Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : Toulouse

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Avant-match
Lectures
Lu 1.284 fois
Auteur(s)
Par jo
Commentaires
0 comm.

Abdessadki a promis à Philippe Ginestet de faire souffrir son ancien club lors de sa signature au Racing. Présentation d'un TFC en plein renouveau.

Toulouse, la ville rose dans laquelle se plaisait tant le défunt Claude Nougaro. Toulouse, son Capitole, la Garonne, sa formidable équipe de rugby et son Téfécé qui vient de se faire rétrograder administrativement en National, et qui ne semble guère pouvoir faire de l'ombre aux Rouges et Noirs. Tel est le tableau qui se dresse à Olivier Sadran, self-made man made in Blagnac, en juillet 2001. Mais cela n'effraye guère l'entrepreneur qui a fait fortune dans le plateau-repas. Epaulé par la municipalité et par quelques partenaires locaux, comme le couturier albigeois Teddy Smith, qui ne tarderont d'ailleurs pas à lui laisser les coudées franches, Sadran reprend un club moribond avec la volonté de réintégrer l'élite en 2006.

L'avènement des Pitchouns
Comme souvent dans ces cas-là, on observe une volonté de renouer avec ses racines. Erick Mombaerts, alors en charge de la réserve, accepte de prendre les destinées de l'équipe fanion. Malgré les rétrogradations et une baisse de 40% de leur salaire, Revault, Prunier et Lièvre décident de rester sur les bords de la Garonne pour encadrer les jeunes pousses du centre de formation. Le TFC s'offre ainsi deux montées consécutives et retrouve la L1 en 2003, emmené par des Pitchouns aussi culottés que talentueux que peuvent être Thibault Giresse ou encore Cédric Fauré, le Van Nistelrooy de la L2.

La première saison n'est pas des plus faciles pour un effectif jeune qui découvre l'élite. Néanmoins, le maintien est arraché et Sadran semble décider à faire passer un pallier à son équipe. Comment ? En sortant le chéquier pour séduire un Daniel Moreira que l'on annonçait à l'époque plus du côté de la Principauté et Stéphane Dalmat, ainsi qu'en jouant sur l'affectif en faisant revenir Dominique Arribagé. Un gros renfort par ligne, des jeunes de plus en plus prometteurs : un cocktail qui prend rapidement avant de s'essouffler et de manquer l'Europe, en vue durant de long mois de championnat. Les arrivées cet été des Sochaliens Santos et Matthieu, d'Abdessadki, Mansaré et Bergougnoux font naître de grands espoirs. Malheureusement, le Téfécé peine et navigue dangereusement au-dessus de la zone de relégation. En effet, le recrutement pourtant prometteur sur le papier est bien moins ronflant sur le rectangle vert. Le (trop ?) polyvalent Matthieu peine à trouver sa place, Santos a le blues, Bergougnoux est trimballé d'un poste à l'autre de l'attaque et Abdessadki déçoit. Il manque un match référence à cette équipe. Mombaerts renoue donc avec sa politique de promouvoir la jeunesse et le déclic tant attendu a lieu face au PSG, début janvier, avec une victoire 1-0 grâce à un but tardif de Daniel Moreira

12 points sur 18 possibles
Depuis ce match, les Violets sont une des équipes en forme de notre championnat et ont aligné six matchs sans défaite, avec en point d'orgue une victoire dans le Chaudron stéphanois 1-3. La formule voulue par le très pédagogue Mombaerts porte ses fruits : un joueur expérimenté par ligne, entouré de jeunes joueurs prometteurs. Rien ne semble freiner les Toulousains en ce moment, pas même la blessure de l'emblématique Christophe Revault, parfaitement suppléé par Douchez. Arribagé se remet à marquer et retrouve son niveau, Matthieu s'est positionné au poste d'arrière gauche et Aubey, Dao ou Congré paraissent interchangeables.
Au milieu, l'attaquant de formation qu'est Dieuze s'est découvert des talents de récupérateur et de relanceur. A ses côtés, la révélation Bonnet et la confirmation Taider font merveille et servent parfaitement un Daniel Moreira toujours en verve dès qu'il s'agit du Racing (7 buts marqués face aux Strasbourgeois...). Attention également à Akpa Apro, l'homme en forme du moment et nouveau fleuron de la pépinière violette. Ajouté à ceci un réalisme insolent sur phase arrêtée (les Stéphanois vous le confirmeront) et vous obtenez une équipe en forme qui se retrouve à seulement sept points de l'Europe après avoir flirté avec la zone rouge.

L'utopique maintien alsacien passe par une victoire au Stadium où les Toulousains restent sur quatre victoires et un nul. Abdessadki l'a promis et rêve sans aucun de doute de briller face à ses anciens coéquipiers. Espérons que ce ne soit pas des paroles vaines...

jo

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives