Parlons des autres Bleus (Equipe de France)
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ganeshchrisneudorf a écrit, le 08/10/2017 19:51 :
Quand on reconvoquera le SEUL avant centre crédible on n'aura plus ce problème
Le type qui n'a jamais rien fait en équipe de France en 6 ans ?
Non merci , la génération 87 , je ne veux plus en entendre parler -
speedy67 a écrit, le 08/10/2017 16:55 :
Sommes nous vraiment inférieurs aux belges, aux espagnols, aux allemands ? Poste par poste il n'y a vraiment pas de grandes différences.
1.Oui on est moins expérimentés , on est moins offensif malgré çà, à l'Euro , on est allé plus loin qu'eux ...( et même au Mondial hors Allemagne )
2. L'équipe type de l'Espagne et de l'Allemagne c'est souvent composé de joueurs de 2-3 clubs
3. Nos frenchies sont loin d'être les maillons forts de leur équipe . Même Kanté a mal démarré cette année
4. Et enfin toi les joueurs de l'équipe de France te font peut être rêver , moi ils ne me rassurent pas :
- Loris est rentré dans le rang
- la défense est loin du niveau de l'équipe de 98-2000
- Les jeunes ont encore tout à prouver et inexpérimenté ( à part Mbappé et Lemar, j'ai encore beaucoup de doute sur les autres ( Coman, Rabiot, Dembelé , Martial )
La génération 87 devait tout casser ... on a vu le résultat
Sinon qui proposes tu comme liant entre milieu défensif et l'attaque -
Sérieusement vous êtes en train de parler d'Allemagne, d'Espagne... c'était la Bulgarie ... ca vous a pas choqué comme l'équipe était divisé en deux blocs entre les 3 de devants et le reste de l'équipe? On attend monts et merveilles de Griezmann, mais commençons par le faire jouer à son poste... vous pensez sérieusement que contre des équipes comme la suede et la Bulgarie nous avons besoin de 3 MD?
Et de croire que le groupe était relevé... on a 20 points... c'est un miracle qu'on soit premier du groupe, regardez le nombre de points des premiers des autres groupes.
On excuse toujours tout à DD car il quasiment toujours gagné les matchs où il faut pas perdre et ca lui donne l'excuse de bétonner mais je suis comme speedy, j'en ai marre de ce jeu des années 90. On est en 2016 -
On est en 2016 ?????
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A la décharge de Deschamps (même si je crois que faire du jeu n'est pas sa préoccupation principale), c'est qu'il doit aussi composer avec une hécatombe de blessés...notamment en défense.
Alors on va me dire que chez les Allemands et Espagnols c'est pareil...mais à la différence de ces 2 nations où les internationaux évoluent dans 1 ou 2 clubs, les automatismes et complémentarités sont à travailler 1 semaine tous les 2 mois là où les autres font ca en club.
Avec le quatuor magique qui n'a pas perdu un match ensemble : Thuram - Blanc - Liza - Marcel...c'est 28 matchs de 96 à 2000!!! soit 7 matchs par an, soit quasiment tous les matchs officiels d'une saison. c'est énorme! Combien de matchs en commun pour la meilleure défense Française???? (on va dire Varane, Umtiti, Mendy, Sidibé)...
Un équipe ca commence par une force défensive, une stabilité...et après on construit vers l'avant.
Deschamps a tellement peu de certitude avec sa défense qu'il est obligé de bétonner un peu plus au milieu...car il n'a pas confiance pour le moment en son secteur défensif...et je partage aussi le fait que Lloris est limité et n'offre plus la sérénité d'il y a quelques saisons.
Si on pouvait voir enfin une défense enchainer les matchs, et ajouter Pogba, Kanté, Lemar, Mbappé, Griezmann, Dembélé...l'équipe aurait quand même sacrément de la gueule et pas grand chose à envier aux autres nations. -
J'avoue que j'ai un peu de mal avec ce reproche constant de manque de style ou de flamboyance de l'EdF, qui me semble une posture assez française.
J'ai souvenir d'équipes d'Allemagne ou d'Italie assez dégueulasses mais qui avaient des résultats, et les sélectionneurs d'alors ne m'avaient pas semblé faire l'objet d'un tel bashing de la part de leurs opinions nationales (cas typique Allemagne 2002 finaliste CM, bien moins bonne dans le jeu que nos finalistes de l'Euro 2016).
