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Opération séduction à la Meinau puisque le club avait choisi ce match pour inviter les femmes. Opération sauvetage aussi pour tous ses supporters. Bref, il ne fallait décevoir personne et au final tout le monde a vibré.
Au début du match une action fil rouge en faveur des matches de L2 le samedi (qui avait débuté lors du dernier déplacement à Saint-Etienne) est menée par le Kop avec la sortie de deux banderoles : « le foot c'est le samedi » et www.sos-ligue2.com (l'adresse internet du collectif SOS Ligue 2, une union d'une grande partie des groupes de supporters de L2 dans le but de rétablir la journée de Ligue 2 le samedi soir et non le vendredi soir comme c'est le cas actuellement). Une action qui rappelle tout l'enjeu de ces derniers matches à la Meinau : la survie en L1. Autant la saison a été particulièrement terne jusqu'à présent, autant les prochains matches s'annoncent excitants, et le public l'a bien compris en étant encore une fois de plus bien présent : presque 20 000 spectateurs ! Une affluence importante qu'on doit également au Racing, qui a invité la gente féminine pour ce match là.
A l'entrée des joueurs, le Kop fait descendre un des voiles du tifo des 15 ans des UB90 et quelques fumigènes sont allumés. On sent tout le monde assez chaud pour ce début de match. Après la minute de silence en mémoire des victimes de l'explosion survenue à Mulhouse, l'ambiance décolle assez vite. Hélas, Keita marque rapidement pour Lille, ce qui a le don de réveiller la petite quarantaine de supporters lillois qui ont fait le déplacement. Mais les joueurs gardent un esprit combatif et les supporters aussi. Le Kop pousse les siens et l'égalisation d'Alex Farnerud vient un peu comme une récompense pour ceux qui ont voulu y croire jusqu'au bout. La Meinau jubile et on se dit qu'il va y avoir des buts ce soir. On sent que tout est possible d'autant plus que la rumeur court que Troyes est en train de perdre.
La mi-temps est sifflée et les joueurs sont applaudis quand ils rejoignent les vestiaires. Exceptionnellement le challenge wanadoo voit deux équipes féminines s'affronter (avec des gabarits très alsaciens), toujours dans le cadre de l'opération séduction à l'égard des femmes invitées ce soir-là. Au retour des joueurs, le Kop tend un message « pour un football populaire stop business » et harangue la LFP. Puis l'ambiance repart de plus belle. Les joueurs en veulent et ça se voit. L'arbitre a du mal par moments et ça se voit aussi, ce qui a le don de réveiller le public relativement discret en première mi-temps mais qu'on sent sur le point de s'enflammer. D'ailleurs, quand l'homme en jaune va faire la morale à Duguéperoux, c'est une véritable bronca qui lui est réservée. Ça y est, on se dit que toute la Meinau va maintenant pousser son équipe mais le coup du sort s'abat sur les Bleus avec une faute de main de Puydebois qui permet à Lille de marquer.
1 à 2, ça rappelle le très mauvais souvenir du match contre Le Mans. Même score, même espoir brisé. Un gros silence s'abat sur la Meinau. Le Kop continue timidement ses encouragements. Mais c'est difficile. En général, 10 minutes avant une défaite suffisent à certains spectateurs pour prendre la poudre d'escampette, mais non, pas grand monde ne se lève et quitte son siège ! On ne se sait jamais avec le Racing. Même si c'est le genre de défaite qui n'étonne plus tellement. Et les joueurs poussent... et Diané marque !
Le stade explose. C'est du délire. Un but qu'on n'attendait plus. Un but qui fait vibrer. Un but qui fait espérer. Diané devient tout fou, saute par dessus les publicités et s'approche des spectateurs pour célébrer son but avec eux. S'il y avait eu encore les grillages, on peut se dire qu'il serait même peut-être passé de l'autre côté ! Dans les tribunes quelques personnes restent debout. Et ça pousse, et ça chante. C'est le feu dans tout le stade ! Une ambiance des grands soirs. Lorsque l'arbitre siffle la fin de la partie, tout le monde applaudit et les joueurs viennent saluer les supporters.
