Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Faites entrer l'accusé

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Flux RSS 218 messages · 164.521 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par mediasoc

  • ludo2607 > Ca doit être un copié/collé du site de France 2. Cf :-B
  • Dites, vous n'en avez pas assez de vos enfantillages ?

    Tout message provocateur ou qui ne rentre pas dans le sujet de la discussion sera dorénavant effacé !
  • L'émission "Faites entrer l'accusé" est très intéressante et rend bien le climat des différentes affaires.

    Moi qui suis issu du milieu judiciaire, j'encourage vivement RCSFOREVER à continuer. C'est passionnant.
  • Qu'est ce qui est passionnant ? Copier-coller le programme télé ?
  • Les différentes présentations viennent tout simplement et logiquement du programme télé de France 2.
    Sinon pour répondre au message de triangle,si j'ai ouvert ce topic c'est en effet car je trouve cette émission très intéressante et surtout intelligente mais également pour pouvoir débattre de certaines affaires litigieuses avec ceux qui le désireraient.
    Bon après si on est deux à la regarder ça va être vite fait.. :'>
    Au sujet de celle de hier soir je crois qu'il n'y a pas grand chose à dire dans le cas présent sachant que la culpabilité de l'accusé était évidente,tellement ce dernier semblait poussé par une haine gratuite et sans limite.
  • Visiblement France 2 confirme le fait que l'émission est diffusée le dimanche soir à présent en attendant confirmation lors des prochaines semaines:


    http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/09/07/image_570521...

    Le Gang de Roubaix

    Dimanche 13 septembre 2009 à 22.25
    Un document inédit de Marie-Laure Gendre


    Entre janvier et mars 1996, le gang de Roubaix a semé la terreur dans la région lilloise. Braquages de supermarchés à l'arme lourde, fusillades en pleine rue, et même tentative d'attentat. Aujourd'hui encore, les motivations de la bande ne sont toujours pas évidentes. Terrorisme ? L'hypothèse n'a pas convaincu. Pourtant, les deux leaders, Lionel Dumont et surtout Christophe Caze, 25 et 27 ans à l'époque, avaient des liens avérés avec des mouvements islamistes.
    Le 27 janvier 1996, deux policiers repèrent une voiture volée, dans un parking de Roubaix. A son bord, deux hommes, que les policiers décident d'interpeller. Mais, sans prévenir, les voleurs ouvrent le feu. La fusillade dure une dizaine de minutes. L'un des policiers est blessé, et l'autre en état de choc quand les malfrats prennent la fuite. Le 7 février, à 50 kilomètres de Roubaix, nouvelle scène de violence. Trois hommes, portant des masques de carnaval, braquent un supermarché. Les attaques du genre se multiplient dans la région, jusqu'à ce que des policiers prennent en chasse la voiture des malfrats. Mais là encore, les choses tournent mal. Une course-poursuite surréaliste s'engage dans les rues de Roubaix. Malgré la foule, les malfaiteurs mitraillent leurs poursuivants à la kalachnikov et exécutent le conducteur d'une Mercedes avant de prendre la fuite. Pour le procureur, Olivier Guérin, ces différentes affaires sont évidemment liées. Les malfrats ont fait preuve d'un acharnement hors norme contre les forces de police. Ils possèdent un armement extrêmement lourd... des armes de guerre. Après un mois et demi d'accalmie, huit hommes attaquent un fourgon de la Brink's à Leers, dans la banlieue de Lille. Un fourgon qui commence sa tournée. Un fourgon ... vide ! Un amateurisme étonnant pour des gangsters aussi déterminés. Trois jours plus tard, une tentative d'attentat échoue près d'une bouche de métro à Lille. La bombe artisanale aurait dû provoquer des dégâts dans un rayon de 75 mètres mais elle n'a pas fonctionné. Une chance, mais le temps presse pour les policiers. Le sommet du G7 doit avoir lieu à Lille dans quelques jours. Il faut agir. Des témoins ont aperçu les voitures des malfrats sur les lieux des braquages. Les policiers remontent au domicile d'un certain Omar Zemmiri, au 59, rue Carette. Le QG du gang. L'assaut est donné dès le 29 mars par les hommes du RAID. Mais les malfrats ripostent et ne se rendent pas. Quatre périssent dans les flammes, deux autres sont rattrapés sur une autoroute belge. Une fusillade éclate et l'un des braqueurs, Christophe Caze, tombe sous les balles. Le second, Omar Zemmiri, est repris, après une vaine prise d'otage. Il donne deux autres membres du gang : Mouloud Bouguelane et Hocine Bendaoui, deux jeunes apparemment sans histoire. Cette fois, le compte y est. Tous les membres du gang sont identifiés. Mais l'histoire de ces hommes reste abracadabrante, comme l'explique le commandant Hostekint de la PJ de Lille. Le gang était mené par Christophe Caze, étudiant en médecine, et Lionel Dumont, chômeur en mal d'action humanitaire. Tous deux s'étaient convertis à l'Islam, et engagés auprès des Moudjahiddins Bosniaques. A leur retour, en mal d'action, les deux hommes ont recruté quelques jeunes musulmans de Roubaix, mais sans jamais réussir à élever leur action à la hauteur de leurs ambitions. Leur motivation politico religieuse n'a d'ailleurs pas convaincu. Le gang de Roubaix a été jugé par un tribunal de droit commun. Seul "rescapé" des assauts policiers, Lionel Dumont a été repris après 7 ans de cavale. David Cliqueteux, l'un de ses amis d'enfance, revient sur le parcours d'un jeune idéaliste qui est allé au bout de ses convictions. A son procès, Dumont a bien tenté de minimiser son rôle au sein du gang. En vain. Il a écopé de 30 ans de prison dont 20 de sûreté. Une peine ramenée à 25 ans en appel. Ni Omar Zemmiri, condamné à 28 ans en première instance, puis 15 en appel, ni Bouguelane, ni Bendaoui n'ont été plus explicites sur les motivations du gang.
  • http://static.programme-tv.net/var/p/l/173/1739336.jpg