Il faut aussi constater que, hors grandes compétitions, les matches internationaux sont devenus le parent pauvre du football international, les joueurs étant accaparés par leurs compétitions de clubs. La multiplication des nations européennes et la hausse du niveau moyen général fait que les grosses équipes ne rencontrent quasiment plus que des adversaires moyens dans des matches traquenards. Les éliminatoires de la zone Europe semblent sans fin et sans intérêt, puisqu'au final tout le monde est là sauf accident. On peut comprendre la lassitude de certains joueurs à jouer tous les ans en Blénoruthénie ou contre l'Amicale des Postiers du Rocher de Gibraltar (politique clientéliste de l'UEFA oblige).
Au final DD aura géré le truc et basta, la France se qualifiera en s'étant fait une petite frayeur, la seule véritable grosse contre-performance étant la non-victoire face au Junckerland. -
A partir de la saison 2018-2019, la Ligue des Nations de l'UEFA devrait potentiellement te plaire, il y aura plus de matchs entre gros et officiellement entre équipes de même catégories.
Pour ma part, en dehors de la période euro 2000-mai 2002, j'ai toujours trouvé les éliminatoires et matchs amicaux chiants à regarder et compliqués pour les sélectionneurs. D'ailleurs sur la période 2000-2002, où l'équipe de France était stratosphérique dans le jeu, il n'y avait pas de qualif à chercher !
A titre d'exemple, les campagnes pour l'Euro 1996 et 2000 furent particulièrement poussives. Si on met de côté l'aspect romantique du en route pour l'étoile de la 1re et celui de la fierté d'en porter une au cours de la 2è, je ne vois pas trop de différence avec celle qu'on est en train de vivre avec Deschamps. Des matchs nuls à gogo (Pologne, Israel, Roumanie, Slovaquie en 95-96) et/ou des victoires à l'arraché sur pénalty contre des mini-nations du football (Andorre, Ukraine, Islande en 98-99). On allait jouer la boule au ventre et l'équipe peinait aussi malgré sa pléïade de stars.
Sinon, je suis content d'apprendre par @speedy67 qu'on a "des joueurs qui sont tous titulaires dans les plus grands et meilleurs clubs du monde, qui n'ont rien ou pas grand chose à envier aux meilleurs joueurs belges, allemands, espagnols, brésiliens".
Les Français vont tout rafler au prochain Ballon d'or. :D -
Lloris (Tottenham) - Sidibé (Monaco) Varane (Real) - Umtiti (Barcelone ou Koscielny Arsenal) - Mendy (Manchester City)
Kanté (Chelsea) - Pogba (MU) - Lemar (Monaco, ou Matuidi si on prend l'option DD...) - Dembélé (Barcelone)
Griezman (Atletico) M'Bappé (PSG)
Tous titulaires dans les meilleurs clubs européens, sauf preuve contraire.....En quoi ces joueurs sont ils plus faibles que les joueurs allemands ? Ou belges ? Voire espagnols ?
A h oui l'expérience... Il est où le surplus d'expérience des Kimmich, Plattenhardt, Rudy, Wagner, Goretzka ?
Ok, les espagnols sont un peu plus expérimentés que nous, encore que, Saul Niguez, Koke, Isco, Asensio n'ont pas non plus 50 sélections dans les pattes....
La différence c'est que les espagnols, quand ils jouent l'Italie ou qui que ce soit ils ne changent pas de sytème, ils jouent avec 4 -5 joueurs à vocation offensive, idem les allemands quand ils vont jouer en République tchèque avec le seul Kroos en milieu défensif.
Je ne dis pas qu'on a la meilleure équipe au monde, mais qu'on a un sélectionneur petit bras, qui pense surtout à défendre, à être bien en place, à ne pas prendre trop de risque (ex le 1/4 de finale contre les allemands au Brésil) car on risque d'encaisser un but.... Et si on osait, si on jouait, si on attaquait plutôt en s'inspirant de ceux qui gagnent ? -
Parfois il suffit d'un déclic, d'un match référence comme celui du..11 octobre 1995 en Roumanie. Une sorte de France - Bulgarie (93) mais en version positive.
