Sélestat Alsace Handball (SAHB)
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katzo68Un peu le Sochaux du Hand, je crois qu'ils ne vont pas tarder à se brûler les ailes, dommâge. -
5e défaite en 6 réceptions. Seule bonne nouvelle de la soirée, la défaite de Nîmes qui permet à Sélestat de ne pas retomber dans la zone rouge pour l'instant..
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Sans surprise Sélestat s'est incliné (30-23) à Nantes. Et si Nîmes continue sa série noire, on notera par contre le réveil d'Istres à Toulouse...
Pour rappel les deux derniers au classement final seront relégués.1. Montpellier 20 2. PSG 18 3. St. Raphael 17 4. Nantes 16 5. Cesson 15 6. Dunkerque 14 7. Chambery Savoie 13 (-1) 8. Tremblay 11 9. Toulouse 10 10. Aix 8 (-1) 11. Créteil 7 12. Sélestat 6 13. Nîmes 6 14. Istres 5 -
Et le prochain c'est Paris, qui vient d'étriller Montpellier... :(
Et après, ce sont déjà les matchs retours avec un déplacement à Cesson, qui l'avait emporté à Sélestat.
Il va falloir les chercher, les raisons de rester optimiste... -
En effet, difficile de faire preuve d'optimisme avec un tel calendrier..
Citation: - Paris
- à Cesson-Rennes
- à Chambéry
- Montpellier
- Saint Raphael
- à Dunkerque -
Et ce qui devait arriver, arriva.. Nîmes (qui vient de changer de coach) ayant battu Nantes ce soir, Sélestat se retrouve relégable avant son match face à Paris, sans oublier que la lanterne rouge Istres a confirmé son redressement en allant chercher le nul à Créteil..
10 PAYS AIX UNIVERSITE CLUB HANDBALL 9 11 US CRETEIL HANDBALL 8 12 USAM NIMES GARD 8 13 SELESTAT ALSACE HANDBALL 6 14 ISTRES OUEST PROVENCE HANDBALL 6 -
Après la lourde et logique défaite contre le PSG, je vous épargne le score, Sélestat en déplacement à Cesson ce soir est plus que jamais en danger, sachant que dans le même temps Istres recevra Aix. Autant dire que dans le pire des cas, le SAHB pourrait passer les fêtes en position de lanterne rouge...
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Et comme Sélestat ne fait rien comme les autres, à la surprise générale victoire ce soir à Cesson.. Une saison étrange avec 1 seul succès à domicile et 3 à l'extérieur.
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Cette équipe est vraiment surprenante, effectivement.
Je l'avais déjà dit, mais elle réussit à gagner quand on ne s'y attend plus (enfin, pas les gros bras non plus) et elle déçoit sur des matchs à sa portée. pourvu que ça change pour les matchs retour.
Un acte fondateur ?
En s’imposant, pour la première fois, en Bretagne, Sélestat espère avoir posé les bases de son renouveau. Les Violets devront pour cela surfer, après la trêve, sur l’élan né de cette superbe victoire à Cesson/Rennes.
C’était important. Sur tous les plans. Pour ne pas être décroché au classement. Pour ne pas plonger en 2015 dans un océan de doutes.
Ce double objectif a été atteint, avec un certain éclat. Si Sélestat (13e ) reste certes relégable, Nîmes, Créteil et même Toulouse et Aix-en-Provence ne sont finalement pas très loin devant.
« C’est un très bon début pour que la confiance s’installe durablement »
Mais ce n’est peut-être pas là le plus essentiel. Cette victoire pèse un peu plus que deux points. Elle permet d’arriver à la trêve sans trop gamberger, de révéler, enfin, un potentiel que l’on soupçonnait, mais qui ne s’était que trop rarement exprimé jusque-là. Elle permet d’espérer, tout simplement.
« On voulait bien entamer le cycle retour », indique Jean-Luc Le Gall. Comme pour tirer un trait sur une première partie de saison très largement en dessous des attentes.
Mercredi en Bretagne, les Violets ont su se relever d’un départ totalement manqué (6-0 à la 9e , 10-4 à la 15e ). « On savait qu’il fallait gagner à tout prix. Il y avait du stress, de la tension », estime l’entraîneur sélestadien.
Mais il n’y a pas eu, comme lors du match aller au CSI par exemple, de renoncement. C’est au contraire un vent de révolte qui a soufflé dans le Palais des Sports de la Valette. Une révolte portée par « un mental de fer », une qualité de jeu encore jamais vue cette saison. « Notre deuxième mi-temps à Cesson est incontestablement la plus aboutie depuis le début du championnat. »
Bien sûr, on pourrait regretter les trop nombreux points égarés lors des treize premières journées. Mais le cycle aller est terminé, et même raté, on n’y peut rien changer.
Bien sûr, on pourrait déplorer que les trois succès décrochés à l’extérieur ne soient pas autant de bonus accolés à un solide parcours domestique (les Alsaciens n’ont pour l’instant gagné qu’une seule fois au CSI). Mais ce sont ces succès-là qui permettent pour l’instant à Sélestat d’avancer.
Une victoire qui doit être suivi d’effets
« Cesson, c’est un très beau collectif. Avec cette victoire, on prouve que l’on peut nous aussi être performants collectivement », soufflait, évidemment satisfait, Frédéric Beauregard après la rencontre.
Mais le capitaine violet ne pouvait s’empêcher d’exprimer un regret. « Je suis en même temps déçu, parce que l’on aimerait gagner à domicile, devant notre public. » On est en droit d’espérer, avec ce bon départ, que le cycle retour soit l’exact opposé de l’aller, entamé de la pire des façons à Créteil début septembre (défaite 41-31).
On ne peut que souhaiter que cette victoire, face à une équipe de Cesson/Rennes qui était très loin d’être un 5e au rabais avant cette 14e journée, constitue un acte fondateur. Mais on ne peut pas encore l’affirmer.
« Après nos succès à Nîmes et Tremblay, on n’avait pas su enchaîner derrière, rappelle ainsi Jean-Luc Le Gall. Ce ne peut être que le début de quelque chose. Mais c’est un très bon début pour que la confiance s’installe durablement. »
Cette confiance est repartie à la hausse. « Mais elle s’en va assez rapidement si on ne prend pas de points derrière. »
C’est désormais le challenge qui attend Gudjonsson et consorts. Celui de confirmer, enfin. « Il va falloir capitaliser sur cette victoire, avance le coach alsacien. Mais ce qui donne une confiance sur laquelle s’appuyer de manière stable, ce sont les séries. »
Il faudra faire des coups, prendre des points là où ce ne sera pas forcément attendu. Comme à Chambéry, le 11 février, pour la reprise du championnat. « On a les moyens d’embêter beaucoup de monde. »
On ne sait pas si cette victoire constituera un acte fondateur. Mais tous les ingrédients sont là pour qu’elle le soit…
Source : http://www.dna.fr/sports/2014/12/19/un-acte-fondateur -
Le club vient de virer son coach, Jean-Luc Le Gall...
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Le (dé)goût...
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Communiqué de presse – Sélestat le 05 février 2015
Christian Gaudin nouvel entraineur des violets
C’est un entraineur expérimenté qui prend les commandes du Sélestat Alsace Handball.
Une belle carrière de joueur :
En club : 4 fois champion de France et vainqueur de la Coupe de France avec l’USAM Nîmes, Champion d’Allemagne, vainqueur de la Coupe EHF et de la Ligue des Champions avec Magdebourg.
En équipe de France : 2 fois champion du Monde (1995 et 2001), 1 fois vice-champion du Monde (1993) et médaillé de bronze en 1997.
