Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Boxe

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Flux RSS 121 messages · 25.869 lectures · Premier message par rcsmick · Dernier message par rcsforever

  • ;)

    Attention spoiler - cliquez pour afficher
    http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/7...


    Sauf qu'aujourd'hui ce n'est pas du cinéma..
  • Comme on pouvait s'y attendre il n'y a pas eu de miracle pour Mormeck qui pourra au moins se consoler en se disant qu'il est tombé face à un très grand champion:

    Klitschko était trop fort

    Jean-Marc Mormeck n'a rien pu faire face à Vladimir Klitschko qui a gagné par arrêt de l'arbitre au quatrième round.

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/mormeck-n-a-rien-pu-faire/...

    Vladimir Klitschko reste champion du monde. Les quatre rounds disputés face à Jean-Marc Mormeck n'auront finalement été qu'une séance d'entraînement de plus. Un match pour maintenir sa forme, comme cela avait été annoncé. Malheureusement. A peine entré en transpiration après un combat à sens unique, Klitschko livrait une analyse tranquille du combat, au micro d'Orange. «Mormeck est un boxeur avec beaucoup d'expérience et il sait ce qu'il doit faire sur un ring. Donc je devais être plus agressif que d'habitude pour ne pas subir son jab. Rapidement, j'ai essayé d'envoyer un peu plus pour le calmer. Mais il est revenu. Il m'a touché une fois et je n'ai pas aimé», déclarait-il sur le ring avant de tenir à rendre un hommage à son adversaire. «Je veux dire tout le respect que j'ai pour Jean-Marc Mormeck qui est un bon boxeur. Beaucoup n'ont pas voulu prendre cette chance, lui l'a fait».

    Forcément, du côté de Jean-Marc Mormeck, la sérénité n'est pas de mise. Et même si on peut deviner dans ses propos un certain manque de lucidité bien excusable, le Français n'y va pas quatre chemins. «Je suis dégoûté car je ne suis pas K.-O. Il n'y a rien pour arrêter le combat. Je suis sonné sur le coup. Je prends le coup de jus. Je tombe mais je reste lucide. Je ne suis pas K.-O. Compté, oui, mais pas K.-O. Je suis frustré. Je veux bien qu'on parle de la sécurité des boxeurs, mais si on arrête les combats dès qu'un gars va à terre, il n'y a plus de boxe». Et les griefs contre l'arbitre ne s'arrêtent pas là puisque Mormeck aurait souhaité que celui-ci demande à Klitschko d'arrêter de le ceinturer.

    «On ne m'a pas laissé la possibilité de m'exprimer»

    S'il semble bien remonté, à chaud, ne semblant pas se rendre compte que le combat était à sens unique depuis le premier round, Jean-Marc Mormeck reconnaît que son adversaire était très fort. Mais juste du bout des lèvres. «Je ne cherche pas de prétexte. Il est fort et rapide. Et sa droite est très sèche. Il ne faut pas la prendre. Face à lui, on se rend compte qu'elle arrive très très vite. Mis à part ça, il fait son truc... Mais on ne m'a pas laissé la possibilité de m'exprimer». Le sommeil risque d'être long à venir pour le Français, submergé par l'adrénaline et la frustration.

    (L'équipe.fr)
  • Tyson se lance dans le one-man-show

    L'ex-boxeur américain Mike Tyson, aussi connu pour ses KO expéditifs que pour ses frasques et ses déboires judiciaires, sera bientôt à l'affiche d'un one-man-show racontant sa vie. Le spectacle, qui doit débuter en avril, pourrait même s'exporter en cas de succès. C'est en tout ce qu'espère Tyson et son producteur qui se sont confiés au journal USA Today.

    http://i.blog-wp.eurosport.com/wp-content/blogs.dir/153/files/wp-...