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Ou des claques au sélectionneur pour le sortir de sa torpeur ....:))
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captainflirt a écrit, le 09/10/2017 09:43 : A partir de la saison 2018-2019, la Ligue des Nations de l'UEFA devrait potentiellement te plaire, il y aura plus de matchs entre gros et officiellement entre équipes de même catégories.
Peut-être que je me suis fait mal comprendre, je ne suis pas pour un élitisme du foot international et il faut que les petites nations continuent à rencontrer les grandes (et inversement) mais cela dans des limites raisonnables.
Or :
1. Pour des raisons électoralistes, l'UEFA multiplie les adhésions de micro-fédérations dont on se demande ce qu'elles viennent faire là. Mis à part le cas particulier britannique pour raisons historiques, je ne comprends pas que des fédérations d'états non souverains soient admises à l'UEFA. J'attends simplement le jour où ces équipes joueront le rôle d'arbitre pour la qualification de leur nation-mère (par exemple Gibraltar pour l'Angleterre ou les îles Féroé pour le Danemark), on en reparlera. Honnêtement, sans vouloir m'acharner, la présence de Gibraltar est un non-sens complet, pourquoi pas bientôt l'île de Man, les Shetland ou la Transnistrie.
2. La multiplication des nations européennes rend le calendrier parfaitement indigeste et les éliminatoires interminables, d'autant que les gros se qualifient presque tous à chaque fois. Les éliminatoires de la fin du XXème siècle étaient quand même plus intéressantes, du fait du moindre nombre d'équipes engagées et surtout du moindre nombre d'équipes moyennes à faibles. Je pense qu'il est indispensable de mettre en place un système de divisions dans ces éliminatoires, de manière à ce que l'Allemagne n'ait plus à affronter Gibraltar deux fois par an alors que par ailleurs le calendrier est surchargé. Ces matches à 8-0 ne sont intéressants ni pour le gros, ni pour le petit, ni pour le public.
Quant à la Ligue des Nations, voilà encore une machine à produire des matches en chocolat, donc inintéressants. -
rcsforever a écrit, le 09/10/2017 11:41 : Parfois il suffit d'un déclic, d'un match référence comme celui du..11 octobre 1995 en Roumanie. Une sorte de France - Bulgarie (93) mais en version positive.
Ce qui n'a pas empêcher d'avoir une équipe soporifique à l'euro 2016 mais néanmoins demi finalistes.
Je me répète mais sur les 4 dernières années on fait mieux que les espagnols et les belges on a tapé l'Allemagne à l'Euro -
Peut-être mais ça reste un match référence pour l'équipe de France.
Euro 88 : Non qualifiée
CM 90 : Non qualifiée
Euro 92 : Élimination au premier tour
CM 94 : Non qualifiée
Roumanie (invaincue depuis 5 ans à domicile en match officiel) - France..
Euro 96 : Demi-finaliste
CM 98 : Vainqueur
Euro 2000 : Vainqueur
Il ne reste plus qu'à trouver le Karembeu de notre époque. -
ganesh a écrit, le 09/10/2017 19:24 : rcsforever a écrit, le 09/10/2017 11:41 : Parfois il suffit d'un déclic, d'un match référence comme celui du..11 octobre 1995 en Roumanie. Une sorte de France - Bulgarie (93) mais en version positive.
Ce qui n'a pas empêcher d'avoir une équipe soporifique à l'euro 2016 mais néanmoins demi finalistes.
Je me répète mais sur les 4 dernières années on fait mieux que les espagnols et les belges on a tapé l'Allemagne à l'Euro
Enfin par rapport à l'Allemagne on fait finale à l'euro et 1/4 de finale à la coupe du monde, pendant qu'eux sont demi-finalistes à l'euro et gagnent la Coupe du monde.... Quant à la qualité de jeu il.n'y à hélas pas photo. Après ça peut plaire à certains de gagner une compétition en jouant mal, mais personne sauf les grecs et les portugais n'a kiffé en 2004:et 2016. Alors qu'en 1982 on a perdu certes mais avec panache, en marquant les esprits, et en 1984 et 2000 on gagne avec brio et clase en jouant au foot, du beau football ( ok sauf la finale en 2000). Depuis 2000 il ya eu deux "moches" vainqueurs, les deux à l'euro, le reste du temps les vainqueurs ont été de belles équipes pratiquant un beau football. Ce a quoi on devrait aussi tendre surtout quand on a des joueurs talentueux qu'un sélectionneur doit mettre dans les meilleures dispositions, avec de l'ambition dans le jeu verglemmi ! -
La Grèce n'avait rien de moche, elle incarnait au contraire l'esprit du football : dans une équipe au talent plus que limité et qui en avait conscience, c'est l'abnégation et la solidarité (je fais l'effort pour mon coéquipier) ainsi que l'organisation qui ont fini par faire que que le tout était supérieur à la somme des parties.
