Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La SIG

Chargement...

Flux RSS 8475 messages · 1.365.370 lectures · Premier message par rcsmick · Dernier message par chrisneudorf

  • Une équipe première toujours en course pour le triplé, des cadets en finale de la Coupe de France (lever de rideau des pros le 3 mai), des espoirs champions de France..


    Les espoirs sont champions !

    Pour la première fois de son histoire, le centre de formation de la SIG est champion de France ! Avant même d’avoir remporté l’indispensable dernier succès…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2012/03/Espoirs20142015-10...

    C’était le scénario le plus improbable. Sans même attendre le match de mardi contre le SLUC Nancy, Lauriane Dolt et ses joueurs sont devenus champions de France cet après-midi grâce à… la défaite de Gravelines à Pau (69-67) ! Avec quatre victoires d’avance sur le BCM à trois journées de la fin, les jeunes SIGmen ne peuvent plus être rejoints. Ils succèdent ainsi à… Gravelines au palmarès du championnat de France espoirs.

    En effet, les play-offs n’existant pas chez les espoirs, le titre est décerné à la fin de la saison régulière. Avec seulement deux défaites en 30 journées de championnat, Antony Labanca et ses coéquipiers ont dominé la saison, ne laissant presque aucune chance à leurs adversaires. Mais la saison n’est pas finie. Les SIGmen ont maintenant le temps de préparer sereinement le Trophée du futur qui se déroulera à Cholet fin mai. L’appétit vient en mangeant donc rien de plus normal de penser que le titre national leur donnera envie d’aller chercher ce trophée et de réaliser un doublé aussi prestigieux que rare. En effet sur les 25 dernières années, seuls trois clubs l’ont réussi : Chalon en 2013, Pau en 2002 et Dijon en 1999 et 1995.

    Félicitations au coach, Lauriane Dolt, et à ses joueurs mais aussi plus largement au directeur du centre de formation, Olivier Weissler, et à tous ceux qui travaillent à leur côté, au quotidien, qui ont contribué à l’obtention de ce titre.

    (Franklin Tellier / site officiel)


    Sinon mardi c'est derby pour la SIG qui a rdv sur le parquet de Nancy (4e) pour le dernier match de la 28e journée, tout en sachant que Nanterre nous a mis la pression dans la course à la première place en s'imposant ce week-end..
  • À Nancy, pour l’éternel derby

    Depuis les luttes héroïques des années 90 pour la montée en ProA, jusqu’à l’épique demi-finale de la saison dernière, les derbies entre Nancy et la SIG ont suscité bien des émotions. Nouvel épisode ce mardi (20h50, en direct sur Canal+ Sport, live score sur sigbasket.fr) entre le leader et le quatrième de la ProA.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2014/12/SIG-NANCY-011214-0...

    Entre le SLUC Nancy et la SIG, c’est une vieille histoire, un éternel recommencement. Et dans ces dernières saisons, le piment ne manque jamais. Des deux coaches qui se sont côtoyés au Mans – l’élève, Vincent Weisz, ancien entraîneur de… Strasbourg – aux joueurs qui ont joué dans les deux camps, en passant par l’affrontement d’internationaux célèbres (Flo Pietrus et Diot en l’occurrence), sans oublier les supporters, il y en a toujours eu pour tous les goûts.

    « Une belle empoignade en vue »

    Et le derby de l’Est qui se pointe demain, ne changera pas la donne. C’est une nouvelle féroce bataille qui s’annonce au Palais des sports Jean-Weille. « Une belle empoignade », selon Vincent Collet qui a étudié des chiffres qui en disent long sur les deux équipes qui seront face à face.

    Et le coach d’égrainer : « Sur les cinq derniers matches, Nancy a marqué 82,2pts marqués, nous 84,2. Ils ont concédé 74,4pts à leurs adversaires, nous 74,2. Et chaque équipe a gagné quatre matches sur cinq. Les Lorrains sont dans une bonne phase et le retour de Keydren Clark après celui de Gladyr la semaine dernière les rendra plus dangereux encore ».

    Sur l’ensemble de la saison, les chiffres diffèrent un peu, ce qui explique aussi l’écart au classement où la SIG domine toujours même si la menace de Nanterre reste féroce. Autre chiffre, plus inquiétant pour Collet, « les 14 prises au rebond offensif pour un total de 38,7 par match qui font du SLUC le n°1 de la ProA ». L’explication ? « Le décalage de Florent Pietrus au poste 3 avec Reid en poste 4, Falker en poste 5, leur donne une écrasante domination au rebond. Il est probable que le retour de Clark repositionnera Pietrus en poste 4. On verra peut-être les trois grands moins longtemps ensemble ».

    Pour la SIG, qui a retrouvé Louis Campbell et Matt Howard – les deux ont participé à un scrimmage contre Bruxelles samedi – alors que Dragićević avait sauté deux jours pour soigner un mollet, le court déplacement en Lorraine se fera encore sans Romain Duport qui pourrait rejoindre le groupe samedi contre Gravelines. L’objectif sera bien sûr de conserver la première place. Même si le coach n’en fait pas une obsession. « Pour les playoffs, premier ou deuxième, ça ne change pas grand chose. La différence, c’est d’éviter Nanterre et Limoges avant une éventuelle finale. La vraie obsession se situera peut-être le 12 mai, lors de la venue de Nanterre… » Mais d’ici là, la situation pourrait bien se décanter.

    Rester performant à l’extérieur

    « Ce qui me semble plus important, c’est d’en gagner un des deux à l’extérieur, à Nancy ou à Châlons/Reims, et de battre Gravelines. Avec la difficulté que toutes ces équipes se battront jusqu’au dernier souffle pour intégrer des playoffs qui nous sont déjà acquis… » La SIG est, selon son entraîneur, en phase de développement pour être la plus performante possible en playoffs. « On a peu préparé le match cette semaine. On y a songé dimanche, et puis surtout aujourd’hui [NDLR : lundi]. Mais ce sera un match entre les joueurs et contre Nancy, ils veulent toujours gagner. Le retour de Clark qui nous a puni avec Nanterre va encore augmenter cette envie ».

    Victorieuse à l’aller (82-72) dans un match serré jusqu’au cœur du 3e quart temps, la SIG défendra surtout un bilan fabuleux à l’extérieur : 12 victoires en 13 matches. Voilà au moins une série à poursuivre…

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • La SIG gagne la bataille de l’Est

    Au terme d’une féroce bataille, la SIG a remporté son 13e succès en 14 déplacements : 65-78 ! Exceptionnel. Une fois de plus, c’est la défense et le collectif (21 passes) qui ont fait la différence même si Nancy, dominateur au rebond et… maladroit aux lancers-francs, peut se mordre les doigts de ne pas avoir fait mieux. Tout en contrôle (11 balles perdues seulement), la SIG a joué en leader.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/04/SIG_Bourg_00031.jpg

    Malgré le retour de Keydren Clark, Nancy débutait avec Flo Pietrus en poste 3. « Pour défendre sur Leloup », indiquait Alain Weisz. Mais c’est la défense de… la SIG qui prit d’abord le dessus, provoquant quatre balles perdues chez les Lorrains et le premier petit break : 4-9 (5e’). Howard avait inscrit les cinq premiers points, dont un panier à plus de 7 mètres et la belle agressivité de Dobbins avait donné quatre lancers francs à l’Américain.

    Une belle défense et beaucoup d’agressivité offensive

    Gladyr puis Duggins répliquaient rapidement derrière l’arc (10-9, 6’) et l’Ukrainien (12 d’évaluation en 11’) devenait aussi passeur pour Reid. Collet avait déjà fait appel à Campbell, Fofana, Lacombe, Toupane et… Dragićević qui trouvait ses marques à distance : 12-14 (8e’). Lacombe apportait son (trop) plein d’énergie et la SIG bouclait le premier quart avec une courte avance : 15-18.

    Mieux, sur une série de cinq points consécutifs de son joueur serbe, la SIG accentuait son avance (20-26, 13e’), mais Nancy haussait le ton. La bataille faisait rage et les sanctions tombaient plus régulièrement côté strasbourgeois malgré les protestations du public nancéien. Clark se montrait, Duggins aussi, mais ce sont surtout les grands gaillards, Pietrus en tête, puis Reid et Souchu, qui livraient une lutte féroce sous les paniers. Et si à la mi-temps Nancy menait logiquement la bataille du rebond (23 à 12 et surtout 11 offensifs à… 2), Howard ayant été contraint de rejoindre le banc après une sévère troisième faute, la différence aux passes décisives (11 contre 9) était aussi à l’avantage du SLUC. Plus surprenant…

    Revenus à 30 partout, les Nancéiens devaient toutefois laisser la SIG et Diot, qui finissait en trombe, à 31-36 au changement de côté.

    Un bon Fofana

    Dès la reprise, la SIG ne lâchait rien et sur deux lancers-francs de Traoré, pourtant en difficulté dans l’exercice (5 sur 12 pour le pivot strasbourgeois), le score passait à 34-42 (23e’). Gladyr prenait feu (8 pts de suite dont deux primés) mais les hommes de Collet résistaient (42-44). Au contraire, Dobbins enfonçait le clou derrière l’arc, Toupane filait en contre-attaque après un contre sur… Gladyr : 44-51. Mais c’est le petit Sene qui vint semer la panique dans la défense (7pts en trois minutes), finissant sous le cercle au nez et à la barbe de Fofana, au demeurant très précieux dans ce quart temps, qui commettait une faute en plus ! Et le petit meneur de poche réussit même le dernier rapproché, répliquant à Diot, au buzzer de la troisième période : 51-57.