    A 45 ans, l'ancien champion du monde des poids lourds admet qu'il n'est pas encore tout à fait sûr de ce qu'il révèlera de sa vie, marquée notamment par plusieurs années en prison pour viol, trois désintoxications, deux divorces et la mort de l'un de ses enfants. "Je sais ce que vous devez penser: "Mais bon sang, qu'est-ce qu'il fait?". Pour être honnête, je me le demande aussi", déclare-t-il à USA Today. "La vie est formidable. Je ne peux pas me plaindre. Comme vous vous en souvenez peut-être, je suis celui qui mettait ses adversaires KO en 30 secondes. Je veux raconter mon histoire pour que vous puissiez mieux me comprendre", dit-il.

    Le spectacle est co-écrit par la troisième épouse du boxeur, Kiki, et le dramaturge et réalisateur Randy Johnson, qui nourrit de grandes ambitions."J'espère pouvoir le faire tourner à Broadway et à West End à Londres. Je pense que le spectacle pourrait s'exporter dans le monde entier", affirme M. Johnson, qui qualifie Mike Tyson d'"artiste-né".

    En 1992, le boxeur avait été condamné pour le viol d'une reine de beauté, pour lequel il a passé 3 ans derrière les barreaux. A sa sortie il reprend ses titres avant de s'incliner devant Evander Holyfield en 1996. Lors de leur revanche, and 1997, Mike Tyson mord par deux fois l'oreille d'Holyfield, écopant d'un an de suspension. En 2003, il se déclare en faillite, avant de se retirer de la compétition. Sa "renaissance" avait commencé en 2009 avec le film "Very bad trip", dans lequel il jouait son propre rôle. Il a également participé à plusieurs programmes de télé-réalité.

    (Eurosport.com)
  • Mondial pour Mormeck en juin?

    Dans la première quinzaine de juin à Paris, Jean-Marc Mormeck pourrait défier le champion WBA des lourds-légers par intérim, le Russe Denis Lebedev (32 ans, 1,80m, 24 victoires, dont 18 avant la limite, 1 défaite). Après avoir conservé son titre contre Shawn Cox (La Barbade) par K.O. au deuxième, mercredi à Myakinino (Russie), Lebedev a annoncé qu'il affrontera le Français.

    A l'issue de sa défaite (arrêt de l'arbitre au quatrième round) contre le champion WBA-WBO-IBF des lourds, l'Ukrainien Vladimir Klitschko, le 3 mars dernier, Mormeck (40 ans le 6 juin prochain, 1,81m, 36 victoires, 5 défaites) avait déclaré qu'il redescendait en lourds-légers pour tenter d'y redevenir champion du monde. Le Français, qui avait été pesé à 98 kg, aura pour cela besoin de refaire 90,718 kg. Décevant en lourds, Mormeck a brillé en lourds-légers où il a détenu les titres WBC et WBA.

    (L'équipe.fr)
  • Lourds: Vladimir Klitschko contre Thompson le 7 juillet.

    L'Ukrainien Vladimir Klitschko remettra en jeu ses titres IBF, WBA et WBO des lours contre l'Américain Tony Thompson le 7 juillet à Berne.

    L'Alsace
  • Pour info il affrontera le Polonais Mariusz Wach au mois de novembre à Hambourg:

    Vladimir Klitschko sera opposé à un boxeur de 32 ans, géant par sa taille (2,02m) comme par ses résultats, car il est jusque-là invaincu en 27 combats (15 avant la limite). Son allonge peut atteindre 2,08m. Un sacré client !

    (L'Equipe.fr)
  • Klitschko garde ses ceintures

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/vladimir-klitschko/1500000...

    Invaincu depuis 2004, l'Ukrainien Vladimir Klitschko a conservé ses ceintures WBA, IBF et WBO des lourds en battant aux points à l'unanimité desjuges (120-107, 120-107, 119-109) le Polonais Mariusz Wach, samedi à Hambourg. Ce dernier était invaincu avant ce combat (27 victoires, dont 15 avant la limite).

