Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Paris Saint-Germain

Chargement...

Flux RSS 11256 messages · 860.308 lectures · Premier message par roiin · Dernier message par alcapone

  • Le dribble est né au Brésil, quand les joueurs noirs devaient sauver leurs peaux"

    Dans "Eloge de l’esquive", l’écrivain Olivier Guez raconte l'histoire du dribble, et donc celle du Brésil. Entretien
    Le Brésil, qui accueille le Mondial 2014, est connu dans le monde entier pour son « joga bonito ». Comment définir ce style de jeu?

    Le beau jeu brésilien est un football multicolore et flamboyant, où les attaquants jouent de la hanche comme des danseurs de samba et des lutteurs de capoeira. C’est un jeu fait de fulgurances et d’improvisations individuelles, un jeu irrévérencieux. Par opposition au jeu européen, physique et géométrique, le jeu brésilien est intimement lié à la notion de jouissance.

    Il émerge dans les années 1930, et c’est du jamais-vu à l’époque tant le football est alors dominé par le kick and rush britannique, un jeu dans les airs, basé sur de longues passes. À l’inverse, le dribble est l’élément central du jeu brésilien. Le dribble, c’est l’art d’éliminer, de tromper, de se jouer de l’adversaire. C’est un geste infantile et en même temps très sensuel où les passements de jambes font office de préliminaires. Ce jeu va atteindre son apogée avec l’équipe brésilienne de 1970, emmenée par Pelé, et le Brésil de 1982, celui des Zico, Socrates et Falcao, où les exploits individuels et les mouvements collectifs se combinaient à merveille.

    Comment le dribble est-il né ?
    Ce qui est fascinant, c’est de voir à quel point le dribble est le fruit de l’histoire brésilienne. Lorsque le football s’implante au Brésil au tournant du XXe siècle, c’est un sport de Blancs, de bourgeois et d’aristocrates. L’esclavage a été aboli en 1888 mais le Brésil demeure très marqué par la ségrégation raciale. Les élites blanches considèrent le métissage comme une malédiction nationale, une punition divine. Aucun joueur noir n’est donc toléré au sein des premiers grands clubs de football.

    Pour échapper aux insultes et aux coups, certains joueurs mulâtres décident donc se travestir. Carlos Alberto s’enduit le visage de poudre de riz, Arthur Friedenreich, la première légende du football brésilien, lisse ses cheveux crépus de brillantine. C’est à ce même moment que naît le dribble. Pour ces joueurs, l’esquive est une façon d’éviter les charges rarement sanctionnées des adversaires blancs et les insultes des supporters. Le dribble est une ruse, une technique de survie. On dribble pour sauver sa peau.

    En quoi le dribble peut-il être considéré comme l’essence du Brésil, comme vous l’écrivez ?

    À nation métisse, football fanfare. Le dribble est le reflet de l’ethos afro-brésilien, le reflet de deux traits de caractère: le goût du prestige personnel et plus encore la malandrade, c’est à dire la roublardise.

    Le vieil héritage ibérique du Brésil lui a donné la culture du beau geste et du panache. Ce qui compte pour les Brésiliens, c’est le talent, comme si un grand footballeur ne peut être qu’un surdoué, un joueur facile, un génie du dribble.

    Quant à la roublardise, elle est très présente dans la société brésilienne, comme sur les terrains de foot. Si le vice est défensif en Argentine et en Uruguay, le dribble brésilien est le reflet d’un vice offensif. Les premiers dribleurs flamboyants étaient des descendants d’esclaves, des «malandros». Leur corps a longtemps été leur seule propriété. Et déstabiliser l’autre sans commettre de crime, sans user de la force, était pour eux la seule manière de survivre, sur un terrain de foot comme dans la vie. Le malandro, moitié voyou, moitié dandy, ne peut compter que sur sa roublardise. Au-delà du foot, on dit de lui que c’est un dribbleur social.

    Quels liens peuvent être établis entre l’essor de ce football flamboyant et l’éveil culturel qui survient au même moment au Brésil ?

    Les liens entre musique, danse et football sont très étroits au Brésil. Dans la samba comme dans le football, les mouvements des corps sont totalement spontanés. Les grandes équipes brésiliennes et la bossa-nova dégagent la même impression trompeuse de simplicité et de facilité. Et même si vous n’aimez pas le foot ou la musique, vous ne pouvez qu’être séduit par un beau dribble ou la guitare de Baden Powell.

    Football, musique et danse, dans les années 1930, se tropicalisent. Le Brésil assume enfin la dimension africaine de son identité. Il sublime sa tare originelle : l’esclavage. Plus largement, par le football et le «joga bonito», le Brésil se trouve une identité propre, il réussit enfin à intégrer son passé douloureux à un roman national.