    Geneviève Montillet, la diabolique d'Antibes

    Dimanche 27 septembre 2009 à 22.25 sur France 2
    Un document inédit de Clémence Badault


    Geneviève Montilliet est une femme déterminée, et surtout, une mère diabolique. Pour toucher les assurance-vie qu'elle avait contractées au nom de son compagnon, Eric de Vriendt, elle n'a pas hésité à demander à ses propres fils et à l'un de leur ami de l'assassiner. Mais ils ont échoué. Alors, c'est elle, qui a fini le "travail". Et il s'en est fallu de peu pour que la mort d'Eric de Vriendt ne reste à jamais une mort naturelle. Pas moins de 7 années de procédure ont été nécessaires pour que la diabolique d'Antibes ne soit finalement démasquée.
    Le 1er novembre 1992, Eric de Vriendt, est renversé par une voiture alors qu'il se promène à vélo sur le Cap d'Antibes. Il en réchappe mais reste, à 35 ans, plongé dans un état végétatif. Après 3 mois d'hospitalisation, sa compagne, Geneviève Montilliet, insiste pour le ramener chez eux. Il y décède quelques jours plus tard, officiellement d'une "fausse route". Geneviève organise les obsèques mais, curieusement, elle ne prévient personne. La mère d'Eric de Vriendt apprend la mort de son fils alors qu'il est déjà incinéré... Un événement hors norme qui la persuade qu'Eric a été assassiné par sa compagne, comme l'explique Me Soussi, son avocat. Et elle n'est pas la seule à trouver cette mort suspecte. Les assurances s'étonnent aussi des circonstances du décès. Aucune expertise n'est possible après l'incinération mais ils ouvrent leur propre enquête, étonnés par les 8 contrats d'assurance-vie souscrits au nom d'Eric. Des contrats dont les clauses prévoient le doublement de la prime en cas de décès par accident de la route, un jour férié. Et étrangement, l'accident de vélo du Cap d'Antibes est survenu le jour de la Toussaint... Ils alertent la police d'Antibes, mais l'enquête n'apporte aucune preuve contre Geneviève Montilliet. Jusqu'à ce qu'en 1999, 7 ans après l'accident, une nouvelle juge reprenne le dossier. Elle tente alors un coup de poker, en plaçant Geneviève et ses fils sur écoute, et en leur envoyant des convocations. Le piège fonctionne ! Des années après les faits, la famille s'alarme de cette reprise de l'enquête et parle. L'un des fils, Valéry, appelle son père, l'ex-mari de Geneviève, pour soulager sa conscience. Il lui raconte le piège que sa mère et Fabrice, son frère jumeau ? ont tendu à Eric de Vriendt. La police peut maintenant entendre la mère et ses fils. En garde-à-vue, les jumeaux expliquent qu'à l'époque des faits, ils consommaient beaucoup de drogue. Une drogue que leur mère elle même, allait jusqu'à leur fournir, pour mieux les garder sous sa coupe et les manipuler ! C'est elle, disent-ils, qui a eu l'idée de tuer Eric pour toucher les assurances et surtout se débarrasser d'un homme dont elle leur racontait qu'il la battait. C'est elle qui leur a demandé de "faire le boulot", avec l'un de leur ami, un certain Yann Baudet. Et quand Eric a réchappé à l'accident de vélo, c'est elle qui l'a achevé à la maison. Mais si les jumeaux craquent immédiatement, face aux policiers, Geneviève nie. Et quand elle comprend que les choses tournent mal, elle n'hésite pas à mettre sur le dos de son fils Fabrice l'entière responsabilité du meurtre ! Le témoignage de son premier mari va finalement l'enfoncer définitivement. Il révèle qu'en 1985 Geneviève Montilliet avait tenté de le faire assassiner. Pour préserver ses enfants, il n'avait pas porté plainte... Le procès s'ouvre en juin 2003, devant la cour d'assises des mineurs des Alpes Maritimes, puisque Fabrice et son ami, Yann n'avaient que 17 ans au moment des faits. Sur le banc des accusés, ils sont 3. Mais Fabrice et Yann font vite figure de victimes auprès d'une Geneviève Montilliet perverse et manipulatrice. L'avocat général, Bruno Albouy, se souvient de ce personnage "démoniaque et monstrueux" contre lequel il a requit 30 ans de prison. Geneviève Montilliet a finalement été condamnée à 25 ans. Fabrice et Yann ont pris 5 ans.

    Intervenants :

    Maître Alain Chemama, avocat de la mère d'Eric de Vriendt
    Fabrice et Valéry Desmullier, fils de Geneviève Montilliet
    Bruno Albouy, viceprocureur de la République et avocat général
    Maître Philippe Soussi, avocat de la mère d'Eric de Vriendt
    Brigadier chef Robert Botelli, commissariat d'Antibes
    Dr Franck Bourdin, chef du service chirurgie, hôpital La Fontonne, Antibes
    Christian Riou, directeur du service sinistre AIG Europe
    Sylvie Barberis, infirmière
    Dr Nicolas Khoury, SOS médecin
    Roger Nahon, enquêteur de personnalité
    René Desmullier, premier mari de Geneviève Montilliet
    Dr Louis Roure, expertpsychiatre
    Commandant André Bloch, chef de la brigade criminelle de Nice
    Capitaine Philippe Fraumont, PJ de Roubaix
    Me Michel Valiergue, avocat d'Emmanuelle de Vriendt
    Me Xavier Allard, avocat de Yann Baudet.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/09/28/image_576414...

    Pierre Dubois : meurtre au collège

    Dimanche 4 octobre 2009 à 23.05 sur France 2
    Un document d'Anne Gautier. Réalisé par Bernard Faroux.


    Le 21 avril 1993, en période de vacances scolaires, la principale du collège Pierre Brossolette à Troyes est retrouvée morte dans son bureau. Denise Descaves gît allongée sur le dos, un coupe-papier planté dans l'abdomen, étranglée avec le cordon de son téléphone... Les policiers fouillent les lieux. Dans une poubelle, ils retrouvent une copie déchirée d'un rapport accablant mettant en cause les manquements de son principal adjoint, Pierre Dubois.
    Interrogés, les proches de la victime confirment que Pierre Dubois était connu pour ses relations houleuses avec sa supérieure. Placé en garde-à-vue quelques jours après les faits, Pierre Dubois avoue le meurtre, avant de se rétracter et d'être remis en liberté. Ses aveux ne collent pas dans les détails aux constatations des enquêteurs. Mais quatre ans plus tard, en avril 1997, à la suite de nouvelles expertises révélant des similitudes entre les fibres textiles retrouvées sur la victime et celles de ses vêtements, Pierre Dubois est interpellé et écroué. Certes il y a un mobile, Pierre Dubois risquait être renvoyé de l'établissement, mais il reste des "zones d'ombre". Un cheveu retrouvé dans la main de la victime et qui aurait permis d'identifier son agresseur, a été détruit au cours des différentes analyses. Et des traces d'ADN relevées sur les lieux du crime n'ont pas été expertisées... Autre élément troublant, Denise Descaves avait entrepris une enquête sur les problèmes de drogue dans son établissement. Dès les premiers jours, deux éducateurs ont orienté les policiers sur cette piste. Pourtant, ils ne sont convoqués qu'au moment du deuxième procès. D'autant plus troublant, l'aveu, le jour du meurtre, d'un jeune drogué à sa demi-soeur. Il aurait été surpris par la principale alors qu'il récupérait de la drogue et l'aurait "zigouillée". Devant les policiers et le juge, le jeune homme nie toute implication dans le meurtre... Malgré les "zones d'ombre" et l'absence de preuves matérielles, les jurés ont déclaré Pierre Dubois coupable de l'assassinat de Denise Descaves, à trois reprises : lors de son premier procès, à Troyes, il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Lors de son procès en appel à Paris, il en prend pour 15 ans. Et enfin, lors de son procès en cassation, 18 ans.