La Grèce ne pouvait pas être flamboyante, elle n'en n'avait pas les moyens. C'est la dernière fois qu'on a pu constater que le football est avant tout un sport d'équipe.
Depuis, les équipes soi-disant flamboyantes ne sont plus que des juxtapositions de stars.
Pour les Bleus, je trouve qu'on s'en fait parfois une trop belle idée. Aucun candidat sérieux au Ballon d'Or, trop de joueurs aux profils similaires, quelques sacrées faiblesses à certains postes et de belles escroqueries actuelles (Paul P.) ou à venir (Ousmane D. ?). Les résultats actuels sont somme toute satisfaisants. -
Je confirme , on surestime les joueurs de l'Equipe de France ....Coman en tête
Et quand tu regardes bien, on n' a pas beaucoup de joueurs qui sont allés loin en Ldc quand les jeunes Isco, Asensio ont déjà un ou 2 ldc dans les pattes ... A part Varane on a qui dans le 11 titulaires ? -
Qualifiée en coupe du monde et 1re de son groupe, ça n'était pas arrivé depuis 2005.
Histoire & vieille stat, ça n'est arrivé que 7 fois dans l'histoire des 21 Coupe du Monde, soit du 1/3 dont et 4 invitations.
Personne pour se réjouir ? -
c'est super on est à la coupe du monde... mais on galère contre la biélorussie, la bulgarie ou le luxembourg...
En gros pour faire un parallèle l'équipe de France c'est une femme super sexy avec des atouts de dingue.... mais frigide... -
Rien d’excitant à voir avec cette EDF mais le job est fait.
PAr contre il faudrait qu'on (on = les médias, le publics du SDF, DD, gregoire margotton, les quataris ) arrête de se palucher avec MBAPPE.
Le gamin est bon, pétri de talent mais n'a encore pas prouvé grand chose et il est présenté comme le futur ballon d'or des 20 prochaines années. C'est juste bon à lui foutre une pression intuile et, par exemple, on a pu voir ce que ça donnait hier suite à son entrée. Beaucoup de déchet et parfois l'impression de jouer un peu perso (comme en Bulgarie).
D'ailleurs qqn peut m'xpliquer pourquoi il ne prend pas de jaune sur son vol plané - simulation ? -
On peut dire ce qu'on veut, mathématiquement, la France finit en tête, avec 4 points d'avance, dans un groupe qui, sur le papier, était loin d'être le plus simple de la zone Europe. Clairement, les trois dernières sorties ont été décourageantes niveau "football/plaisir", mais les mêmes qui s'en prennent à DD sont ceux qui, en Ligue 1, ne cessent de louer le "génie" Ranieri. Il faut savoir, et il faut choisir; DD n'est clairement pas un adepte du "all in", mais il ne l'était pas non plus en tant que joueur et on savait très bien vers quelle direction on allait marcher en lui confiant les clés il y a 5 ans. Niveau résultat, notre sélectionneur est dans les clous : un quart en 2014 (après des expériences catastrophiques en 2008, 2010 et 2012, il faut quand même le rappeler), une finale en 2016 et, maintenant, une qualif directe pour une CDM. Si on atteint le dernier carré en juillet prochain sur fond de critiques sur notre jeu, franchement, perso, je prends volontiers.