    La politique brésilienne s’est beaucoup servi du football, notamment l’«Estado novo», l'Etat nouveau de Vargas à la fin des années 1930, pour souder une société de castes jusqu’alors très divisée. Aujourd’hui, c’est au tour du marketing de jouer avec. Nike, l’équipementier de la sélection, continue de valoriser cette notion de «joga bonito», même si, dans les faits, ce jeu n’est plus guère pratiqué par l’équipe nationale.

    D’où vient votre fascination pour le Brésil et le jeu brésilien ?

    Mon éveil footballistique a eu lieu lors du Mondial 1982. Je n’avais que 8 ans mais j’en garde des souvenirs très précis, comme le but sublime d’Eder contre l’URSS, après une feinte de Socrates. C’est sans doute l’un des plus beaux buts de l’histoire de la coupe du monde.

    J’ai tout de suite été séduit par l’équipe brésilienne de 1982, que je considère, avec celle de 1970, comme la plus grande équipe de l’histoire. Elle pratiquait un football de rêve, offensif et joyeux, les joueurs avaient une élégance sans pareil, des visages incroyables, d’une grande intensité.

    Au fil des années, j’ai lié ça avec une vraie passion pour l’Amérique latine. J’ai vécu au Nicaragua, j’ai découvert le Brésil en 2005, et j’y retourne régulièrement depuis. Quand on aime le foot, on ne peut qu’être fasciné par le Brésil. Et quand on aime le Brésil, on ne peut que s’intéresser au football. C’est un cercle vicieux…

    Quels sont les dribbleurs qui vous ont le plus marqués ?

    Garrincha, à juste titre, est considéré comme le plus génial dribbleur de l’histoire. Un, deux, trois passements de jambes, autant de feintes et de faux départs… Garrincha multipliait les provocations en quelques fractions de secondes. Garrincha était un obsédé sexuel, débile et alcoolique, mais il était la joie du peuple brésilien. On allait au stade comme on allait au cirque pour suivre les numéros de Garrincha le clown.

    Je mets Pelé tout là haut aussi, même s’il était l’antithèse de Garrincha. Plus sérieux, plus intelligent aussi, il avait tout : la technique, la vision du jeu, une extraordinaire puissance physique, une détente étonnante malgré un gabarit plutôt modeste.

    J’ai aussi beaucoup d’admiration pour Rivelino, génial ailier moustachu des années 1970, qui avait beaucoup de classe dans sa manière d’être, de jouer, de se déplacer. Plus près de nous, il y a bien sûr Ronaldinho, et je ne me lasse pas du dribble réalisé par Robinho face à l’Equateur, un soir d’octobre 2007, au Maracana.


    Garrincha, Socrates… Le destin de nombreux dribbleurs est tragique. Comment l’expliquer ?

    Le dribble est un geste de jouisseurs. Ces hommes flirtent sans cesse avec leurs limites, ce sont des types qui ne sont pas raisonnables, qui ne savent pas toujours s’arrêter. Ce n’est sans doute pas tout à fait un hasard si Garrincha s’est prêté à toutes sortes d’excès, des femmes à l’alcool, et s’il est mort à 49 ans. Idem pour Socrates, que le penchant pour l’alcool a également tué.

    Plus récemment, les destins d’un Ronaldinho ou d’un Adriano vont dans ce sens, même s’ils sont bien moins tragiques. Leur talent est énorme, mais ils se sont tous les deux brûlés les ailes. Si Ronaldinho avait été un peu plus sérieux, il ne regarderait pas le Mondial 2014 à la télé cet été.

    Il y a dans le dribble quelque chose de très beau, un esthétisme fou, mais il y aussi une vraie violence. Le dribble est à l’image du Brésil. Comme la société où il a émergé, c’est un geste sans cesse sur le point de rupture.

    Ce qui a longtemps différencié le jeu brésilien du jeu européen, c’est d’ailleurs cette notion de prise de risque. Au Brésil, dans la vie comme dans le foot, on joue davantage qu’en Europe. Le plaisir, l’envie de faire le spectacle, de tromper l’autre, passe avant toute chose. La donne est différente en Europe et en France. Regardez ce qui est arrivé à Ginola. C’était un joueur très fort techniquement, mais on ne lui a jamais pardonné une perte de balle…

    Pelé, Garrincha, Ronaldinho, Robinho (Sipa)

    Le beau jeu est-il encore un sport national au Brésil ? Avec l’évolution actuelle du football, le dribble est-il voué à disparaître ?

