Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Marc Keller

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Flux RSS 6611 messages · 820.977 lectures · Premier message par ganesh · Dernier message par strada

  • @aceofspades: au temps pour moi donc.

    Autre remarque : quand, comparativement, je pense à la plupart des présidents du Racing – qui n'en avaient rien à foutre du club, et/ou ne connaissaient rien au foot et/ou ne s'y intéressaient que dans le but de l'instrumentaliser, et/ou ont mené une gestion catastrophique, et/ou l'on même insulté et méprisé, etc., je me dis qu'on revient de très, très loin et qu’on a de la chance.
  • echouafni a écrit, le 01/06/2015 11:22 :
    Excellent entretien.(+)

    Je retiens une seule phrase : "L'ADN du Club, c'est son histoire".


    Formidable en effet.

    En regardant,la vidéo,j'ai moi aussi j'ai relevé cette phrase que je classe "hors norme mythique et historique"
  • Formidable aussi la cohérence et la constance des propos de Marc Keller. Ses explications, ses références au club, ses ambitions, ses méthodes, tout est cohérent. Certains dirons que j'idolâtre notre président mais non, car force est de constater que l'ensemble de la reconstruction du club se fait calmement et avec les moyens qui sont les nôtres. Encore une fois le discours est clair et rassurant. Il l'était en cas de relégation l'année dernière rappelez-vous. Il l'était en repartant tardivement en National, il l'était avant l'incroyable série, avant l'échéance et les espoirs de cette ultime rencontre et toujours après notre déception. Alors oui nous ne savons pas tout, oui tout n'est pas rose, oui çela sera compliqué mais que cela fait du bien après tant d'années difficiles d'avant la chute du lion bleu (le faucon noir ça jette mais ça n'est pas en rapport avec le club). Que c'est bon de savoir qu'une marche ratée ou un ascenseur loupé ne remet pas en cause un projet. Profitons de ces instants amis stubistes, cela n'a pas toujours été le cas au Racing...
  • Tu résumes vraiment très bien les choses. Je partage complètement ton point de vue.
  • Merci Marco pour ta lettre. Je l'ai eu aujourd'hui et ne manquerais pas d'y répondre, ne t'inquiète pas.
  • entretien avec le président du Racing, Marc Keller « Une saison charnière »
    Budget, objectifs sportifs, recrutement… Alors que la saison de National débute vendredi, Marc Keller, le président du Racing, a accepté de faire le point avant la première sortie des Bleus à Dunkerque.

    Plutôt discret dans les médias, Marc Keller, le président du Racing, évoque l’actualité du club alsacien en ce début de saison. Une saison où il a rappelé que le seul objectif du RCSA était de retrouver la Ligue 2. Entretien.

    – Quel est le budget du Racing pour la saison à venir ?

    – Le budget est d’environ 5,3 millions d’euros, à peu près comme la saison passée. Mais il y a une hausse de 10% de la masse salariale de l’équipe première. Et sur ce budget total, 20% est investi dans le centre de formation.
    – Qu’en est-il des subventions allouées par les pouvoirs publics ?

    – On a resigné un partenariat avec la Région pour un an. La subvention est en légère baisse, de 10% environ. C’est lié à la situation économique générale.

    Les partenariats avec la CUS et la Ville vont se poursuivre et sont encore en discussion, mais les subventions devraient aussi être légèrement en baisse. Mais globalement, je suis satisfait du suivi des collectivités, qui ont toujours respecté leurs engagements.
    « Pour la première fois, on a pu recruter les joueurs qu’on souhaitait »
    – Le club a râté d’un rien la montée la saison passée. Avez-vous tiré les leçons de cet échec ?

    – Il nous a manqué de la régularité lors des six premiers mois. Cette année, il faudra donc être exemplaire en terme de régularité, tout en étant tout de suite dans le bon tempo.

    – Pour y arriver, vous avez gardé une ossature proche de celle de la saison passée…

    – On voulait une base identique et c’est pour cela qu’on a rapidement fait les efforts pour garder les cadres. Certains étaient sollicités (Ernest Seka) , d’autres prêtés (Jérémy Blayac, Mayoro Ndoye, Abdallah Ndour) et ce n’était pas simple. Notre priorité absolue était de prolonger ces contrats. Le seul qu’on n’a pas gardé, c’est Mickaël Chrétien.
    – Des recrues sont aussi venues renforcer le groupe. Pouvez-vous nous en dire un mot ?

    – On voulait faire signer des joueurs apportant une plus-value et ceux qui sont venus ont tous évolué au niveau au-dessus.