    Participants :

    Madeleine Dubois, soeur de Pierre Dubois
    Pierre Descaves, époux de Denise Descaves
    Christian Wuilbaut, commissaire divisionnaire
    Gérard Spire, commandant de police à Troyes
    François Kergall, médecin légiste, expert près de la cour d'appel d'Orléans
    Me Stéphanie Leroy, avocate de Pierre Dubois au troisième procès
    Me Patrick Verry, avocat de Pierre Dubois en garde à vue
    Me Philippe Sarda, avocat de la famille Descaves
    Gilles Latapie, président de la pour d'assise d'Orléans
    Jean-Paul Content, avocat général au procès de Troyes
    Véronique Désaubliaux, juge d'instruction
    Jean-Michel Bouchon, président du tribunal d'instance de Bourg-en-Bresse..
  • Tiens, rcsforever a oublié d'annoncer l'épisode d'hier, qui concernait l'affaire d'Outreau. Je n'avais que moyennement suivi l'histoire au moment des faits, mais le scénario est d'une horreur sans nom. Le pouvoir de manipulation de cette Myriam Badaoui et la façon dont elle a usé du juge d'instruction sont monstrueux.

    Les témoignages des différents avocats sont franchement troublants et l'émotion m'a envahi à la fin à la vue de tous ces innocents dont la vie ne sera plus jamais la même.

    Rediffusion vendredi à 1h20, sur France 2 évidement.
  • Clairement ! Aucune indémnité financière ne réparera quoi que ce soit. Et que dire de celui qui s'est suicidé en Prison ? b-(
  • N'oublions pas que la société toute entière est responsable, et les journalistes au premier plan, en apportant des révélations toutes les plus innommables les unes que les autres avec des sondages sur le retour de la peine de mort, des citoyens la réclamant pour les "coupables".
    Peu de temps avant il y'avait eu une affaire de viol sur mineurs par un prof déclaré par la suite innocent, la parole de l'enfant était à cette époque érigée en vérité sacrée par toute la société.
    Et puis les propos entendus peu avant: "Mes ministres m'ont dit qu'ils préfèrent que neuf enseignants innocents soient poursuivis en, justice, si cela permet de sauver un enfant de la pédophilie "

    Et puis dire qu'aucun n'a reçu de compensation, c'est faux. Karine Duchochois, journaliste d'une feuille de choux locale, est devenu chroniqueuse à France Info, poste que certains attendent pendant des années.
  • Personne n'a dit qu'ils n'ont pas eu de compensation , mais que ça ne répare pas les dégats.

    Le gars suicidé en prison ? Sa vie, ça se monnaye à combien ?
  • A priori, il ne s'est pas suicidé, il s'agirait d'une surdose de médicaments due à une erreur médicale (source : hier soir).

    Par contre murphy a raison concernant l'emballement médiatique. Les journalistes en ont fait des tonnes : certains personnages ou lieux, notamment un fermier belge et un sex shop en Belgique, sont arrivés dans l'histoire comme un cheveu sur la soupe, uniquement sur des affabulations liées à la course au scoop b-(
  • Un oubli en effet (zero-zero) mais c'est vrai que cette histoire est une horreur pour les victimes sur un plan mental,car même en étant déclarée innocente une personne gardera toujours la trace d'une telle accusation en elle,sans oublier qu'il y a aura toujours des gens qui auront un doute en eux malgré un verdict favorable au final.
    On peut effacer certaines choses dans la vie mais une image qu'on a sali ne retrouvera plus jamais sa couleur d'origine entre parenthèses.
    Le mal est fait et rien ne sera plus jamais comme avant pour "l'innocent qu'on a enchaîné" et rien ne ramènera à la vie celui qui est allé jusqu'au point de non retour.
  • http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton488.jpg

    Dimanche 18 octobre 2009 à 22h30 sur France 2
    Un document inédit de Nicolas Glimois


    Patrick Trémeau est un violeur multirécidiviste qui a fait changer la loi sur le suivi des délinquants sexuels. Dans les années 90, il a agressé 13 femmes et a été condamné à 16 ans de prison. Ses victimes, convaincues qu'il allait récidiver, se sont mobilisées pour que leur agresseur ne sorte pas de prison. En vain : à peine sorti, en 2005, Trémeau a violé à 3 reprises, provoquant un tollé médiatique et une modification de la loi. Entre juin 1993 et mars 1995, les policiers recueillent 13 plaintes pour des agressions sexuelles dans l'Est de Paris ; le plus souvent dans des parkings souterrains. Anne Bordier et trois autres femmes racontent les mots de leur violeur, son regard inoubliable, tandis qu'elles restaient tétanisées par la peur... et durablement traumatisées. Sur les dents, la PJ de Paris traque donc pendant près deux ans, et sans succès, un prédateur qui s'attaque à des femmes qui ont le même profil : belles, cultivées, d'un bon niveau social. Jusqu'à ce qu'un hasard ne les mette sur la voie. Le 29 mars 1995, une femme se présente au commissariat du XXe arrondissement de Paris. Elle vient d'être victime d'un viol dans le parking souterrain de sa résidence. Son agresseur portait des chaussures jaunes. Tandis qu'elle témoigne, un homme est arrêté pour un vol à la roulotte dans un parking du XIIe arrondissement. Il s'appelle Patrick Trémeau et porte des chaussures... jaunes ! Le détail fait tilt ! Les policiers convoquent les victimes, qui reconnaissent alors formellement leur agresseur.....
  • Roland Moog, meurtre au cinéma

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton524.jpg

    Dimanche 25 octobre 2009 à 22h20 sur France 2
    Un document inédit de Laure de Nadaillac


    En 1995, Roland Moog a tué Carole Prin, sa compagne. La jeune femme était enceinte, sur le point d'accoucher, quand ce projectionniste de cinéma l'a abattue d'une balle dans la nuque. Un meurtre qu'il n'expliquera jamais vraiment ; laissant aux psychiatres, et à ses juges supposer qu'il ne supportait pas l'idée d'être de nouveau père. N'avait-il pas caché à ses propres parents, qu'il était déjà papa de deux petites filles ?... Coincé dans une double vie, que Carole et une maîtresse se partageaient sans le savoir, coincé par cette naissance imminente, Roland Moog a simplement décidé d'effacer le problème.
    Le 17 mai 1995, le téléphone sonne au cinéma Star de Strasbourg. Roland Moog, le projectionniste décroche. C'est Carole, explique-t-il à ses collègues. Sa compagne a de violentes contractions, et lui demande de la rejoindre à la maternité. Il prévient les parents de Carole, dépose les chiens de la jeune femme chez un ami et file à la maternité. Mais là, stupeur ! Carole n'y est pas ! Elle s'est volatilisée ! Roland Moog signale sa disparition à la police. La disparition d'une femme sur le point d'accoucher est inédite et largement relayée dans les médias. Les soupçons se portent rapidement sur Roland Moog, le dernier à avoir vu Carole. Et au cinéma, plus personne n'est réellement sûr d'avoir décroché et entendu sa voix le 17 mai.
    Dominique Prin, la soeur de Carole, nous confie que le couple ne vivait pas vraiment le grand amour. Roland et Carole ne partageaient le même appartement que depuis deux semaines. Et encore, parce qu'elle s'était elle-même installée chez Moog ! Lui, cloisonnait sa vie. Ses amis, sa maîtresse, sa famille, tous ignoraient la grossesse de Carole !
    Mis sur écoute, placé en garde-à-vue, Roland se plaint de l'acharnement des policiers à son encontre mais ne semble pas s'intéresser beaucoup à l'évolution de l'enquête. Trois ans et demi après la disparition de Carole, Roland Moog est finalement mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention. Il demande à son frère jumeau Dany et à un ami de se débarrasser d'une malle pleine de livres qu'il leur a confiée 3 ans plus tôt. Étonnés par la légèreté de la caisse, ceux-ci font sauter le cadenas et tombent sur les restes de Carole Prin. Une découverte que Dany se résout douloureusement à révéler cinq jours plus tard à la police. Confondu, Roland Moog passe aux aveux. Pour lui, il s'agit d'un accident.
    Le 16 mai, Carole est passée au cinéma Star pour y voir une armoire dans la cave. Et elle y a été tuée accidentellement lorsque Moog a manipulé l'arme de tir qu'il entreposait sur une étagère. Avec de la mousse expansive, il a alors dissimulé le cadavre, pendant deux ans dans un mur du cinéma Star ; avant de le cacher dans une malle en vue de la première perquisition. Un scénario sordide, digne d'Hitchcock, le cinéaste fétiche de Moog ! Mais, l'autopsie détermine que Carole a été tuée d'une balle à bout portant. Difficile de croire à un accident.
    Roland finit par admettre qu'il a tué Carole à la suite d'une dispute. La reconstitution montre que les escaliers de la cave sont bien raides pour qu'une femme enceinte s'y aventure ; le bruit d'un coup de feu ne serait pas passé inaperçu des spectateurs tout proches ; le sang de Carole aurait dû tâcher durablement le sol de la cave. Enfin, un cône d'épicéa retrouvé dans la malle laisse à penser que Carole a pu être tuée ailleurs...
    Le procès débute le 27 novembre 2001. Moog n'y a jamais dit la vérité sur la mort de Carole, laissant la cour tenter de comprendre. Sa relation fusionnelle avec son jumeau pourrait expliquer son instabilité affective. Quant au mobile, le Dr Henri Brunner évoque son impossibilité à assumer sa paternité. Moog a été condamné à 25 ans de prison dont quinze de sûreté pour le meurtre de Carole. Un meurtre aggravé par la mort du bébé.