    Le football amateur brésilien reste très marquée par cette tradition du dribble. À Rio, vous pouvez rester des après-midi à regarder des gens jouer sur la plage. C’est un spectacle formidable. Il y a encore partout cette notion de vice qui est inscrite dans le patrimoine culturel des Brésiliens, et ce coup de rein unique fait toujours partie de leur ADN.

    Au niveau professionnel, il est certain qu’il n‘est plus possible de jouer comme le faisait le Brésil 1970 ou le Brésil 1982. Les enjeux financiers et politiques sont tels que de semblables prises de risques dans le jeu sont prohibées. Mais les dribbleurs n’ont pas disparu pour autant, y compris hors du Brésil. Des joueurs comme Cristiano Ronaldo ou Messi sont des dribbleurs exceptionnels. En France, Ben Arfa l’est également, mais il n’avait ni la mentalité pour réussir ni la candeur touchante d’un Garrincha.

    La sélection nationale actuelle est plus réputée pour la qualité de sa défense que son attaque. Quel regard portent les Brésiliens sur cette équipe ?

    Les Brésiliens en sont tout à fait conscients. Mais c’est loin d’être un fait nouveau. Il faut rappeler, d’abord, que le Brésil a aussi une longue tradition de grands défenseurs, avec des joueurs comme Carlos Mozer, Aldaïr ou Cafu.

    Ensuite, il est important de noter que cela fait bien longtemps que la sélection brésilienne a tourné le dos à ce football joyeux et offensif. Après les échecs des Mondiaux 82 et 86, le jeu pratiqué par la seleçao a changé. Le Brésil s’est converti aux schémas tactiques européens. Avec la mondialisation du foot, de nombreux joueurs brésiliens sont partis jouer en Europe, où ils ont musclé leur jeu. Le résultat a été une catastrophe lors de la coupe du monde 1990 mais a porté ses fruits en 1994. L’équipe championne du monde a pratiqué cette année là un jeu peu flamboyant mais avec succès. Malgré le titre, son capitaine, le milieu de terrain Dunga, fait d’ailleurs l’unanimité contre lui au Brésil. Besogneux et limité techniquement, il est l’antithèse du football brésilien.

    L’équipe actuelle, même si on peut la considérer comme peu flamboyante, n’en reste pas moins populaire.Même s’il n’est pas réputé pour sa fantaisie,Scolari, le sélectionneur, est un technicien très respecté. Il est l’homme qui a apporté au pays la 5e étoile en 2002. Et des défenseurs comme Thiago Silva, Dani Alves, David Luiz ou Marcelo sont aussi des joueurs très doués techniquement. Ce ne sont pas que des défenseurs au jeu stéréotypé.

    Un enfant de 8 ans, aujourd’hui, a sans doute plus de chances de tomber amoureux du jeu espagnol que brésilien. Le jeu de passes des Espagnols est-il un descendant, même lointain, du jeu brésilien ?

    Ce sont deux jeux différents. Le Brésil de 1970 et de 1982 pratiquait un jeu où il y avait une alternance de temps forts, de temps morts et de fulgurances individuelles et collectives. Barcelone, le Bayern de Guardiola et l’équipe d’Espagne pratiquent quant à elles un jeu qui ne tolère aucun temps mort. C’est un jeu en réseau, qui symbolise bien le XXIe siècle : les joueurs sont comme connectés, la balle circule à toute vitesse, constamment. Malgré ces différences, je suis convaincu que le tiki-taka espagnol fut lui aussi une révolution tactique. Je suis convaincu qu’on en parlera dans 20 ans comme on parle aujourd’hui du Brésil de 1982, de la Hongrie de 1954 ou des Pays-Bas de 1974.