Encore une fois, je pense de toute manière que cette génération (Dembelé, Lemar, Mbappé, Tolisso..) prendra son véritable envol après la CDM 2018, c'est-à-dire lorsque, par une jolie coïncidence, Zidane quittera le Réal en même temps que DD aura donné ce qu'il a pu pour notre maillot bleu :)
On va en Russie et on peut regarder les barrages l'esprit tranquille, soyons heureux et soyons tous derrière cette EDF ! -
originalcrew a écrit, le 11/10/2017 12:55 : DD n'est clairement pas un adepte du "all in" , mais il ne l'était pas non plus en tant que joueur et on savait très bien vers quelle direction on allait marcher en lui confiant les clés il y a 5 ans
Oui sauf que la France a découvert le DD entraîneur avec Monaco qui a fait rêver les foules avec un jeu par moment assez flamboyant.
Même si son parcours est plus pragmatique que spectaculaire, je pense que les gens s'attendaient à voir ça. -
cet article résume assez bien ce que je pense de l'EDF et de Deschamps, surtout le dernier paragraphe concernant le schéma de jeu, la ligne directrice (ou plutôt l'absence de ligne directrice si ce n'est la qualif....) de Deschamps
Qualifs CDM 2018 – Bleus : Pourquoi les Bleus nous ont tant frustrés dans le jeu
L’équipe de France a conclu sa campagne de qualification pour la Coupe du Monde avec un billet direct pour la Russie sans pour autant convaincre dans le jeu. Un constat qui découle d’explications diverses. Revue de détail.
L’équipe de France a tout pour elle. Elle est vice-championne d’Europe en titre, s’appuie sur des joueurs confirmés au haut niveau et dispose d’un vivier de jeunes talents parmi les plus excitants du monde. Elle devrait ainsi figurer parmi les outsiders logiques pour la Coupe du Monde 2018, voire même mieux. Et pourtant, elle a bouclé mardi sa campagne de qualification par une énième sortie poussive contre la Biélorussie (2-1) et l’enthousiasme née de son potentiel sur le papier s’étiole au fil des semaines. Depuis son match-référence contre les Pays-Bas fin août (4-0), elle a enchaîné trois rencontres sans saveur, avec celles face au Luxembourg (0-0) et en Bulgarie (0-1). Un constat implacable, sur lequel tout le groupe France s’accordait dans la zone mixte du Stade de France, des joueurs au staff technique. Il est surtout la résultante de divers facteurs, même s’il n’y a rien d’insurmontable pour que les Bleus affichent un autre visage en Russie dans huit mois.
L’enjeu a pris le pas sur le jeu
Depuis des semaines, l’environnement s’est appliqué à rameuter les fantômes à Clairefontaine. La malédiction bulgare, le souvenir d’Emil Kostadinov, l’angoissante perspective des barrages : tout était fait pour envisager le pire. Mais les Bleus ont tenu bon – « Même quand il y a du scepticisme, on est là pour mettre le bleu de chauffe » (Olivier Giroud) -, en obtenant les deux victoires, certes étriquées, dont ils avaient besoin pour composter leur billet direct pour le Mondial. Un objectif de résultats passé au-dessus de tout lors de ce rassemblement d’octobre. Ce n’est pas un hasard si les Bleus avaient brillé face aux Pays-Bas, quand ils étaient dos au mur et dans l’obligation de se lâcher. Depuis cette démonstration de force, ils avaient tout à perdre dans le groupe A de la zone Europe et craignaient le faux-pas qui pouvait leur être fatal. Ils sont devenus plus calculateurs, moins enthousiastes et spontanés. Ils sont allés à l’essentiel, en somme, avec la récompense au bout. Sans se préoccuper outre mesure de la qualité de jeu fournie et du spectacle proposé.
L’avis de Blaise Matuidi : « On sait qu’on peut améliorer des choses, mais au niveau des résultats, on est là. On est satisfaits. »
La jeunesse a ses défauts
Il est bien beau d’avoir « un très gros potentiel », dixit Matuidi, il ne suffit pas pour dérouler sur le terrain. La constance dans les performances, la régularité tout au long d’un match, ce sont des qualités qui s’acquièrent avec le temps, avec l’expérience. Ces Bleus en manquent encore et c’est bien normal avec une moyenne d’âge d’à peine 25 ans dans l’effectif présent pour ce rassemblement. Ils ont aussi tendance à tomber dans la facilité, à ne pas faire les efforts nécessaires et à se reposer sur leur seule qualité technique. Un écueil qui ne pardonne pas au niveau international. Sans oublier qu’un rien les fait douter. La réduction du score biélorusse, au moment où ils semblaient en contrôle et prêts à se lâcher, a fait peser une pression folle sur leurs frêles épaules. Ils n’ont jamais réussi à s’en défaire, jouant avec le frein jusqu’à la libération du coup de sifflet final. « On avait ce but d’avance, on ne savait pas trop s’il fallait les presser, c’était assez compliqué dans les têtes », a soufflé Corentin Tolisso. Avec des tauliers sur le terrain, le débat aurait été tranché.