    (L'Equipe.fr)
  • Question : quelqu'un connait un bon magasin de sport où il y a du choix dans les articles de sport de combat (boxe anglaise de préférence) ? J'ai fait un tour à Sport 2000 et Intersport (Sélestat) et y'a pas grand chose surtout au niveau des casques et des bandes ...
  • Je vais faire un peu de pub pour mon club de boxe : on a commencé notre première saison dans une salle neuve et bien équipée à Benfeld (6 sacs de frappe, 3 bases de frappe crochet/uppercut, un ring, des miroirs, ...). Les entrainements commencent les lundi, mercredi et vendredi soir à 19h30, les mardi et jeudi sont normalement réservés aux moins de 10 ans mais s'il y en a très peu on divise en général les entrainement "classiques" avec d'un coté les débutants / jeunes et de l'autre ceux qui font de la compétition. Plus de renseignements par mp.
  • Mormeck, classe jusqu'au bout

    Jean-Marc Mormeck a perdu ce qui devrait rester le dernier combat de sa carrière, vendredi à Issy-les-Moulineaux, face au Polonais Mateusz Masternak, de 15 ans son cadet. La lutte a été intense et le Français (42 ans) a fait preuve d'un courage remarquable.

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/jean-marc-mormeck-face-ate...

    Jean-Marc Mormeck a souffert face à Mateusz Masternak, vainqueur (99-92, 95-95, 98-92) du combat disputé dans une ambiance bouillante, vendredi soir à Issy-les-Moulineaux. Le Français de 42 ans a fait preuve d'une incroyable volonté pour tenir face au Polonais de 27 ans et termine ainsi sa carrière sportive avec les honneurs. Champion du monde WBA des lourds-légers de 2002 à 2006 puis champion du monde unifié WBA-WBC en 2007, Mormeck a prononcé un discours de remerciement sincère envers le public et son adversaire, plus jeune que lui. «Il a gagné honnêtement», a-t-il déclaré. Deux juges ont donné Mateusz Masternak vainqueur mais le troisième les a mis à égalité.

    Mormeck futur président de la Fédération française ?

    Le natif de Pointe-à-Pitre a été dominé en début de combat, mais animé d'une formidable envie de se battre, il est parvenu à rééquilibrer la donne. Le regard déterminé, il a porté quelques superbes coups. Le combat a de nouveau basculé en faveur du Polonais à partir du 8e round. Mormeck, malgré une ambiance extraordinaire dans le Palais des sports Robert-Charpentier, accusait le coup. Moins mobile dans son jeu de jambes, notamment à cause d'une crampe au mollet droit à partir du 9e round, le regard dans le vide, le boxeur français a perdu l'avantage. Le combat a été stoppé par l'arbitre quelques secondes avant la fin du 10e round.

    Si sa carrière de boxeur est terminée, Jean-Marc Mormeck se verrait bien rester dans le monde de la boxe. Devant les caméras de L'Equipe 21, qui diffusait le combat en direct, il a critiqué la Fédération française, qui n'en fait pas assez, selon lui, pour développer son sport. «Je postule» pour être élu président de la FFB, «une maison de retraite», pour faire changer les choses, a-t-il annoncé. Déclaration à chaud ou réelle ambition ? «Je veux les emmerder, a-t-il ajouté. Même si je pense qu'ils ne vont pas me choisir.» André Martin, l'actuel président de la FFB, a 75 ans. Après avoir dit merci, par l'intermédiaire de Grand Corps Malade avant le combat notamment, Mormeck semble maintenant vouloir donner.

    (L'Equipe)
  • :))

    Un Jean-Marc des grands soirs hier...

    Il a traité la Fédé de maison de retraite , et il a également ajouté que la fédé de boxe , c'était de la me...e.:D

    Il va nous manquer Jean-Marc.
  • Personne pour commenter la performance de Deontay Wilder face à Bermane Stiverne ? Déjà avant ce combat on parlait d'une possible réunification des différents titres poids lourds entre Klitschko et Wilder qu'on voyait gagner face à Stiverne. Pas de 33e K.O. mais une démonstration de Wilder face à un Bermane affaibli qui perd sa ceinture et qui aurait pu perdre bien plus.
  • Une pensée particulière en ce triste jour pour Alexis Vastine qui ne sera jamais champion olympique, les juges.. puis le destin en ayant décidé ainsi. Il rejoint sa petite soeur victime d'un accident de voiture en début d'année, courage à ses parents et l'ensemble de sa famille.


    Alexis Vastine, le boxeur maudit des JO

    Ses larmes aux JO de Pékin et Londres avaient ému la France. Décédé lundi à 28 ans, Alexis Vastine ne réalisera jamais son but ultime: devenir champion olympique.

    http://www.lesinfosdufight.com/wp-content/uploads/2015/03/une-pet...

    «J’ai sué, j’ai saigné, j’ai pris des coups dans des pays où les boxeurs sont les plus forts», disait Alexis Vastine. Ses larmes aux JO de Pékin puis de Londres avaient ému la France du sport. Alexis Vastine, décédé à 28 ans lundi dans un accident d'hélicoptère en Argentine, était considéré comme un boxeur maudit après ses deux terribles désillusions olympiques. «Son but ultime était de devenir champion olympique et il se préparait pour Rio 2016», a déclaré lundi soir Brahim Asloum, seul boxeur français à avoir été sacré champion du monde (WBA des mi-mouche) et champion olympique, à Sydney en 2000. «Après sa défaite en 2012 à Londres, il avait traversé une dépression puis avait été blessé à plusieurs reprises. Alexis hésitait à relancer sa carrière», a poursuivi Asloum, aujourd'hui cadre à la Fédération française de boxe.

    Eliminé sur une décision d'arbitrage controversée

    Lors de JO de Londres, Vastine avait été éliminé en quarts de finale du tournoi des moins de 69 kg par l'Ukrainien Taras Shelestiuk, sur décision des juges. Malchance incroyable, il avait déjà perdu en demi-finales aux Jeux de 2008 face au futur champion olympique, le Dominicain Felix Diaz, après une décision d'arbitrage controversée. «Je ne pensais pas que ça arriverait une seconde fois. Je ressens de l'injustice, un gros ras le bol», avait confié à des journalistes le boxeur aux mèches blondes, après être passé une première fois en zone mixte sans s'arrêter, en larmes et incapable de s'exprimer. «Je dis clairement, c'est de la politique, ce n'est pas du sport.»

    «Je suis écoeuré, abattu, assommé. Deux fois de suite de manière aussi flagrante, je ne pouvais pas l'imaginer»

    Très en colère juste après la décision finale, Vastine avait frappé de son poing nu dans l'un des coins du ring, récoltant encouragements et applaudissements du public anglais. «Le verdict initial est confirmé. Cauchemar», avait-il écrit sur sa page Facebook après le rejet de sa réclamation. «Je suis écoeuré, abattu, assommé. Deux fois de suite de manière aussi flagrante, je ne pouvais pas l'imaginer.» «C'est une décision insupportable», avait ajouté son entraîneur, Jean Savarino. «Il faut que les arbitres s'achètent des lunettes, ce n'est pas possible! Pékin, c'était un vol manifeste. Il ne faut pas qu'il subisse cette même injustice», s'était insurgé l'entraîneur.