    Intervenants :

    - Dominique Prin, soeur de Carole Prin
    - Pascal Schultz, Premier procureur adjoint au TGI de Strasbourg puis avocat général
    - Docteur Henri Brunner, expert psychiatre
    - Ginette Bonnet, tante de Carole Prin
    - Jean-Paul Rauner, gardien de la clinique Sainte-Anne
    - Christophe Eberhardt, Brigadier-chef, formation motocycliste de Strasbourg
    - Jean-Marie Durr, ancien compagnon de Carole
    - Maître Jocelyne Klopfenstein, avocate de la famille de Carole Prin
    - Inspecteur principal Christian Binetruy, Brigade des moeurs de Strasbourg
    - Philippe Padoan, ami de Roland Moog
    - Bruno Pfeiffer, ancien compagnon de Carole
    - André Lambert, ami de Roland Moog
    - Jean-Michel Decugis, journaliste, Le Figaro (1995-2001)
    - Patricia Fague, journaliste, "Perdu de Vue"
    - Maître Eric Braun, avocat de Roland Moog
    - Adjudant-chef Jean-Pierre Pastor, SR de Strasbourg
    - Maître Marc Vialle, avocat de Roland Moog
    - Malika Merzougui, Expert-psychologue
    - Dany Moog, frère jumeau de Roland
    - Maître Thierry Moser, avocat de la famille de Carole Prin
  • J'ai vu le document hier soir. J'avais complètement zappé cette histoire, malgré quelques souvenirs du procès de 2001. Les relations entretenues par Moog avec son entourage sont franchement flippantes. Il me donne au final l'impression d'être un vrai psychopathe qui avait prémédité son acte, même si on ne sait toujours pas où la jeune femme a été assassinée. L'extrait de "Perdu de vue", où il ne montre aucune émotion à propos de cette disparition, où il parle de sa compagne au passé devant des parents en larmes est assez hallucinante.

    Quand je pense à tous ces gens qui sortaient du Star tous les jours avec un cadavre caché à quelques mètres d'eux... :|s
  • L'émission prend une autre dimension lorsqu'un crime s'est déroulé chez nous entre parenthèses..
    On y voit des lieux qui ne nous sont pas inconnus et on se sent plus proche de l'affaire..
    Une sensation étrange.
  • rcsforever a écrit, le 2009-02-08 03:34:23 :
    http://www.lefigaro.fr/medias/2008/12/02/20081202PHOWWW00238.jpg

    L'Assassinat du petit Grégory

    Mardi 10 fervrier 2009 à 22.15
    Un document de Florent Chevolleau et Christian Gerin.