Entraineur depuis 2005 :
En club : une carrière d’entraineur entamée en 2005 à St Raphaël couronnée d’un titre de champion de France de D2 pour ensuite placer son équipe dans les premières places de LNH (3ème en 2012). Il amènera son groupe à trois reprises en finale de la Coupe de la Ligue. Il rejoint la Bundesliga l’été dernier pour prendre les rênes du prestigieux club d’Hambourg. Club qu’il quittera alors que le groupe est parmi les premiers du championnat et qu’il s’est qualifié pour la phase de groupe de la Coupe EHF.
En sélection : durant 2 mois il occupe le poste de sélectionneur de l’équipe de Roumanie en vue des qualifications au championnat du monde qui vient de s’achever au Qatar.
05 février 2015 : Christian Gaudin se lance un nouveau défi en prenant la succession de Jean Luc Le Gall. Avec pour principale mission de maintenir l’équipe en D1.
Arrivé ce matin de PACA, Christian Gaudin a paraphé son contrat d’une durée initiale de 5 mois. Il conduira dès cet après-midi l’entrainement et sera en déplacement avec le groupe demain à Saran (N1) pour le 16ème de finale de la Coupe de France.
Christian Omeyer – Directeur Sportif : « Christian est un entraineur expérimenté qui a réussi de très belles saisons avec Saint Raphaël. Avec son passé de joueur et d’entraineur, il a la légitimité et les compétences pour atteindre l’objectif commun. Nous sommes tous orientés vers l’avenir et c’est tous ensemble que nous devons réussir ce challenge. »
Le Directoire et les dirigeants du SAHB lui souhaitent pleine réussite dans sa mission. -
Pour la première de Christian Gaudin, la logique a été respectée à Saran en Coupe de France, avec une qualif du SAHB pour les huitièmes de finale. Reprise de la D1 mercredi prochain à Chambéry (4e).
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Mais avec deux blessés en plus dans les bagages. Un peu une saison noire à ce niveau là.
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Défaite sans surprise à Chambéry 30-24
Dans le même temps Nîmes a gagné à Tremblay
Ça sent vraiment pas bon -
C'est même une catastrophe suite à la victoire de Créteil face à Toulouse ce soir..
9. Aix 13 10. Créteil 11 11. Toulouse 11 12. Nîmes 11 13. Sélestat 8 14. Istres 6
La bonne nouvelle c'est qu'il reste 11 rencontres à disputer, la mauvaise c'est que Sélestat affrontera Montpellier (leader) lors de la prochaine journée. -
Et après Montpellier, il y a Saint-Raphaël, qui a posé beaucoup de problèmes à Montpellier et Dunkerque.
Après ces 3 matchs, Sélestat sera peut-être à 5-6 points du premier non relégable !!!
Franchement, l'espoir de maintien est très très faible, voire moins... -
l'espoir de maintien est faible et repose presque uniquement sur les nouveautés tactiques de l'entraîneur récemment arrivé.
bien que je sois personnellement très content du travail de Jean Luc Legall (l'ancien entraîneur de sélestat), son organisation tactique a atteint très vite ses limites lors de l'arrivée de véritables joueurs de qualité internationale: GUDJONSSON et KAPPELIN en tête. Un jeu arrêté, statique et sans impact.
Depuis le début de la saison n'importe quel curieux pouvait remarquer le gouffre entre les "nouveaux" qui ont apporté un jeu rapide et de contres et les "anciens" joueurs qui courraient penauds derrière leurs récents partenaires.
Supporter depuis 11 ans de SAHB, je ne m'inquiète peux (pour le moment). Le championnat relève toujours quelques surprises vers le mois de mars/avril. Sélestat saura - t - elle créer la surprise? grande question... -
le problème; c'est qu'une fois que le trou sera fait au classement, il sera très compliqué de le combler. L'équipe ne sera-t-elle pas démobilisée ?
Et vu le nombre de points engrangés pour le moment, le maintien ne peut passer que par un sans-faute à domicile (hormis Montpellier) et donc des exploits contre St-Raphaël ou Nantes et également par victoires à l'extérieur. Les plus accessibles semblent être. Car Sélestat se déplacera chez des concurrents directs : Aix, Istres, voire Toulouse. Le maintien passera par ces victoires à l'extérieur. -
tomifan a écrit, le 17/02/2015 14:25 : le maintien ne peut passer que par un sans-faute à domicile (hormis Montpellier)
Sachant que Sélestat est la plus mauvaise équipe à domicile, après Istres lanterne rouge.. On le souhaite tous au SAHB mais un maintien serait miraculeux en cette saison. -
Côté montpelliérain, je journaliste de Midi Libre est optimiste avant le voyage à Sélestat. Voici l'article du jour :
Montpellier voit plus loin
Le déplacement en Alsace, ce mercredi 18 février, à 20 h, dans le cadre de la 16e journée du championnat de France, devrait être une formalité pour le MAHB. Et un tremplin pour la suite !
Tous les entraîneurs vous le diront : une équipe joue comme elle s'entraîne. Si l'adage se confirme encore cette semaine, Sélestat, l'avant-dernier de la D1 (4 victoires, 11 défaites), peut se faire du souci.
Mardi 17 février au matin, quelques heures seulement avant de s'envoler pour l'Est de la France où ils joueront ce mercredi, à 20 h (16e journée), les Montpelliérains ont traversé leur ultime séance de travail dans un grand éclat de rire. Concentrés mais heureux. Appliqués et joyeux. Du jus plein les biceps.
Patrice Canayer en convient, après un intermède international et une reprise forcément un peu poussive, "tout le monde est en pleine forme, les garçons ont retrouvé de la fraîcheur mentalement mais aussi physiquement. À ce moment de la saison, c'est très intéressant.
Une fois n'est pas coutume, le technicien du MAHB en oublierait presque le rendez-vous alsacien. "Face à Skopje, dimanche dernier, nous n'étions vraiment pas loin. Il a manqué quelques petites choses. Mais j'ai pu faire tourner. On va continuer contre Veszprém en essayant de gagner. Nous avons trois semaines pour monter en puissance, être au maximum quand nous jouerons les huitièmes de finale de la Ligue des champions et réaliser un exploit. Il y aura ensuite des matches de championnat de plus en plus durs. D'ici là, il faut retrouver des automatismes." En répétant les gammes, les gestes et les enclenchements qui ont permis jusqu'ici à Montpellier de mener la danse. "Si l'on excepte le match nul de Cesson, et encore, nous n'avons pas commis de bêtises", souligne le coach. Il n'y a pas de raisons objectives pour que ça commence ce mercredi soir à Sélestat. Quand bien même une équipe en danger peut se révolter à tout moment.
Source : Midi Libre -
Pas de miracle
Défaite 21-27(12-16) -
Alors que Nîmes et Créteil enchaînent les bons résultats à présent.. Enfin le plus inquiétant c'est de se dire que la première équipe non relégable a pour nom Toulouse, or même si ce club traverse une sale période on l'imagine mal descendre. Bref ça se complique de plus en plus pour Sélestat..
10. Créteil 13 11. Nîmes 13 12. Toulouse 11 13. Sélestat 8 14. Istres 6 -
Du côté de Sélestat, ça bouge aussi en coulisses. Le départ de Jean-Luc Le Gall a fait des remous.
Changement de gouvernance
Laurent Hild, président du conseil de surveillance et actionnaire principal du Sélestat Alsace Handball, a signifié récemment aux dirigeants du club sa démission. Explications.
Les temps sont au changement du côté de Sélestat. Et pas seulement sur le plan sportif.
Laurent Hild, arrivé au club il y a huit ans, d’abord en tant que partenaire, avant de participer à la création de la SASP (société anonyme sportive professionnelle) en 2011 et de prendre la présidence du conseil de surveillance, a démissionné, la semaine dernière, de toutes ses fonctions.