    Sa soeur Célie est décédée en début d'année

    Médaillé d'argent au Championnat d'Europe amateur à Moscou en 2010, éliminé par deux fois aux Mondiaux (2009 et 2011) au stade des huitièmes de finale, Vastine, poids welter élégant au physique de jeune premier, avait obtenu ses plus beaux succès lors des Championnats du monde militaires qu'il avait remportés à quatre reprises (2008, 2010, 2011, 2014). Natif de Pont-Audemer (Eure), Alexis était le fils d'Alain Vastine, vice-champion de France amateur. Il était également le frère d'Adriani, médaillé de bronze de l'Euro 2011. Célie, la cadette de la fratrie, est décédée en tout début d'année dans un accident de voiture à l'âge de 21 ans.

    A la famille et aux proches d’Alexis Vastine, L’Equipe présente ses plus sincères condoléances.

    (L'Equipe.fr)
  • Floyd Mayweather a remporté, aux points, le pseudo... «combat du siècle» face à Manny Pacquiao, unifiant ainsi les titres mondiaux WBO, WBA et WBC. Enfin il a surtout empoché 120 millions de dollars...
  • FURY A DÉTRÔNÉ KLITSCHKO

    Sensation à Düsseldorf, samedi, en toute fin de soirée : à l'unanimité des juges, Tyson Fury a battu Vladimir Klitschko et l'a dépossédé de ses ceintures chez les poids lourds (WBA-IBF-WBO). La star ukrainienne n'avait plus perdu un combat depuis onze ans.

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/boxing-wladimir-klitschko-...

    http://www.lequipe.fr/Boxe/Actualites/Tyson-fury-fait-tomber-vladimir-klitschko/611875
  • C'est un peu hors-sujet mais y a-t-il des fans de MMA et plus particulièrement de l'UFC sur le stub ? :-/
  • LA légende du noble art...



    Mohamed Ali, «The Greatest», est mort

    Ali s'est éteint à l'âge de 74 ans, vendredi à Phoenix, en Arizona. Champion olympique, champion du monde à trois reprises, il aura régné sur l'âge d'or des poids lourds et forgé sa légende par ses luttes et ses engagements en dehors du ring.

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/mohammed-ali-ne-devrait-pa...

    L'immense champion de boxe Mohamed Ali est décédé vendredi soir à Phoenix, à l'âge de 74 ans, selon NBC, citant un porte-parole de la famille. Hospitalisé depuis jeudi pour des problèmes respiratoires, l'ancien triple champion du monde de boxe et champion olympique 1960 a succombé à des problèmes respiratoires. Sa famille avait annoncé précédemment que le traitement de son état était rendu plus difficile par la maladie de Parkinson dont il souffrait depuis trois décennies.

    A la croisée du mythe et du scénario hollywoodien, la vie de Cassius Clay – le nom d’origine de Mohamed Ali – bascule sur un banal larcin. Et qui sait, celle-ci aurait été sans doute radicalement différente si, cet après-midi d'automne 1954, parti s'empiffrer de pop-corn, l'étourdi n'avait pas laissé son vélo tout neuf à la merci du premier voleur de passage. Vexé, le jeune Clay veut en découdre et se rend dans une salle de boxe. Douze ans, quarante kilos tout mouillé, mais déjà plein d'aplomb. «Ce gars est foutu, je vais le terminer à la première reprise», prédit-il à la gazette locale avant son premier combat.

    Fils d'une famille modeste, Clay grandit à Louisville, cité industrielle du Kentucky déchirée par la ségrégation raciale. Plus à l'aise sur les rings que sur les bancs de l'école, il remporte, en 1959, le prestigieux tournoi des Golden Gloves. A Rome, l'année suivante, il surpasse sa peur de l'avion pour s'adjuger l'or olympique, chez les mi-lourds. Après une centaine de rencontres amateurs, le phénomène passe professionnel à 18 ans sous la tutelle d'Angelo Dundee, son homme de coin de toujours.