    Propos recueillis par Sébastien Billard
    Eloge de l’esquive
    par Olivier Guez
  • Heureusement les joueurs ne seront pas aussi stupide que certains supporteurs
    Je suis persuadé qu'ils seront plus dans l'optique de savoir qui récupèrent le maillot de Neymar que qui lui cassent une jambe :)
    Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne seront pas aggressif ( dans le bon terme) pendant le match
  • Toujours sympa une grosse ambiance mais on se rend compte aujourd'hui que ça ne pèse plus lourd, face à la puissance financière et au talent. Quelle démonstration face au Celtic, qui en avait pourtant fait souffrir d'autres dans son stade mythique par le passé. Un mélange de satisfaction pour notre indice et de tristesse devant l'impuissance de l'adversaire malgré un énorme soutien populaire.
  • L1 et C1 confondues, le PSG a claqué 67 buts en 18 rencontres depuis le début de saison, soit quasiment 4 réalisations de moyenne par match durant presque 4 mois..
  • On va louper le recrutement de Lassana DIARRA... Paris va encore nous passer devant, comme pour NEYMAR... Que fait la cellule de recrutement ???
  • Pourtant très critiqué à certaines périodes, Cavani efface un certain Ibra des tablettes en devenant le meilleur buteur de l'histoire du PSG.
  • Cela en ayant joué "ailier" gauche pendant trois saisons, en défendant pour (au moins) deux.
  • D'accord avec @kitl mais Ibra a mis ses 156 buts en (beaucoup) moins de matches que Cavani! (180 je crois... ou un truc du genre)
    (Je ne suis pas super-fan d'Ibra, mais il fallait quand même que je rectifie / précise ce point)
  • J'adore Cavani, il ne ménage jamais ses efforts. C'est le profil type d'attaquant de surface. Il ne faut pas oublier que quand il y avait ibra l'équipe jouait majoritairement pour ibra. Cavani était obligé de jouer sur les côtés. Donc les statistiques de pourcentages matchs buts ibra cavani, sont grandement à relativiser. Ibra est un très grand joueur et Cavani aussi, simplement il y en a un qui est plus extravagant que l'autre. Pour moi les deux sont charismatiques. Et Cavani comme ibra resteront des légendes du PSG pour longtemps.
  • Peut être que le PSG se cherche plutôt un remplaçant à Kombouaré qu'à Ibrahimovitch qui aura été un showman plus dans la veine des Lokos & Ronaldinho.
  • En oubliant un instant le côté lucratif (médiatisation, marketing...) d'un joueur comme Neymar, sur le plan sportif il a principalement été recruté pour permettre au club parisien de franchir un cap sur la scène européenne, or à en croire la presse brésilienne (voir topic C1) , il ne devrait pas être apte à disputer le match le plus important de la saison, à l'heure actuelle. La blessure fait partie du métier mais ce serait un peu concon tout de même si l'info devait être confirmée.
  • Et s'ils se qualifient sans lui pour les 1/4 et se font éliminer avec lui en 1/4, on pourra estimer que c'est un flop ? Genre s'il refait ses mêmes incessants dribbles sans faire de passe comme au match aller à Madrid.

    C'est une sorte de Ihsan Sakho en meilleur en fait :D
  • Neymar a décidé de se faire opérer et sera absent environ 2 mois... Il a choisi d'être de retour en forme pour le Mundial.
  • Ce qui est certain c'est que le PSG se voit offrir l'occasion de se faire véritablement un nom sur la scène européenne en 2018, même si ce n'est qu'un 1/8. Le Real n'est pas aussi flamboyant que dans un récent passé mais ça reste le double champion d'Europe en titre, marquant quasiment à tous ses matchs de C1, donc le fait de le renverser après le résultat du match aller, ferait énormément de bruit dans le monde du ballon rond. Ce serait un exploit digne de ceux de l'OM au début des années 90 face au grand Milan, de l'ASM en 2004, ect. Bref, on va voir ce que Paris a véritablement dans le ventre avec un match retour au Parc cette fois.
  • Tu n'as définitivement pas le droit de mettre à égalité les perf précédentes des clubs francais et celle, éventuelle, du qsg.
    Définitivement, jamais.
    Gamin, je midentifiais à ces joueurs qui partageaient, à minima, le même langage que moi.
    En rien, aujourd'hui, je pourrais trouver une quelconque empathie pour cette équipe qui salit le championnat français, et par ce biais, notre culture commune qui fait de nous, doit on le rappeler, une nation et la raison de notre vie en société.

    Ce qu'on nous propose en est juste l'opposé. Ne l'oublions jamais ou le grand gloubiboulga mondial nous broiera tous.
  • Pour d'autres raisons, l'OM de Tapie par exemple, ce n'était pas non plus jojo tous les jours, ce qui n'a pas empêché cette équipe de marquer l'histoire. Glassmann ne me contredira pas.
  • Évidemment. Puisque tapie a sombré dans la magouille, laissons le monde entier faire de même à sa place et poursuivre son travail de sape.

