basse, un classique du genre. Efficace à défaut d'être génial. Ca pourrait le faire.


1er : mon choix se porte finalement sur le thème de Club Foot (le bien nommé) des gouapes de Kasabian (il ne s'agit pas d'un joueur recruté par Pierre Ginestet à l'Ararat d'Erevan, mais d'un groupe de rock britton).

Un rock canaille sous influence big beat lui aussi. Je rêve de voir Renteria se trémousser au son de cette musique à l'entrée des joueurs et Cassard dodeliner de la tête en saluant le public. Chouette.



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Lucarnes #3

09/12/2010 18:15
1.704 lectures
https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/12-f0d17_thumb.jpg

Au pays des matins calmes, pas un bruit ne sourd. Rien ne transpire des ardeurs...


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-7d967_t...

«J'ai là les contrats d'Olive et Tom, que je vais soumettre à la DNCG. Et je ne désespère pas de faire signer Mark Landers aussi !»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/14-7a6ed_thumb.jpg

«Comment ça, si je suis Noro le Petit Robot ? Vous êtes sûr que ça va bien, Monsieur Hilali ? Et non, merci, je ne veux pas de petit clou...»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/11-8cc0a_thumb.jpg

Serge Cayen évincé du conseil de surveillance. Pas sympa de le laisser sous le porche, Cayen.


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12 ans plus tard, le secret de sa rapidité est enfin percé. En fait, ils étaient trois : Seo, Jung et Won.


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«Et là, je dis à Jafar : accroche-toi au pinceau, je retire l'échelle.»


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«Si Robbie Fowler devait célébrer ce but à ma place, je crois qu'il deviendrait fou...»

Vignette Papini #4 : Yacine Abdessadki

27/09/2006 20:48
1.609 lectures
Digest :

Né à Nice un 1er janvier, Yacine intègre le centre de déformation du mythique et voisin Sporting Club de Toulon et du Var (le club qui a éveillé Rolland Courbis aux subtilités de l'administration fiscale).

Vite surnommé « le Zidane de la rade », il est alors un joueur plein d'avenir (et en tout cas pas un joueur d'Hyères).

La 4.283ème faillite du SCTV l'oblige à quitter son cocon douillet : le voilà qui débarque à Strasbourg avec parka, moufles, passe-montagne et raquettes (pas idiot, il s'était renseigné sur le climat alsacien auprès du Cannois Mickaël Marsiglia).

Malheureusement, les premières apparitions de Yacine en équipe pro ne sont pas convaincantes. Le club, voulant lui signifier qu'il devait arrêter de faire le crétin, l'envoie dans les Alpes. A Grenoble, Yacine prouve qu'il n'est pas un joueur à la noix.

De retour en Alsace, Yacine s'impose enfin. A la fin de son contrat, il souhaite monnayer ses talents et s'exile à Toulouse.

Mais, 6 mois après son arrivé, Yacine, traumatisé par les maillots roses de son nouveau club et par la coiffure de Mansaré, fait des pieds et des mains pour revenir au Racing.

Le voici de retour dans un club qui a plus changé en 6 mois que l'AJ Auxerre en 30 ans. Courageux, Yacine, tel un Commandant Cousteau, décide de rester sur le navire qui s'enfonce dans les eaux fangeuses de la Ligue 2.



Qualités : teigneux, hyperactif, roi des ailes de pigeon, port altier du brassard de capitaine, look glamourous

Défauts : fashion victim, pigeon des ailes, tendance naturelle des chevilles et du melon à un gonflage excessif, collectionneur de cartons jaunes idiots, adepte de la Dhorasoo-attitude

Signe particulier : pensait jusqu'en 2004 que l'expression « Lions de l'Atlas » désignait les barres chocolatées provenant du distributeur de friandises d'un magasin de meubles de la zone commerciale de Vendenheim.

Geste technique maîtrisé : le remontage de chaussettes avant la frappe d'un corner.

Geste technique non maîtrisé : la frappe du corner faisant suite au remontage de chaussettes sus-mentionné.

Son match référence : sa prestation énorme ponctuée d'un but fantastique contre le Paris-SG (3-1) en 2005 (bon, OK, c'était Letizi, Mendy et Pierre-Fanfan en face).

Son match catastrophe : il démontre d'une manière prémonitoire son incompatibilité avec le TFC par sa performance affligeante contre Toulouse (1-4) en 2004.

Surnoms ridicules : Abdekassi de Dijon, Chèque Yacine, Abdekassine c'est ma cousine.

Avenir probable : pour conjurer le mauvais oeil toulousain, il ouvre un bar-karaoké spécialisé dans les reprises de Nougaro sur la place du Marché-Gayot et il reforme Zebda avec les membres originaux, Fodé Mansaré et Christophe Revault.

Charles Baudelaire (1821 - 1867)

11/10/2006 22:06
1.601 lectures
Attention, ceci est un billet sérieux.
Homme de peu de foi, passe ton chemin et va chercher bonheur sur les blogs de fan2machinchose ou de louloutte68.

Car je vais sortir mon petit couplet sur Baudelaire.
Je n'ai pas honte de le dire, Baudelaire accompagne ma vie.

Avant de donner son nom à des collèges de ZUP, Charles Baudelaire fut l'un des esprits les plus brillants à avoir traversé la littérature française, pourtant fort bien pourvue en la matière.
L'auteur des Fleurs du Mal est en effet le poète ultime.
Loin de la poésie des farandoles naïves et des illusions sucrées, loin des petits princes et des moutons, il extrait la substantifique moelle de l'existence et la donne à voir telle qu'elle est ; ses poèmes évoquent de manière subtile et désabusée le désir et la frustration, la passion et l'abandon, la mélancolie et la mort.
Ses textes qui sentent le stupre et la charogne élèvent le cynisme au rang d'art majeur.
Baudelaire parvient à décrire sans artifices la réalité de la vie et à la transcender pour atteindre au sublime et à l'universel.
Absurdement catalogué comme un poète pour adolescents romantiques et morbides, ce génie visionnaire a livré une oeuvre de toute beauté, dont il n'y a aucun équivalent en langue française.
On pourrait voir en Houellebecq un genre de continuateur, du moins dans l'esprit, si ce n'est dans la lettre (le style neurasthénique caractéristique de son époque faisant pâle figure à côté de la flamboyance du Maître).

Si je disais un peu plus haut que Baudelaire m'accompagne, c'est parce que j'ai le sentiment qu'à chaque situation (je dirais même à chaque sensation) de ma vie correspond l'un de ses textes.
Ils ont en effet un pouvoir d'évocation d'une telle puissance que j'ai l'impression d'entrer en résonance avec eux.
J'invite ceux qui croient que je fume du libanais à se rendre compte par eux-mêmes de la profondeur métaphysique de cette oeuvre définitive.

Mon « Baudelaire » du jour serait le poème suivant, un classique qui a fait suer des générations de lycéens :


A une passante


La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !



Sinon, à part ça, je voulais aussi signaler que j'aime beaucoup la chanson de Wham ! « Where Did Your Heart Go » (rien à voir, je sais).


http://baudelaire.litteratura.com/images/s/portrait_.jpg

Vignette Papini #3 : Guillaume Lacour

18/09/2006 18:26
1.563 lectures
Digest :

Il court, il court, le Lacour.
Né en 1980 à Courbevoie (mais ç'eut pu être à La Courneuve ou à Courcouronnes), le petit Guillaume en culottes courtes court.
Il court si bien que l'Olympique Lyonnais (qui présente en ces temps préhistoriques un palmarès bien moins fourni que celui du Racing) le remarque et le fait venir du côté de la place Bellecour.
Guillaume suit son parcours, mais l'OL le juge un peu court pour la cour des grands.
Pris de cours, Guillaume appelle au secours. Le Racing entend ce cri sourd, et voici Lacour qui accourt du côté de Strasbourg.
Depuis, c'est à la Meinau qu'il court. Le « Gattuso français » est devenu un élément inamovible de l'équipe professionnelle. Sa devise pourrait être : « Les entraîneurs passent, Guillaume reste ».
Car tel est Guillaume : hors concours.