    Rien n’était acquis mais la SIG était bien dans son basket. Lucide, en contrôle, à l’image d’un Campbell qui retrouvait ses sensations. Surtout, le trio d’intérieurs nancéien, impressionnant aux rebonds, passait à côté en attaque (3 sur 17 au tir pour Falker, fantômatique, Pietrus, 15 rebonds, tout de même, et Reid). La quatrième faute de Howard aurait pu compliquer les choses, mais Fofana était excellent, alors que Toupane punissait à trois points dès que Nancy fût passé en zone : 52-65 (36e’). Leloup prenait le relais et »tuait » le match, l’énorme activité défensive empêchant Nancy de se rapprocher. Les Lorrains avaient d’ailleurs rendu les armes, finissant en »small ball » avec Bigote et le jeune Thomas, reconnaissant la supériorité d’un leader décidément insatiable loin de ses bases… A la grande joie de la trentaine de supporters du kop qui avaient fait le voyage.

    Les réactions

    Vincent Collet : « Dans un premier temps, les deux équipes étaient sur la même tonalité, mais dans le quatrième quart, ils ont lâché. Longtemps, Nancy était engagé. Ce qu’on a vraiment bien fait, c’est de ne pas s’affoler dans leurs temps forts. A chaque fois qu’ils revenaient, on a marqué le panier qu’il fallait, fait le stop nécessaire et il y a eu un phénomène d’usure. Dans un match aussi intense, les rotations ont été très utiles. On a toujours fait la course en tête sans leur laisser la possibilité de s’enflammer. Psychologiquement, c’est dur de répondre quand on est comme ça. Ce qui me plaît, c’est qu’on a peu perdu la balle face à une défense très agressive. Et c’est peut-être le plus important. Ils ont dû très souvent jouer contre une défense placée ».

    Jérémy Leloup : « C’est bien d’avoir commencé le match en étant très agressif. On savait qu’ils allaient nous sauter à la gorge mais on a été très présents. Ça nous a donné du rythme derrière. On a été dominé au rebond offensif, surtout en première mi-temps, mais on a trouvé d’autres solutions. Les deux équipes étaient dans la même dynamique d’agressivité mais nous avons perdu moins de ballons. Et les balles interceptées nous ont donné des contre-attaques faciles. Mais il faut continuer à travailler car Gravelines viendra dès samedi avec le même état d’esprit ».

    Alain Weisz : « La défaite s’explique par plusieurs choses et pas seulement par les lancers manqués. On avait décidé de jouer chaque fois qu’on aurait pu en jeu rapide avec une grande présence au rebond offensif. On n’a pas eu beaucoup de jeu rapide parce qu’ils n’ont pas perdu beaucoup de ballons, mais on a eu beaucoup de rebonds offensifs, par Flo surtout, qui en prend 10. On a donc respecté notre plan de jeu. Sur le jeu placé, il nous manque des points au poste 5, qui a été catastrophique. Au point de jouer avec Flo et quatre extérieurs. Mais Strasbourg peut aussi jouer small ball et cela n’a pas été une grande réussite. Contre Strasbourg, il ne faut pas rater grand-chose. Reid a tenté des choses et il les a ratées, mais Falker a été un fantôme. Il a rechuté et n’a pas assumé ses responsabilités. Je pense que nous n’avons pas fait un mauvais match mais on a couru après le score et là, ils ont été très forts. Ils n’ont pas douté ».

    Karim Souchu : « Les lancers francs ont manqué, mais pas seulement. Strasbourg a été plus intense et on a perdu trop de ballons. Campbell fait pas un gros match mais à la fin, il marque le panier qui tue. Ce soir, c’était une répétition de ce qui nous attend à Dijon samedi. On aurait pu faire une bonne opération, en vue des playoffs, en gagnant ce soir ».

    Le classement

    1Strasbourg52
    2Nanterre51
    3Limoges47
    4Nancy44
    5Le Havre44
    6Lyon-Villeurbanne44
    7Dijon43
    8Gravelines-Dunkerque43
    9Châlons-Reims43
    10Paris-Levallois43
    11Le Mans42
    12Chalon/Saône41
    13Pau-Lacq-Orthez39
    14Rouen39
    15Cholet38
    16Orléans36
    17Bourg-en-Bresse34
    18Boulogne-sur-Mer33

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Une SIG privée de Traoré (entorse) mais qui pourra compter sur le retour de Duport et le soutien d'un Rhenus à guichets fermés.. ce soir contre Gravelines, adversaire qui joue gros dans la course aux PO.


    Contre Gravelines, en mode « patron »

    Le probant succès à Nancy a confirmé le niveau d’exigence des Strasbourgeois. Ils ne lâcheront rien d’ici la fin de la saison régulière. La venue de Gravelines, en quête d’une place en quarts de finale, ce samedi (20h, live score sur sigbasket.fr), pourrait en fournir une nouvelle preuve…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2014/05/SIG-Nancy-Playoffs...

    Dans les vestiaires de Gentilly, quelques instants après la victoire contre Nancy et devant les caméras de Canal+, Vincent Collet avait annoncé la couleur : « J’ai plusieurs satisfecit à vous adresser. Mais samedi, contre Gravelines, c’est dès le début qu’il faudra mettre la même intensité que ce soir ». Le coach n’avait pas aimé les entames des trois dernières sorties à domicile, contre Chalon, Le Mans et Dijon. A chaque fois, la SIG s’était mise en difficulté avant de réagir. Mais une fois au moins, contre Le Mans, la réaction est arrivée trop tard ou elle n’a pas suffi. Après l’entraînement de ce vendredi, il a relancé le débat. Rassuré sur la capacité de son équipe à être très concentrée à l’extérieur dès l’entre-deux, il se méfie du relâchement possible à domicile. « En même temps, c’est humain… Les joueurs ne sont pas des machines. En 2040, peut-être, quand le basket sera joué par des robots. Mais ce sera moins drôle… »

    Collet : « Tout commencera le 22 mai »

    Le match contre Gravelines, s’il est capital pour les visiteurs, ne sera en fait qu’un passage obligé pour la SIG. Même si Collet répète à l’envi que son équipe veut gagner tous les matches et que chaque défaite le contrarie. « C’est la fin de saison et toutes les équipes n’ont pas les mêmes choses à jouer. Il est très important pour le BCM, plus relatif pour nous. Il faudra donc nous adapter comme nous l’avons fait, plutôt bien d’ailleurs, à Nancy. Pour nous, tout commencera le 22 mai. C’est là que notre saison va se jouer… Tout le reste ne sera que des péripéties ».

    La confrontation de ce samedi, dans un Rhenus sans doute plein, sera pourtant un bel avant-goût des playoffs contre une équipe armée pour le top 8. « Gravelines est une équipe irrégulière dans la saison. Mais elle est bien meilleure en ce moment qu’en décembre et janvier. Elle a le niveau du top4 et elle serait sur le podium si elle n’avait pas connu ce gros trou d’air », estime l’entraîneur de la SIG.

    Sans Traoré, avec Duport

    Vincent Collet sait qu’il va y avoir du répondant en face. « Ils seront revanchards car on les avait nettement dominés à l’aller (NDLR : un impitoyable 19-44 à la mi-temps !). Gravelines est très athlétique à tous les postes. Le retour de J.K. Edwards lui donne de la force près du cercle, Graham Brown est aussi une ‘’bête’’, Aboudou et Morency, au poste 4, sont de vrais athlètes. Et chez les extérieurs, Albicy et Diabaté donnent de la vitesse, Pape Sy est très fort en percussion et Paul Harris est très athlétique pour sa position », décrypte encore le coach.

    Dans ce contexte, « l’absence d’Ali Traoré, victime d’une entorse à l’entraînement, sera préjuciable », selon Collet. Même si le retour de Romain Duport, encore à court de souffle par manque de compétition, sera le bienvenu.

    En attendant les playoffs, la SIG doit encore expédier les affaires courantes pendant un mois environ et six matches. Qu’elle ne négligera pas, bien au contraire. L’opération « développement » se poursuit à son rythme, pour parvenir à augmenter le niveau quand les matches couperets s’annonceront. Paul Lacombe confirme : « Vincent nous parle déjà des playoffs. Il voit loin ! Avant, toute la semaine était basée sur l’adversaire à venir, mais maintenant c’est élargi. On alterne les entraînements ciblés sur l’adversaire et ceux ciblés sur notre jeu. Ce sont des entraînements ‘’pour plus tard’’, basés sur ce qui peut encore faire progresser l’équipe pour la suite… et quand on parle de la suite on parle des playoffs ! Par exemple, contre Dijon nous avons montré des difficultés sur certaines choses. Les deux jours suivants le match, on a travaillé spécifiquement sur les situations où nous étions en difficulté pour corriger, améliorer et progresser ».

    D’ici un mois, elle aura, avec le rendez-vous de la Coupe de France à Paris, qui trotte déjà dans les têtes, l’occasion de se roder encore aux échéances décisives.

    Les espoirs à l’honneur

    Champions de France depuis le dernier week-end, les espoirs de la SIG rencontreront leur dauphin, Gravelines, en lever de rideau (coup d’envoi à 17h). A 19h45, ils recevront l’ovation du public et seront présentés un à un avant le match des pros. Un hommage sympathique et mérité.