    Il y aura peut-être encore un joueur supplémentaire qui pourrait nous rejoindre d’ici la fin août, mais ce n’est pas une priorité. Son profil serait celui d’un joueur polyvalent, pouvant évoluer côté droit.
    « On s’attend à une saison longue et difficile »
    – Ces arrivées en nombre, cela change des deux années précédentes…

    – Pour la première fois, on a pu recruter les joueurs qu’on souhaitait. On a eu le feu vert de la DNCG, il y avait des fins de contrat…

    Il y a trois ans, on est monté de CFA en National et comme tout promu, notre masse salariale était bloquée. Les anciens contrats, réévalués avec la montée, prenaient déjà 92% de la masse salariale totale. On était quasiment bloqué, on n’avait pu faire signer que trois joueurs : Dimitri Lienard, Jérémy Grimm et Abdelhak Belahmeur.

    La deuxième année, on n’a su que le 15 juillet qu’on était repêché en National et c’était un peu compliqué aussi.
    Mais cette année, pour la première fois, on a pu faire de vrais choix. Avec une seule idée en tête : faire progresser le groupe pour que la montée devienne naturelle, inéluctable.

    – Après être passé à un point de la Ligue 2, l’objectif est forcément d’être dans le trio de tête le 3 juin prochain…

    – Cette saison est une saison charnière pour nous. On veut monter, bien sûr. Mais une fois qu’on l’a annoncé, encore faut-il le faire. Or, on s’attend à une saison longue, difficile, avec beaucoup de concurrence.

    – Quelles sont, selon vous, les équipes les plus dangereuses pour le Racing dans ce combat pour la montée ?
    – Il y en a beaucoup. Orléans et Châteauroux, les deux relégués, veulent bien sûr remonter. Amiens a un gros budget aussi, Boulogne et Colmar ont fait de très bons recrutements, sans oublier Dunkerque et l’habituelle “équipe surprise”.

    Mais à vrai dire, on se focalise surtout sur notre équipe avant de regarder les autres…

    – Le fait qu’il y ait trois montées et non pas deux comme la LFP le souhaitait à un moment, doit vous soulager…


    – Cette année, trois équipes monteront, c’est sûr. Mais ce qui m’a surtout dérangé dans ce débat, c’est qu’on décide de changer les règles en cours de saison.

    C’est aussi pour ça que j’ai hâte d’être en Ligue 2, pour pouvoir participer à ces discussions au sein de la Ligue.
    – Même si vous avez échoué l’an passé, l’incroyable engouement populaire ne faiblit pas autour du club…

    – Après le dépôt de bilan, il y a eu un élan de solidarité et c’est dans ces moments difficiles que le rapport entre le club et les supporteurs s’est fortifié. Et depuis, on a recréé une stabilité au sein du club, on a remis le sportif au centre des débats.
    « Aucune lassitude »
    La saison passée, on a vu beaucoup de jeunes venir au stade, des gens qui n’ont jamais vu le Racing en L1. Et ils ont connu des moments forts.

    Je pense notamment à ce match face à Colmar, disputé devant 25 000 spectateurs ou encore la dernière rencontre face à Colomiers…

    Il s’est passé quelque chose et cela me conforte dans l’idée qu’il faut absolument qu’on monte. D’ailleurs cette année, on va certainement passer le cap des 4 000 abonnées. Ce serait un record en National…

    – Vous débutez votre quatrième saison à la tête du club. Comment voyez-vous l’avenir ?

    – Franchement, je n’y réfléchis pas, je suis concentré à fond sur la saison à venir. J’ai toujours les mêmes ambitions et je ne ressens aucune lassitude.

    Je travaille beaucoup, je m’investis totalement et je veux que le Racing monte. Au bout de quatre ans de gestion, on a un club sain, financièrement, et on a progressé dans tous les domaines : le budget a augmenté, l’équipe “deux” est montée… Il y a eu un vrai travail collectif fait par les actionnaires, les sponsors, les collectivités et le public.

    L’année dernière, on a connu une déception en ratant la montée d’un rien, mais on va retrouver le monde pro à moyen terme. Le reste, ce sont des péripéties.
    DNA
  • « Une saison charnière pour le Racing »
    Le président strasbourgeois Marc Keller a présenté hier dans la loge centrale du stade de la Meinau ses objectifs pour la prochaine saison de National qui débute ce vendredi à Dunkerque. Les retrouvailles avec le monde pro sont, bien évidemment, au centre des préoccupations.

    Marc Keller, avec le recul, quel regard portez-vous sur la saison passée ?