Qualités : sobriété, abnégation, polyvalence, rescapé de l'OL-Academy, éternel absent des rubriques « rumeurs de transferts ».

Défauts : technique gmamdiesque, frappe de minime, jeu aussi sexy qu'un film estonien en noir et blanc, fils spirituel de Vincent Cobos.

Signe particulier : recordman du monde du nombre de notes 5,5 obtenues dans L'Equipe.

Geste technique maîtrisé : le ratissage de ballons dans le rond central avec passe à Cassard dans la foulée.

Geste technique non maîtrisé : le sprint sur 20 mètres en moins de 47 secondes.

Son match référence : lors de la victoire à Graz (2-0) en 2005, l'air du pays de Mario Haas inspire Guillaume qui inscrit en hommage au goléador autrichien ce qui est son seul but à ce jour.

Son match catastrophe : lors du match perdu à Rennes (1-2) en 2006, il est tellement transparent que le journaliste des DNA oublie de le citer dans le compte-rendu du match.

Surnoms ridicules : Lacour de Honau, Lacour des miracles, Lacour-jet, Olivier Lacour.

Expressions idiotes :
« Faire Lacour sans tête » : signifie que le jeu de tête de Guillaume n'est pas son point fort ; peut également s'appliquer au parcours de l'Olympique Lyonnais.
« Lacour-roi de transmission » : signifie que Guillaume excelle dans le domaine de la transmission du ballon des lignes arrières aux lignes avant.
« Lacour-tisane » : je crois que je vais m'arrêter là et en prendre une, de tisane.

Avenir probable : après sa carrière de footballeur, le gentil Guillaume retrouvera ses ex-coéquipiers les gentils Alex et Pontus pour former un boys band nommé les 2-B-sounours spécialisé dans les reprises d'Abba.



http://www.raphael-lacour.com/images/raphael_affiche.gif


Florilège des Cahiers du Football n°2

02/12/2006 22:36
1.451 lectures
Une sélection des meilleures brèves des CdF du mois de novembre.

A noter la réponse la plus intelligente parmi celles lues ou entendues aux propos de notre ami Georges Frêche.


encornet
"PSV: Cocu est confiant" (sports.fr). Et oui, ça commence souvent comme ça.

the terminal
William Gallas (foot-interview.fr): "En tout cas, une fois que tu as porté le maillot de l'OM, tu restes à jamais Marseillais". Salomon Olembe confirme.

Oliver triste
"Kahn arrêtera sur un titre"(lequipe.fr). "Jenslehmann cambrioleur", de Jacques Dutronc?

souviens-toi l'hiver dernier
Toifilou Maoulida (F365): "Dans une carrière, un passage à vide ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs attaquants". Contrairement aux mauvais, à qui il arrive d'avoir une brève carrière au milieu d'un long passage à vide.

petit filet
Patrice Evra (F365): "À Manchester, les semaines internationales, tu te retrouves facilement à jouer au ping-pong". Et alors, il est bon Silvestre?

prête-moi tes mains
"Stojkovic prépare sa sortie" (lequipe.fr). C'est donc vraiment un gardien.

les crados
Stéphane Dalmat (F365): "Je suis parti de là-bas avec une image de voyou". Et maintenant tu as toute la collection.

proportionnelle
Georges Frêche (F365): "Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société". Comme s'il y en avait 300 au Parlement, donc?

Dupont et Dupond
Guy Lacombe (lequipe.fr): "Il y a eu des périodes fastes à Paris, avec moi à la tête de cette équipe". Non, le moustachu, c'était Artur Jorge.

derrière la tête
"Metz regarde derrière" (lequipe.fr). Pas du tout, c'est juste qu'ils avancent à reculons.

le temps de jeu
Ricardo (L'Équipe) : "Nous avons fait deux fois vingt bonnes minutes". L'échauffement et le décrassage?

invendable et insolvable
Alain Cayzac (L'Équipe): "Je ne vendrai pas trente joueurs et je ne recruterai pas trente joueurs".

mur du son
Alain Cayzac (L'Équipe): "Je vais essayer de parler aux joueurs". Il va d'abord falloir les convaincre d'enlever leur casque d'iPod.

réalité virtuelle
Jimmy Briand (lequipe.fr): "Un 4-4-2 classique, c'est ce que je fais sur ma console de jeux. J'ai été deux fois champion de France avec Rennes, à chaque fois j'ai fini meilleur buteur du club".

minute blonde
Grégory Coupet (L'Équipe): "C'est juste que j'ai une telle culture football que parfois, ça s'entrechoque..."

prodiges du mimétisme
Gérard Houllier (JDD): "Même Anthony Réveillère, en ce moment, fait des matches de haut niveau".

dure limite
Guy Lacombe (Reuters): "Je crois qu'Alain Cayzac est conscient que je fais le maximum". D'ailleurs, ce sera ton motif de licenciement.

pays des aveugles
"FIFA : Une puce au secours des arbitres" (sports.fr). C'est plus discret qu'un labrador.

marée de canards
"Le président Cayzac a longtemps soutenu [Guy Lacombe] contre vents et marées" (lequipe.fr). Ce sont les noms de code de L'Équipe et du Parisien?

Levante emportera
Olivier Kapo (AFP): "Notre force c'est qu'on est un groupe". Votre faiblesse, c'est que tu en fais partie.

il Henry encore
"Le prix du fair-play pour Domenech." (lequipe.fr). Qui lui sera remis par Canavarro.

choix de l'entraîneur
"Guy Lacombe ne pourra pas compter sur Sammy Traoré" (F365). D'accord, mais il va jouer ou pas?


site des Cahiers du Football

Vignette Papini #6 : Jean-Pierre Papin

24/10/2006 21:15
1.435 lectures
Digest :

« Je m'appelle JPP / je suis né à Valenciennes / un jour j'ai eu un beau ballon / pour mon Noël... »

Tordons le cou à la légendaire chanson des Guignols : JPP n'est pas né à Valenciennes, mais à Boulogne-sur-Mer, patrie de Franck Ribéry – avec lequel il partage un sens subtil de l'approximation syntaxique et de l'acrobatie verbale.

L'énumération des étapes de sa carrière de joueur ressemble à un crescendo à la Bach (Jean-Sébastien, pas Jacek) : INF Vichy, Valenciennes, FC Bruges, Marseille, Milan AC, Bayern Munich.
La suite ressemble plutôt à du Obispo (oui, oui, Pascal) : Bordeaux, Guingamp, FC Bassin d'Arcachon-Cap-Ferret.

Revenons dans le détail sur cette extraordinaire carrière qui va faire de notre JPP l'un des plus grands footballeurs français de tous les temps.

Bien que formé à l'INF Vichy, il ne rejoint pas Laval mais Valenciennes, qui n'est pas sa ville natale (je le rappelle pour les distraits) mais celle où il va enquiller les buts en 2 saisons de D2 face à des formations aussi redoutables qu'Abbeville, Quimper ou Orléans, et où il va se faire remarquer par le prestigieux FC Bruges et son légendaire maillot bleu ciel – bleu nuit.
Dans la Venise du Nord, JPP ne fait pas dans la dentelle et offre aux Flamands tout sauf une saison blanche (de Bruges – ah ah) : il marque but sur but, y compris en Coupe d'Europe (à une époque où c'est encore une tradition française que de se faire éliminer par le Valur Reykjavik), et gagne le droit de participer à l'été 1986 à un stage de coiffure d'un mois au Mexique offert par Henri Michel.

