Le Racing Club de Lens, le topic Sang & Or
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ricalewis67J'ai tendance à croire que c'est mauvais signe, car si c'était positif, nul doute que le club aurait fait l'annonce le plus vite possible -
Aréola (PSG) et Tisserand (Monaco) devaient être encore prêtés à Lens cette saison. Le premier devrait finalement rejoindre Bastia alors que le second a fini à Toulouse.
On peut presque en déduire que c'est cuit... -
Le CNOSF a donné un avis favorable à l'accession en L1.
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Avis favorable du CNOSF pour le RC Lens (y a du Paco Rabanne chez certains ici :D)
http://rmcsport.bfmtv.com/info/635911/avis-favorable-cnosf-l-accession-rcl/ -
Coup de chance mais il faut attendre la décision de la LFP.
Coup dur : Le gardien lensois, qui devait être à nouveau prêté par le PSG à Lens, va s’engager avec Bastia, sans attendre le verdict du CNOSF. -
L'avis n'est que consultatif, même si, le plus souvent, les instances suivent le CNOSF. Néanmoins, on rigolera bien si Lens se retrouve en cessation de paiement au milieu de la saison.
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N'empèche, etnre le cas RC Lens et le cas Luzenac, en suivant ça "de loin" on peut effectivement penser qu'il y a deux poids / deux mesures au CNOSF. Le RC Lens s'est présenté avec un budget remanié on ne sait trop comment suite au vriement "bidon" de 10 ME (rien que ça), et reçoit un avis favorable... Quant à Luzenac, les voilà interdit ne monter pour un petit trou de 800.000 le 3u Juin, parait-il bouché depuis. Bizarre quand même, y a baleine sous gravier là...
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C'est sûr que ça semble plus facile à colmater 800 000 €, mais il y a jurisprudence Valenciennes : Martel a dû réussir à gratter à droite et à gauche pour un club qui attire bien plus de monde et de sponsors que Luzenac. Sans connaître les dossiers, difficile de comparer. En tout cas, les clubs nordistes ont chaud en ce moment.
Par contre j'ai mal pour les supporters du Mans si la FFF suit la décision du CNOSF... -
C'est clair que ça a dû bien magouiller dans les coulisses.
Sinon, la rumeur enfle : Martel et Kombouaré pourraient être rapidement débarqués par leur sultan azéri, ce qui expliquerait pourquoi Areola et Tisserand se seraient fait la malle (ils avaient un accord moral comme quoi ils devaient être entraînés par Kombouaré).
Le feuilleton est loin d'être fini, à mon avis et le championnat débute dans 2 semaines. -
Lens en L1 , c'est fait ... à 50 %
Il faut l'accord du comité exécutif de la FFF, qui suit souvent l'avis du CNOSF, mais pas toujours. J'ai lu que la FFF/DNCG veux peu à peu se détacher du CNOSF qui ne juge pas la situation "selon des éléments objectif" comme il était écrit.
La FFF peut vouloir marquer son désaccord avec la CNOSF en faisant de Lens un exemple. Si Mammadov n'a pas injecté l'argent la FFF n'acceptera sans doute pas je pense. -
C'est sur que la partie n'est pas encore gagnée pour Lens même si ils ont franchi une étape importante.
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Le RC Lens jouera bien en Ligue 1 la saison prochaine
En proie à des difficultés financières , le club lensois avait d'abord été contraint de rester en Ligue 2 malgré son bon classement, la saison dernière. Lundi, la FFF a validé sa montée dans l'élite du foot français.
Finalement, les Lensois pourront jouer dans la cour des grands. La Fédération française de football a validé la montée de Lens en Ligue 1, lundi 28 juillet. Le club, en proie à des difficultés financières, avait d'abord été contraint de rester en Ligue 2 malgré son bon classement, la saison dernière.