Le Racing avait besoin de trois points, il n'en a eu qu'un seul. Dans la course au maintien c'est certainement décevant. Mais dans le flot impressionnant de supporters qui quittaient le stade, tout le monde avait le sourire. Tout le monde semblait heureux. On a même entendu des klaxons qui semblaient pourtant appartenir à une autre époque... Oui, tout le monde sur le coup était content parce que Troyes avait perdu. Parce que nos joueurs s'étaient battus. Parce qu'ils étaient revenus au score de manière héroïque. Parce que tout le monde a vibré ce soir-là. Et en attendant le dénouement final ça fait vraiment du bien.
A l'entrée des joueurs, le Kop fait descendre un des voiles du tifo des 15 ans des UB90 et quelques fumigènes sont allumés. On sent tout le monde assez chaud pour ce début de match. Après la minute de silence en mémoire des victimes de l'explosion survenue à Mulhouse, l'ambiance décolle assez vite. Hélas, Keita marque rapidement pour Lille, ce qui a le don de réveiller la petite quarantaine de supporters lillois qui ont fait le déplacement. Mais les joueurs gardent un esprit combatif et les supporters aussi. Le Kop pousse les siens et l'égalisation d'Alex Farnerud vient un peu comme une récompense pour ceux qui ont voulu y croire jusqu'au bout. La Meinau jubile et on se dit qu'il va y avoir des buts ce soir. On sent que tout est possible d'autant plus que la rumeur court que Troyes est en train de perdre.
La mi-temps est sifflée et les joueurs sont applaudis quand ils rejoignent les vestiaires. Exceptionnellement le challenge wanadoo voit deux équipes féminines s'affronter (avec des gabarits très alsaciens), toujours dans le cadre de l'opération séduction à l'égard des femmes invitées ce soir-là. Au retour des joueurs, le Kop tend un message « pour un football populaire stop business » et harangue la LFP. Puis l'ambiance repart de plus belle. Les joueurs en veulent et ça se voit. L'arbitre a du mal par moments et ça se voit aussi, ce qui a le don de réveiller le public relativement discret en première mi-temps mais qu'on sent sur le point de s'enflammer. D'ailleurs, quand l'homme en jaune va faire la morale à Duguéperoux, c'est une véritable bronca qui lui est réservée. Ça y est, on se dit que toute la Meinau va maintenant pousser son équipe mais le coup du sort s'abat sur les Bleus avec une faute de main de Puydebois qui permet à Lille de marquer.
1 à 2, ça rappelle le très mauvais souvenir du match contre Le Mans. Même score, même espoir brisé. Un gros silence s'abat sur la Meinau. Le Kop continue timidement ses encouragements. Mais c'est difficile. En général, 10 minutes avant une défaite suffisent à certains spectateurs pour prendre la poudre d'escampette, mais non, pas grand monde ne se lève et quitte son siège ! On ne se sait jamais avec le Racing. Même si c'est le genre de défaite qui n'étonne plus tellement. Et les joueurs poussent... et Diané marque !
Le stade explose. C'est du délire. Un but qu'on n'attendait plus. Un but qui fait vibrer. Un but qui fait espérer. Diané devient tout fou, saute par dessus les publicités et s'approche des spectateurs pour célébrer son but avec eux. S'il y avait eu encore les grillages, on peut se dire qu'il serait même peut-être passé de l'autre côté ! Dans les tribunes quelques personnes restent debout. Et ça pousse, et ça chante. C'est le feu dans tout le stade ! Une ambiance des grands soirs. Lorsque l'arbitre siffle la fin de la partie, tout le monde applaudit et les joueurs viennent saluer les supporters.
Le Racing avait besoin de trois points, il n'en a eu qu'un seul. Dans la course au maintien c'est certainement décevant. Mais dans le flot impressionnant de supporters qui quittaient le stade, tout le monde avait le sourire. Tout le monde semblait heureux. On a même entendu des klaxons qui semblaient pourtant appartenir à une autre époque... Oui, tout le monde sur le coup était content parce que Troyes avait perdu. Parce que nos joueurs s'étaient battus. Parce qu'ils étaient revenus au score de manière héroïque. Parce que tout le monde a vibré ce soir-là. Et en attendant le dénouement final ça fait vraiment du bien.