A son retour du pays des sombreros et de la turista, on se l'arrache : c'est finalement l'Olympique de Marseille, sur lequel Nanard T. vient de faire main basse, qui emporte le morceau en l'extirpant in extremis des griffes monégasques.
Et c'est bien sûr au Vélodrome qu'il va devenir la star incontestée du football français : il alignera cahouètes, pralines et autres amuses bouches avec une régularité de métronome.
L'hégémonie de l'OM sur le foot français est totale, et le Cacolac coule à flot.
Il sera 5 fois de suite meilleur buteur du Championnat de France et remportera même le prestigieux Ballon d'Or européen en 1991. Il aura enfin l'immense talent de s'éclipser juste avant la fameuse saison 1992-93, et ne sera jamais rattrapé par les relents méphitiques de victoires entachées de soupçons ad eternam et d'enveloppes enterrées dans la cabane au fond du jardin.

Car en 1992, c'est un défi d'une toute autre nature qui l'attend : s'imposer au sein de la meilleure équipe du monde, le Milan AC, aux côtés du joueur le plus classieux de l'histoire du football, Marco van Basten.
JPP passe deux saisons étranges : la moitié du temps sur le banc, l'autre moitié sur le terrain à marquer des buts de folie.
Les Italiens se demandent s'il ne confond pas les mots « cannonieri » et « canelonni ».
Diminué par une bronchite qui durera deux ans et qu'il ne voudra pas soigner (je joue San Siro, qu'ils ont dit), Papin quitte le Milan AC et rejoint le Bayern de Munich.

En Bavière, JPP ne goûte guère le régime Spaten-Löwenbräu-Paulaner ; son Cacolac lui manque.
Au bout de 2 saisons ratées, il retourne en France, et c'est avec stupéfaction qu'on le découvre peroxydé sous l'immonde maillot Waïtiti des Girondins de Bordeaux.
Il reste deux ans, le temps de s'attacher à cette région, fait un dernier tour de piste sous les couleurs de Guingamp et décide qu'il est temps de se Rippozer : à 35 ans, JPP met un terme à sa carrière de footballeur professionnel.

Certains chiffres laissent rêveurs quand on les compare : Jean-Pierre Papin : 50 sélections – Frank Leboeuf : 50 sélections...

Quant à sa carrière d'entraîneur professionnel, nous pourrons tous dire avec émotion que c'est au Racing que nous l'avons vu naître.
Grâce au banco de Ginestet, qui a décidé de ne pas faire appel à l'un des habituels mercenaires qui font le tour de France des bancs de touche, mais plutôt à un jeune coach inexpérimenté à ce niveau.
On peut d'ailleurs constater que JPP n'ayant pas eu une réputation d'« entraîneur né » comme d'autres ont pu l'avoir, il n'a pas immédiatement commencé sa carrière d'entraîneur dans un club prestigieux.
Il a au moins eu le mérite de commencer par la base, en n'hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis du monde amateur (on attend toujours que certains « entraîneurs nés » en face autant, comme par exemple un certain Laurent B. du côté de l'Olympique d'Alès...).

Vous trouverez peut-être que je n'ai pas été très « mordant » avec JPP ; mais il faut quand même rappeler que c'est le footballeur le plus prestigieux qui soit jamais passé par notre club (n'en déplaise à un certain Gilbert G. de Neudorf). Ca impressionne...

Bon, assez ciré les pompes comme ça, l'heure est venue de le tailler un peu quand même...



Qualités de joueur : seul joueur au monde à comprendre ce langage particulier qu'est le «Krissouadeule».

Défauts de joueur : a préféré faire la bise à Mitterrand plutôt que de lui rouler une pelle comme l'aurait fait Canto.

Qualités d'entraîneur : a tout de suite vu ce que Gmamdia apporterait à l'équipe professionnelle cette saison.

Défauts d'entraîneur : n'a pas tout de suite vu ce que De Gea n'apporterait pas à l'équipe professionnelle cette saison.

Signe particulier : a longtemps porté le brassard de capitaine le plus laid du football français (un genre d'immonde foulard Hermès offert par sa rombière).

Geste technique de joueur maîtrisé : s'il est un geste qu'il a maîtrisé, c'est bien celui qu'il a inventé et qui porte son nom : la papinade. Rappelons aux plus jeunes que ce geste consiste à frapper la sphère dans les positions les plus improbables et au défi de toutes les lois physiques connues à ce jour pour l'envoyer finir sa course à l'endroit exact où se rejoignent la barre transversale et le montant vertical du but.

Geste technique de joueur non maîtrisé : l'amorti de la tête de la canette vide suivi d'une reprise de volée l'envoyant directement dans le conteneur à verre (ou dans la gueule de l'envoyeur).

Geste technique d'entraîneur maîtrisé : renvoyer ses hommes à leur nullité crasse de joueurs de Ligue 2 en frappant des Exocets avec ses mocassins sous les clameurs du public de la Meinau lors des séances d'échauffement d'avant-match.

Geste technique d'entraîneur non maîtrisé : l'accroupissage dans la zone technique pour se mettre à la hauteur de son duo de catcheurs Lacour-Cohade.

Son match référence (joueur) : France-Canada (Coupe du Monde 1986) où il préserve la qualité des relations diplomatiques franco-canadiennes en évitant au match de se terminer sur un score de 8 à 0 pour la France.

Son match catastrophe (joueur) : on hésite entre la finale OM-Milan qu'il commencera sur le banc et le France-Bulgarie de sinistre mémoire qui le privera de la virée au Nouveau Monde avec Picasso et son équipe de peintres.

Son match référence (entraîneur) : en 8ème de finale de la Coupe du Sud-Médoc, la victoire en 3ème mi-temps contre le FC Surfeurs-Lacanau-Océan par 27 bouteilles d'Entre-Deux-Mers à 26.

Son match catastrophe (entraîneur) : en ¼ de finale de la Coupe du Sud-Médoc, la défaite contre l'AS Ostréiculteurs-Andernos suite à l'ingestion par ses joueurs d'huîtres pas fraîches.

Surnoms ridicules : les Guignols l'ont fait avant moi... Allez, pour le plaisir : Patator, P-A-P-1, STO, J'en Peux Plus

Avenir probable : en 2012, il dirige toujours le Racing qui reste sur sa 3ème victoire d'affilée en Ligue des Champions sous ses ordres. Son entente avec le manager général Arsène Wenger est excellente. Il refuse les offres du Bwin-Milan, du Siemens-Real et du Smirnoff-Chelsea parce qu'il « adore les bradwurcht ».



http://www.guignols.com/images/papin.gif

Ceci n'est pas une consigne de vote

19/04/2007 22:10
1.406 lectures
N'y voyez aucun message subliminal... :D

Impossible d'afficher la vidéo YouTube gvmyTZEqlo8 via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=gvmyTZEqlo8&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
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]




Rappelons tout de même que la légende veut que ce type-là ait repeuplé à lui tout seul l'intégralité du Pays de Galles (cheptel ovin compris). Une idée pour relancer la natalité ?


Sinon j'aime bien cette brêve des CdF :

Recyclage
Mario Yepes (maxifoot.fr): "Je suis les consignes".
Et tu es remboursé, aussi?

Florilège des Cahiers du Football

04/11/2006 23:49
1.402 lectures
Un petit best-of des dernières brèves des Cahiers du Football, mensuel satirique consacré au foutchebol.

Bonne lecture...


aux fraises
Alain Cayzac (lequipe.fr): "J'ai toujours pensé que les conceptions techniques et tactiques de Guy Lacombe finiraient par porter leurs fruits".
Même quand vous pommier?