    Cette idée que, de toutes manières, si c'est pas l'un ce sera l'autre, est la première marche de notre lente descente vers les basfonds de notre civilité.
    Faites attention, les gens. Faites attention au vide.
    "C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal." Écrivait Arendt.
  • Tu mets en avant une certaine nostalgie, je te réponds que ce n'était pas forcément plus jojo avant, c'est tout. Les idoles du passé avaient aussi pour noms Garrincha (alcoolique) , Maradona (drogué) , ect. Les grands clubs n'ont pas toujours eu des propriétaires honnêtes, les matchs truqués ou autres arrangements ne datent pas d'hier. Bref, il ne s'agit de minimiser certaines fautes pour pouvoir en justifier d'autres mais simplement de ne pas avoir le mémoire courte, le fric n'ayant pas attendu l'arrivée des Qataris pour pourrir le monde du ballon rond. Le foot est une histoire d'hommes, elle ne pouvait être parfaite. Alors oui, pour ne parler que du terrain, ce serait un veritable exploit de sortir le double champion d'Europe en titre après une telle défaite à l'aller.
  • Sans même aller jusqu'au débat philosophique sur "Bouhh ou pas les dresseurs de faucons", tu peux pas rapprocher ça aux exploits du passé. La construction de leur effectif et les rapports de force sportifs et financiers rendent ça impossible. Même sans la chouineuse, est-ce qu'il y avait des Cavani, des Di Maria, des Verratti ou des Dani Alves dans les équipes qui ont fait ces exploits ? En terme d'aura sportive ou de valeur financière je veux dire. Pour l'ASM 2004, je peux te répondre, seul Morientes pouvait rivaliser.

    Ce serait immanquablement une belle performance mais faut pas non plus les faire passer pour le club des Herbiers qui va défier l'ogre madrilène. Laissons ça aux storytellers fans du PSG à la rédac de L'Equipe. Et dieu sait qu'ils sont nombreux.

    J'ajouterai aussi que le contexte de l'aller joue aussi. Perdre 3-1 dans les 10 dernières minutes, c'est pas pareil qu'une humiliation 4-0.
  • Et pourquoi on ne pourrait pas comparer au match de 1993 ?

    Je rappelle que dans les années 90 , l'effectif du PSG était aussi bon voir meilleur que celui du Réal . L'OM et le PSG c'était le top 5 des équipes européennes , en terme de résultat , d'effectifs et de budget ..
    Les années 90 c'était les années où des équipes comme La Corogne , l'Atletico ou Valence pouvait gagner le titre en liga et le Real pouvait terminer à la 5-6 eme place
    C'était un grand d'Europe mais pas le graal comme Aujourd'hui

    Puis est arrivé l'affaire Glassmann et les nouvelles directives européennes et la formation des galactiques depuis c'est Barcelone ou Real
  • lulmag a écrit, le 27/02/2018 23:38 :
    T
    En rien, aujourd'hui, je pourrais trouver une quelconque empathie pour cette équipe qui salit le championnat français, et par ce biais, notre culture commune qui fait de nous, doit on le rappeler, une nation et la raison de notre vie en société.
    Ce qu'on nous propose en est juste l'opposé. Ne l'oublions jamais ou le grand gloubiboulga mondial nous broiera tous.


    Ah c'était mieux avant , quand les clubs étaient possedés par de riches blancs bien de chez nous et que la société occidentales vivaient chichement en exploitant le tiers monde
    Maintenant fait chier, si les arabes et les chinois commencent à racheter nos clubs et s'enrichissent à notre détriment ...oui c'était mieux avant :-' b-(
  • Sinon, pour apaiser la discussion : suis-je le seul à sincèrement espérer le départ de Neymar cet été, histoire qu'on en finisse avec le "Neymar fait ci, Neymar fait ça" que nous martèlent nos grands journalistes ? C'est pas sa cheville qui doit nous inquiéter, c'est la probabilité qu'il reste à Paris un an de plus !
  • Le cheville de Neymar qui fait un double-passage dans le journal d'Inter, "le plus écouté de France". Mais de quoi se plaint-on, ils l'ont mis à la fin, la Ghouta est passée devant quand même.
  • sigur a écrit, le 28/02/2018 09:53 :
    Le cheville de Neymar qui fait un double-passage dans le journal d'Inter, "le plus écouté de France". Mais de quoi se plaint-on, ils l'ont mis à la fin, la Ghouta est passée devant quand même.


    Depuis le début de semaine dans les média c'est "ohlala il est froid" et "olala neymar blessé pourra t'il jouer face au réal"
  • "Est-ce qu'il y avait des Cavani, des Di Maria, des Verratti ou des Dani Alves dans les équipes qui ont fait ces exploits ? "

    Oui enfin du côté de Marseille on trouvait des futurs champions du monde comme Barthez, Deschamps ou Desailly par exemple, sans oublier des joueurs de classe comme Magic Waddle ou encore JPP (ballon d'or) pour remonter un peu plus loin.
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives