Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Notre belle Alsace

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Flux RSS 1381 messages · 380.322 lectures · Premier message par meinauboys · Dernier message par sebi

  • D'un point de vue des pouvoirs (politique régionale, économie, ...) je suis d'accord.
    D'un point de vue culturel ? C'est pratiquement à chaque fois le premier argument mis en avant. Et personnellement je pense que la culture alsacienne, l'identité alsacienne existe bien au-delà d'une structure administrative.
  • J'aime bien l'exemple du Pays Basque car effectivement leur identité survit malgré l'absence de structure administrative. Mais ils se battent depuis des decennies pour en avoir un...
    Nous on en a un et on est sur le point de le perdre.

    Si on peut avoir à la fois l'identité et la structure administrative, c'est mieux.

    Même si je suis de ton avis que l'identité peut subsister à une perte de pouvoir décisionnelle, je comprends également l'argument selon lequel si on garde le pouvoir on peut mener à bien une politique de préservation de l'identité.
  • axis a écrit, le 23/10/2014 09:15 :
    La peur de certains c'est que dans 50 ans les nouvelles générations disent "je vais en vacances en ALCA, du côté de Colmar" plutôt qu'en Alsace. C'est pas essentiel mais je peux comprendre.


    Pas de risques, il y a des tas d'exemples en France, autres que le Pays basque déjà cité : Béarn, Sologne, Côte d'Azur, Dauphiné, Anjou, Bourbonnais, Flandres...


    axis a écrit, le 23/10/2014 09:15 :
    On ne concoit pas la vie de la même façon à Châlon qu'à Epinal ou encore à Sélestat.


    Ne dit-on pas que la diversité est source de richesse ?
  • Question de point de vue, ça peut aussi être source de problème.
    Mais on ne va pas disserter pendant 4h, la philo c'est en juin :)
  • Justement un débat sur ces questions sera organisé prochainement au Centre culturel alsacien de Strasbourg (5 boulevard de la Victoire à Strasbourg) sur le thème :

    L’institution régionale, pour quoi faire ?
    Vendredi 7 novembre à 18h30
    par Jean-Marie Woehrling
    http://www.centre-culturel-alsacien.eu/linstitution-regionale-pour-quoi-faire/

    "Début novembre le projet de restructuration des périmètres des régions aura été rediscuté au Sénat, lequel probablement répondra positivement à la demande alsacienne de conserver la région en l’état. Mais pour quoi faire ? Quelles sont les missions qu’une région Alsace maintenue devrait assumer et dispose-t-elle des pouvoirs et des ressources appropriés ?

    Sur ces deux points, on peut s’interroger : même si la région Alsace actuelle subsiste, va-t-elle effectivement mettre l’accent sur les points avancés pour la conserver ? : maintien de son identité linguistique et culturelle, renforcement de l’intégration rhénane et de la coopération transfrontalière avec les Suisses et les Allemands, sauvegarde du droit local, recherche d’une meilleure cohérence entre les différentes collectivités de la région, etc.

    A supposer que les élus de la région veulent effectivement orienter l’action de celle-ci vers ces questions, la région dispose-t-elle des pouvoirs et des moyens qui lui permettent de mettre en œuvre une politique alsacienne originale ? Sur ces deux questions, on peut avoir des doutes. On ne peut se satisfaire de conserver ce qui existe. Dans la perspective des élections régionales renvoyées à fin 2015, ne faudrait-il pas lancer un débat sur une nouvelle politique régionale et sur la revendication des compétences que cela implique ?"
  • Les Lorrains, ou au moins leur Président, veulent l'Alsace !!!

    Jean-Pierre Masseret, président de la région Lorraine : « Je ne laisserai pas l’Alsace seule »



    Jean-Pierre Masseret, président de la région Lorraine, sénateur PS, revient sur la réforme territoriale dans une interview à nos confrères de L’Est Républicain. M. Masseret juge que cette réforme « aurait dû être décidée dans les six premiers mois du quinquennat », mais assure qu’elle se fera quand même.

    Le président de la région Lorraine n’a pas perdu espoir, il veut encore croire à une « fusion » avec l’Alsace, telle que Philippe Richert et lui l’avaient initiée à l’époque. « Je ne laisserai pas l’Alsace seule, dit-il. Il y aura aussi Champagne-Ardenne. Il va falloir se montrer intelligent, dépasser les clivages, les postures. Avec Philippe Richert (N.D.L.R. : président de l’Alsace), nous avons géré le dossier loyalement, proprement, avec expérience et éthique. »

    À propos de la présence de la députée européenne (UMP) Nadine Morano, lorraine elle aussi, au rassemblement du 11 octobre à Strasbourg pour « une Alsace unie », M. Masseret souligne le « problème existentiel » de l’ancienne ministre sarkozyste.