    Spectaculaire, par son jeu de jambes et ses esquives d'un temps nouveau, Clay monte rapidement dans la hiérarchie des poids lourds. A peine quatre combats à son actif, il ridiculise Ingemar Johansson, ex-roi de la catégorie, lors d'une séance de sparring. Insolent, il déclame, parfois en vers, des odes à son talent devant la presse qui se délecte. En 1962, il envoie au tapis Archie Moore, ancien champion du monde des mi-lourds. Un an plus tard, il triomphe d'Henry Cooper à Wembley et s'offre une chance mondiale face à Sonny Liston.
    A lire La révolution technique qu'Ali a apporté
    De Cassius Clay à Mohamed Ali
    «Tout le monde pensait que Sonny lui fermerait sa grande gueule et le renverrait à Louisville dans un linceul», résume Nigel Collins, journaliste américain, cité par Frédéric Roux dans Alias Ali. Trop jeune, trop tendre, les bookmakers donnent Clay perdant à 7 contre 1 ; même L'Equipe parle du «championnat du monde le plus commercial» jamais mis sur pied.

    Ce 25 février 1964, le sacre de Clay est escorté par la controverse : Liston, invoquant une blessure à l'épaule, abandonne sur son tabouret. «Je suis le plus grand... J'ai choqué le monde !», s'exclame alors le vainqueur, hystérique face à la presse. Des archives du FBI déclassifiées en 2014 tendent à accréditer les suspicions de fraude. Les mêmes doutes naîtront de la revanche, remportée par Clay un an plus tard sur une droite anodine, le tristement célèbre « coup de poing fantôme ».

    Fort de son titre, Clay annonce sa conversion à l'islam et prend le nom de Mohamed Ali. Il s'affiche au coté de Malcom X et Elijah Muhammad, leaders de la Nation de l'Islam, un groupuscule sectaire afro-américain qui prêche la haine des Blancs et la séparation des races. Dès lors, plus qu'il n'amuse, Ali divise et cristallise les peurs de l'Amérique blanche. Sa déclaration sur le Vietnam, alors que les États-Unis y sont en guerre – «je n'ai rien contre le Vietcong, aucun Vietnamien ne m'a jamais traité de nègre» – lui vaut l'opprobre des patriotes. Le fossé avec le public se creuse, ses victoires ne font plus recette. Le refus de son incorporation, en 1967, entraîne la perte de son titre. Le début d'un exil de trois ans et demi loin des rings.

    Exil et reconquête

    Malgré sa condamnation à cinq ans de prison, Ali reste un homme libre ; héros de la jeunesse pacifiste, le champion déchu enchaîne les conférences universitaires, joue dans une pièce à Broadway, ou vend ses talents comme sparring-partner. Blanchi par la Cour suprême en 1970, il perd quatorze kilos, revient sur le ring et surclasse Jerry Quarry. En son absence, Joe Frazier s'est imposé en patron des poids lourds. Leur premier duel, vendu par le promoteur Don King comme le «combat du siècle» (1971), se solde par la première défaite d'Ali et la naissance d'une rivalité immuable.

    Pour Ali, la reconquête de son titre passera par le Zaïre, sous la bienveillance financière du dictateur Mobutu. Dans la moiteur de Kinshasa, le 30 octobre 1974, il fait tomber George Foreman au 8e round du fameux «Rumble in the jungle». Le sommet de sa gloire, mais aussi le seuil de son déclin. Un an plus tard, Manille verra la dernière étincelle de son talent. Dans un des combats les plus violents de l'histoire, Ali scelle par une victoire l'épilogue de sa trilogie avec Joe Frazier (Ali a remporté la revanche en 1974). «J’ai vraiment eu le sentiment que j’approchais de la mort», confiait-il à L'Equipe en 2001.

    Déchéance

    Orgueil ou inconscience, Ali enchaîne alors les combats de trop. Dernier baroud d'honneur, il reprend son titre à Leon Spinks, qui l'avait détrôné en 1978. Quand il capitule face à Larry Holmes, deux ans plus tard, Ali n'est plus que l'ombre du champion qu'il a été. Il tire sa révérence sur une ultime défaite l'année suivante, dans l'indifférence générale. Dès 1984, les premiers symptômes de la maladie de Parkinson apparaissent.