Toujours actionnaire principal du club, Laurent Hild revendra ses parts dans la SASP en fin de saison (il en détient 37,5%).
« Je n’ai pas soutenu la motion de changement d’entraîneur (Jean-Luc Le Gall a été remercié début février, ndlr) et en tant que “capitaine” du bateau, j’en ai tiré les conclusions adéquates. Il est clair que les résultats de la première moitié du championnat n’ont satisfait personne, mais les raisons en sont multiples. »
« Dans un groupe en manque de résultats, il est normal que la confiance soit érodée, mais suite à mes entretiens avec certains joueurs et le staff, j’en suis arrivé à la conclusion que les problèmes ne se résumaient pas à une simple rupture entre ces derniers. Comme cela a été dit dans la presse, le recrutement n’a pas donné pleine satisfaction pour plusieurs raisons. De plus, le timing est des plus incohérents alors que l’équipe restait sur une victoire à Cesson et que ce changement intervient après la préparation », indique Laurent Hild.
Laurent Hild en désaccord avec le renvoi récent de Jean-Luc Le Gall
Ce dernier n’a donc pas approuvé, sportivement, le remplacement de Jean-Luc Le Gall par Christian Gaudin, mais pas seulement. « Dans toute structure, il faut un fonctionnement qui soit respectueux des différentes composantes. La façon dont j’ai appris le projet de changement du staff n’a pas été loyale et honnête, alors qu’une telle décision entraîne des conséquences budgétaires non prévues. Cela alors que nous avions recapitalisé le club il y a moins d’un an suite à un exercice déficitaire et que les prévisions de cette saison sont à nouveau pessimistes en termes d’équilibre financier. »
Avant d’ajouter : « Je considère que cette décision est une erreur de gestion et rend plus difficile la construction d’un budget ambitieux pour la saison prochaine. La SASP a été créée en 2011 afin d’avoir une gestion entrepreneuriale et éviter les errements du passé. Au-delà de toute considération affective, il s’agit entre associés et dirigeants de garder en toutes occasions la franchise et la droiture nécessaires pour une harmonie de fonctionnement. Ces valeurs, à mes yeux non négociables, certains les ont oubliées. »
Momper : « Une décision assumée sportivement et économiquement »
« Je pense que le maintien était et est encore possible. Mais croire que la D2 – dixit certains dirigeants – signifierait le mort du club est une erreur, termine Laurent Hild. Si nous préférons tous évoluer au plus haut niveau, dans l’organisation sportive professionnelle moderne, la mort des clubs est toujours le résultat d’une gestion budgétaire non rigoureuse et non maîtrisée. Sélestat possède un formidable public et de nombreux bénévoles, tous investis, et c’est d’abord grâce à cela que le club ne s’éteindra jamais. »
Pour Vincent Momper, le président du directoire, le départ de Jean-Luc Le Gall – lequel avait encore un an et demi de contrat – pèse inévitablement sur le budget violet, mais ne menace pas le club.
« Cette décision n’a pas été prise sur un coup de tête, mais de concert avec les autres actionnaires, précise-t-il. Elle a certes un impact budgétaire, mais elle ne met pas le club en péril. La décision de changer d’entraîneur est assumée, sportivement et économiquement, par les actionnaires. »
Quant à la démission de Laurent Hild, Vincent Momper la « regrette ». « C’est le départ d’un membre de la famille. Je le regrette forcément, même s’il a le droit d’être en désaccord. Il a toujours été présent dans le fonctionnement du club. C’était un partenaire majeur et nous allons mettre en œuvre toute notre énergie pour en trouver d’autres. »
Une assemblée générale aura lieu début mars pour redistribuer les rôles au conseil de surveillance.
Source : DNA du 18/02/15 -
Nouvelle défaite, mais en coupe cette fois-ci.
Il est vrai que, comme c'est écrit dans l'article, 10 joueurs de champ c'est vraiment très très court.