    On a manqué de temps et de marge de manœuvre puisqu’on a été rattrapé administrativement le 15 juillet. Il faut aussi rappeler que la saison précédente, en tant que promu en National, on avait eu un encadrement de la masse salariale et donc peu renforcé l’équipe. Sur le terrain, nous n’avons pas eu de régularité sur les six premiers mois, avec notamment trois défaites de suite en octobre, et c’est clair que si on veut monter cette saison, il faudra faire preuve d’une régularité exemplaire.

    Le Racing ne peut pas se cacher, l’objectif est de retrouver la Ligue 2…
    Oui, c’est une saison charnière. On veut monter, bien évidemment, et je ne pouvais pas le dire les saisons précédentes. Mais une fois qu’on l’a annoncé, on sait bien que la saison va être longue et difficile. Il y a beaucoup de concurrence avec des clubs comme Orléans, Châteauroux mais aussi Colmar, Amiens, Boulogne ou encore Sedan et Dunkerque. Mais pour être sincère, on ne regarde pas trop les autres.

    Justement, vous êtes parvenus à conserver l’ossature de votre équipe, était-ce votre principal objectif cet été ?
    On a rapidement prolongé l’entraîneur Jacky Duguépéroux et j’avais tout de suite dit après le match contre Colomiers qu’on voulait repartir sur des bases identiques. On a rapidement fait les efforts pour garder les cadres, c’était une priorité absolue. Et il a fallu faire vite car certains comme Seka et Blayac étaient très sollicités. On y a ajouté une plus-value en recrutant des joueurs expérimentés. La saison passée était un passage obligé et on a essayé de faire une équipe plus forte par rapport à ce qu’on a vécu. En plus, l’équipe réserve est montée en CFA 2 et c’est important.
    « La capacité à faire des vrais choix »

    Et pour une fois, l’intersaison s’est déroulée dans le calme…

    Et pour une fois, l’intersaison s’est déroulée dans le calme…

    Oui, on a eu le feu vert total de la DNCG et c’est la première fois depuis quatre ans que nous avons la capacité à faire des vrais choix. Notre budget est de 5,3 millions d’euros, un total presque équivalent à la saison passée. En revanche, on a augmenté la masse salariale de 10 % pour l’équipe première. On a un club sain et on le doit aux collectivités qui ont toujours été présentes (Ndlr : le Racing et la Région Alsace vont s’engager dans un nouveau partenariat d’un an avec une baisse de 10 % par rapport aux saisons précédentes, ce qui correspond à la baisse générale des subventions publiques), aux supporters, aux sponsors et bien évidemment aux actionnaires. Maintenant, on est concentré à fond sur cette saison. On veut vivre la montée.

    L’engouement est incroyable autour du club, comment l’expliquez-vous ?

    Le Racing est un club historique et il est dans l’ADN des supporters. Quand il est reparti tout en bas, il y a eu un élan de solidarité et le rapport avec les Alsaciens s’est encore renforcé. Le dépôt de bilan a été ressenti comme un traumatisme. Aujourd’hui, on est parvenus à remettre le football au centre des débats et le club est toujours vivant. L’an passé, on a eu 13 300 spectateurs de moyenne, avec beaucoup de jeunes, ce qui est un signe fort, et je pense qu’on va passer la barre des 4 000 abonnés cette saison (ndlr : 3500 actuellement et 3700 en tout en 2014-2015). Maintenant, on va essayer de faire une saison sur la lancée de la fin de la précédente, en étant tout de suite dans le bon tempo.

    Encore une arrivée ?
    Marc Keller n’a pas « exclu » l’arrivée d’un renfort supplémentaire avant la fin du mercato. « Hors gardiens, on a 16 joueurs confirmés et ce n’est pas une priorité mais une montée dépend des aléas d’une saison donc ça peut encore bouger d’ici le 31 août, notamment avec l’arrivée d’un joueur polyvalent côté droit », explique le président strasbourgeois.
    Alsace
  • 1 nouvelle(s) photo(s) et/ou vidéo(s) sur racingstub.com :
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  • Bon voila en tout cas qui va éviter le débat d'il y a 2 ans "oui c'est normal que les gars se sont pas donnés à fond pour jouer la montée vu que la direction n'était pas claire dans ses objectifs" ... cette fois ci, celui qui n'a pas bien intégré qu'on vise la montée, va falloir qu'il pense sérieusement à consulter un docteur des noreillesB-)
  • Citation:
    Il y a trois ans, on est monté de CFA en National et comme tout promu, notre masse salariale était bloquée. Les anciens contrats, réévalués avec la montée, prenaient déjà 92% de la masse salariale totale. On était quasiment bloqué, on n’avait pu faire signer que trois joueurs : Dimitri Lienard, Jérémy Grimm et Abdelhak Belahmeur.