    Loin des lumières du ring, Ali n'en reste pas moins sur le devant de la scène. Réhabilité depuis sa prise de distance avec la Nation de l'Islam, il est reçu à la Maison Blanche par Gerald Ford et honoré par George W. Bush. En 1990, aux prémices de la Guerre du Golfe, il se rend à Bagdad et obtient de Saddam Hussein la libération de 15 otages américains. Sous le poids de la maladie, sa déchéance physique s'accentue ; ses sorties publiques se font de plus en plus rares. L’image d'Ali, vieux avant l'âge, tremblant pour allumer la flamme olympique d'Atlanta, en 1996, bouleverse le monde entier.

    Plus qu'un athlète, une icône culturelle, une force sociale et politique. Brillant, naïf, charmeur, impertinent, Ali laisse tant de visages de lui-même et de facéties qu'il est presque impossible de percer l'homme. Devenu le visage des malades de Parkinson, il n'avait cessé de s'engager pour la recherche contre la maladie. Digne face à son déclin, alors que l'avancée du syndrome le privait peu à peu d'élocution. Triste ironie de voir le plus grand hâbleur de l'histoire du sport réduit au silence. Reste une maxime, répétée à l'envi. L'épitaphe d'une vie de luttes, de conquêtes amoureuses et d'investissements douteux. «Les gens humbles ne vont jamais très loin.»

    http://i.eurosport.com/equinoxe/2015/05/05/1475430-31505750-2560-...

    http://www.lequipe.fr/Boxe/Actualites/Mohamed-ali-the-greatest-est-mort/689177
  • George Foreman «Ali, Frazier et Foreman, nous ne faisions qu’un. Une partie de moi s’en est allée, la plus grande partie».

    Mike Tyson «Dieu est venu chercher son champion, adieu au plus grand».

    Floyd Mayweather «Nous avons perdu une légende, un héros et un grand homme. Il est l’un de ceux qui m’ont ouvert la voie pour que je devienne celui que je suis. Les mots sont insuffisants pour dire ce que Mohamed Ali a fait pour notre sport. Personnellement, ce qu’il m’a montré, c’est qu’il ne faut jamais avoir peur, jamais arrêter de croire et jamais se contenter de moins.»

    Evander Holyfield «C’est une perte énorme. Je voulais être comme lui, il m’a inspiré (...) On m’a demandé un jour si je voulais battre son record (Ali a conquis un titre mondial des lourds à trois reprises, NDLR) et j’ai répondu non, car cela voulait dire qu’il fallait que je perde, mais pour revenir d’une défaite, il faut être plus fort encore et c’est ce qu’Ali a montré durant sa carrière».

    Oscar de la Hoya «Il est celui qui a propulsé la boxe dans son âge d’or et rendu populaire notre sport. Ali incarnait le courage, il n’a jamais choisi la facilité, que ce soit sur les rings de boxe et en dehors. Au moment de célébrer sa vie, il faut se souvenir qu’il a toujours cherché la grandeur dans tout ce qu’il a fait».

    Manny Pacquiao «Nous avons perdu un géant, la boxe a beaucoup profité des talents de Mohamed Ali, mais pas autant que les hommes de son humanité».

    Lennox Lewis «Un géant parmi les hommes, Ali s’est montré grand dans son talent, son courage et ses convictions, à un point que la majorité d’entre nous ne sera jamais capable de comprendre véritablement».
  • Quelqu'un aurait un club de boxe à recommander sur Strasbourg? Je n'en ai jamais fait mais j'aimerais bien m'y mettre...
  • Anthony Joshua (19 victoires par KO) bat Wladimir Klitschko (41 ans) par arrêt de l'arbitre au 11e round, devant 90000... spectateurs à Wembley.
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