    M. Masseret plaide surtout pour « de grandes coalitions », de l’UMP au PS, capables, grâce au scrutin proportionnel, de mener la fusion, « pour rapprocher les administrations et mettre en place les politiques ».

    Source : http://www.dna.fr/politique/2014/10/24/jean-pierre-masseret-president-de-la-region-lorraine-je-ne-laisserai-pas-l-alsace-seule
  • On est tout de même en droit de se demander pourquoi un tel acharnement à fusionner sa région avec l'Alsace.
    Ca m'étonnerait que ce soit par charité chrétienne.
    Et alors que depuis le début il nous joue du violon avec l'Alsace-Lorraine, fraternité, histoire commune et tout et tout, voilà qu'il prévient qu'il y aura aussi la Champagne...

    C'est un peu comme un gars qui tombe amoureux d'une fille, qui lui demande sa main et après 3 refus l'attrape par le bras et lui dit "maintenant tu vas m'épouser !". Tout cela est allé trop loin, je ne vois pas comment on peut envisager un avenir commun vu la méfiance qui se soulève de toute part.
  • source: http://www.dna.fr/actualite/2014/10/24/deux-senateurs-de-la-haute-marne-souhaite-une-fusion-lorraine-bourgogne-champagne-ardenne-franche-comte

    Réforme Territoriale

    Une idée de nouvelle grande région Deux sénateurs de la Haute-Marne souhaitent une fusion Lorraine-Bourgogne-Champagne-Ardenne-Franche-Comté

    Ce serait un nom de région à rallonge... LBCAFC? BFCCAL? Deux sénateurs UMP de Haute-Marne, Charles Guené et Bruno Sido proposent rien de moins que la fusion des régions Bourgogne, Lorraine, Franche-Comté et Champagne-Ardenne, selon nos confrères du Journal de Saône-et-Loire. Après que le Sénat a décidé d'exclure par amendement l'Alsace d'une fusion Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, MM. Guené et Sido présenteront à partir de mardi, au Sénat, un amendement en ce sens.

    Une méga-région que justifie selon la nécessité de créer des entités "stratèges", grandes et puissantes, capables de rivaliser avec de grandes métropoles et de s'insérer dans la compétition des eurorégions. Les deux sénateurs s'appuient sur des raisons historiques, économiques et logistiques. En vrac, MM. Guené et Sido citent les villes thermales, qu'on trouve un peu partout dans ces régions, de Contrexéville à Luxeuil-les-Bains, en passant par Bourbonne-les-Bains. Ils invoquent également "l'ensemble agro-alimentaire", et notamment la viticulture prestigieuse en Champagne et Bourgogne. Cette méga-région aurait selon eux de vrais compétences en matière nucléaire, grâce aux sites de Bure, de Valduc et Cattenom. Bien plus, un futur parc national entre Champagne et Bourgogne se trouverait sur un même territoire et les pôles universitaires de Nancy, Dijon, Reims, Troyes et Besançon pourraient jouer en synergie.

    Une région "multipolaire" sans polémique sur une capitale unique, plaident encore les deux sénateurs.
  • Moi je propose un modèle avec 1 région ! Là on sera très compétitif, et il y a aura beaucoup d'économie à la clef. :o)

    Qu'on arrête le massacre par pitié... C'est vraiment ridicule. Tout est prétexte pour rassembler telle ou telle région, parce que "tel argument bidon" ou tel autre.

    Faut tout "casser" pour tout "refaire", ça sert à rien de bricoler une réforme en 6 mois. Prenons le temps, 2-3 ans, pour tout refaire proprement, et redessiner des choses cohérentes, et à toutes les échelles.
  • Pour le gouvernement, c'est la très grande région, incluant l'Alsace, qui prévaut


    A quelques heures de l'intervention de Manuel Valls, Premier ministre, au Sénat, et de l'examen du projet de loi, portant notamment sur le périmètre des futures régions, c'est la très grande région incluant l'Alsace qui prévaut dans l'esprit du gouvernement.

    A Matignon, où l'on prépare l'intervention de Manuel Valls, ce mardi après-midi au Sénat, la conviction est faite aujourd'hui.

    "Ce qui prévaut, c'est la carte de l'Assemblée nationale. L'Alsace restera liée à Champagne-Ardenne et à la Lorraine" : c'est dans cet esprit que l'on aborde au gouvernement la nouvelle étape qui s'ouvre en fin d'après-midi au Sénat avec deux temps de débat et un vote mercredi en fin d'après-midi.

    L'Alsace, fait-on valoir à Matignon, est la seule à réclamer sa dissociation, demande portée par les parlementaires UMP et UDI (députés et sénateurs socialistes alsaciens étant pour une région Alsace-Lorraine). Demande appuyée par une motion votée par près d'une commune sur cinq de la région et relayée lors d'une manifestation à Strasbourg le 11 octobre.

    Ni les parlementaires lorrains, ni les parlementaires de Champagne-Ardenne ne réclament de dissociation, fait-on valoir dans l'entourage du Premier ministre. Par ailleurs, on considère à Matignon que les parlementaires lorrains sont acquis à la désignation de Strasbourg comme "capitale" de la future très grande région.

    Le scénario retenu aujourd'hui par Matignon est donc que l'Assemblée nationale aura le dernier mot, que c'est la carte dessinée en juin, qui lie Alsace-Lorraine et Champagne-Ardenne qui vaut. La position serait d'ailleurs la même sur la fusion Languedoc-Roussilon et Midi-Pyrénées, sur laquelle le gouvernement ne souhaite pas non plus revenir.

    Le 21 octobre, la commission spéciale du Sénat, mise en place après les élections de fin septembre, chargée d'examiner le projet de loi relatif à la délimitation des régions, avait proposé une nouvelle carte dissociant l'Alsace du reste de l'Est de la France.

    Dans son intervention au Sénat ce mardi après-midi, Manuel Valls doit tenter de redonner "sens et cohérence" à la réforme territoriale engagée par le gouvernement et lancée par François Hollande. Et pour cela, le Premier ministre a manifestement pris le parti de ne pas rouvrir la "boîte de Pandore".

    Christian Bach

    Source : http://www.dna.fr/actualite/2014/10/28/pour-le-gouvernement-c-est-la-tres-grande-region-incluant-l-alsace-qui-prevaut
  • C'est quand même gros d'imposer quelque chose à 3 régions et de dire que comme les 2 autres ne sont pas contre, la 3e n'a pas le choix.
  • C'est le principe qui a été adopté pour les départements qui voudraient changer de région. Il y a le cas du Gard, par exemple, dans l'actuel Languedoc-Roussillon, et qui avec la fusion annoncée avec Midi-Pyrénées voudrait rejoindre PACA. Il faudra que les 3 instances, département, région actuelle et région future soient d'accord.

    Et franchement avec Strasbourg capitale de cette future région, ça sera bien.
  • tomifan a écrit, le 28/10/2014 14:15 :

    Le scénario retenu aujourd'hui par Matignon est donc que l'Assemblée nationale aura le dernier mot, que c'est la carte dessinée en juin, qui lie Alsace-Lorraine et Champagne-Ardenne qui vaut. La position serait d'ailleurs la même sur la fusion Languedoc-Roussilon et Midi-Pyrénées, sur laquelle le gouvernement ne souhaite pas non plus revenir.


    Quelle ouverture d'esprit... Vive la démocratie...

    Dans l'histoire, le Sénat il sert à rien donc ? Il vaut mieux le supprimer alors aussi, ça fera diminuer le nombre d'élu, et ça ne change rien à l'histoire. :-w
  • Mais cela fait des années que c'est comme ça et que la question de l'utilité du sénat se pose.

    Quand le sénat et l'assemblée nationale sont de la même couleur politique, le sénat peut apporter des modifications qui peuvent être validées en lecture finale à l'assemblée, mais avec des couleurs politiques différentes, c'est beaucoup plus rare.
  • Dites si je me trompe, mais le Sénat n'a jamais voté l'Alsace seule. C'est la commission des lois du Sénat qui a proposé ça, je crois que ce n'est pas tout à fait pareil.
  • Oui je crois bien, de la même manière que la commission des lois de l'assemblée avait proposé l'ALCA et Nord-Picardie.
  • Le Sénat rejette la méga région et garde l’Alsace toute seule

    Le Sénat vient de rejeter à la fois l’amendement demandant la grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne et celui visant à rétablir une région Alsace-Lorraine. Les sénateurs confirment ainsi leur volonté de défendre la carte à quinze régions, dont l’Alsace seule, produite par la commission spéciale.

    DNA
  • Ca ne durera pas. Dès le retour l'assemblée nationale, retour de l'ALCA.

    J'ai entendu un journaliste ou éditorialiste sur France Inter ce matin qui évoquait ce vote et qui a parlé d'élus alsaciens disant "le peuple alsacien."
    le journaliste ne s'est pas privé de rappeler qu'il n'y a qu'un seul peuple : le peuple français.

    Je crains que ce refus de fusion d'une partie des élus ne détériore l'image de l'Alsace dans le reste de la France.
  • Même le Stub avait relayé cette fausse dépêche il y a quelques pages : le député Hetzel avait revendiqué un "peuple d'Alsace", puis le Premier ministre a feint de comprendre "peuple alsacien".
    Pourtant certains événements historiques font mention du "peuple de Paris" ou de "peuple de gauche" (simples exemples).