    La deuxième année, on n’a su que le 15 juillet qu’on était repêché en National et c’était un peu compliqué aussi.
    Mais cette année, pour la première fois, on a pu faire de vrais choix. Avec une seule idée en tête : faire progresser le groupe pour que la montée devienne naturelle, inéluctable.


    Un bon résumé de nos 3 années en national, qui occulte néanmoins le principal point noir. Pourquoi l'équipe de CFA n'a pas réussi à assurer un maintien largement à sa portée. Chacun aura sa théorie, dans la pratique cela nous coûte déjà 1 saison.
  • lepatron a écrit, le 05/08/2015 10:00 :
    1 nouvelle(s) photo(s) et/ou vidéo(s) sur racingstub.com :
    /uploads/cache/small/http---img.youtube.com/vi/umYLm4v_dME/0.jpg


    Discret placement produit pour une émission dominicale de reportages d'actualité et d'information sur la première chaine de France :))
  • Citation:
    Il y a trois ans, on est monté de CFA en National et comme tout promu, notre masse salariale était bloquée. Les anciens contrats, réévalués avec la montée, prenaient déjà 92% de la masse salariale totale. On était quasiment bloqué, on n’avait pu faire signer que trois joueurs : Dimitri Lienard, Jérémy Grimm et Abdelhak Belahmeur.


    On est monté en National il y a deux ans (2013), et on a signé quatre joueurs avec cette masse salariale contrainte, mais on ne peut pas trop reprocher à MK d'avoir oublié Oliveira vu son apport.
  • guigues a écrit, le 05/08/2015 14:39 :
    Citation:
    Il y a trois ans, on est monté de CFA en National et comme tout promu, notre masse salariale était bloquée. Les anciens contrats, réévalués avec la montée, prenaient déjà 92% de la masse salariale totale. On était quasiment bloqué, on n’avait pu faire signer que trois joueurs : Dimitri Lienard, Jérémy Grimm et Abdelhak Belahmeur.

    La deuxième année, on n’a su que le 15 juillet qu’on était repêché en National et c’était un peu compliqué aussi.
    Mais cette année, pour la première fois, on a pu faire de vrais choix. Avec une seule idée en tête : faire progresser le groupe pour que la montée devienne naturelle, inéluctable.


    Un bon résumé de nos 3 années en national, qui occulte néanmoins le principal point noir. Pourquoi l'équipe de CFA n'a pas réussi à assurer un maintien largement à sa portée. Chacun aura sa théorie, dans la pratique cela nous coûte déjà 1 saison.


    Tu as raison mais on peut aussi dire que le repéchage in extremis de la saison derniére a un peu remis les compteurs a 0.
    Par contre ce qui est vrai, c'est que si a la fin de la premiére saison de National, le club avait assuré un "maintien tranquille" ou voir même un maintien arraché par les cheveux, c'est la saison passée que Marc Keller aurait pu mettre le paquet pour jouer la montée et nous serions peut être en L2 cette saison.
  • Le boulot il l'a fait, même très bien fait. Le club est sain financièrement et le recrutement est de qualité. Si les résultats ne suivent pas cette saison, on ne pourra pas lui reprocher grand chose...
  • Intéressante interview de Marc Keller
    Étrange que les tub qui cite la voix du Nord n'en parle pas
  • Tu es tout à fait libre de proposer le lien dans la revue de presse...
  • Marc Keller est un bon président. Puisse-t-il ne pas pécher par excès d'orgueil !
    J'ai par exemple du mal à comprendre pourquoi il n'a toujours pas appelé Frank Leboeuf depuis sa proposition d'aider le Racing.
  • Parce que Leboeuf fait du théâtre, pas du foot.
  • Rencontre/Conférence de Marc Keller au Festival de littérature "Bibliothèques Idéales" à 18 heures
    le 17 septembre 2015 (Programmation complète) Sacré Marco.
    http://www.rue89strasbourg.com/wp-content/uploads/2015/09/marc-ke...
    Marco c'est pas seulement le plus beau, c'est aussi le plus intello'
  • Petit "up" pour rappeler que Marco est ce soir à 18 heures à l'Aubette !
  • Si quelqu'un pouvait faire un petit CR, je suis curieux de savoir ce que lit Marco :)
  • Moi je veux bien, mais je ne suis pas certain que ça va vous plaire. :D
  • Malheureusement je ne peux m'y rendre. Mais je suis curieux également. Merci par avance à l'eventuel stubiste présent ce soir de nous faire partager ensuite sur la Stub.
  • Et c'est là qu'il nous annonce qu'il lit Virginie Despentes voire Houellebecq...
    Je le vois plutôt abonné à France Loisirs...
  • Encore un qui doit lire Zadig & Voltaire
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