L’avis de Didier Deschamps : « J’ai une équipe jeune. L’adversaire n’a pas lâché et a mis beaucoup d’intensité, de vitesse. Ça ne porte pas à conséquence sur le résultat, mais on doit être capable de mieux maîtriser certaines situations. »
L’équipe bouge sans cesse
Didier Deschamps l’a répété en conférence de presse une fois l’obstacle biélorusse franchi, il doit toujours composer avec les impondérables. Laurent Koscielny, Paul Pogba, N’Golo Kanté, Benjamin Mendy, Layvin Kurzawa, Ousmane Dembélé : tous sont des titulaires en puissance et étaient absents pour ce double rendez-vous d’octobre sur blessure. Corentin Tolisso n’a fêté que sa troisième sélection mardi, Lucas Digne n’avait pas joué de match officiel en Bleu depuis la Coupe du Monde 2014, Thomas Lemar n’est toujours pas installé sur le côté gauche, Kingsley Coman apparait dans le onze de départ au gré des circonstances. Même chose pour les joueurs qui sortent du banc, que ce soit un Dimitri Payet de retour en équipe de France ce mois-ci ou un Kylian Mbappé encore vert chez les A. Difficile dans ces conditions de construire pour le sélectionneur, qui pare dès lors au plus pressé. Avec pragmatisme plus que romantisme.
L’avis de Blaise Matuidi : « On n’avait pas forcément l’habitude de jouer ensemble. Il y a des jeunes qui arrivent. Il faut qu’on arrive à trouver des automatismes, mais je ne suis pas inquiet. »
L’identité n’est pas définie
La France n’a pas le monopole des pépins physiques avant ou pendant un rassemblement. Mais l’Espagne ou l’Allemagne, deux des nations érigées en référence par Deschamps sans les citer mardi en conférence de presse, ont un cadre de jeu bien défini qui facilite l’intégration de nouveaux joueurs et les met immédiatement dans une zone de confort. Rien de tout ça chez les Bleus, où aucune identité claire ne se dégage, ce qui n’est pas entièrement imputable au staff (formation, culture, etc.). Deschamps n’a pas (encore ?) osé le grand basculement qui consisterait à pencher ouvertement vers l’avant, pour coller aux caractéristiques de son groupe. Résultat, son équipe reste dans un entre-deux problématique. Elle ne presse pas assez haut pour récupérer vite le ballon et ne positionne son bloc assez bas pour faire mal en contre. Elle n’est pas suffisamment sereine dans la possession basse et ne brille pas dans la transition à la récupération du ballon. Le tout avec des associations de joueurs dont la complémentarité reste à prouver. Bref, il y a là un vrai chantier et une grande réflexion à mener.
L’avis de Didier Deschamps : « On peut progresser dans tous les domaines. Sur le plan offensif, ça demande plus de temps, bien évidemment, mais l’un ne va pas sans l’autre. On finit cette phase de qualification en ayant encaissé six buts sur dix matchs, mais on a concédé des occasions. Il y a du travail dans toutes les lignes. » -
Pas encore de commentaire pour la nouvelle liste de Deschamps!
En toute honnêteté, qui connait Pavard? Footbalistiquement il vaut quoi? -
Honnêtement je ne connais pas, mais il a une belle cote en Bundesliga à ce que j'ai pu lire. J'ai aussi lu qu'il pouvait jouer latéral même s'il était plutôt DC de formation. Du coup, si on pouvait le tester en latéral, je prends volontiers ! Il faut absolument trouver une solution à ces postes ...
Content pour Fékir qui est en pleine bourre et que Deschamps avait, ne l'oublions pas, convaincu de choisir le maillot bleu.
Le reste, c'est du DD classique, donc pas grand chose à dire.
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