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • La SIG qui gagne (encore), Nanterre qui perd, une soirée parfaite...!


    La SIG en démonstration

    Quelle soirée ! De la démonstration de force de la SIG contre Gravelines (77-58 et surtout 60-37 à la 35e’) à la déroute de Nanterre à Chalon (96-72), le leader a passé une soirée tranquille dans un Rhenus en fusion… Avec déjà, le regard porté sur les playoffs.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/04/SIG-BCM_024.jpg?w=598

    L’enjeu était bien moindre pour la SIG assurée de l’une des deux premières places alors que Gravelines était encore loin d’avoir son ticket pour les playoffs. Mais pour avoir retenu la leçon des entames « discrètes » à domicile, la SIG débutait bille en tête à l’image d’un Bangaly Fofana au four et au moulin, palliant parfaitement l’absence de Traoré, blessé. Un contre, une contre-attaque ponctuée d’un dunk, une passe décisive pour Diot et la SIG menait déjà 8-0 après quatre minutes.

    Fofana superstar

    Il est vrai que Gravelines s’était surtout heurtée à une défense intraitable. Dominatrice au rebond (50 à 32 au final, un record, dont 18 offensifs), présente sur les lignes de passes et contestant toutes les approches de son cercle, la SIG ne donnait rien. Et il fallut attendre 4’15’’ pour voir les premiers points du BCM. Monschau multipliait les changements et si Harris profitait de quelques ouvertures (8 pts sur les 10 du BCM dans le premier quart), les Strasbourgeois ne pouvaient que regretter quelques ballons perdus et une évidente maladresse extérieure (0 sur 7) qui l’empêchait de creuser un écart conséquent.

    Résultat : un petit 13-10 après dix minutes, puis 15-15 à la 13e’. Gravelines tentait même de jouer simultanément avec Brown et Edwards, ses deux pivots pour neutraliser Fofana. Mais sur les épaules de sa « grande tige », la SIG repartait de plus belle. Et comme Toupane, Lacombe puis Dragićević enquillaient coup sur coup trois primés, le score enflait sur la base d’un 15-2 qui enflammait un Rhenus comble : 30-17 (17e’). Surtout, Fofana continuait à un rythme très élevé (13pts à 100%) accumulant une évaluation de 20 en 15 minutes de jeu, quand Gravelines n’en proposait que 15 pour l’ensemble de l’équipe ! Diabaté secouait bien le cocotier du BCM mais au repos, les Strasbourgeois avaient gardé une belle marge : 33-22.

    La SIG ne relâche pas la pression

    Le début de troisième quart temps sera marqué par le mano a mano à distance de Matt Howard, très présent au rebond offensif, et Paul Harris. Le Strasbourgeois inscrivait six points de rang près du cercle, le Gravelinois plantait trois flèches à 6,75m de suite. La SIG maintenait l’écart (37-28, 23e’), puis filait à 48-31 quand l’intenable Fofana se remit à dominer dans les airs. Avec 17 points marqués dès la 25e’, il battait son record en carrière. Le précédent (16 points) datait d’il y a deux ans, avec Le Havre, contre… Strasbourg au Rhenus !
    Gravelines n’inscrira d’ailleurs que quatre paniers derrière l’arc dans la période (sur 9 tentatives) contre un piteux 0 sur 6 à deux points. La SIG avait fait le job et pouvait voir venir : 50-34…

    Insatiables…

    Mais il était dit que les hommes de Collet seraient insatiables, ce soir. Jusqu’au bout, grâce à sa longueur de banc, mais aussi à son sérieux et son jeu collectif. Gravelines était définitivement dans les cordes (60-37, 35e’) et la SIG pouvait faire entrer successivement Romain Duport (6 pts, 4 rebonds), Frank Ntilikina (un joli panier à trois points) et Antony Labanca pour un final en mode All Star Game, le BCM scorant… 21 points dans les cinq dernières minutes après n’en avoir totalisé que 37 en… 35 minutes ! Une démonstration…

    Les réactions

    Vincent Collet : « La domination intérieure a été très importante. Elle nous a permis de nous rassurer en attaque et notre entame en défense a été remarquable. Leur défense nous a gêné pendant un moment et nous a empêché de faire l’écart. Quand la balle a mieux circulé on a fait la différence. Et le rebond offensif a enfoncé le clou. Par Fofana, qui a plané sur ce match avec 29 d’évaluation et des stops défensifs énormes, puis par Matt Howard. Si on va chercher la victoire à Châlons/Reims, on sera en position idéale pour jouer une finale contre Nanterre ».

    Bangaly Fofana : « C’est une bonne performance au rebond en particulier et contre une bonne équipe, très athlétique alors que nous jouions sans Ali Traoré. On a essayé de se concentrer dès le début pour bien démarrer et ça nous a facilité le travail par la suite. Ma performance personnelle ? Je ne me suis pas posé de question et puis j’ai eu de la réussite. Je ne pensais pas qu’on dominerait à ce point une équipe aussi athlétique ».

    Christian Monschau : « Quand on fait jeu égal et qu’on est au contact, on est trop nerveux sur le banc. On a été très gêné dès le début. On conteste mal trois paniers à trois points en deuxième quart temps. Fofana a été déterminant des deux côtés du terrain. Il a été dissuasif en défense et très efficace en attaque et au rebond offensif pour leur donner des deuxièmes chances. L’écart final est normal ».

    Pape Sy : « Le match s’est joué dans les premières minutes. On n’était pas dans la dureté comme on l’avait prévu. Et quand on les laisse s’installer dans leur confort, on est punis. Ce n’est pas de perdre ici qui est décevant, c’est la manière. Ils ont déroulé leur basket et on n’a pas pu les en empêcher ».

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Une bonne préparation avant la finale de la Coupe de France, ce dimanche !


    Celle-là, il fallait la chercher !

    Dans un contexte particulièrement hostile, la SIG a décroché son 14e succès en 15 déplacements, à Châlons/Reims, coupeur de têtes cette saison (69-73) qui lui a causé bien des soucis. Une victoire du coeur et des tripes, pour une équipe magnifique, sans Campbell, qui n’a, comme toujours, jamais rien lâché !

    http://ccrbasket.com/Public/Images/Photo/2554/1_5.jpg

    Nikola Antic, le coach champenois, avait annoncé la couleur dans la presse locale : « On va leur tendre des pièges, et il faudra qu’ils nous montrent qu’ils méritent d’être premiers ! » Privée de Louis Campbell qui n’avait même pas fait le déplacement, préférant soigner une douleur au métatarse, la SIG avait donc lancé Toupane d’entrée. Traoré et Leloup l’avait mise sur orbite (0-4) mais dans une salle à guichets fermés, le CCRB trouvait en Mitchell puis surtout Mark Payne, véritable couteau suisse, des solutions offensives efficaces : 9-8 (5e’). L’agressivité champenoise compliquait la tâche des hommes de Collet qui allaient cumuler neuf pertes de balles dans la première période, alors que le rapport des fautes sifflées étaient étrangement au désavantage des Alsaciens pendant les dix premières minutes (7 à 3).

    Deux minutes qui font mal

    Collet ouvrait déjà son banc et Dobbins, puis Leloup derrière l’arc, provoquaient le premier break (9-13, 6e’). Fofana relayait Traoré et Nikola Antic appelait très vite le puissant Watkins pour stopper la « tige » strasbourgeoise. La SIG semblait maîtriser son sujet (10-15, 8e’) mais soudain, le jeu collectif se déréglait face à la défense champenoise. Précipitation, balles perdues, fautes… non sifflées – Howard était particulièrement malmené – et en deux minutes, Curry, qui venait d’entrer en jeu à la place de Lesca, mit le feu dans la raquette strasbourgeoise. La punition était immédiate et le 11-0 donnait un petit matelas à Châlons/Reims : 21-15.

    La 10e perte de balle de la SIG, dès la reprise, compliquait encore les choses, mais c’est par la défense, une fois encore, que les hommes de Collet se remirent dans le sens de la marche. Dragićević se montrait en attaque, Toupane scorait à son tour dans le corner, à l’angle zéro et de 24-17, la marque passera à 24-26 (16e’), puis 26-31 (17e’) quand Diot distribuait les caviars. Le CCRB revint à 31 partout mais les interceptions (8 dans la mi-temps) et l’efficacité à mi-distance (4 sur 9 à deux points extérieur) permettaient à la SIG de virer avec une petite avance : 31-37. Pas de quoi refléter un deuxième quart temps pourtant à sens unique à l’évaluation (1 à 31 !)

    Jeu de massacre…

    Ali Traoré présent des deux côtés du terrain, fit même grimper l’écart à dix points (31-41) et trois minutes plus tard, la situation n’avait pas changé (33-43, 24e’). Mais le CCRB grignotait grâce aux lancers-francs – 14 sur 15 dans le quart temps contre… 1 sur 2 à la SIG – et les sanctions tombaient toujours du même côté (12 fautes à 2 dans la période). Sur un tir manqué de Morandais, à zéro point jusque là, Dragićević était sévèrement sanctionné au rebond. C’en était trop pour Collet qui écopait d’une technique. Et Châlons-Reims se régalait sur la ligne pour passer un… 16-3 étonnant !