Tickets Restaurant vs. Fly Emirates
Guy Lacombe (lequipe.fr): "Le maillot de Lyon est aussi fascinant que celui de Paris".
Pourtant, il décrit seulement ton présent, alors que celui de Paris te dévoile déjà ton avenir.

école des Fanny
Sylvain Armand, à propos des Lyonnais (psg.fr): "Ne pas les regarder jouer".
C'est pourtant en regardant qu'on apprend.

je m'voyais déjà...
Gérard Houiller (La Voix du Nord): "Nous prenons les matches et nous les jouons comme si c'était une finale de Ligue des champions".
Qu'est-ce que t'en sais?

camenbert
Lilian Laslandes (F365): "On se pose tous des questions".
Ce n'est pas en faisant un Trivial Pursuit que vous arriverez à battre Liverpool.

station Cambronne
Marc Keller (lequipe.fr): "Pour l'instant l'AS Monaco reste dans ce que le président Pastor a dit hier soir".

strip-tease
Alexandre Bompard (F365): "Pourquoi ne pas imaginer un jour des caméras embarquées et des micros-cravates sur les joueurs?"
Pour ne pas entendre de la poésie entre deux plans nous montrant la hauteur du gazon?

course d'orientation
"[Djibril Cissé] devrait toucher de nouveau le ballon dans une ou deux semaines" (AFP).
Le temps qu'il trouve où il l'a envoyé.

numéro complémentaire
Vladimir Stojkovic (20 Minutes): "Je n'ai pas montré 10% de ce que je suis capable de faire!".
On a juste vu 90% de ce que tu ne savais pas faire.

j'accuse le coup
Bernard Caïazzo (forum forez.net): "Face à toute dictature, dans l'histoire ou dans la vie, un jour les honnêtes hommes de bonne volonté se lèvent et disent «ça suffit»".
Puis ils se rassoient et reprennent des chips.

rayon blazer
Gérard Houllier (L'Équipe): "Je suis un homme à tiroirs".
Et pas une seule fringue sympa dedans, donc?

ès tacles
"Troyes : Hécatombe en défense" (F365).
C'est le nouveau surnom de Kouassi?

pré-posé
Alou Diarra (lequipe.fr): "Je suis venu pour conforter ma place en équipe de France".
C'est la raison pour laquelle les dirigeants lyonnais te confortent sur le banc.

quart-monde
Juninho (lequipe.fr): "Kiev jouera sa finale".
Pas trop jaloux?

get on up
"[Alain Perrin] assure qu'il s'agit d'une «frustration d'ordre comptable»" (L'Équipe).
Oh non, pas la comptable maintenant!

monde virtuel
Jan Koller (L'Équipe): "Aujourd'hui, je n'ai plus l'impression d'être un buteur".
Un État factice, un club fantôme... Il fallait t'y attendre.

en fumée
"Bleus : Une minute de silence à Bonal" (lequipe.fr).
On pense à toi, Camel.

grand maul
"Barthez choisit le rugby" (maxifoot).
Très bien, mais évite de cracher sur Labit.

vis ma vie de footballeur
Jérôme Rothen (F365): "Cela m'a fait finalement du bien de jouer en CFA, chose que je n'aurais pas pu faire en pro".

T d'oreiller
"OM: Un oeil sur Ettien" (sports.fr).
Oui, mais te tera pas pottible

défense passive
Guy Lacombe (L'Equipe): "Je suis fasciné par Gandhi. [...] La puissance de sa dimension spirituelle m'impressionne".
Pour le moment, France Football n'a aucune information supplémentaire à fournir sur cette recrue potentielle.

autogoal
"L1 : la moyenne de buts en chute libre" (maxifoot).
Hé oui, déjà deux semaines que Stojkovic ne joue plus avec Nantes.

gourmette tv
Gérard Houllier (L'Equipe): "On ne gagne pas des matches avec des réputations ou des médailles autour du cou".
C'est pour ça que Madar ne joue plus.



Je cite bien entendu mes sources :

c'est par ici que ça se passe

Racing : la semaine au crible

25/09/2009 11:11
1.348 lectures
In Your Darcheville
« Où va le Racing ? » (DNA, 20/09/09)
Directement en Troisième division, Crétins !


James Cameron
« Le Racing ressemble au Titanic » (DNA, 20/09/09)
Et son classement évoque furieusement Abyss.


L'expression malheureuse
« Partisan de leur rentrer dedans » (Pascal Camadini, lequipe.fr 22/09/09)
Et tous nos voeux de rétablissements à Brice Taton.


Mets ta cagoule
« Personnellement, je serais partisan de leur rentrer davantage dedans » (Pascal Camadini, L'Alsace 21/09/09)
Méthode historique ou méthode habituelle ?


Gilbert de Funeste
« Un sombre reflet dans la glace » (L'Alsace, 22/09/09)
Quand on vous avait dit de ne pas décongeler Hibernatus !


Berlue
« Je ne reconnais pas l'équipe » (Philippe Ginestet, L'Alsace, 21/09/09)
Il faut rapidement ouvrir le capital à Afflelou.


Le petit chimiste
« Une préparation désastreuse » (Philippe Ginestet, L'Alsace, 21/09/09)
« Il faut trouver des solutions » (Philippe Ginestet, L'Alsace, 21/09/09)


Ground Zero
« La catastrophe vue du terrain » (DNA, 22/09/09)


Mini-mir
« Pascal Janin est très concerné et fait le maximum » (Philippe Ginestet, L'Alsace, 22/09/09)


A l'aise, Blaise
« Pascal est doté d'une remarquable intelligence et d'un sens aigu de l'analyse » (Philippe Ginestet, L'Alsace, 22/09/09)


Ground Zero (2)
« En termes de concertation entre forces vives du club, on s'approche du degré zéro. » (DNA, 23/09/09)


De mal en Pirès
« Pascal Janin a lui aussi décidé de muscler son jeu. » (L'Alsace, 22/09/09)


Tu traites ma mère ?
« Bellaïd, enfant du Racing » (DNA, 22/09/09)


Manège enchanté
« Tournicoti, tournicoton » (DNA, 23/09/09)
Boycotti, boycottons.


Faites monter
« Tout faire pour trouver les solutions » (Pascal Janin, L'Alsace, 21/09/09)
Quelle autre solution que de se dissoudre ? (merci Alain)


Déception
« Sikimic ménagé » (L'Alsace, 22/09/09)
Que tous ceux qui ont esquissé un sourire en croyant lire « Sikimic a déménagé » se dénoncent.


Running gag
« Emil Gargorov, que nous n'avons pas beaucoup pu utiliser à cause de ses blessures successives » (Pascal Janin, L'Alsace, 22/09/09)
Exercice : dans la phrase précédente, remplacez « Janin » par « Papin », « Furlan » ou « Gress ».


Dicton du jour
« C'était la Saint-Pascal » (DNA, 23/09/09)
A la Saint-Pascal, t'as une équipe à deux balles.


Le jardinier
« J'ai tracé aux joueurs d'autres grandes lignes de jeu. » (Pascal Janin, L'Alsace 23/09/09)


Equipe de caves
« On va partir au vert à Munster pour peaufiner tout ça. » (Pascal Janin, DNA 23/09/09)
Pour du munster, on dit affiner.


Boycott
« Echos : l'Euro à la Meinau ? » (L'Alsace, 23/09/09)
Lundi, il y aura effectivement de l'écho à la Meinau.


Neverending story
« Jusqu'à nouvel ordre, Pascal Janin sera l'entraîneur du Racing » (DNA, 23/09/09)
Et jusqu'à nouveau désordre ?


