Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bilan de la saison : les joueurs (2/2)

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Par jeanclaude
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Gmamdia et Haggui, deux déceptions © Karim Chergui

Hier, le Père Noël a distribué les bons points, aujourd'hui place au Père Fouettard et petit retour sur les performances décevantes de nos Bleus.

On en attendait plus

Karim Haggui :
Son jeu de tête et ses tacles sont fabuleux, Haggui est un vrai défenseur. Il devait être le patron de la défense, mais trop souvent blessé il n'a que rarement tenu sa place. Dommage, en deux saisons, il n'aura pas vraiment confirmé tout ce dont on pouvait attendre de lui.

Salim Arrache :
Papin doit bien se demander comment il pourra convaincre un ailier gauche de rejoindre le club. Ce poste porte vraiment la poisse. Entre Arrache et Le Pen, le trou de la sécu ne risque pas de se résorber.
Arrache a bien commencé la saison, on sent qu'il a mûri et qu'il se défonce vraiment sur le terrain. Il enchaîne quelques bonnes performances, donnant le tournis aux défenseurs adverses. Mais voilà, il finit par se blesser et restera inactif toute la saison. Il avait pourtant les moyens de tenir sa place de titulaire et de dynamiser le flanc gauche.

Edgard Loué Gnoleba :
S'il avait su se tenir en fin de saison, Loué figurerait bien plus haut dans le classement. Rien que pour le bonheur qu'il nous a procuré à chacune de ses frappes.
Ses débuts ont été assez remarqués, les crampes qu'il a eues lors du premier entraînement laissaient présager le pire mais en match ses performances ont été correctes. Mais alors que le Racing grignotait peu à peu son écart sur Troyes, il a cru bon pouvoir se laisser aller. On le soupçonne de l'avoir fait intentionnellement pour entrer dans le livre des records comme le footballeur le plus gros au monde. Strasbourg doit inspirer puisqu'un illustre prédécesseur paraguayen avait déjà tenté ce record. Engagé dans ce dur labeur, il a fini par délaisser le football pour ne plus réapparaître.


Les désillusions

Szilard Nemeth :
Le Slovaque a marqué un fabuleux but en sélection au Stade de France. Pas de bol, la Meinau est maudite : à Strasbourg il n'a jamais été capable de faire quoique ce soit. Il semble bien talentueux mais il n'a jamais vraiment eu le temps de jeu pour s'exprimer. Lui qui avait été cherché pour redorer l'attaque strasbourgeoise a quand même été sacrément décevant.

Pontus Farnerud et Pascal Johansen :
Pontus et Pascal, l'un est plutôt bisounours, l'autre râleur convaincu, ils pourraient être les acteurs d'un très bon "Vis ma vie". Générique. Pontus est très fleur bleue, saura-t-il passer 24 heures avec Pascal le grand méchant ? Quant à lui, supportera-t-il longtemps tous ces bisous et ces câlins dans le monde merveilleux du Suédois ? Mais heureusement une chose les réunit, leur saison pourrie.

En concurrence au poste-clé de relayeur, les deux, vu leur expérience et leur qualité, auraient dû être les moteurs de cette équipe. La concurrence a bien fonctionné mais dans le mauvais sens. L'un comme l'autre a calqué son niveau sur celui du coéquipier, forcément ça n'a jamais volé bien haut. Le pauvre Dugué n'en dormait pas les veilles de match, qui allait-il pouvoir aligner sur le banc, les deux le méritaient tellement ?
Ils ont bien réussi à hausser leur niveau de jeu avec parcimonie, mais cela, personne ne s'en souvient.

Arthur Boka :
Tous les dimanches matin, Téléfoot nous propose un merveilleux reportage sur la Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens sont brillants, forts, exceptionnels, ils sont les Brésiliens d'Afrique. Forcément le spectateur lambda ne peut qu'être convaincu que Boka est génialissime. Mais la vérité est ailleurs, il suffit de se rendre à la Meinau deux fois par mois pour s'en rendre compte.
Boka joue arrière gauche, on se demande encore pourquoi. Boka aime courir le long de la ligne, Boka aime aider ses attaquants. Mais Boka oublie de défendre. Et les buts s'enchaînent. Malheureusement, ses montées ne suffisent pas à combler tous ces buts, d'ailleurs ses montées ne servent pas à grand chose.


Ils auraient mieux fait de rester chez eux

Yves Deroff :
Depuis quelques saisons maintenant, l'arrière droit strasbourgeois fait preuve d'une grande régularité... dans la médiocrité. Encore une fois, sa place sur le banc lui était réservée puisque Lacour était privilégié. Les blessures de celui-ci ont relancé Deroff dans le bain de la compétition, au grand désespoir de tous. Yves est bien sympathique, il a toujours un mot pour la presse, même si parfois il ferait mieux de garder ses états d'âme pour lui, mais sur un terrain il est loin d'être une assurance tout risque.
Chez les pupilles, les plus mauvais joueurs se retrouvent toujours arrières latéraux, on comprend mieux pourquoi Deroff évolue à ce poste.

Ulrich Le Pen :
Le Pen a une grande qualité, celle de ne pas faire se déplacer la Croix-Rouge pour rien lors des matches. Il se murmure même que la petite voiture des soigneurs a été conçue par un Strasbourgeois, inspiré par les blessures à répétition de l'ailier gauche. En prenant de l'âge, Le Pen se fragilise, sa saison pourrait se résumer une longue liste d'indisponibilités.
Quand il a la chance de jouer, son vis-à-vis sait qu'il devra courir... mais c'est tout. C'est sûr qu'Ulrich se défonce mais en vain, n'étant pas capable de livrer un centre correct en dix mois de compétition.
On passera sous silence son moment d'égarement à l'égard du public en fin de saison mais en conclusion, Le Pen est à l'image de cette équipe, en carton et irrespectueuse de ses couleurs.

Jean-Christophe Devaux :
Mieux vaut garder en mémoire son coup d'éclat en finale de la Coupe de la Ligue que sa saison passée. Devaux vieillit et ça se voit : chaque jour qui passe, Devaux perd en vitesse. Malheureusement, ça se paie très cher. Ses erreurs de marquage et de relance sont les symboles d'une défense à l'agonie.

Alexander Farnerud :
Le jeune Suédois est sûrement de bonne volonté, il essaie de bien faire mais il n'y parvient pas. Pourtant réputé pour son brillant jeu technique, il n'a jamais réussi à s'imposer. A force d'entendre des louanges à son compte, on ne peut que finir par se lasser et à force de le voir jouer, on a l'impression qu'il régresse.
Est-il un artiste incompris par ses coéquipiers, n'est-il pas fait pour ce sport, n'a-t-il pas supporté qu'une partie de ses groupies le quitte pour supporter son frangin ? Ce joueur restera un mystère.

Haikel Gmamdia :
Vu sur EBay: "RARE - But de Gmamdia à l'entraînement". Mise à prix: 10 000 euros. Gmamdia le buteur n'est donc pas qu'une légende, cette vidéo est l'unique preuve qu'il est capable de pousser un ballon au fond d'un filet. Et pourtant nombreux sont ceux qui raconteront à leurs petits-enfants qu'ils ont vu à l'oeuvre l'unique buteur du Racing à n'avoir jamais marqué en compétition.
Après le film sur Zidane, les producteurs souhaitent continuer leur série footballistique en filmant le contre-exemple du génie zidanesque : tel le feu et la glace, d'un côté le talent, de l'autre le risible. Le Tunisien est fortement pressenti pour tenir le premier rôle.

jeanclaude

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