    Personne ici, en dehors de quelques rétrogrades, ne nie l'appartenance des Alsaciens au peuple français.
    Si certains leaders d'opinion veulent le (faire) croire, cela ne serait que persister dans l'erreur...
  • Il faut arrêter avec cette polémique de "peuple Alsacien". Le seul à avoir employé ce terme c'est VALLS qui répondait à Hetzel qui lui parlait du "peuple d'Alsace".
  • @kitl: je me disait aussi que toutes ces associations qui soutiennent le "peuple tibétain" qui fleurissent ci et là n’était qu'arnaque ... puisqu'il n'existe pas de peuple tibétain, mais qu'un seul peuple chinois merci de nous éclairer ;)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Peuple
    Citation:
    Dès lors, la réponse à la question «Qu'est-ce qu'un peuple ?» n'est jamais neutre ou objectivable. Deux écoles, française (à partir du XVIIIe siècle) et allemande (à partir du début du XIXe siècle), y ont répondu différemment, suivant des critères reflétant les événements politiques et sociaux respectivement vécus4 Ce n'est pas une définition objective, mais le produit d'une construction sociale. Les anthropologues et politistes critiquent cette notion en la mettant en perspective.

    La vision franco-jacobine est plutôt assimilatrice des colonies ethniquement non-latine qu'elle noie dans sa nation au nom de l'égalité républicaine , ça se voit au travers de la répression des langues bretonne/alsacienne/corse en passant pars les cours d'histoire pour les algériens à qui on leur apprenait que leurs ancêtres étaient gaulois (sic !)

    et puisqu'on est germaniques en Alsace, on a le droit d'employer les termes de "peuple rhénan" ... Attention toutefois a ne pas confondre "peuple" et "nation" ;)
  • Il y a un peuple français et il y a un peuple alsacien. Je ne vois pas où est le problème linguistique insurmontable. Valls et d'autres s'achèteront un Larousse et liront les différentes acceptions du terme pour s'en convaincre.
  • L’Alsace seule enterrée par Manuel Valls
    Les sénateurs alsaciens ont été surpris par l’attitude de Manuel Valls, hier au Sénat. Il s’est, certes, déclaré « attentif à l’évolution des débats ». Mais a annoncé qu’il déposerait un amendement pour rétablir la carte votée, en première lecture, par l’Assemblée nationale. Exit l’Alsace seule, mais aussi l’Alsace-Lorraine ?
    DNA
    http://www.lalsace.fr/actualite/2014/10/29/l-alsace-seule-enterree-par-valls

    Et encore une fois, c'est l'Alsace qui se fait marcher sur la gueule...
  • axis a écrit, le 23/10/2014 16:33 :
    J'aime bien l'exemple du Pays Basque car effectivement leur identité survit malgré l'absence de structure administrative. Mais ils se battent depuis des decennies pour en avoir un...
    Nous on en a un et on est sur le point de le perdre.


    Tu cernes bien le problème de l'identité alsacienne : aujourd'hui qui se bat pour cette dernière? Pas grand monde ! Et ça ce n'est pas la faute de Valls, de la Région ou encore du pape.
    L'Alsace ne veut, malheureusement, plus rien dire aujourd'hui. Qui parle encore alsacien à part les "anciens"? Personne ou presque.

    L'Alsace ou l'identité alsacienne disparait petit à petit et c'est pas les quelques gugus qui partagent des slogans "touche pas à mon Alsace" sur Facebook qui vont y changer quoi que ce soit.
    Et c'est pas non plus Paris qui est à l'origine de ce déclin mais bien le "peuple alsacien" lui-même (et j'en fais partie en ayant abandonné l'Alsacien que je parlais étant petit).

    Acceptons ce constat d'échec et battons-nous pour des choses hautement plus importantes.
  • rcsfan a écrit, le 03/11/2014 12:13 :

    Qui parle encore alsacien à part les "anciens"? Personne ou presque.

    L'Alsace ou l'identité alsacienne disparait petit à petit

    Et c'est pas non plus Paris qui est à l'origine de ce déclin mais bien le "peuple alsacien" lui-même (et j'en fais partie en ayant abandonné l'Alsacien que je parlais étant petit).


    Petit bémol à ton argumentaire.
    Quand on était en primaire, il nous était interdit de parler alsacien pendant la récréation.
    D'après moi ce n'était pas une consigne du "peuple alsacien", mais bien de Paris. :-B

    Donc ce n'est pas à cause des alsaciens que l'identité alsacienne se perd, mais bien parce qu'on nous y a un peu "aidé"...
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