Pays merveilleux
« Les gens y sont gentils, souriants, propres sur eux et prévoyants. » (DNA, 23/09/09)
C'est vrai que Chahir faisait tâche.


Pas sortis de l'auberge
« Les Strasbourgeois partiront vendredi matin au vert à l'auberge du Marcaire à Stosswihr. » (L'Alsace, 23/09/09)
L'auberge du Marckeller à Monte-Carlo était complète.


Faute d'orthographe
« C'est cette décision qui a été actée hier matin lors d'une cession ordinaire du conseil d'administration. » (DNA, 23/09/09)
Lors de cette session, le CA a donc été cédé, mais à qui ?


Grand concours de l'expression toute pourrie
« Nous sommes comme une soupe sans sel : pas bons » (Habib Bellaid, L'Alsace, 22/09/09)
« Prenons la première marche de l'escalier en sortant de l'ornière » (Jean-Luc Herzog, 23/09/09)


A la mode
« Il va falloir mettre les c.. sur la table » (Habib Bellaid, L'Alsace, 22/09/09)
S'agissant de Caen, les tripes eurent été plus indiquées.


Western spaghetti
« Janin se creuse les méninges » (L'Alsace, 22/09/09)
Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui se creusent les méninges.


La blague de la semaine
« Nous ne sommes qu'à neuf points du podium » (Jean-Luc Herzog, DNA, 23/09/09)


On s'en fout
L'auberge du Marcaire à Stosswihr se situe au fond du vallon d'Ampferschbach, face au massif du Hohneck.

Lucarnes #4

18/12/2010 13:59
1.331 lectures
https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/24-2a147_thumb.jpg

«- Haut les mains, ceci est un hold-up, boloss ! Donne-moi les clés de ton 4x4 et grouille !
- Arrête, Ali, c'est Tristan M'Bongo, il vient de Luzenac et roule en Supercinq Five...
»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/get.aspx-7d967_t...

«Comment vous dites ? Thaon-les-Vosges ? Mais quel horrible accent alsacien ! On dit DANS les Vosges...»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/25-107bb_thumb.jpg

Biche, oh ma biche, lorsque tu soulignes
Au crayon noir tes jolis yeux...


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/21-b952e_thumb.jpg

Betsch, oh mon Betsch, moi je m'imagine
Que ce sont deux ligament croisés bleus...


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/23-d4c17_thumb.jpg

«Comment ça, le Racing va droit dans le mur ? Vous me dites quand j'arrive près du mur, hein, les gars, vous déconnez pas ?»


https://racingstub.com/blogs/m/matteo/photos/001/22-152cf_thumb.jpg

«Je l'avais pourtant dit à Jafar que je ne trouvais pas que c'était une bonne idée, cette animation publicitaire pour les couches Confiance...»

Vignette Papini #1 : Stéphane Cassard

02/09/2006 21:15
1.239 lectures
Digest :
Né au pays du comté et de la Peugeot triomphante, le petit Stéphane débute bien évidemment le football au sein du mythique club régional, le Football Club Sochaux-Montbéliard.
Il est tout d'abord la doublure du clown blanc Gilles Rousset, avant de former avec Stéphane Ferrand le fameux duo de comiques Ferrand et Cassard (dont s'inspireront plus tard les duos Bataille et Fontaine, Eric et Ramzy, et Alex et Pontus).

La relégation en D2 des Lionceaux l'ayant poussé à partir au Havre, Stéphane, ayant du mal à se faire au concept du maillot bicolore, évoluera pendant 2 ans à la manière d'un J.-J. Goldman « entre bleu clair et bleu foncé ».

Après cette expérience traumatisante, il signe à Montpellier où il est victime d'un nouveau malentendu : apercevant Louis Nicollin, il se fâche tout rouge en s'exclamant : « Les salauds ! Ils ont engagé Chilavert et ils ne m'ont rien dit ! ».

Vexé, il part pendant un an à Créteil et s'abonne à Eurodisney. Puis il rejoint Troyes où il s'attend à rencontrer Priam, Hector et Andromaque, mais où il ne trouve que Perrin, Bonnnevay et Hadzibegic.

C'est donc quasiment un préretraité qui se présente à la Meinau à l'été 2004, prêt à chauffer le banc et à regarder jouer l'autre petit nouveau, Rémi Vercoutre (qui remplace Dutruel qui a remplacé Fernandez qui a remplacé Chilavert qui a remplacé Debes qui a remplacé Vencel).
Mais suite à la blessure de Vercoutre (Aulas exigera 1.000.000 € de dommages et intérêts), Stéphane devient titulaire dans le but strasbourgeois, et, ô ! miracle, retrouve ses jambes de 20 ans.
Malgré une saison 2005-06 plus difficile, le Steph' semble bien calé dans les buts du Racing et son talent et sa légendaire exubérance en font l'un des joueurs les plus appréciés du public.


Qualités : sa sobriété vestimentaire, son répertoire de chansons paillardes, son âge.

Défauts : son goût pour le death-metal, son pied droit en carton, son âge.

Geste technique maîtrisé : l'arrêtage de penalties par imposition des mains sur le haut de ses cuisses.

Geste technique non maîtrisé : la sortie olmetesque à 50 mètres de ses buts devant un minime rennais.

Son match référence : contre Lyon en 2005, il empêche à lui tout seul l'armada lyonnaise de l'emporter 8 à 0.

Son match catastrophe : contre Rennes en 2005, suite à sa prestation tous les sites internet annoncent son transfert à Rennes lors du mercato.

Surnoms ridicules : Stéphane Poissard, Steph' la Cass', le Yachine de race montbéliarde.

Avenir probable : devenir l'indéboulonnable entraîneur des gardiens du Racing – ou alors si Vencel s'incruste : producteur de comté sur les hauts plateaux jurassiens.

J'ai des doutes, est-ce que vous en avez ?

07/08/2009 00:13
1.221 lectures
A la veille du grand retour de GG à la Meinau, qui mieux que l'inusable Bashung peut exprimer ce que m'inspire l'entame de saison sous le règne de Schilles III... J'ai des doutes, est-ce que vous en avez ?


Le Secret des Banquises

J'ai des doutes sur le changement d'heure en été
J'ai des doutes sur qui coule les bateaux, qui jette les pavés
Des réserves quant à la question d'angle pour le canapé

J'ai des doutes sur la notion de longévité
Sur la remise à flot de la crème renversée
J'ai des doutes
Est-ce que vous en avez ?

Est-ce que vous en avez ?
Des doutes, des idées
Des rondes, des carrées, des allongées ?
Est-ce que vous en avez?
Des devises des pensées
De l'assise, du coeur... ?

J'ai des doutes sur l'heure à laquelle tu viens de rentrer
La certitude de t'avoir si fort désirée
J'ai des doutes
Est-ce que vous en avez ?

Je milite au parti Zombi
Je milite mais je m'ennuie
J'ai la détente sensible
L'étiquette fragile
e champagne Deutz !
J'honore la passion-bulle sans une seule virgule
Est-ce que vous en avez ?

Est-ce que vous en avez ?
Des doutes, des idées
Des rêves de douceur éveillé
Le goût du danger
Des routes à prendre ou à laisser
Est-ce que vous en avez ?
Du réseau, des rougeurs, des nerfs d'acier ?

Est-ce que vous en avez ?
Est-ce que vous en avez ?
Déchiffrer les affaires, les valises
Dénoyauter les médias, les cerises
Couper court à l'appel de la brise
Et livrer le secret des banquises

Est-ce que vous en avez ?
Est-ce que vous en avez ?

Texte : Gaëtan Roussel - Alain Bashung
Musique : Gaëtan Roussel
In : Bleu Pétrole (2008)



En espérant ne pas être obligé de déterrer prochainement Elsass Blues...


Il nous avait manqué...