    16 octobre 1984, 21 h 15 à Lépanges, dans les Vosges. Grégory Villemin, 4 ans, est retrouvé mort, flottant pieds et poings liés dans la Vologne. Depuis 17 h 15, sa mère, Christine, le recherche. Elle l'avait laissé jouer sans surveillance devant leur pavillon. Le lendemain, Jean-Marie Villemin reçoit une lettre revendiquant le crime : "Voilà ma vengeance, pauvre con". Son auteur ? Un mystérieux corbeau.
    Pour Jean-Michel Lambert, qui va devenir "le petit juge" le plus célèbre de France, le corbeau est le coupable. Encore faut-il savoir qui il est ! Bernard Laroche, un cousin jaloux ? Ou Christine, la propre mère de l'enfant ? L'affaire Grégory est le fait divers le plus marquant de ces trente dernières années. Pourtant, à ce jour, c'est la première fois qu'un documentaire exhaustif est consacré à cette affaire. Cela fait maintenant 20 ans. Et pourtant, les circonstances de la mort de Grégory restent encore totalement mystérieuses. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Malgré des années d'instruction, aucune de ces questions n'ont trouvé de réponse. Résultat : un père qui rend lui-même la justice à coup de fusil. L'honneur d'une mère traîné dans la boue, une famille entière exposée à la curiosité de la presse et à l'opprobre de l'opinion publique. L'affaire Grégory, c'est avant toute chose l'histoire d'une catastrophe judiciaire. Des gendarmes, des policiers, trois juges d'instruction, des dizaines d'experts, des mètres cubes de procès verbaux pour un résultat nul...



    Affaire Grégory : deux ADN ont été identifiés

    Vingt-cinq ans après l'assassinat du petit garçon dans les Vosges, les ADN d'un homme et d'une femme viennent d'être isolés sur du courrier adressé par le corbeau à la famille Villemin.

    L'information, révélée par Le Parisien et Aujourd'hui-en-France le 22 octobre a été officiellement confirmée par le procureur général de la Cour d'appel de Dijon Jean-Marie Beney.

    L'une de ces empreintes - celle d'un ADN féminin - a été découverte sous un timbre. L'autre, une ADN masculin, a été identifiée sur une lettre. Cette lettre avait été adressée par le corbeau à Albert Villemin, le grand-père de Grégory, en juillet 1985, soit neuf mois après la découverte du corps du garçonnet de quatre ans dans les eaux de la Vologne (Vosges).

    Selon le procureur général, l'auteur de la lettre affirmait: «je vous ferai la peau à la famille Villemin: la prochaine victime est Monique» (l'épouse d'Albert, ndlr).

    Les experts ont également retrouvé «l'ADN identifiable du petit Grégory sur la manche de son anorak, alors que ce scellé a séjourné dans l'eau pendant un certain temps», a souligné le magistrat.

    Si la chambre d'instruction le décide, l'enquête sur la mort du garçon pourrait être relancée.

    «Cette affaire doit être tranchée»

    Ce jeudi matin, Arnaud Montebourg (PS), qui fut un des avocats de Christine Villemin, a demandé que l'enquête soit réouverte. Cette affaire jamais élucidée doit être «tranchée», a expliqué Arnaud Montebourg sur Europe 1.

    Un peu plus tôt, jeudi, l'avocat de Marie-Ange Laroche, Me Gérard Welzer, a lui aussi demandé que l'enquête soit «entièrement reprise», en réclamant notamment une expertise de la cassette audio du «corbeau» qui figure au dossier.

    Le 16 octobre 1984, l'enfant, âgé de 4 ans et demi, avait été découvert mort, pieds et mains liés dans la Vologne (Vosges). Plusieurs lettres, dont l'auteur n'a jamais été identifié, avaient été envoyées à la famille Villemin, avant et après le décès de Grégory.

    leparisien.fr
  • rcsforever a écrit, le 2009-10-22 02:46:29 :
    Roland Moog, meurtre au cinéma

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton524.jpg

    Dimanche 25 octobre 2009 à 22h20 sur France 2
    Un document inédit de Laure de Nadaillac




    Ah ben on en parlait lundi matin avec ma collègue, elle a bossé avec lui au Star en 1998. Elle était stagiaire et ne savait rien de cette affaire, mais trouvait quand même le personnage plutôt antipathique...
  • L'assassinat de Pierre Goldman