"Le Comité exécutif de la Fédération française de football (...) a décidé d’accepter la proposition de substituer à la mesure d’interdiction d’accession sportive en Ligue 1, une limitation de la masse salariale du club et/ou de recrutement contrôlé", [i]a indiqué l'organisme dans un communiqué mis en ligne sur le site de la Fédération. "Le Comité exécutif demande dès lors à l’organe compétent, la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) professionnelle, de se réunir dans les meilleurs délais afin de déterminer les mesures appropriées à la participation du RC Lens à la Ligue 1."[/i] La Fédération a ainsi suivi un avis rendu vendredi par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Un objectif : la dixième place
Pour Gervais Martel, le président du RC Lens, l'actionnaire majoritaire azerbaïdjanais du club, Hafiz Mammadov, a contribué à sortir le club de l'impasse "en apportant du cash". "C'était une décision importante à faire, essentielle", a-t-il expliqué à l'AFP samedi. "Il en a apporté un certain nombre, mais ce n'est pas le plus important. Le budget de Lens sera garanti sur l'année. Et il n'est pas impossible qu'Hafiz refasse un geste en janvier avant le mercato."
Dans son dossier, transmis à la DNCG et au CNOSF, le club vise la dixième place. Un objectif d'autant plus ambitieux que le RC Lens devra s'accommoder de restrictions. "Il va falloir s'accrocher car on va jouer 38 matches à l'extérieur [à cause des travaux au stade Bollaert]. Il faut se retrousser les manches", a concédé Gervais Martel.
FranceTVInfo -
10ème place... :)
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Au moins dans un an au vu des résultats et des finances on verra clairement qui avait raison....ainsi d ailleurs qu a VALENCIENNES.
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Ils joueront leur rencontre à domicile à ...Amiens
Footnat -
Les Amiénois vont jouer sur un champ de patates, c'est bon pour nous ça :D
C'est quand même bien triste qu'un club comme ça subisse des soucis financiers. Et ce qui semble écrit d'avance c'est que dans un an ils seront encore plus dans la merde et seront au bord du dépôt de bilan avec un stade rénové qui coûtera des millions à Lens. C'est le moment que choisira Dayan pour refaire son apparition et encaisser son chèque qui lui permettra a nouveau de vivre un an. -
Ils anticipent la fusion Norpac-Picardie.
C'est Titine qui va être contente :) -
Lens repassait devant la DNCG aujourd'hui, après la décision du CNOSF. Résultat, la montée est validée, mais le club est interdit de recrutement, Mammadov n'ayant toujours pas versé les 4M€ promis lors de l'audition de conciliation...
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Pitoyable...
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Après ce nouvel épisode, je persiste à penser que l'ambassadeur d'Azerbaidjan est intervenu auprès du ministre des affaires étrangères pour qu'il fasse le nécessaire auprès du CNOSF et de la FFF.
Et le CNOSF s'est contenté d'une promesse en bois....Ca me rappelle Alassane SOW et la commission d'appel de la DNCG tout au long de l'année 2010...C'était la même fausse naiveté..... -
On peut presque dire de l'escroquerie ...
Une question me taraude :
Ne peuvent-ils plus être sanctionné ? ( du style, points en moins pour démarrer le championnat ) -
Bonne question Canto !
En cas de "communication d'informations inexactes" à la DNCG il y a des sanctions notamment retrait de points...Mais lorsque ces informations sont communiquées au CNOSF je ne suis pas convaincu qu'une sanction soit possible....
Et pour te dire le fond de ma pensée, dans cette triste histoire c'est le CNOSF qui mériterait une sanction ! -
athor a écrit, le 05/08/2014 20:11 : Lens repassait devant la DNCG aujourd'hui, après la décision du CNOSF. Résultat, la montée est validée, mais le club est interdit de recrutement, Mammadov n'ayant toujours pas versé les 4M€ promis lors de l'audition de conciliation...
Il prend exemple sur un certain F.S.
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Lens ne passera pas l'hiver. C'est en tout cas ce qui ressort de l'article de la voix du nord :
Citation: Football - RC Lens : où sont les millions de Mammadov ?
Publié le 09/08/2014
Hafiz Mammadov a longtemps prospéré à l’ombre du pouvoir en Azerbaïdjan, 127e pays sur 177 à l’index de la corruption de Financial Transparency. Il a bâti depuis 1998 un conglomérat, Baghlan Group, qui rayonne dans le pétrole, le gaz mais aussi dans les transports (trains, taxis, bus), les travaux publics… Seulement, l’homme apparaît plus fragile que prévu, comme le soulignent ses actuelles difficultés financières. Passagères ?
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1. Manne en mer Caspienne
En 2010, Hafiz Mammadov monte avec deux partenaires un énorme projet d’exploitation des champs pétroliers de Gum Deniz (4,5 millions de tonnes) et gaziers de Bahar (entre 18 et 25 milliards de mètres cubes) en mer Caspienne. Baghlan Group FZCO fonde une société partagée avec Greenfields Petroleum Corporation de Houston et Rafi Oil FZE de Bakou. Bahar Energy Limited (BEL), enregistrée à Dubaï, comptera sur 80 % des revenus, SOCAR, la société pétrolière d’État, 20 %.
Quand Rafi Oil se retire du projet en avril 2012, Baghlan Group Limited (la holding d’Hafiz Mammadov basée sur la zone franche Jebel Ali à Dubaï) fonce sur l’opportunité de racheter 33,33 % des parts pour 150 millions de dollars (112 M€). Mammadov a-t-il présumé de sa puissance, de ses ressources et de ses liquidités ?
2. Un emprunt risqué de 150 M$.
Sa filiale, Baghlan Group FZCO (dont le site Internet est curieusement en dérangement depuis peu), contracte un emprunt obligataire de 150 M$ le 27 juin 2012 à un taux hors norme de 14,75 % et une échéance rapide à trois ans (27 juin 2015). Ce produit risqué est contracté auprès d’Aquarius investments Luxembourg sur le marché des obligations des Îles Caïman. Il est suivi et garanti (bookrunning dans le jargon) par BNP Paribas et Pasha Bank (de la puissante famille Pashayev, nom de jeune fille de Mehriban Aliyeva, l’épouse du président de la République depuis 2003, Ilham Aliyev).
Le taux est usuraire, la confiance ne règne pas à l’évidence mais les soutiens restent solides…
3. Le défaut de décembre
Le 27 décembre 2013, Baghlan Group fait défaut à l’une des quatre échéances annuelles de l’emprunt, 19 M$ (18 871 875 $ exactement soit 14,06M€). On ne l’apprend que le 2 avril 2014 quand l’agence de notation Fitch dégrade soudain la note du groupe de Mammadov, de B à l’infamant RD (restricted default), cessant même sa notation. Au secours !
Peu avant, le 12 mars 2014, un courrier signé d’Hafiz Mammadov, président du conseil d’administration de Baghlan Group FZCO, tente de rassurer le marché des Îles Caïman, le garant et agent payeur BNP Paribas. « Le retard du paiement d’échéance a été conditionné par le fait que nous avons été confrontés à des difficultés dans le recouvrement de créances. Baghlan Group est de nouveau capable de faire face à sa dette », se justifie-t-il. Il signale avoir assumé une partie de la dette (7933500 $ – 5,914 M€ – le 7 mars 2014) et promet le reste « rapidement ». Ce qui n’est pas le cas.
4. Un manque de liquidités
Rien n’est réglé, nous indique un communiqué du 23 juillet 2014 de Greenfields, le partenaire de Baghlan dans l’affaire de la mer Caspienne. Sa filiale, Greenfields Petroleum International Corporation (GPIC), déclare avoir versé « environ 16,5 millions de dollars (sur 21 désormais) pour faire face au défaut de son coactionnaire dans Bahar Energy ltd depuis le 1er janvier 2014 ».
John W Harkins, président de Greenfields, se montre « déçu que Baghlan se soit montré incapable de financer sa part du projet Bahar ». Hafiz Mammadov a donc une nouvelle dette de 16,5 M$ – 12,3M€ (avec un intérêt de 4 % d’ailleurs)… On comprend que dans ce marasme, il ait d’autres chats à fouetter que le RC Lens et que chaque million compte pour refaire surface. Ce trou est-il passager ou correspond-il à une disgrâce ?
5. Soucis à Bank of Azerbaijan
La fameuse Bank of Azerbaijan, qui appartient à des membres de la famille d’Hafiz Mammadov (ses fils Kanan et Sanan, son frère Mubariz), souffre également d’un manque de liquidités depuis la même époque, sans qu’on puisse faire le lien, et malgré une recapitalisation. La Banque centrale d’Azerbaïdjan a dû intervenir en mai, après des plaintes de clients incapables de retirer de l’argent de leurs comptes. Or c’est elle qui devait apporter les financements, 10, puis 4 millions d’euros au RC Lens…
Que venait donc faire cet Azéri à Lens ?
Au cœur du bassin minier, c’était donc presque un exploit de vendre les terrils du 11/19 comme la tour Eiffel ou la corniche de Monte-Carlo ?
L’histoire officielle raconte que Gervais Martel entend parler par hasard de Hafiz Mammadov dès 2012. Le président lensois (qui ne l’est plus depuis quelques semaines mais envisage de le redevenir rapidement) contacte un ami, loueur de yachts. L’homme poireaute dans la villa du milliardaire azerbaïdjanais sur la Côte d’Azur. Son richissime client préfère regarder la fin d’un match de football à la télévision. Martel rencontre Hafiz Mammadov un peu plus tard, à Cannes : il lui vend un public en or, le titre de 1998, une demi-finale de la Coupe de l’UEFA (2000) qui s’achève les armes à la main contre Arsenal. Mammadov écoute. On parle d’une histoire humaine. On promet de se revoir.
Martel met alors le paquet pour séduire l’homme d’affaires jusque dans son pays. Il s’annonce avec quelques fidèles dont Jean-Pierre Papin qui joue les ambassadeurs du club. Ballon d’or à la main. « Mammadov était scotché de me voir », témoigne l’ancien attaquant.
Fier de l’intérêt qu’il suscite, l’Azerbaïdjanais est mandaté par son gouvernement pour véhiculer l’image de son pays à l’étranger. Ce n’est pas gagné. C’est aussi un amateur d’art qui rêve d’ouvrir une antenne du Louvre à Bakou. En novembre 2013, Mammadov fait d’ailleurs ouvrir le Louvre-Lens (entre 22heures et minuit) pour une visite privée avec quelques pontes politiques locaux dont le président du conseil régional, Daniel Percheron. On flatte alors le bienfaiteur du Racing reçu presque comme un chef d’État. Il aurait eu tort de s’en priver.
FRÉDÉRIC RETSIN
@alfredo71
je crois que la diplomatie Azérie n'a même pas eu à intervenir. Un savant mélange de lobbying, copinage & médiocrité ont suffi à Martel à maintenir son club dans une division ou il n'est pas financièrement capable d'évoluer. Je ne serais d'ailleurs pas étonner qu'un grand élan politico-populaire se mette en place pour sauver la club le plus populaire du foot français, élément indestructible du patrimoine nordiste et ce dès 2015.
Autant je ne blâme par leur président complètement dépassé mais toujours passionné, qui finira surement pas mettre fin à ses jours plutôt que d'abandonner ce club. Autant la complaisance médiatique en premier lieu, autour d'un club structurellement déficitaire depuis des années et de son actionnaire qu'il serait flatteur de qualifier de douteux est effarante.
Ou quand une image d’Épinal & une liasse de billets exotiques aveuglent presse et décideurs. -
Si le RCL venait à casser sa pipe à la mi-saison, j'en vois bien un se faire couper les moustaches ( si tant est qu'elles soient vraies) d'autres perdre un "F" et un ou deux clubs revenir avec un surf sous le bras. Comme quoi prêter aux riches ne serait pas toujours une garantie!
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