Le courage n’a pas suffi
Comme en championnat, Sélestat s’est incliné de dix buts à Créteil, hier en 8e de finale de la Coupe de France (28-18). Place maintenant aux dix “finales” pour espérer se sauver en D1.
APL. – Amoindris par plusieurs absences (Gudjonsson, Vujic, Joli, Ghita, Seri, Huck), avec seulement dix joueurs de champ sur la feuille de match et même si la Coupe de France ne constitue pas une priorité majeure, les Sélestadiens n’ont pas galvaudé ce 8e de finale pour autant.
Bien entrés dans la partie, avec notamment un Vujovic efficace au tir, ils répondent parfaitement aux Cristoliens (3-3, 8e ). Passée cette bonne entame, les difficultés commencent pour les Violets. La principale d’entre elles, à ce moment du match, s’appelle Csepreghi. Le bras du Roumain offre dans la foulée le premier break aux Val-de-Marnais (5-3, 10e ).
Le temps mort posé par Christian Gaudin permet à Beauregard de ramener ses partenaires tout près (6-5, 12e ). Malheureusement pour les Alsaciens, plusieurs ballons égarés et des duels perdus face à Sunjic ne permettent pas de revenir au moins à hauteur.
Vujovic entretient bien l’illusion (9-7, 23e ), mais la dynamique et l’efficacité sont franciliennes. Un nouveau doublé de Csepreghi donne cinq longueurs d’avance à Créteil à cinq minutes de la pause (12-7, 25e ).
Kappelin a beau détourner le penalty de Descat et réaliser huit parades en première période, cela ne fait que retarder la progression locale. Trop de déchets dans les tirs bas-rhinois et surtout sept balles perdues durant ce premier acte (contre deux pour Créteil) expliquent en grande partie le score à la pause (13-8).
« Encore trop d’imperfections »
Au retour des vestiaires, Jung échoue d’entrée sur Ristovski, sur la contre-attaque, Pesic est exclu pour deux minutes et Malinovic aggrave l’écart (14-8, 32e ). Diminués, mais pas dépourvus de courage, les Alsaciens, grâce à Vujovic et Beauregard, regagnent du terrain (14-10, 34e ). Une nouvelle fois hélas pour eux, trop permissifs en défense, ils ne peuvent empêcher Descat et Minel de relancer les Cristoliens (16-10, 36e ), obligeant Christian Gaudin à poser un nouveau temps mort.
Vujovic et, le jeune Yanis Lenne, une des rares satisfactions de la soirée avec son compère Lucas Weiss, permettent un rapproché (17-13, 40e ). Sentant le danger, Créteil repart de plus belle (20-13 à la 43e puis 22-14 à la 48e ). Sur un penalty obtenu par Weiss (17 ans), Clementia réduit l’écart (22-15, 49e ).
Changeant de système défensif, Sélestat récupère d’abord quelques ballons, revient à 23-17 (52e ), avant d’encaisser un 5-0 pour se retrouver très loin (28-17, 58e ). Une dernière réalisation de Fleurival, suivie d’un arrêt de Fulop, scelle le score final (28-18), sur un écart identique au match de championnat (41-31). Place désormais à la course au maintien pour les Violets, avec notamment la réception mercredi de Saint-Raphaël (3e ).
Après le match, Christian Gaudin, l’entraîneur sélestadien, se montrait déçu, mais aussi lucide : « On a lutté avec nos armes du moment et notamment deux gamins d’à peine dix-huit ans (Lenne et Weiss) dont l’investissement m’a beaucoup plu. Pour le reste, le manque de rotations n’explique pas tout. Il y a encore trop d’imperfections chez nous. On va devoir travailler tactiquement et psychologiquement. Le challenge du maintien n’est pas simple. Ce sera compliqué jusqu’à la fin. Aurons-nous le temps ? »
La question reste ouverte.
Source : DNA
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