07/10/2008 17:11
1.123 lectures
Drôle d'endroit pour un concert... C'est donc au Palais des Fêtes de Strasbourg qu'aura lieu le concert d'Alain Bashung en ce 4 octobre 2008. Le Palais des Fêtes et sa salle de bal qui sent bon le 19ème siècle... L'endroit est pimpant : je n'y étais plus retourné pour un concert depuis celui de Blur époque Parklife (je crois que ça évoquera des souvenirs à certains :D).

Tout le Strasbourg bobo semble s'être donné rendez-vous sous le plafond voûté du Palais. Rodolphe Burger a pris place au balcon. Ambiance très BCBG pour un concert de rock... Il est vrai que c'est un (soi-disant) enfant du pays qu'on est venu applaudir, le désormais sexagénaire Alain Bashung, figure tutélaire de tout ce que l'Hexagone peut produire comme musiciens de qualité. Le rocker assagi sillonne la France pour défendre les chansons de son dernier album « Bleu Pétrole », et il fait halte ce soir dans la région qui l'a vu grandir.

Il est 20 heures 30 et des bananes, les lumières s'éteignent et l'obscurité se fait dans la salle : noir sidéral et quelques plats d'amibes ?

Sous les vivats de la foule, le chanteur fait son apparition sur la scène : costume anthracite sur chemise claire, borsalino assorti. La silhouette est amaigrie, les traditionnelles lunettes noires dissimulent mal le visage émacié. Nous dirons pudiquement qu'Alain Bashung n'est pas au mieux de sa forme.

Après les quelques mots d'usage, le concert démarre par l'ascension de la face nord de l'Everest : Bashung et ses musiciens attaquent « Comme Un Légo », le morceau de bravoure du dernier album. On est rassuré sur la présence de Bashung : la voix, cette voix qui vous griffe et vous caresse, véritable main de fer dans un gant de velours, la voix est toujours là, magique. La formation qui l'accompagne est réduite à 4 musiciens : on est loin des fastes de la Tournée des Grands Espaces, tour de chant précédent (et magistral) du Bash. Le public, fasciné, écoute dans un silence quasi-religieux le chanteur scander les phrases de Manset. Les arrangements sont somptueux.

Histoire de réveiller son monde, le bassiste (sosie de Mamadou Bah) empoigne sa contrebasse et Bashung enchaîne sur « Je T'Ai Manqué », qui entraîne un début de danse de Saint-Guy parmi l'assistance. Suit « Hier à Sousse », et ses « ici à Sfax » qui résonnent curieusement dans la ville d'adoption d'Haïkel Gmamdia. Tout cela est bien, on se croirait dans un cabaret berlinois des années 50. Et le rock, bordel ?

C'est ce que se dit Bashung, qui arrête de plaisanter et laisse fondre sur le public ébahi la rythmique incandescente de « Volontaire » et les stridences de la guitare de « Mes Prisons ». Ca y est, c'est bien lui, il est de retour.

Pendant une heure et demie se déploiera l'habituelle caravane de Bashung : le chien qui n'en démord pas, les ombres qui s'échinent à chercher des noises, le saut à l'élastique dans le Vercors, le soldat sans joie, le pauv'caribou déshonoré par cheval fou, les vagues perpétuelles sismiques et sensuelles, Samuel Hall et sa mortadelle, les monarques et leurs figurines, l'ébauche au pied de la falaise : il ne manque personne (ou presque). Même la rouquine carmélite vient dire bonjour, certes elle n'est plus toute jeune.

La jouissive version punkoïde de « Légère Eclaircie » laisse le public sans réaction (sans doute n'aime-t-il pas être secousecousecoué avec méthode), mais les premiers accords de « Je Tuerai La Pianiste » remettent le feu aux premiers rangs.

Aux détours de quelques reprises (dont le « Night In White Satin » qui figure sur « Osez Joséphine »), la séquence émotion survient avec l'interprétation, seul à la guitare, de « Angora », dont les paroles n'ont pas fini d'estomaquer les présents : « Le souffle coupé, la gorge irritée / Je m'époumonais sans broncher ». Brrr...

Bashung fait monter sa compagne sur scène pour une gentille reprise de « Calamity Jane ». Puis il reprend sa posture de crooner prophétique pour délivrer une version crépusculaire du grandiose « Mes Bras » (« Mes hélices se sont lassées de te porter aux nues »...). Il ne faut toujours pas réveiller la Belle au Bois Dormant avant 2043 et il y a encore des voies d'eau dans la coque du Poséidon.

Et, comme souvent, cela se finit avec « Malaxe » et sa basse obsédante, qui clôt le concert avec maestria et sous les applaudissements qu'on imagine. Bashung est bien vivant, et il continue à regarder avec dédain la concurrence : il a toujours une longueur d'avance.

Seuls petits cumulus à verser au dossier : l'absence de morceaux de l'album « L'Imprudence » (exception faite de « Mes Bras ») et surtout qu'il n'y ait eu aucun express pour nous emmener vers la félicité. C'est pas grave, on a pris l'escalier.


http://www.voir.ca/blogs/francis_hbert/bashung2.jpg

And ze winner is not...

06/02/2009 16:01
1.100 lectures
Les urnes ont rendu leur verdict : les stubistes ont élu le vainqueur du Krummschuss d'Or 2008, version strictement strasbourgeoise du désormais fameux Ballon de Plomb.
En attendant la révélation prochaine du podium, remontons à rebours le classement final pour découvrir les noms des perdants de la première édition.


Le nom du joueur classé en dernière position prouve que les stubistes n'ont décidément pas de caca dans les yeux : avec 1 petit point, Habib Bellaid était clairement le joueur le moins concerné par ce trophée, même si ses six derniers mois strasbourgeois se sont révélés plombesques à bien des égards. Après Strasbourg et Francfort, l'avenir de cette grande saucisse semble d'ailleurs tout tracé : il devrait signer à Toulouse, puis à Sochaux-Montbéliard, avant de finir sa carrière au FC Morteau (Promotion de District).

A égalité avec Bellaid avec 1 seule voix (la mienne :D), on retrouve l'ami Wason Renteria : pas cher payé, semble-t-il, pour un joueur certes talentueux mais dont le manque d'implication a pesé lourd dans le résultat final de la saison dernière. Il est vrai que posséder plus de talent que tous les autres attaquants alsaciens réunis n'est pas un gage de victoire pour le Krummschuss d'Or. Rappelons toutefois cette statistique étonnante : Wason aura passé plus de temps assis dans les avions d'Air Colombie que debout sur les terrains d'entraînement du Krimmeri.

Huitième avec deux points sans avoir disputé le moindre match avec le RCS, impossible d'ignorer le potentiel de futur plombisable qui se dégage de lui : Victor Correa devrait s'avérer un candidat redoutable pour l'édition 2009 du Krummschuss d'Or, si toutefois il n'est pas prêté entre-temps au Metallist Kharkov, à l'AS Beauvais-Oise ou au FCE Schirrhein.

Passé dans le ciel strasbourgeois tel un météore, Chahir Belghazouani récolte malgré tout 3 points et s'écrase à la septième place du classement, y laissant un cratère fumant. Tout ou presque aura été dit sur l'épisode qui a défrayé la chronique strasbourgeoise cet automne. Tout, sauf ça : étonnant pour un amateur de rap underground d'avoir été au violon.

Après Correa, l'homme dont personne ne sait qu'il joue au Racing, voici à la sixième place l'homme dont personne ne se souvient qu'il a joué au Racing : l'ex-arrière gauche de feu Manuel Dos Santos ne récolte que 4 petits points, qu'il a bien mérités, et termine en tête du groupe des cinq joueurs ayant marqué moins de 5 points (les demi-sels du Krummschuss d'Or).

Car ce qui arrive maintenant, c'est du lourd :

Cinquième avec 18 points tout de même, l'ex-triple champion de Zambie de motocross a rempli les espoirs placés en lui : Jacob Mulenga s'est bien avéré être le renfort improbable que tout laissait à croire. Et les stubistes ne s'y sont pas trompés : un joueur dont le nom en verlan est "Gars-en-mules" ne pouvait que pantoufler. Au final, un retour vers Châteauroux dans le colis d'origine et une cinquième place bien méritée au vu de ses états de services.

La déception, terrible : avec 45 points, Abou termine sur le fil au pied du podium. Pourtant, quel exploit de réunir autant de suffrages sur son nom en n'ayant pas disputé le moindre match sous les couleurs du Racing en 2008. On n'ose imaginer ce qui se serait passé si Furlan avait décidé de l'aligner, ne serait-ce qu'une fois : le rappelant ainsi au bon souvenir des stubistes, JMF aurait déclenché un raz-de-marée de votes en faveur de l'Egyptien. Désormais parti sous un climat plus clément(ine de Corse), le défenseur gauche ne devrait plus avoir l'occasion d'inscrire son nom au palmarès, à moins d'un improbable retour en 2013 avec les frères Farnerud et Yves Deroff.

Prochainement : la révélation du podium. Suspense...

La liste des 10 nominés

Le classement :


1.?
2.?
3.?
4.Abou45points
5.Mulenga18points
6.Dos Santos4points
7.Belghazouani3points
8.Correa2points
9.Renteria1point
10.Bellaid1point

Vignette Popini #2 : "Bleu Pétrole"

26/04/2008 01:11
1.094 lectures
http://lesesprits-de-l-escalier.blog.20minutes.fr/media/01/01/f69...

Ca y est, le voilà enfin : l'objet discographique qu'attendaient fébrilement tous les fans transis de Bashung (dont je suis) est arrivé.

« Bleu Pétrole » met un terme à six longues années de silence radio bashungien et succède donc à « L'Imprudence », album ultime, disque crépusculaire et magnétique, et à son prédécesseur « Fantaisie Militaire », autre chef-d'oeuvre absolu.
C'est même au regard de l'axe « Chatterton »-« Fantaisie Militaire »-« Imprudence » dans son ensemble, qui a rythmé la carrière récente de Bashung et transmuté le chien fou déjanté en crooner visionnaire, qu'il faut mettre en perspective « Bleu Pétrole ». En effet, après avoir aligné deux chefs-d'oeuvre et demi, vers quels territoires encore inexplorés allait bien pouvoir nous entraîner le plus parisien des Alsaciens ? Le nouvel opus saura-t-il se montrer digne des sommets vertigineux atteints depuis une dizaine d'année, et qui hissent leur auteur au niveau d'un Brel ou d'un Ferré (et je pèse mes mots) ? L'enjeu artistique, on le voit, est de taille.

« Bleu Pétrole », donc. Premières impressions sur le visuel de l'objet : sur la pochette aux tons sépia, un Bashung légèrement voûté montre son profil pris de dos sur fond de paysage neurasthénique d'inspiration vaguement Far-West. S'agit-il d'une légère éclaircie sur sa nuque pas vraiment dégagée, ou s'assure-t-il par un regard oblique que dans le rétro il n'a pas la raie douteuse ? La photo, toute en monochromie nuancée, tranche avec le noir et blanc crépusculaire de la pochette de « L'Imprudence » et le clair-obscur du marigot de « Fantaisie Militaire ». Le gaillard, l'air las, semble regarder ailleurs...

Ouvrons la pochette, et intéressons-nous aux crédits : sur les 9 morceaux originaux qui composent l'album, Gaétan Roussel signe 5 titres, Gérard Manset en signe 2, Joseph d'Anvers/Armand Meliès sont crédités d'une chanson, Roussel et Manset co-signant « Je Tuerai La Pianiste ». Deux reprises complètent la tracklist : « Suzanne » de Leonard Cohen dans la version française de Graeme Allwright et « Il Voyage En Solitaire » de Manset justement. Une grosse déception pour ma part : l'absence de la dream-team Bashung-Fauque à l'écriture. Le travail fascinant de ces deux plumes acérées a enfanté certains des plus beaux textes de la chanson française, et c'est un regret que d'apprendre que la cinquantaine de chansons écrites en commun en vue « Bleu Pétrole » n'ont pas abouti. Et, de fait, Bashung a entièrement délégué l'écriture de « Bleu Pétrole » à ses nouveaux acolytes Gaétan Roussel et Gérard Manset. Bashung-Manset : la confrontation entre ces deux monuments fait autant saliver qu'elle est source d'interrogations...

Etape suivante : faire infuser l'album. Bashung n'est pas Mika, ses albums sont denses et nécessitent de l'auditeur qu'il remette toujours son attention à l'ouvrage. La première écoute apporte déjà une surprise : l'ambiance générale est à la simplicité, le son est très ouvert et la guitare sèche fait un retour remarqué. On est loin des amours de loin et des atmosphères claustrophobes aux arrangements travaillés de « L'Imprudence ».
L'opus s'ouvre avec les contributions de Gaétan Roussel, et déjà l'impression d'un Bashung en pilotage automatique est très prégnante : la voix et son timbre de gorge caractéristique sont impeccables comme à l'habitude, mais n'arrivent pas à cacher une vague sensation de manque de conviction dans le chant. Roussel sue sang et eau pour adapter son univers à celui du Bash, n'hésitant pas à singer les fameuses périphrases à entrée multiples commises par Bashung/Fauque (« Je t'ai manqué / Pourquoi tu me visais ? »). Las, ses textes, malgré quelques bons passages (« Ici à Sfax, hier à Sousse, demain Paris... ») semblent tellement impressionnés par le statut du commandeur qu'ils restent la plupart du temps scotchés sur le tarmac (« A nous Dehli... »). Son morceau de bravoure restera le single « Résidents de la République », héritier délavé du « La Nuit Je Mens » d'il y a dix ans, avec son curieux gimmick vocal, ses cordes a la George Martin et ses allusions pataudes (« Résidents de la République / Où le rose a des reflets bleutés... »).
En comparaison, les chansons écrites par Manset paraissent bien plus denses et tourmentées. Le chant de Bashung fait bien entendu merveille, mais le côté bien trop marqué « Manset » des chansons fait qu'on croit avoir affaire à des reprises animales (on est mal) de l'auteur de « La Mort d'Orion » plus qu'à des chansons originales écrites pour leur interprète. Manset n'a pas plus que Roussel réussi à faire entrer ses propres obsessions dans le monde singulier de Bashung et est resté planté devant la porte close de cet univers, faute d'avoir suffisamment tambouriné (tambouriné) au seuil de sa bonté. Peut-être aurait-il fallu qu'il se débarrasse de ses oripeaux d'artiste culte et qu'il se grime en rouquine carmélite ?
Les montagnes auront une nouvelle fois accouché d'une souris, et c'est bien dommage, puisque c'est en abandonnant toute emphase pour découper une chanson au scalpel que Manset signe le meilleur titre de l'album : « Je Tuerai La Pianiste » (« Je tuerai la pianiste / Pour ce qu'elle a fait de moi... »)
Les reprises de « Suzanne » et « Il Voyage en Solitaire » arrivent en fin d'album et restent anecdotiques. Et dire que Bashung chantait si bien « Il est six heures au clocher de l'église... »

Au final, un album mi-figue mi-raisin : à une distance stratosphérique de la production hexagonale moyenne, mais légèrement décevant à l'aune de l'oeuvre du bonhomme. Et la mauvaise nouvelle, c'est que Bashung donne l'impression d'être déjà loin, très loin...

Racing : encore une semaine au crible

13/10/2009 11:07
1.078 lectures

Sans commentaire

Goût banane
« Les préliminaires avaient déjà une saveur appréciable pour le joueur originaire de Saint-Louis » (DNA, 09/10/09)


Born to lose
« Pour lui, porter le maillot du Racing est lourd de sens » (DNA, 09/10/09)


Le journaliste qui s'est dépucelé avec Scarlett
« La première fois ne s'oublie pas, surtout quand elle correspond à la réalisation d'un fantasme » (DNA, 09/10/09)


Le joueur qui s'est dépucelé avec Josiane
« Il y a toujours une première fois, mais quand même. » (Marcos, L'Alsace, 13/10/09)


Neuchâtel Xanax
« Les joueurs de Strasbourg sont un peu démoralisés. » (Schürmann, entraîneur de Neuchâtel, arcinfo.ch, 10/10/09)


Jecroisquàpartirdelàilfautprendrelesmatcheslesunsaprèslesautres
« David Ledy au pas de course » (20minutes.fr, 13/10/09)


Ejaculateur non précoce
« Je ne suis jamais pressé avec les jeunes » (Pascal Janin, DNA 09/10/09)


Gothique
« Ma période la plus noire » (Marcos, L'Alsace, 13/10/09)


Marche funéraire
« Les bières des supporters en vente » (site officiel, 09/10/09)
.



Lu, vu et entendu


Toute première fois
« La première fois ne s'oublie pas » (DNA, 09/10/09)
Cette place de lanterne rouge de L2 est donc inoubliable.


Service xamaximum
« Il ne s'agit évidemment pas de survendre ce qui n'est qu'un match amical. » (L'Alsace, 09/10/09)
Bien sûr, surtout au vu de la demi-page qui suit cette phrase.


Bois de Boulogne
« Marcos translucide » (DNA, 09/10/09)
Certains Brésiliens sont plutôt de lucides trans.


Coaching ésotérique
« Itou pour Kébé » (DNA, 09/10/09)
Encore un remplacement farfelu de Janin.


Espèce d'icône naze
« Gilbert Gress est une icône pour Xamax » (cieletblanc.com, 09/10/09)
Les maisons de retraites alsaciennes n'ont donc pas le monopole de l'idolâtrie.


Exhibitionnistes
« L'occasion de se montrer » (L'Alsace, 09/10/09)
Et vu le nombre d'impairs...


Nouvelles stars
« Voir Cassard ou Lacour être assis dans le même vestiaire, c'est énorme. » (Farès Brahmia, 09/10/09)
Le pauvre garçon s'évanouira de bonheur quand Pichot ira s'asseoir à côté de lui.


Bis
« Voir Cassard ou Lacour être assis dans le même vestiaire, c'est énorme. » (Farès Brahmia, 09/10/09)
Enorme ? Et encore, t'as pas vu Zenke.


Slim Fat
« Zenke en cure d'amincissement » (DNA, 09/10/09)
Passé d' « amaigrissement » à « amincissement » en moins de 15 jours : il est sur la bonne voie.


Dribbleur fou
« Ce que je n'accepte pas, ce sont les attaques personnelles. » (Marcos, L'Alsace, 13/10/09)
Ne t'inquiète pas, on n'en a plus vu à la Meinau depuis le départ de Chahir.


Open de Romandie
« Neuchâtel sans ses internationaux » (L'Alsace, 09/10/09)
C'est un peu comme Roland sans Garros.


L'orthographe pour les nuls
« Session de rattrapage » (DNA, 09/10/09)
Pour apprendre à écrire « session » ? (cf. la semaine au crible du 25/09/09)


Quand on a que Matmour
« Matmour perçoit des signes qui ne trompent pas » (DNA, 09/10/09)
Il croit qu'il y a une fille qui habite chez lui ?


Nécessaire et suffisant
« Il faudra aux coéquipiers de Bezzaz au moins un nul pour valider leur billet pour l'Afrique du Sud. » (site officiel, 12/10/09)
La sélection de Yassine est donc assurée.


Géopolitique
« Pour la Serbie, c'est une première en tant que pays indépendant » (Milovan Sikimic, site officiel, 12/10/09)
En effet, souvenons-nous qu'en 2006, la Serbie était encore sous le joug du terrible Montenegro.


Force 4
« A consommer avec modération - L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. » (site officiel, 09/10/09)
Avec le Racing, il n'y a jamais eu besoin d'alcool pour avoir la gueule de bois.


Certificat d'authenticité
« Les verres sont également en vente séparement (4€ le verre). » (site officiel, 09/10/09)
Faits avec du verre véritable prélevé sur les genoux de Sikimic et les os de Gargorov.


Recyclage de vanne
« Il faut se dire qu'en buvant 5 millions de canettes, on peut s'acheter un bon joueur. » (takl, racingstub.com 06/10/09)
Un bon Kuyt, par exemple.

Métal Furlan

28/04/2008 23:23
1.055 lectures
Ca va mal, chimiste.

Notre apprenti Nicolas Flamel n'aura pas réussi à transmuter le plomb en or.

Le roi Midas n'a pas eu de pot et aura bien mérité son bonnet d'âne.

Le Racing ou la machine à cauchemarder...

RIP

http://li.an.free.fr/blog/images/2006/metal.jpg

Les videos live du Ben Folds Five

10/11/2006 16:20
1.028 lectures
Grâce à l'aide précieuse d'une tête chercheuse, j'ai réussi à mettre la main sur des vidéos live épatantes du sous-estimé groupe US Ben Folds Five.

Ben Folds Five, cékoidonkidilui ?

Emmené par le sémillant Ben Folds et ses splendides polos à rayures, le Ben Folds Five est (comme son nom l'indique) composé de trois jeunes gens qui reprennent le principe du power trio, mais un power trio duquel on aurait expulsé manu militari la guitare pour la remplacer par un... piano – ce qui fait furieusement ressembler l'ensemble à une formation de (euh) jazz.

Ce sont cependant des pop-songs que commet le BFF – et pas n'importe lesquelles.
Si on peut ne pas être (comme c'est mon cas) entièrement convaincu par leurs balades sirupeuses qui évoquent (hum) Billy Joel, en revanche leurs morceaux les plus énergiques brillant par leurs textes iconoclastes et leurs mélodies quasi-punkoïdes les rapprochent plutôt du Supergrass des débuts, voire de l'actuel Spinto Band.
Hautement recommandable donc.

Pour la petite histoire, le Ben Folds Five a sévi dans les années 90 avant de splitter en 2000 et a sorti 3 albums.

Comme j'ai envie de montrer que moi aussi je sais mettre des vidéos sur mon stublog (eh ouais), je propose 3 extraits d'une prestation live du Ben Folds Five que je trouve absolument ébouriffante.


Première chanson : "One Angry Dwarf And 200 Solemn Faces", un classique du groupe.
Et bien sûr des lyrics à mourir de rire ("Kiss my ass goodbye"..."You'll be sorry one day yes you will"...)

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Deuxième morceau : une version presque jazzy de "Song For The Dumped". L'intro est excellente, les paroles toujours aussi crêtines et jouissives (je me suis surpris à fredonner "Gimme my money back you bitch" sous la douche"...), la fin est délirante. Fuck you too !

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En dessert, ce qui fut un quasi-tube : "Battle Of Who Could Care Less". Si cette chanson prouve les déviances billyjoelisantes du groupe (beurk), la mélodie lumineuse et le refrain imparable emportent le morceau. Et en plus "you're all dressed up like the Cure"...

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Voilà, j'espère que ces 3 petites chansons vous auront plu.

La semaine prochaine, un autre géant du piano : Vincent Delerm.
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