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton227.jpg

    Dimanche 1er novembre 2009 sur France 2
    Réalisé par Christian Gerin


    Pour beaucoup, Pierre Goldman incarnait un certain sens de l'idéal : le révolutionnaire romantique, un Che Guevara à la française ; l'image même de l'intellectuel engagé. Le rêve s'écroule le 20 septembre 1979. Le héros romantique est abattu comme une vulgaire crapule... 15 000 personnes assistent à ses funérailles ; l'enterrement des espoirs de toute une génération. Au-delà du mythe de Pierre Goldman, " Faites entrer l'accusé " se plonge, 30 ans après, au coeur d'un des dossiers judiciaires les plus polémiques du 20ème siècle.
    A la fin des années 60, Goldman a été, tour à tour, révolutionnaire au Quartier Latin, guérillero à Cuba et au Venezuela, et aussi...gangster, ami des truands, et figure des boîtes de nuit parisiennes. Mais qu'il ait pu tuer deux femmes pour de l'argent, ça ne colle pas pour ses amis. Et d'ailleurs, une bonne partie de la gauche n'y croit pas et se bat.
    Il sera d'abord condamné à perpétuité, puis acquitté, et libéré, au terme de procès qui ont passionné l'opinion publique. Mais sa liberté sera de courte durée. Le 19 décembre 1969, un braquage sanglant a lieu dans une pharmacie du boulevard Richard Lenoir, à Paris. Bilan : la pharmacienne et sa préparatrice sont tuées, un client est blessé, ainsi qu'un gardien de la paix. En avril 1970, Pierre Goldman est arrêté et accusé du meurtre des deux pharmaciennes.Dans un entretien exclusif avec Christophe Hondelatte, Gérard Quinet, le gardien de la paix blessé par le malfaiteur, revient sur les circonstances du drame. Alain Krivine, camarade de Goldman à la fin des années 60 au sein de l'Union des Etudiants Communistes, dépeint à Christophe Hondelatte le jeune homme tourmenté et attachant qu'était Pierre Goldman. Il se penche également sur la mobilisation importante autour du comité de soutien à Pierre Goldman. En 1974, Goldman échappe à la peine de mort, mais il est condamné à perpétuité, après un procès qui a cristallisé toutes les passions. Après cassation de ce jugement, un second procès s'ouvre en 1976 avec, cette fois-ci, Georges Kiejman pour défendre Pierre Goldman.

    Georges Kiejman raconte, pour " Faites entrer l'accusé ", comment il s'est retrouvé à la tête de la défense de Goldman, et son approche du dossier. Au terme d'une plaidoirie saluée par tous, Me Kiejman a démontré la fragilité des témoignages accablant Pierre Goldman, et obtenu son acquittement pour les meurtres des pharmaciennes. Deux ans et demi après sa sortie de prison, Pierre Goldman est assassiné, dans son quartier, par trois inconnus...qui ne seront jamais arrêtés ! Le voile ne sera jamais levé sur la mort de Goldman...
  • dis voir rcsforever tu es un des seuls à faire vivre ce topic.
    tu es vraiment passionné par les tueurs en série :|s ?
  • Non je te rassure,c'est simplement la façon dont cette émission traite les différentes affaires que je trouve intéressante. ;)
    Je suis fan de Columbo aussi mais ce n'est pas pour autant que les meurtres ou les assassins me passionnent.
    Je vais même te faire une confession,à savoir que j'aime beaucoup le film "le silence des agneaux" et que je n'ai pourtant jamais mangé personne. ;)
  • oudin a écrit, le 2009-10-31 15:09:51 :
    dis voir rcsforever tu es un des seuls à faire vivre ce topic.
    tu es vraiment passionné par les tueurs en série :|s ?


    Je suis fan de faites entrer l'accusé ! je crois que l'on peut les trouver en streaming sur le net.

    Sinon j'attends avec impatience l'épisode avec Philippe GINESTET le tueur du Rc Strasbourg...
  • Et d'une manière générale on trouve tellement de niaiseries à la télé de nos jours,que lorsqu'on voit une émission intelligente,c'est intéressant de la mettre en avant.
    J'avoue que le fait de voir des inconnus enfermés dans un loft ou chanter sur un plateau de télé n'est pas ma tasse de thé,au contraire d'un programme comme celui ci ou d'autres même si ces derniers sont de plus en plus rares malheureusement.
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