    Du coup, menée 49-48 à l’entame du dernier quart, la SIG se retrouvait plongée dans un combat de gladiateurs qu’elle se serait bien épargné. Mais avec beaucoup de cœur, avec un Antoine Diot qui haussait son niveau, et dans l’adversité la plus totale, la SIG reprenait les commandes (52-55 puis 54-59, 35e’). Pas de quoi inquiéter le tombeur de têtes – le CCRB avait déjà battu Limoges et bien d’autres dans sa salle – qui recollait à 65 partout. Un magnifique lay-up de Toupane, idéalement servi par Diot, redonnait l’espoir. Et malgré six échecs aux lancers-francs dans le final, la SIG décrochait son 14e succès en 15 déplacements et pris, sauf effondrement, une belle option sur la première place de la saison régulière.

    Les réactions

    Vincent Collet : « On a été indigent aux lancers sur des fautes volontaires, en fin de rencontre, mais on a continué à faire des stops, c’était l’essentiel. Ils ont peu marqué sur les dernières minutes. J’ai dit à mes joueurs qu’il fallait avoir un comportement adapté à cet arbitrage. On mettait trop les mains et on a bien rectifié sur les dernières minutes. Le match a été très intense des deux côtés et il fallait savoir se contrôler. Le seul regret, ce sont les lancers abandonnés qui auraient pu nous faire perdre. Lorsqu’on a retrouvé du jeu, en se passant la balle et en jouant plus large, on les a mis en difficultés. Leur agressivité nous avait fait trop dribbler et on a été plus statiques que d’habitude. La pression mise sur les shooteurs, Lesca et Morandais, a fini par être bénéfique. Mais nos difficultés, ce soir, sont vraiment venues de Châlons/Reims qui a très bien défendu et cela ne nous a pas été surpris. Avec ce match-là, on a bien préparé celui de dimanche ».

    Axel Toupane : « On savait qu’en venant à Châlons, ce serait difficile. Ils font une bonne saison et nous ont donné du fil à retordre. Mais on a toujours continué à nous battre et on a été récompensés à la fin. A la fin du premier quart, quand ils ont été euphoriques et très agressifs, on a été en difficulté. Puis on s’est remobilisés et on a géré pour rester dans le match. Ça s’est peut-être joué à l’expérience. On a sans doute eu plus souvent qu’eux des matches comme ça cette saison ».

    Nikola Antic : « On n’a pas fait un mauvais match et à deux minutes de la fin, il y avait encore moyen de gagner, mais aussi… de perdre. Ce soir, ça a penché de l’autre côté mais si c’est une déception, à chaud, on a vu un beau match de basket. Dommage que nous ayons perdu autant de balles en attaque ».

    Rémy Lesca : « On n’a pas eu la même maturité à s’adapter que face à d’autres adversaires prestigieux. Et c’est sans doute la défense de Strasbourg qui nous a fait déjouer. On fait des erreurs qui nous coûtent trop cher. A nous de nous rattraper à Paris ».

    Le classement

    1Strasbourg56
    2Nanterre53
    3Limoges50
    4Nancy48
    5Le Havre48
    6Lyon-Villeurbanne47
    7Gravelines-Dunkerque46
    8Le Mans46
    9Dijon45
    10Paris-Levallois45
    11Châlons-Reims45
    12Chalon/Saône44
    13Pau-Lacq-Orthez42
    14Rouen42
    15Cholet42
    16Orléans39
    17Bourg-en-Bresse37
    18Boulogne-sur-Mer35

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Inutile de faire de grands discours, comme dit une finale ça ne se joue pas, ça se gagne.. Allez la SIG !!


    (Finale de CdF SIG – Le Portel) Ils la veulent tous !

    La SIG a une occasion unique ce dimanche (18h30, en direct sur Sport+, live score sur sigbasket.fr) d’inscrire enfin, après deux finales perdues, son nom au palmarès de la Coupe de France. Le Portel, le petit Poucet, 8e de ProB mais vainqueur précédemment du Havre, du Mans, de Villeurbanne et de Limoges, est à sa portée. A condition de jouer à son niveau et de ne pas mésestimer l’adversaire.

    http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.uf...

    Sept équipes de ProB, parmi lesquelles la SIG à deux reprises, ont déjà atteint la finale de la Coupe de France. Mais jamais aucune d’elles n’a pu s’imposer. « On pourrait entrer dans l’Histoire en étant les premiers à perdre, plaisante Vincent Collet. Mais quand j’en ai parlé aux joueurs, ils ont tous bondi. Ce n’est pas ainsi qu’ils veulent entrer dans l’Histoire ».

    « Ne pas subir nos émotions »

    Vainqueurs de la Leaders Cup, idéalement placés avant le début des playoffs, ils ne sont pas rassasiés. Ce groupe vit bien et veut aller loin ensemble. Mais une finale sur un match sec reste forcément indécise. « Il faudra se focaliser sur les forces et les faiblesses de l’adversaire en essayant d’imposer nos qualités. Être sur des choses concrètes et rationnelles et ne pas subir nos émotions ». La recette paraît simple pour Collet, qui ne réfute pas le rôle de favori, persuadé que son groupe a les atouts pour l’assumer.

    Mais l’adversaire aussi a des atouts à faire valoir. Et pour avoir décortiqué avec son fidèle adjoint, Pierre Tavano, une série de rencontres du Portel, il ne s’attend pas à un match facile. « C’est une finale, et tout le monde aura très faim, c’est normal, poursuit le coach de la SIG. Le Portel possède la meilleure attaque de ProB, par les points marqués et les passes effectuées, elle a surtout la capacité à élever le niveau à chaque fois qu’elle joue contre un adversaire supposé plus fort qu’elle. Elle a tout de même battu quatre formations du top8 de ProA et elle peut le faire encore ».

    Qui sont-ils ?

    On a beaucoup parlé de l’avantage de la salle pour justifier les exploits des joueurs du Pas-de-Calais. « Je n’y crois pas beaucoup, au contraire. Elle a des caractéristiques qui lui ont permis de faire face à l’agressivité supérieure de ses adversaires. C’est une équipe qui se passe la balle, qui la met beaucoup à l’intérieur mais qui la ressort bien, aussi. De quoi faire respirer son attaque. Le deuxième élément, c’est les solutions proposées par le coach. Eric Girard a déjà montré par le passé et lors des exploits en Coupe, qu’il avait matière à trouver des solutions contre des équipes de Proa, à les faire déjouer, à varier les défenses et à poser des problèmes à tout le monde. De notre capacité à trouver des solutions face à ces défenses, à continuer à jouer, dépendra grandement l’issue de cette finale ».

    Si l’on connaît bien, à Strasbourg, le coach de l’Étoile sportive Saint-Michel, ses joueurs sont moins connus. Collet en parle : « Benoît Mangin est un bon meneur qui joue juste. En équipe de France juniors avec Antoine Diot, on l’appelait ‘’Mr Propre’’. Il est bon passeur (ndlr : 5e de ProA avec 4,6 en moyenne) et très adroit. Et puis les deux Américains ont le niveau de ProA. Ronald Ross, le meneur qui a remplacé Gurley, est passeur et efficace. Il a réussi un très bon premier match (NDLR : venu de Pitesti, en Roumanie, dont il était le meilleur meneur du championnat et un des top scoreurs) alors que Jakim Donaldson, le pivot, véritable point de fixation, qui est passé par Gran Canaria et le championnat d’Israël, donne trois passes en moyenne, ce qui est rare pour un intérieur. Chathuant est capable de scorer régulièrement à trois points (NDLR : il tire à 46% en championnat derrière l’arc) et j’ai été surpris par le niveau de Wojciechowski, issu du centre de formation de Gravelines ». On y ajoutera Rochford, un petit intérieur musclé, qui a remplacé Marquis, blessé, ou encore Cheriet et quelques joueurs de devoir. Surtout, tous les joueurs du Portel affichent des statistiques nettement plus alléchantes en Coupe de France qu’en ProB, preuve évident de leur capacité à se surpasser dans les grandes occasions.

    L’occasion est trop belle

    Vincent Collet et sa troupe, encouragés par près de 800 supporters qui feront le déplacement et qui « s’opposeront » amicalement aux 1500 fans venus du Nord, savent que ce dimanche pourrait être « un grand moment pour le club, avec la finale des cadets et celle des pros ». Un succès pourrait être « un accélérateur, car nous voulons ajouter des lignes au palmarès. On fait de bonnes saisons depuis trois ans, mais cela ne sert pas à grand chose si on ne gagne pas de trophées », insiste le coach.

    L’occasion est trop belle. « A condition que nous soyons nous-mêmes ». On ne leur en demandera pas plus, mais il ne faudra surtout pas en faire moins…

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Victoire de la SIG contre LE PORTEL 87-74 en coupe de France. Victoire construite dans le 4ème quart-temps. LE PORTEL belle équipe de Pro B a fait jeu égal pendant 30 mn.
  • Déjà le 4ème titre de la saison pour le club, après la Leader's Cup, le titre de champion de France des espoirs et la coupe de France des cadets. En espérant un grand chelem national dans quelques semaines !
  • Que du bonheur, un grand merci à Collet et ses hommes, aux cadets et aux espoirs, qui font honneur à la SIG et au sport alsacien ! On en redemande, en route vers le triplé, on y croit !


    Et de deux !

    Et de deux ! Le Portel, poussé par une formidable cohorte de supporters, a longtemps résisté. Puis a plié sans rompre. Mais à l’usure, grâce à sa défense exceptionnelle, la SIG a fini par décrocher son deuxième trophée de la saison après la Leaders Cup. Et réussit le doublé avec les cadets ! Quelle saison ! Et dire qu’elle est loin d’être achevée…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/photos2050315i.jpg...

    Pendant que les supporters de la SIG fêtaient la Coupe remportée par leurs cadets, les fans du Portel, avec fanfares, chants, banderoles et calicots, contribuaient déjà très largement à l’ambiance aux abords de la halle Carpentier. Et quand ils rejoignirent les gradins, dans une belle communion avec les « rouges » de Strasbourg, les « verts » du Portel mirent le feu au parquet bien avant le coup d’envoi ! Le ton était donné pour un rendez-vous d’exception qui aurait sans doute mérité un cadre plus grandiose à la capacité nettement supérieure. Mais Bercy est en travaux et Paris n’a pas d’autre salle à proposer…

    Les Portelois survoltés

    Très vite, on se retrouva dans le vif du sujet. Un rebond offensif de Donaldson, une contre-attaque de Wojciechowski et le mur vert se dressait déjà : 0-4. Traoré remit les compteurs à zéro, mais le Portel baignait dans une douce euphorie, alors que Matt Howard (deux fautes dès la 4e’) rejoignait déjà le banc à 6-7 ! Le score grimpait même à 8-12 quand Collet lança un à un ses hommes de banc. Dragićević était déjà sur le parquet, Fofana, puis Campbell et Lacombe allait les rejoindre. Les hommes de Girard semblaient être en surrégime mais ils tenaient le choc à l’image de Rochford, le gaucher, qui scorait deux fois. Et les deux équipes ne se lâchaient pas, Fofana donnant un petit point d’avance aux lancers-francs à la fin du premier quart : 20-19.

    Montée en puissance

    Très vite dans la deuxième période, Cheriet écopait d’une 3e faute mais dans la foulée ou presque, Dragićević commettait une faute anti-sportive inutile… Et malgré un Louis Campbell de feu (4 sur 4 à trois points), malgré le travail de titan de Leloup sur Donaldson, Le Portel restait dans la roue. Pourtant, sous la conduite d’un très bon Paul Lacombe, avec Dobbins et un Leloup (4 sur 4) justifiant amplement sa présélection chez les Bleus, la SIG fera un premier écart : 37-29 (16e’).

    Mais Le Portel ne lâchait rien, à l’image de Benoît Mangin (15pts en première mi-temps) qui venait deux fois sous le cercle alsacien (39-36, 17e’). Mais Diot, sur un dunk rageur en contre-attaque portait l’avance de la SIG à huit points, avant d’établir le score à la pause : 52-44.

    Collet avait pourtant mis ses joueurs en garde. Pas question d’imaginer qu’on allait en rester là. Le Portel avait beau avoir trois joueurs à trois fautes dès la 22e’, la SIG maintenir l’écart jusqu’à 54-46 (23e’), c’est la 3e faute de Matt Howard qui compliquait la tâche des Strasbourgeois. Et, toujours survoltés, s’appuyant sur un jeu de passes impeccable et l’adresse de ses extérieurs, les Portelois revenaient toujours, implacablement : 59-57 !

    Incroyable travail de sape

    La deuxième réussite à 6,75m de Dragićević, juste avant le buzzer du quart temps aurait pu sonner Le Portel (67-60) mais il n’en était rien. Ils mettaient toujours autant d’énergie et d’engagement dans leurs actions, mais peu à peu, face au mur dressé par les Strasbourgeois, la fatigue se mit à peser. Quelques balles volées, un cinq de « petits » pour stopper la vitesse et l’agressivité adverse, et la SIG filait à 73-64 et 82-67 (35e’). Elle avait trouvé en Matt Howard, frustré jusque là, son atout majeur pour faire définitivement plier les joueurs de ProB qui s’inclinaient la tête haute. Très haute…

    La SIG peut désormais regarder en toute sérénité vers les play-offs. Et rêver d’un triplé historique.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/photos2050315h.jpg...

    Les réactions

    Vincent Collet : « Le Portel a fait une première mi-temps de haute volée. Rarement notre défense a été baladée de la sorte cette année. Ils avaient une lecture très juste et on a mis du temps à s’ajuster. On l’a mieux fait en deuxième mi-temps en étant moins naïf. Il y a eu un phénomène d’usure et avec cinq ‘’petits’’ on a mieux résister. De l’autre côté, on a plutôt bien négocié les pièges tendus. Louis a marqué des paniers importants. Il a fallu changer le rythme du match car Le Portel aurait pu l’emporter si nous n’avions pas ralenti la cadence. Je voudrais rendre hommage au Portel et à ses formidables supporters. Ce qu’ils ont fait à la fin du match pour leurs joueurs est exceptionnel. Le plus gros trophée, c’est celui qui est devant nous. Mais il faudra d’abord gagner les quarts de finale. Une marche après l’autre… »

    Antoine Diot : « On a réussi à garder la tête sur les épaules. On savait qu’on ne gagnerait pas le match dans les 10 premières. C’était très important de rester dans cet été d’esprit. On est monté en défense au fur et à mesure que le match avançait. On a toujours continué à jouer notre basket, sans s’affoler. On a laissé passé l’Eurocup, on a eu les deux suivantes. Maintenant, il faut rester les pieds sur terre. Les playoffs arrivent à grands pas et ce sera très difficile. On a plus d’expérience que lors des saisons dernières et on a peut-être un peu moins de pression avec les deux trophées décrochés mais on veut en décrocher un troisième ».

    Martial Bellon: « C’est historique pour le club qui n’avait jamais gagné la Coupe de France dans quelque catégorie que ce soit. Ce soir on la gagne deux fois : chez les cadets et chez les pros ! C’est peut être quelque chose qui mettra du temps à se reproduire donc il faut en profiter et savourer ces titres à leurs juste valeurs. Je pense qu’on va amener beaucoup de fierté à l’ensemble des strasbourgeois et des alsaciens. »

    Louis Campbell : « C’est surréaliste ! Je n’arrive pas à croire que tout ça soit vrai. Nous sommes au top depuis deux ans mais nous enchaînions les défaites en finale et cette année on en est déjà à deux titres! Cela montre combien, année après année, nous avons réussi à nous améliorer, à progresser… Mais ce n’est pas fini, il reste le championnat et on va tout faire pour le remporter aussi. Je suis très fier de cette équipe. Je suis heureux d’avoir été élu MVP de la finale et en plus devant toute ma famille ; c’est un honneur. Mais l’essentiel est vraiment d’avoir gagner. N’importe qui aurait pu être MVP. »

    Eric Girard : « Je suis très fier de mon équipe, très fier de coacher cette équipe et de coacher pour ce club. Aucun regret. On a joué contre une excellente équipe, contre le meilleur staff de France et on a été en difficultés contre un joueur qui a été blessé pendant trois semaines et qui nous a mis quatre paniers à trois points ! On est tombé sur une équipe qui a un vrai banc. On a joué avec nos moyens mais il nous a manqué quelque chose. On était proche, mais finalement assez loin… Contre Strasbourg, il faut être bon pendant 40 minutes et avec les rotations qu’ils ont, c’était compliqué. »

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/cADETS3.jpg?w=598

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Retour au championnat ce mercredi avec une première place à assurer au plus vite, avant le début des PO et des choses sérieuses...


    Dernière ligne droite…

    Moins de 48h après avoir remporté leur second trophée de la saison les SIGmen ont retrouvé leur Rhenus pour préparer leur prochain match de ProA. Fini le temps de la fête, le retour aux affaires courantes s’accompagne de la venue d’Orléans au Rhenus demain à 20h (live score sur sigbasket.fr). Avec quatre matches encore à jouer avant la clôture de la saison régulière, la dernière ligne droite avant les Playoffs a débuté…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/olb.jpg?935d64

    Avec le passage à 18 clubs en ProA cette saison, le calendrier des équipes a été rallongé de quatre matches. À l’aube de ces quatre derniers matches de championnat, si le classement devait s’arrêter là, la SIG finirait 1ère de la saison régulière et Orléans, 16ème, serait sauvé. Mais cette année, après 30 matches joués Strasbourgeois et Orléanais doivent encore gérer leur fin de saison régulière avec des approches et des enjeux bien différents. Avec seulement neuf victoires au compteur cette saison, les joueurs de Pierre Vincent sont dans l’obligation de résultat pour se sauver. En effet, avec trois victoires d’avance, plus le panier average, sur le 1er relégable Bourg-en-Bresse, l’OLB pourrait être mathématiquement sauvé dès demain soir en cas de victoire au Rhenus. Pour la SIG en revanche cette fin de saison régulière doit avant tout servir à valider la 1ère place car, en gagnant à l’ASVEL lundi soir, Nanterre est toujours sur les talons de la SIG. « Nanterre nous a mis la pression en gagnant hier soir. Ils nous ont envoyé un message en quelque sorte pour nous signaler que l’on conservait la main pour obtenir la 1ère place mais que l’on avait intérêt à ne pas trop trainer en route » comme le souligne justement Vincent Collet. Les SIGmen sont maîtres de leur destin quant à une possible 1ère place avant la “post-season”. Mais pour cela il faudra prendre au sérieux ces Orléanais, et cela le récent MVP de la finale de la coupe de France Louis Campbell le sait: « Le plus important pour nous est d’être concentrés sur ce match sans penser au classement de l’adversaire. Orléans et nous jouons des objectifs différents, peu importe. Nous les respectons et nous nous préparons pour ce match comme pour n’importe quel autre. »

    Ali Traoré très incertain pour cette rencontre

    Comme n’importe quel autre ? Non pas vraiment… Tout d’abord parce qu’il suit une finale de coupe de France qui aura laissé très certainement des traces sur les organismes. Coach Collet le sait très bien: « le match de demain arrive après une finale gagnée. Il est forcement spécial. On l’a vu avec Nanterre qui avait mal négocié son match contre Nancy, quatre jours après son exploit en Eurochallenge. Ce n’est pas la même catégorie mais c’est le match ‘‘après un trophée’’. Tout le monde est content et satisfait mais aussi un peu fatigué émotionnellement. Une finale ça pompe de l’énergie. » Même si, de retour à l’entraînement aujourd’hui, les SIGmen sont apparus « alertes et en jambes » aux dires du coach, il est évident que le risque d’un contre coup est toujours possible. Mais il est difficile de le deviner avant le match… Quoiqu’il en soit une chose est quasi certaine : l’équipe devra très probablement composer sans son pivot Ali Traoré. « Il a encore mal à sa cheville après se l’être bloquée vendredi. Il a joué dimanche avec la douleur mais il ne s’est pas entraîné aujourd’hui et ne jouera très probablement pas demain. Dans tout les cas nous ne prendrons pas de risque à deux semaines des Playoffs ». Quoi qu’il en soit cette équipe ne manque pas de ressources et ce serait sans doute l’occasion de solliciter un peu plus Romain Duport pour essayer de le faire monter en puissance. Un match particulier aussi vis-à-vis du temps imparti à coach Collet : « Ils ont eu beaucoup de temps pour se préparer, dix jours depuis leur dernier match. Nous, on s’est plus concentré sur Le Portel et à juste titre. » Mais avant même de parler plus en détails du face-à-face à venir, Vincent Collet a tenu surtout à souligner « le fairplay d’Orléans d’avoir accepté de déplacer le match à mercredi. Surtout pour une équipe qui joue son maintien. Ils ont accepté, tout de suite lorsqu’on leur a proposé, sans prendre en considération leurs intérêts. C’est une belle leçon de fairplay de leur part ».

    Le dernier match des joueurs du Loiret parlons-en justement… Tombeurs du champion de France en titre lors de la dernière journée (91-85), Max Kouguere et ses coéquipiers arrivent au Rhenus avec le plein de confiance comme il l’a souligné sur le site officiel du club. «Battre Limoges, une équipe du haut de tableau, nous a donné plus de confiance. Dans notre tête on se dit qu’on peut battre tout le monde». Il est certain que cette victoire face au CSP a dû être une bonne base de travail. Mais il semblerait que ce fut aussi une source de motivation supplémentaire avant de venir défier le 1er de ProA chez lui. « Si Strasbourg est premier ce n’est pas pour rien. C’est une grande équipe. Ils jouent vraiment en équipe. Ils n’ont pas un ou deux joueurs qui font la différence, c’est tout le monde qui joue. Ça va être dur d’aller jouer là-bas mais on va tout donner comme on l’a fait contre Limoges et essayer d’accrocher la victoire pour assurer le maintien » ajoute Max.

    « Il faudra faire très attention à notre entame de match »

    Mais du coté des coaches strasbourgeois on a conscience qu’actuellement Orléans récite un beau basket. « Ils restent sur une performance offensive de haut vol contre Limoges… à l’image de Darnell Harris et son record de trois points (ndlr: 9/9). Plus globalement ils ont bien joué pour mettre 91pts à la défense de Limoges. Mais ils ont matière à le faire contre n’importe qui avec leur armée de shooteurs : Harris, Mc Alarney, Greene… Sean May aussi qui est un problème à lui tout seul en attaque. En dehors de son shoot il a une qualité de passes qu’on ne voit pas souvent chez les joueurs de cette taille ». Une armée de shooteurs c’est certain puisque Vincent Collet et Pierre Tavano n’ont pas manqué de noter que « Orléans est la meilleure équipe du championnat à trois points avec près de 40% et ils en mettent 10 par match, c’est une donnée à prendre en considération. » Une chose est donc acquise il faudra très bien défendre pour espérer battre l’équipe de Pierre Vincent mais cela les coaches en ont pleine conscience : « c’est une équipe qui, si tu la laisses s’installer, peut très vite devenir dur à rattraper. Il faudra faire très attention à notre entame de match. »

    Afin de rester maîtres de leur destin dans ce sprint final vers les Playoffs, avec une potentielle 1ère place en ligne de mire, les jalons d’une potentielle 27ème victoire sont posés : être sérieux et ne faire aucun cadeau ! Et cela restera le mot d’ordre pour tous les matches à venir, que ce soit en saison régulière ou plus tard en Playoffs…

    (Franklin Tellier / site officiel)
  • Victoire tranquille (80-61) pour la SIG qui sera assurée de terminer première en cas de victoire à Rouen (12e) ce samedi. Une saison de rêve jusqu'à présent...
  • Trophées LNB : cinq Strasbourgeois nommés

    La Ligue nationale de basket-ball remettra le dimanche 17 mai au soir les traditionnels trophées de l’année. Après avoir fait connaître hier le cinq de la saison de ProA, elle a communiqué aujourd’hui la liste des nommés dans les neuf catégories qui seront récompensées.

    http://s.lnb.fr/lnb/image/article/illustration/g/131/26137.jpg

    On y trouve cinq Strasbourgeois : Antoine Diot, bien sûr, MVP sortant, qui figurait déjà dans le cinq de la saison avec Erving Walker (Dijon), Mark Payne (Châlons/Reims), Adrien Moerman (Limoges) et Florent Pietrus. Rappelons que pour la première fois, il n’y aura qu’un MVP (most valuable player), Français et étrangers concourant dans la même catégorie. Axel Toupane disputera à Florent Pietrus et Charles Kahudi le titre de meilleur défenseur. Vincent Collet pour sa part, est nommé pour le trophée d’entraîneur de l’année avec Eric Bartecheky (Le Havre) et Pascal Donnadieu (Nanterre).

    Enfin, la SIG sera très bien représentée dans les catégories espoirs, dont elle est déjà championne de France. Lauriane Dolt, l’entraîneure, déjà nommée la saison dernière, pourrait bien décrocher le sacre face à Charles Dubé-Brais (Nanterre) et Mathieu Lemercier (Le Havre). Enfin, meilleur marqueur du championnat, Antony Labanca est nommé pour le titre de MVP espoirs, au côté d’Alpha Kaba (Pau-Orthez) et Maxime Roos (Paris-Levallois).

    (Site officiel)
  • Premier de la classe

    Ils devaient aller chercher un dernier succès pour être assurés de boucler la saison régulière en tête. C’est chose faite. Faciles vainqueurs à Rouen (76-89), hier soir, les Strasbourgeois s’élanceront en play-offs avec l’étiquette de n°1.

    http://s-www.dna.fr/images/04982456-4F2F-4CBA-822F-5735308DB3DB/D...

    La Leaders Cup, la Coupe de France et, depuis hier soir, la certitude de terminer premier de la classe. Les mentions très bien s’accumulent sur le bulletin de l’élève strasbourgeois et c’est peu dire que la SIG, jusqu’à présent, règne sur la ProA de manière éclatante.

    Sur les bords de la Seine, les Alsaciens ont donné le coup de rein qui leur garantit de finir la saison régulière en pole position et, partant, de bénéficier de l’avantage du terrain jusqu’à la finale tant espérée. «C’est une satisfaction. On évitera ainsi Nanterre et Limoges au premier tour, et même au second si on y parvient», a soufflé Vincent Collet.

    «Une grande équipe de basket, avec de grands joueurs et un grand coach»

    Christophe Denis, le coach rouennais, y est allé de son compliment. «Cette première place est amplement méritée. Quand une équipe dispute autant de matches, qu’elle est aussi présente sur tous les fronts, c’est remarquable de ne compter que quatre défaites. C’est une grande équipe de basket, avec de grands joueurs et un grand coach. Il ne leur reste plus qu’à aller au bout maintenant, et ça, ça va être la chose la plus difficile.»

    De match, pour tout dire, il n’y en a pas eu au Kindarena. Trop démuni à l’intérieur pour pouvoir rivaliser, sans pivot de métier, le SPO Rouen a bu la tasse d’entrée (3-18, 5e ’). «On a pris la foudre dès le début, a relevé, dépité, l’ailier Maxime Courby. Ils ont mis une grosse pression défensive, on a raté nos shoots à trois points et ils ont vite pris le large.»

    «Il n’y avait rien à faire, a fait écho Christophe Denis. Notre poste cinq, c’est notre poste trois. On ne peut pas proposer quelque chose de cohérent dans ces conditions. On a eu du cœur, on a fait illusion en ne s’inclinant que de 13 points et c’est déjà beau de faire illusion contre Strasbourg.»

    S’il a bien aimé l’entame, et plus largement, la première période «où on a été respectueux de ce qu’on souhaitait faire», Vincent Collet a moins goûté la seconde. «On a ouvert les vannes en défense, on voulait limiter les aides et on l’a peu fait, et on prend 45 points. Certes, la rencontre était jouée, mais il faut voir plus loin que ce simple match. On se prépare pour la suite et on aurait pu mieux jouer. Or, on n’a pas été très sérieux en deuxième mi-temps et quand on n’est pas très sérieux, je n’aime pas trop. Dans deux semaines, il ne faudra pas faire d’erreurs. »

    «Il ne faut pas se dire qu’on est arrivé»

    Les propos d’Antoine Diot (14 points, 20 d’évaluation) transpiraient la même exigence. «On aurait dû utiliser ce match pour progresser encore, mais on ne l’a pas fait, a souligné le meneur strasbourgeois. On n’a joué que 20 minutes. Et il faudra s’en souvenir pour aller là où on veut aller. Les play-offs, c’est un nouveau championnat qui commence et il ne faut pas se dire qu’on est arrivé.»

    Cette victoire enlève un peu de piquant à la réception de Nanterre, mardi. Mais s’il n’est désormais plus porteur des mêmes enjeux, le sommet de la saison régulière ne manquera pas d’intérêt. A l’occasion de ce qui pourrait s’avérer être une répétition grandeur nature de la finale à venir – si la hiérarchie venait à être respectée jusqu’au bout bien sûr–-, Antoine et sa bande peuvent envoyer Diot un message fort. Qui dirait qu’il ne fait vraiment pas bon les affronter cette année. Et qui ajouterait qu’ils ont bien l’intention, cette fois, de décrocher leur diplôme de champion.

    (DNA)
  • 1Strasbourg60
    2Nanterre57
    3Limoges53
    4Le Havre51

    Question de suprématie

    S’il sera dépourvu d’enjeu mathématique, le dernier match à domicile de la saison régulière entre la SIG et Nanterre, ce mardi à 20h50 (en direct sur Canal+ Sport, live score sur sigbasket.fr) ne manquera pas de piment sur le plan sportif. Les deux meilleures équipes de la saison seront face à face, en attendant peut-être de se croiser en finale. Et chacune voudra marquer son territoire.

    http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.so...

    Le niveau d’exigence de Vincent Collet restera toujours très élevé. C’est son ADN et c’est aussi ce qui fait des équipes qu’il dirige depuis plus d’une dizaine d’années, ce qui se fait de mieux dans l’hexagone. Et pour tout dire, le coach n’a pas trop aimé la deuxième mi-temps de son équipe, samedi soir à Rouen, au cours de laquelle elle a encaissé 45 points, alors que la victoire ne pouvait pas lui échapper. « Il ne faut pas baisser la garde. C’est une question de rythme et d’attitude. Il faut maintenir la cadence. Si tu perds les bonnes habitudes, tu ne sais jamais quand tu les retrouves… »

    Alors, son discours, exceptionnellement long ce matin sur le parquet du Rhenus, au milieu de ses joueurs, après une séance d’entraînement intense, en disant long sur ses intentions pour ce choc. Après avoir longtemps travaillé, de façon millimétré, sur tous les aspects du jeu des vainqueurs de l’Eurochallenge, il a envoyé les derniers messages à sa troupe. « Ils ont toutes les armes pour nous battre. Et même s’il sera débarrassé de son intérêt comptable, ce ne sera pas un match comme les autres. C’est le sommet de la saison régulière et chacun aura de bonnes raisons de vouloir s’imposer. Et les gens ne s’y trompent pas puisque la salle sera pleine ».

    23 victoires en 24 matches

    Depuis le match aller à Nanterre, le 22 décembre, la SIG n’a perdu qu’un seul match sur les 24 qu’elle a disputés dans l’hexagone. D’un petit point contre Le Mans (67-68). C’est dire que les Strasbourgeois règnent sur la ProA, remportant également au passage la Leaders Cup puis la Coupe de France. Mais leur soif de trophées ne s’est pas tarie pour autant. Les deux finales perdues restent en travers de la gorge du staff et des rescapés (Campbell, Toupane ou Duport) et ils veulent mettre tous les atouts de leur côté. « Ce match sera une excellente répétition générale car il faut de l’adversité pour préparer les play-offs. Ils vont nous rentrer dedans », souligne Collet. Ce n’est pas à Rouen, ou peut-être à Bourg-en-Bresse samedi, que les Strasbourgeois trouveront l’occasion d’élever leur niveau au plus haut. « Cette rencontre sera peut-être encore meilleure parce qu’il n’y aura pas de mauvais stress, les positions étant figées au classement », pense Collet.

    Alors, on peut aussi s’accrocher aux chiffres, même s’ils n’ont toujours qu’une importance très relative. Pour dire que cette saison, aucune équipe n’a réussi à battre la SIG à deux reprises. Limoges et Châlons, vainqueur lors du cycle aller au Rhenus, ont payé les pots cassés chez eux au retour. Le Mans, nettement battu à Antarès, est venu surprendre les Strasbourgeois il y a six semaines en Alsace. Seule Nanterre pourrait encore réussir ce « doublé » après son succès dans les Hauts-de-Seine (73-69). « Si on gagne demain, il y aura un vrai écart avec le second et il sera significatif », insiste l’entraîneur strasbourgeois.

    Sans Jaiteh, avec Thomas

    Si la plupart des statistiques (défense, évaluation et stats de l’adversaire) plaident en faveur de la SIG – on notera que lors des dernières rencontres, l’attaque alsacienne s’est hissée au niveau de celle de la JSF – il est un élément concret qui peut changer bien des choses. Mouhammadou Jaiteh est parti à Chicago pour tenter de décrocher un premier tour de draft et manquera à la raquette francilienne. Quant à Brandon Thomas, appelé à remplacer Mykal Riley, blessé, il fera ses débuts avec sa nouvelle équipe. « Cela ne va pas changer notre façon d’aborder le match, mais cela va modifier le rapport de forces. Si on devait les retrouver en play-offs, ils seront plus forts avec Jaiteh. Mais Passave-Ducteil fait de bons matches lorsqu’il est responsabilité et je l’ai trouvé excellent à Villeurbanne », prévient le coach. Quant à Brandon Thomas, s’il n’a pas fait d’étincelles en Allemagne avec les Artland Dragons, il fut tout de même All Star 2014. « Il lui faudra peut-être un peu de temps pour s’adapter », conclut Collet.

    Enfin, « l’excitation à jouer ce genre de match contre un adversaire de grande qualité » devrait valoir au public un spectacle du feu de Dieu. Si de plus, la SIG qui retrouve Ali Traoré certes encore un peu diminué, pouvait envoyer un signal sur ‘’l’inviolabilité‘’ de son parquet, les play-offs se présenteraient au mieux…

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Le Rhénus se remplit, on est quasiment à guichets fermés (a 15h24 je compte encore 24 places en vente sur la billetterie de la SIG ! Gros match et bonne ambiance en perspective ;)
  • Dommage que cette rencontre placée à une semaine des playoffs ressemble à un match de dupes. Nanterre vient sans Jaiteh et intègrera un nouveau joueur, je doute fort qu'ils mettent tout en œuvre pour s'imposer.
  • Une SIG taille patron

    La meilleure attaque de ProA limitée à… 49 points ! Certes, Nanterre était diminuée mais pas au point de se contenter de… 7 d’évaluation en deuxième mi-temps. La SIG a imposé son jeu de bout en bout et le large succès (69-49) est de bon augure pour les play-offs. Mais si tout est à refaire…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/SIG-JSF-NANTERRRE_...

    Un Rhenus à guichets fermés, une très belle ambiance, l’affiche avait tout pour plaire. Et les deux équipes une furieuse envie de gagner. Mais c’est la SIG qui réussit la meilleure entame. Une grosse défense pour lancer des contres payants par Diot, Toupane et Leloup (6-0, 3e’), il n’en fallait pas plus pour enflammer le public. Nanterre piétinait à l’image de Jamal Shuler et dut attendre 4’45’’ et un premier temps mort de Donnadieu, à… 12-2 (5e’), pour marquer enfin sur un « primé » de T.J. Campbell ! Le meneur nantérien écopait d’une deuxième faute, mais Toupane, lui aussi, avait déjà été rappelé sur la touche par Collet pour les mêmes raisons.

    Une première période maîtrisée

    Howard (8pts) en contre-attaque et Dobbins en filou maintenaient la cadence (16-6) et Nanterre restait sans solution (1 sur 9 aux tirs, 5 balles perdues en 8’) face à la mobilité de la défense alsacienne même si Traoré manquait cruellement de rythme. A la fin du premier quart (21-9), l’écart à l’évaluation était même abyssal (30 à 3).

    Collet avait déjà ouvert son banc, mais inconsciemment l’intensité baissa. Nanterre et surtout Nzeulie (10 pts dans la période) se montraient (24-17, 13e’) mais le Rhenus se dressait comme un seul homme quand Diot vint gober un rebond offensif pour claquer un dunk tonitruant ! Toupane « piquait » deux fois dans le corner, le pied sur la ligne à 6,75m, mais Gomis prêtait main forte à Nzeulie pour redonner espoir aux Franciliens : 36-30 (18e’). Un temps mort de Collet, le retour aux affaires des cadres, la défense de Leloup sur Nzeulie, et la SIG pouvait regagner les vestiaires avec un matelas plus en rapport avec sa domination : 42-32.

    Un troisième quart de feu !

    Nanterre revint avec d’autres intentions. Défendant beaucoup plus dur, au point de surprendre les Strasbourgeois : 42-36 (22e’). Mais au jeu de la défense, les Franciliens allaient trouver leurs maîtres… Jusqu’à la fin de la troisième période, ils ne marqueront plus qu’un tout petit panier, par Weems. La SIG, s’appuyant sur sa défense de zone, chipait les balles, coupait les lignes de passe et réduira la meilleure attaque de ProA, certes privée de Riley et de Jaiteh, au silence ! L’évaluation de la période (23 à… -1 pour un total de 81-30) laissait pantois. Car en attaque, Traoré avait été patient pour trouver les bonnes ouvertures et Diot était exceptionnel (3 sur 4 à trois points). Le succès avait déjà choisi son camp (59-38) et la SIG pouvait tranquillement gérer sa fin de match.

    Donnadieu ne cherchait pas outre mesure à inverser la tendance et la SIG creusait un écart définitif par un… 22-2 à cheval sur les deux périodes (64-38, 32e’). Le dernier quart sera même plutôt fade, la maladresse gagnant les deux camps (4 sur 27 à trois points pour la JSF, 3 sur 15 pour la SIG), y compris aux lancers-francs. L’énergie dépensée dans les deux camps y était sans doute pour beaucoup mais on voulait aussi, de part et d’autre, se préserver pour les prochaines échéances, autrement plus importantes.

    La SIG avait fait l’essentiel, le Rhenus était en feu. Voilà qui promet pour les quarts de finale à venir.

    Les réactions

    Vincent Collet : « J’étais plutôt content de la première mi-temps. On avait bien contrôlé le ballon sans trop le perdre. Le match ne veut pas dire grand chose car Nanterre a été inhabituellement maladroit et n’était pas à son niveau. Ça n’est pas dû qu’à notre défense. Ça s’est dégradé en deuxième mi-temps. On est retombé dans nos péchés mignons. Les Nantériens n’avaient pas besoin de prendre de risques dans ce match sans véritable enjeu. C’est rare qu’ils ne sortent pas de leur boîte au moins dans un quart temps. Ils ont été en souffrance offensive pendant tout le match et cela ne leur ressemble pas. Ce match ne signifie pas grand chose même si on a été sérieux pendant trois quarts-temps. On n’a quasiment pas fait jouer le cinq de départ dans le dernier quart temps pour le préserver. Weems a rarement fait un match aussi décevant mais il faut savoir que Matt Howard est une entreprise de démolition référencée… »

    Antoine Diot : « On avait bien sûr ciblé Weems et Shuler, mais on avait surtout ciblé leur collectif. Notre réponse a aussi été collective. Faut garder les pieds sur terre. Beaucoup vont s’enflammer mais il faut garder les pieds sur terre. S’ils avaient mis deux ou trois tirs ouverts au début, cela n’aurait pas été le même match. On est très content de cette victoire surtout devant une salle pleine. A nous de ne pas nous voir trop beau en play-offs. On les a étouffés et il faudra garder cette intensité-là. Il faut continuer, on ne marche sur personne. Quand on n’impose pas notre rythme, on est vulnérable. C’est là-dessus que vont se jouer les play-offs. A nous d’imposer notre style de jeu ».

    Pascal Donnadieu : « Je pense que Strasbourg a été très solide et déjà en mode play-offs en terme d’intensité, d’impact physique. Ils ne nous ont rien donné de facile. C’est peut-être la meilleure chose qui peut nous arriver. Quelle formidable leçon de voir ce qu’on a subi, dès la première seconde. On a subi leur agressivité et on ne s’est pas donné les moyens de revenir, ni individuellement ni surtout collectivement. Ce match-là doit nous faire un bien fou pour nous montrer ce qu’il faut faire en play-offs. Les Strasbourgeois n’ont pas été super adroits mais défensivement et dans l’impact, ils étaient à des années-lumière de ce qu’on a proposé. Dans une équipe en souffrance, Brandon Thomas n’a pas été dans les meilleures conditions pour débuter. Il connaît le basket. A nous d’être meilleur autour, car on ne lui a pas facilité la tâche. Strasbourg nous a montré pourquoi il méritait largement la première place ».

    Joseph Gomis : « On a fait un mauvais match. On n’a pas été dedans dès le début, défensivement et offensivement. Ils ont fait la différence au fur et à mesure. Ils sont à domicile et ils sont très forts. Il faut qu’on se serve de ce match-là pour rebondir, mieux intégrer Brandon et être prêt pour les play-offs ».

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Un dernier pour la route

    Histoire de boucler la saison régulière en beauté, l’incontesté leader strasbourgeois aimerait ajouter un trentième succès à sa belle collection sur le parquet d’une équipe burgienne déjà condamnée (ce samedi à 18h30). Avant de connaître l’identité de son adversaire en quart de finale des play-offs.

    http://s-www.dna.fr/images/0F7717AC-D99A-464E-9161-321BDFBD9E91/D...

    À l’heure de quitter le Rhenus pour prendre place dans le TGV en direction de Bourg-enBresse, hier midi, Vincent Collet a commencé par s’excuser.

    C’est qu’à la veille de l’ultime levée en saison régulière, le coach a négligé un sacro-saint rituel de son travail d’orfèvre. « Je suis désolé, je ne peux pas parler de l’adversaire, parce que je n’ai pas visionné de match de la JLB… »

    Cet aveu en dit suffisamment long sur le degré de perfection auquel aspire le technicien strasbourgeois. Auteurs d’un cycle retour époustouflant, avec une seule défaite – face au Mans – en seize journées, assurés de leur première place depuis le succès à Rouen, mais encore conquérants et dominateurs trois jours plus tard contre Nanterre, ses troupes auraient pu vouloir relâcher quelque peu la bride, ce soir, sur le parquet d’un relégué, avant d’attaquer les choses sérieuses.

    « Il serait dommage de changer quoi que ce soit »

    Il n’en sera rien. Le commencement de la moindre idée de décompression est ainsi énergiquement écarté. « C’est peut-être un match sans enjeu, mais c’est toujours mieux qu’un entraînement, justifie Vincent Collet. On a besoin de garder le rythme pour aborder les play-offs dans les meilleures conditions. On est dans une bonne spirale. Il serait donc dommage de changer quoi que ce soit… »

    S’il va « partager les temps de jeu », coach Collet n’entend préserver personne pour éviter toute blessure. À l’exception, peut-être, de Matt Howard, « en délicatesse avec un pied ».

    Accessoirement, la SIG aimerait boucler l’affaire sur un trentième succès en trente-quatre journées. A priori, elle devra quand même maintenir un rythme élevé pour parvenir à ses fins.

    Bien qu’assurée de reprendre l’ascenseur dans le sens inverse depuis une défaite contre Limoges, le promu bressan n’est pas démobilisé. Pour preuve, Bourg est allé s’imposer samedi dernier sur le parquet de Châlons-Reims, ex-candidat aux play-offs (85-87), grâce notamment à un festival de Philippe Braud, auteur de 26 points.

    Et même si le club prépare déjà activement son retour en Pro B – en début de semaine, Christophe Denis, l’actuel coach rouennais, a été intronisé comme successeur de Jean-Luc Tissot, lui-même intérimaire au poste occupé jusqu’en janvier par Fred Sarre, promu directeur sportif… –, les adieux à l’élite ne seront pas bâclés.

    Au dernier coup de buzzer , il sera alors toujours temps de se pencher sur les résultats en provenance des autres parquets. Car la principale information de cette soirée résidera dans l’identité de l’adversaire des Alsaciens en quarts de finale des play-offs, qui débuteront le week-end prochain.

    Collet mise sur Chalon ou Gravelines

    Pour l’heure, c’est Chalon qui occupe la huitième et dernière place qualificative. Mais ce soir, aux alentours de 20h30, une autre équipe pourrait en hériter.

    «Je crois qu’il y a trente-deux scénarios possibles, on ne va donc pas se prendre la tête avec ça », sourit Vincent Collet, qui a toutefois réduit les probabilités : « Je pars du principe que Gravelines et Chalon vont s’imposer, ce sera, selon moi, l’un ou l’autre que l’on affrontera… »

    Si, dans le camp bourguignon, Jean-Denys Choulet a déjà fait savoir qu’il souhaite retrouver la SIG en quarts, pour une revanche de la saison écoulée, son homologue strasbourgeois n’affiche aucune préférence. « Faisons déjà preuve de sérieux à Bourg pour finir la saison régulière en beauté », conclut-il. À l’heure de s’en jeter un petit dernier pour la route, la sobriété est plus que jamais de mise.

    (DNA)
  • SIG - Chalon/Saône au premier tour des playoffs...
  • De savoureuses retrouvailles avec Jean-Denis Choulet
  • Une 16e victoire en 17 déplacements ce soir à Bourg-en-Bresse pour conclure la saison régulière, sacrée stat pour un club qui ne cesse de progresser, saison après saison...

    Citation:
    2009-2010 : 14e avec 10 victoires et 20 défaites
    2010-2011 : 12e avec 12 victoires et 18 défaites
    2011-2012 : 10e avec 14 victoires et 16 défaites
    2012-2013 : 2e avec 18 victoires et 12 défaites
    2013-2014 : 1er avec 20 victoires et 10 défaites
    2014-2015 : 1er avec 30 victoires et 4 défaites


    Place aux PO et à un éventuel triplé, Allez la SIG !!
  • voilà le programme : Allez la SIG !!!!!!!!!!!!!!!


    Nanterre - Nancy

    Limoges - Le Havre


    Strasbourg - Chalon/Saône (remake de l'an passé !)

    Le Mans - Lyon/Villeurbanne
  • J'espère le titre mais ça sent quand même l'élimination au premier tour après une saison stratosphérique :^o
  • Le risque existe effectivement... Chalon aurait mérité de l'emporter au Rhenus en mars. Sans parler du printemps 2014... Il faudra éviter que leurs shooteurs ne prennent feu.

    Une idée du calendrier des matchs ? Ça commence samedi avec un match 2 lundi, mais qui reçoit ?
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives